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Groupe de musique occitane, Cabr'e Can surprend incontestablement. Inventeur du vaccin contre "la boulegante du genou", son remède : Le bal folk ! Plus de trois heures époustouflantes de vitalité, de partage, de sourire... Alors que sous les doigts experts de Claude et Pierre, mandoline, violon, contrebasse, vielle à roue, accordéon diatonique mêlent énergiquement leurs voix, Chantal bondissant en bas de scène montre les pas aux néophytes puis remonte au micro retrouver cornemuse, hautbois et compères. Les airs s'enchaînent : l'un simple, pour tous, pour rire, l'autre plus élaboré pour les danseurs confirmés mettant ainsi en lumière la richesse chorégraphique de notre culture. Bourrée, farandole, polka, mazurka et autres danses insolites... tout y passe. Avis aux retardataires : la soirée se termine souvent sans avoir fait deux fois la même danse... La peur de mal faire s’estompera vite dans les rires et la bonne humeur des danseuses et danseurs. Les musiciens de Cabr'e Can ne sortent pas des cours du conservatoire ou des derniers cours à la mode trad, mais de dizaines d’années de bals, d’animations et de concerts... le bal ils connaissent. Donc à voir à entendre et à danser.
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Littéralement tRaucatèrme signifie en occitan "troue-terme", c’était le surnom donné à ceux qui n’agissent pas comme tout le monde. Les tout fous traversant les haies, dépassant souvent les bornes (aux sens propre comme au figuré) et vagabondant sur les chemins de traverse.

Ces Cantalous se sont réunis autour des musiques traditionnelles, mais ne dédaignent pas les autres genres. Leur répertoire est le fruit de collectages et de quelques compositions, mais si l’envie les en prend ils peuvent allier les chants en occitan aux rythmes reggae, rock ou ska. Une façon de se laisser pousser des ailes tout en gardant les racines musicales d’ici.

Idem pour les instruments, on trouve chez eux un diatonique, un chromatique, un brau (sorte de tambour à friction dont le musicien fait vibrer la peau, imitant ainsi le meuglement du "brau", le boeuf), une cabrette, quelques guitares, électriques ou non, un trombone, une trompette et une batterie. Le résultat s’apparente à ce que fait le groupe Nadau, en Béarn, ou Tri Yann, en Bretagne, influencé aussi (d'un peu plus loin) par Obrint Pas, les Pogues, Massilia, Lubat...

Des coups de pied, ils entendent bien en donner aux tenants d’une musique traditionnelle passéiste et de la vielle crincrin de campagne, aux obtus du rock forcément citadin. C’est sûr, on n’a pas l’habitude d’entendre une bourrée électrifiée à la façon d’un rock épais, des riffs à la cabrette, des intros à la batterie et à la basse. Mais le tout est parfaitement assimilé, digéré et compacté avec un rien de spontanéité que l’on trouve à plus forte dose en concert.
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Littéralement "Le Quinzième" en francoprovençal (dialecte d'une partie des vallées du Piémont - val de Susa, de Lanzo, Vals Orco et Soana, Val d'Aoste, Savoie française et une partie de la Suisse francophone), Lou Quinse naît en 2006 à Balme, un petit village de la Val d'Ala. Cependant la signification du nom ne s'arrête pas là.

Le Quinzième est, en réalité, le numéro du Diable au tarot (il s'agit de la quinzième carte) et reste connu sous cette appellation dans les vallées francoprovençales et occitanes.

Lou Quinse décrit ainsi parfaitement la musique qu'il propose : le "diabolique" heavy metal, depuis toujours accusé de satanisme, rencontre une tradition qui n'a jamais supporté les dogmes et les contraintes.

La musique de la terre est ainsi sauvée de l'oubli avec cette renaissance, redevenant actuelle, sans toutefois abandonner ses racines fières (Sem Montanhòls), les morceaux traditionnels occitans e francoprovençaux retrouvant une nouvelle vie dans le mariage, quelque peu balsphématoire, entre les instruments de la tradition (vièle à roue, accordéon et flûte), harmonieux et mélodiques, et l'énergie distordue et destructrice typique du métal, où la guitare basse et la batterie créent un mur sonore sur lequel viennent se peindre les couleurs des chansons traditionnelles. Bourrées, rigaudons et farandoles, légers et joyeux, mais aussi mélancoliquement réfléchis, rencontrent l'obscurité du black metal, la puissance du death metal et la rapidité du thrash metal dans une proposition organique et sans précédent, pour ne pas dire unique.
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Trigomigo est un groupe de musique folk-trad occitane d'italie.

"Trigomigo" désigne une situation confuse, embrouillée, un enchevêtrement chaotique et fait allusion à l'ensemble magique et léger des mélodies et des instruments rencontrés sur le terrain des diversités et qui créent un seul pas de danse, une seule voix.

L'histoire du groupe débute dans les fêtes estivales de la Val Varaita, de Coni, et est faite d'espoirs, de réflexions et d'idées musicales qui, au fil du temps,se muèrent en un projet concret. Les jeunes musiciens se retrouvent ensemble à la fin de 2001, pour s'apercevoir qu'ils parviennent à obtenir aussitôt un "son" particulier, union étrange et forte vivant de notes déjà bien définies. Cela débouche sur la volonté commune de "faire danser les gens" en alliant tradition et innovation, donnant à la mélodie une légèreté particulière, laissant infuser dans le son de la vielle, du violon, de l'accordéon et de la conremuse l'amour des rythmes confluant en un seul et puissant ensemble, un unique "trigomigo" espiègle.

Le groupe, particulièrement lié à la Val Varaita et à sa musique, propose un folk des vallées "occitanes" d'Italie, voisine des traditions de France et d'Espagne.

Le concert, agréable également à écouter, prend le public par la main à travers la magie des danses traditionnelles anciennes, pleines de rythmes et d'histoires plaisantes. On peut y entendre des récits d'amour sincères ou contrariés, de personnages fous dans des pays fouettés par le vent, de mariages arrangés de jeunes filles contrariées qui préfèreraient des amours plus modestes.

Le groupe, aujourd'hui réduit, est toujours actif et continue de créer dans le domaine du folk occitan.
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Zo! C'est d'abord un cri de rassemblement, un appel à s'engager et faire avancer. C'est l'appel lancé à la création de cette association en octobre 2015.

Zo! est une association formée de jeunes montpelliérains "que vòlon far", réunis autour de l'organisation d'événements musicaux et festifs, tels que la "NUÒCH".
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Deux d’entre eux ont joué dans de multiples groupes occitans et viennent de faire une nouvelle alliance avec deux musiciens dont on connaît déjà le talent !!

Dany Madier-Dauba danse, chante, et joue du violon, Joan Luc Madier est chanteur, Alexandra Lacouchie joue du violon, Lucas Thébaut est accordéoniste.

Gasconha Plus donne à cette musique spécifique à la danse, à la fois une authenticité profonde de la musique traditionnelle, une grande musicalité ainsi qu’une interprétation enjouée…

Ils proposent :

  • Un bal avec des danses spécifiques de l’aire gasconne, (rondeaux, congos, branles, sauts, danses en couple etc.), mais aussi des danses d’autres régions occitanes (bourrées limousines, avant-deux poitevins…)

  • Des stages de danses gasconnes : le répertoire repose essentiellement sur les rondeaux, danses très collectives que Dany a collectés en Gascogne, mais aussi sur les danses en couple qui font l’essence du bal gascon. Les nombreuses formes de congos (à 4 le plus souvent) apportent gaieté et festivité à ce répertoire. L’apprentissage peut se faire en appui sur les documents vidéos.

  • Des stages de chant pour lesquels Joan Luc puise dans l’aire gasconne et languedocienne (Sud de la France). Il amène les chanteurs à faire des recherches sur les besoins de l’interprétation et des rythmes vocaux qui vont servir d’appuis aux danseurs, mais aussi à acquérir une technique vocale axée sur les besoins de l’interprétation et de la fonction du répertoire. Il fait profiter les stagiaires de sa connaissance et de son interprétation précises des chants de troubadours occitans (IXème- XIVème siècle)

  • Des stages de violon : à partir de documents recueillis auprès des violoneux du Limousin, Alexandra propose un travail spécifique sur l’archet et l’ornement dans le jeu du violon à danser.

  • Des stages d’accordéon : Lucas fait découvrir les systèmes d’accords qui vont permettre d’accompagner les chants, les ballades et les musiques à danser.

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Jean-Luc Madier
Joan-Luc Madier (né le 8 novembre 1948) a appartenu à la Camerata Mediterranea (direction Joël Cohen), à l'ensemble Tre Fontane, pendant de très nombreuses années. Il a aussi partagé musique et voix avec des groupes tels que Perlinpinpin Fòlc, Au Son de Votz, Gasconha plus. Il chante aussi et actuellement la musique des Trobadors avec Dominique Regef, dans une complicité riche et émouvante.
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Pas tout à fait un groupe, mais un peu quand même, Los Romegaires est un atelier itinérant (ou non) de danses traditionnelles des Pays d'Oc. En présence d'une intervenante (Lucette Jaquin) et de ses musiciens, l'association propose l'aprentissage et l'initiation aux danses "trad", que ce soit en journée ou en avant-programme d'un bal.

Los Romegaires réalisent également des interventions en milieu scolaire.
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Delfina Aguilera
Delphine AGUILERA étudie l’art lyrique au conservatoire de Nîmes avec le Professeur Daniel Salas, puis à Montpellier avec Andrea Guiot, obtient une médaille d’argent en 1995. Son disque Amb la doçor dau temps novel est distingué de 4 étoiles lors de sa parution (Monde de la musique). Par la suite Delphine Aguilera recevra l’enseignement de grands noms, Nicole Fallien, Jacky Delfau, Joy Kane, Armand Biancheri…; A Paris sous la direction d’Alex Dutilh. Afin de parfaire son écoute elle suivra la master class de Mady Mespley, Giovanna Marini.
A présent Delphine Aguilera  place son art au service des répertoires, lyrique et poétique.
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Créée en 2006, la Granja est un projet culturel implanté dans une zone rurale au coeur du département du Lot, dans le Parc naturel régional des Causses du Quercy. Elle émane de la volonté de s’appuyer sur un outil culturel de qualité comme élément de développement local.

Le projet de la Granja est centré autour de la sauvegarde, de l’étude et de la valorisation de la musique de tradition orale. Au-delà de la musique, La Granja s’intéresse plus globalement à l’ensemble de la culture de tradition orale et plus particulièrement à la danse et à la langue occitane.

Afin d’atteindre les objectifs généraux qui lui sont fixés, La Granja se doit d’être :

  • Un projet culturel original qui a pour objet le développement d’actions culturelles et d’aventures artistiques fortes qui associent pratiques professionnelles et amateurs.

  • Un projet identitaire qui favorise les actions cherchant :
  • à redonner du sens à la fonctionnalité des cultures de tradition orale et à les resocialiser (pratiques ancrées dans le quotidien, bal en tant que pratique sociale, usage contextualisé de la langue occitane, etc.).
  • à assurer la transmission aux nouvelles générations et aux nouveaux arrivants d’un patrimoine fragilisé par la mondialisation des pratiques culturelles à permettre les échanges avec d’autres cultures.
  • Un projet complet qui exploite et développe tous les pôles susceptibles de fonder une action durable :
    • Recherche et valorisation du patrimoine oral et musical du Quercy : création d’un centre de ressource, campagnes de collectages, édition et diffusion des études réalisées.
    • Programmation et diffusion d’artistes de référence dans le monde des musiques traditionnelles et musiques du monde.
    • Formation spécialisée : mise en place d’ateliers hebdomadaires ainsi que des rencontres thématiques animées par des professionnels qui valorisent les pratiques innovantes dans le milieu des musiques traditionnelles et musiques du monde.
sus 78