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Association L' Aucèu Libre
Comité des fêtes de Salinelles
CIRDOC-Institut occitan de cultura
<div style="text-align: justify;">Les premi&egrave;res Rencontres de Salinelles : litt&eacute;rature et cr&eacute;ation d&rsquo;Oc actuelle auront lieu les 15 et 16 juin dans le petit village de Salinelles, proche de Sommi&egrave;res (Gard). Accueilli par la commune dans l&rsquo;orangerie et le parc du ch&acirc;teau, cet &eacute;v&eacute;nement qui s&rsquo;inscrira dans la dur&eacute;e sera un moment d&rsquo;&eacute;change et de d&eacute;couverte autour de la litt&eacute;rature en langue d&rsquo;Oc, dans une perspective ouverte et vivante, faisant le lien entre les grands textes de la tradition litt&eacute;raire d&rsquo;Oc et la cr&eacute;ation contemporaine la plus r&eacute;cente, en proposant un regard englobant tout l&rsquo;espace de langue d&rsquo;oc dans sa diversit&eacute;.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">Cette ann&eacute;e, c&rsquo;est la po&eacute;sie qui sera au centre de la programmation, tout en faisant place &agrave; d&rsquo;autres formes d&rsquo;expression (contes pour enfants, chanson, photo&hellip;), pour cr&eacute;er un espace de rencontre et de convivialit&eacute;.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">Au programme : lectures mises en voix et en musique pour faire r&eacute;sonner la parole d&rsquo;oc au-del&agrave; du livre, conf&eacute;rences pour faire d&eacute;couvrir les grands textes, d&eacute;bats, exposition photographique, salon d&rsquo;&eacute;diteurs, espace enfants, concours d&rsquo;&eacute;criture pour enfants et jeunes.</div>
<div style="text-align: justify;"><br /><br />Le projet, soutenu par la R&eacute;gion Occitanie et le CIRDOC, a n&eacute;anmoins besoin d&rsquo;affermir son financement, nous lan&ccedil;ons donc un appel &agrave; ceux qui voudraient participer par leur soutien &agrave; l&rsquo;&eacute;mergence de cet &eacute;v&eacute;nement !<br /><br />
<h4>PROGRAMME&nbsp;</h4>
<div><strong>14H00 &ndash; Ouverture de la manifestation et des stands &eacute;diteurs</strong><br /><br /></div>
<div><strong>14H30 &ndash; 16H00 &ndash; Sieste musicale et caf&eacute; po&eacute;tique :</strong> Lectures de <em>Calendau</em> et de <em>Mem&ograve;ri e raconte</em> de Fr&eacute;d&eacute;ric Mistral, Lecture de <em>Sus lei piadas de l&rsquo;Absenta</em> de Matthieu Poitavin (musique A. Nicolas et G. Moreau). Lecture mise en voix et en musique de po&egrave;mes de la jeune g&eacute;n&eacute;rations des po&egrave;tes d&rsquo;Oc.<br /><br /></div>
<div><strong>16H00 &ndash; 17H00 &ndash; Contes</strong> pour les petits et les grands par Lise Gros, Danielle Julien et Caterina Ramonda.&nbsp;<br /><br /></div>
<div><strong>17H15 &ndash; 17H45 &ndash; Performance po&eacute;tique :</strong> mise en voix du texte <em>En qu&ecirc;te d&rsquo;un visage</em> par Aur&eacute;lia Lassaque<br /><br /></div>
<div><strong>17H30 &ndash; 18H30 &ndash; Actualit&eacute;s de l&rsquo;&eacute;dition de langue d&rsquo;Oc</strong> par les &eacute;diteurs<br /><br /></div>
<div>1<strong>8H45 &ndash; 19H30 &ndash; Conf&eacute;rence &laquo; Musique et Po&eacute;sie d&rsquo;Oc actuelle</strong>&nbsp;&raquo; par Silvan Chabaud et Rod&igrave;n Kaufmann.</div>
<div><br />
<div><strong>20 Heures : Concert gratuit du groupe Mauresca Fracas Dub</strong></div>
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<div><br />
<div><strong>21H30 &ndash; 22H30 &ndash; Les stands &eacute;diteurs</strong> restent ouverts au public jusqu&rsquo;&agrave; 22h30</div>
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<div><br />
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<h5>Participants (sous r&eacute;serve de modifications ult&eacute;rieures)</h5>
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<div><strong>Auteurs et lecteurs invit&eacute;s</strong></div>
<div>Laurent Alibert, Jean-Fr&eacute;d&eacute;ric Brun, Jean-Yves Casanova, Estelle Ceccarini, Silvan Chabaud, C&eacute;cile Chapduelh, Jean-Paul Creissac, Jean-Claude For&ecirc;t, Lise Gros, Danielle Julien, Rodin Kaufmann, C&eacute;line Magrini, Bruno Paternot, Matthieu Poitavin, Caterina Ramonda, Fr&eacute;d&eacute;ric-Jacques Temple, Marie-Jeanne Verny.</div>
<div><br /><strong>&Eacute;diteurs, Libraires et Revues</strong></div>
<div>&Agrave; l&rsquo;azard Bautezar !, Ciel d&rsquo;Oc, Credd&rsquo;O, &Eacute;dite-moi, Jorn, I.E.O., L&rsquo;Auc&egrave;u libre, Prouv&egrave;n&ccedil;o d&rsquo;Aro, P.U.L.M., Troba Vox, La Petite Librairie, Espaci Occitan deis Aups, etc&hellip; Revues et journaux : Aqu&ograve; d&rsquo;Aqu&iacute;, OC, Lo Diari, Prouv&egrave;n&ccedil;o d&rsquo;Aro, Le Felibrige&hellip;&nbsp;</div>
</div>
<div></div>
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<h5>Tout le week end :</h5>
</div>
<div>&nbsp;- Salon du livre d&rsquo;Oc&nbsp;</div>
<div>- Exposition Photographies d&rsquo;Oc :&nbsp;&nbsp;&laquo; Sus lei piadas de l&rsquo;Absenta &raquo; : photographies de St&eacute;phane Barbier&nbsp;</div>
<div>- La biblioth&egrave;que &eacute;ph&eacute;m&egrave;re du CIRDOC</div>
<div></div>
<br />
<h4>INFORMATIONS PRATIQUES&nbsp;</h4>
Les 15 et 16 juin 2019 &agrave; Salinelles (30)<br />Contact : <a href="mailto:lauceulibre@gmail.com">lauceulibre@gmail.com</a><br /><br /></div>
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Tifa Tafa Tafanari
Balades, Rando-spectacle, Concerts, Nuit de la Danse, Cheminement Artistique, Théâtre, Marionnettes, Stages, conférence, p'tits bals et Grands Bals, Exposition… la 12ième édition du Festival Mai que Mai conquiert tous les publics sous ses airs d'Occitanie...

Programme de la journée  du 1er Juin :


À COLOMBIÈRES / ORB

9H00 : Balade « los aucèls » 

13h30 : Stage - danses de balèti
avec Audrey Deloffre. 
18h30 : Dançar la nuèit / nuit de la danse avec Bodegam'Bal, Nhac, Hervé Capel et Sandrine Lagreulet, Sébastien Lagrange et Gaël Rutkowski, Laurent Cavalié, Guilhem Verger et Jean-Pierre Sarzier, Cyrille Roche et François Breugnot. 
07H30 : Petit déjeuner musical amb Les musiciens rescapés

INFORMATIONS PRATIQUES 


Site internet : https://tifatafatafanari.wixsite.com/tifatafatafanari/maiquemaifestenal 
Mail : tafanari@orange.fr
Tel : 04 67 95 21 10 - 04 67 95 29 81 
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Lenga d'òc : Terralhas a Sant Joan de Fòrcs / Tè Vé Òc
Emission del 14 de març del 2019

Direccion Sant-Joan de Fòrcs, un vilatge d'Eraut pròche Sant Guilhem del Desèrt. Sabiatz qu'aquel endrech reviscolèt recentament una tradicion vièlha de la terralha ? Nòstra còla anèt au rescòntre de Claudi Destand. Es eu que participèt, entre autrei, a la revalorizacion dau trabalh de l'argela, e contribuèt a la creacion dau musèu Argileum. Aqueste presenta la colleccion municipala de terralhas subrebèlas e tanben l'istoric, leis espleits, la fabricacion e la coisson dins çò qu'èra un talhièr de terralhièr. Tanben, descubrètz l'òbra d'Isabèla Duisit, que fabrica d'olhats. Un mercat grandàs dei terralhièrs s'i fai cada an dins lo vilatge au mes d'avost.

Un reportatge de Marc Carteyrade.
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Occitanie 1970 : les poètes de la décolonisation
CIRDOC
Cette anthologie bilingue occitan-français parue aux éditions Honfleur P.J. Oswald en 1971 marque une étape importante dans l'Occitanie du XXe siècle : elle dessine les contours d'une nouvelle poétique occitane.
Une nouvelle poétique avec sa dynamique propre, un mouvement, en somme, une fois mises côte à côte les créations.  
Transgenre, elle prend forme en concomitance avec un renouveau chansonnier militant. Consciente, elle épouse et travaille en profondeur les grandes questions sociales qui traversent le devenir occitan.

La notion de « colonialisme » apparaît dans le domaine occitan dès le début des années 1960 à travers l'analyse de Serge mallet portant sur la situation économique des mineurs de Decazeville, alors en grève. Il y est, plus précisément, question de « colonialisme intérieur ». A Robert Lafont d'en dessiner ensuite plus en détail les contours à travers la fenêtre économique, notamment.

Ici, la notion de colonialisme se veut tout à la fois économique et culturelle. Se décoloniser signifie donc, dans le cas présent et en premier lieu, s'émanciper pleinement en tant qu'occitans.

L'ouvrage est divisé entre un texte contextualisant signé par Marie Rouanet et une sélection de poèmes et chansons de Jean Larzac, Silvan-Marc Seguran, Yves Rouquette, Jean-Marie Petit, Henri Espieux, Bernard Lesfargues, Roland Pecout, Georges Reboul, Philippe Gardy, Serge Bec, André Combettes, Gilbert Suberroques, Colette Derdevet, Roseline Roche, Maryse Roux, Jean David, Jean-Baptiste Seguy, Robert Lafont, Alan Ward, Michel Decor, Raymond Tabarca, Christian Rapin, Vazeilles, Jean-Baptiste Seguy, Jean-Louis Racouchot, Robert Allan, Gilbert Suberroques, Jean-Jacques Fraisse, Claude Marti, Jean Boudou, Robert Lafont, Pierre-André Delbeau, Mans de Breish, Lapassade, Patric.

« Dans cette province asphyxiée qui ne crée plus, dont tous les créateurs fuient vers Paris, il est incroyable que des jeunes poètes ou chanteurs prennent la parole, en occitan, pour dire les vérités vitales. »
Marie Rouanet
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Tecimeoc
L’association Tecimeoc (pour Télévision et Cinéma, Méridional et Occitan) est créée en 1977 et dédiée à la promotion et au développement de la télévision et du cinéma méridional et occitan.
Dès l’origine, la publication d’une revue trimestrielle puis mensuelle accompagnera les activités de l’association, ce jusqu’en 1993. Animée par le réalisateur Jean Fléchet, elle devient au fil des années un référent incontournable pour la défense et promotion des cinémas dits « de pays », mais aussi le porte-parole de la cinéphilie au sens large. À ce titre elle est sollicitée dès 1985 par le service culturel de la ville d’Orange pour animer, gérer et programmer une salle de cinéma. Cette dernière devient vite le centre d’une vie cinématographique foisonnante : non contente d’y assurer une programmation, Tecimeoc y organise un festival bisannuel, des rencontres, un atelier de création de films, un concours de scénario… Le tout s’accompagne d’une activité pédagogique offrant une marge d’action sans précédent pour le cinéma de pays : devenue partenaire culturel du Lycée de l’Arc, elle est bientôt chargée par la COSEAC (Commission interministérielle chargée des programmes de l’enseignement du cinéma dans les lycées) de créer le bulletin de liaison des options cinéma des lycées, CinemA3.
Jean Fléchet écrira à propos de Teciméoc, dans le n°79 des Cahiers de la Cinémathèque (mars 2008) :
« Le bilan de Tecimeoc, ce sont vingt-trois années consacrées à la défense et à la promotion d’un cinéma et d’une télévision de culture d’oc. Ensuite, à la défense et à la diffusion du cinéma au sens universel du mot à l’échelle nationale, régionale et locale. Tecimeoc a témoigné à travers sa revue pendant un quart de siècle de la vie des cinémas des pays et des régions. En même temps, l’association a collecté et rassemblé une importante documentation sur l’histoire du cinéma et de l’audiovisuel, particulièrement dans l’espace occitan. Celle-ci constitue des archives que l’on s’emploie à sauvegarder et a abouti à la rédaction d’un livre paru après la disparition de l’association, qui montre le chemin à d’autres initiatives à venir. »
Le livre en question est CinéVaucluse, champ et hors-champ : cent ans de cinéma loin de Paris, dir. Jean Fléchet, Bollène, éd. Tecimeoc, 2003
Le document ci-dessous présente ce qui fut le manifeste de l’association, paru dans le troisième numéro de la revue Tecimeoc, en août 1978. Il est accompagné, en annexe, de l’article « De que volem ?» qui propose une mise au point parue dans la même revue en juin 1980, et d’une nouvelle mise à jour datant de janvier 1987.
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Jorn
Jorn est une revue trimestrielle publiée de 1980 à 1986 sous la direction de Roselyne Roche. Revue littéraire de création et de critique, les quatorze numéros publiés ont largement contribué au renouveau de l'écriture littéraire en occitan.
La publication est née de la rencontre des écrivains Jean-Paul Creissac, Jean-Marie Auzias et Bernard Lesfargues, les principaux collaborateurs seront Philyppe Gardy, Roland Pécout, Jean-Yves Casanova, Françoise Joana, Marie-Jeanne Verny.
Revue de création, chaque numéro présente un choix de textes : poèmes, extraits de romans, nouvelles, chroniques. C'est aussi un lieu d'échanges, d'analyse et de critique.

Parallèlement à la revue, Jorn publie, en co-édition avec les éditions Fédérop, plusieurs ouvrages  parmi lesquels Lo paisatge endemic de Philippe Gardy, Elena de Bernard Manciet, ou encore Médée de Max Rouquette. 

En 1995, alors que la revue a cessé de paraître, les trois écrivains, Jean-Paul Creissac, Jean-Claude Forêt et Philippe Gardy, prennent la suite de Roselyne Roche à la direction des éditions Jorn. Dans la continuité du projet initial, ils vont publier les plus grands noms de la poésie occitane contemporaine : Max Rouquette, Bernard Manciet, Robert Lafont, Bernard Lesfargues... tout en défrichant de nouveaux territoires en diffusant de nouvelles voix et des talents méconnus.
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Avem decidit d’aver rason / Rotland Pecot
Pécout, Roland (1949-....)
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Le Nouveau Languedoc
Fondé à Montpellier en 1928 par un groupe de jeunes étudiants, Le Nouveau Languedoc se définit comme une « Société d’action régionaliste et d’études régionales ». Son siège social est situé Place de la Comédie dans le bar « Y a bon ». Autour de son président Jean Lesaffre (1907-1975), on retrouve l’écrivain Max Rouquette (1908-2005) alors étudiant en médecine et Roger Barthe (1911-1981). Ce regroupement d’étudiants a été un foyer actif de prise de conscience et de propagande occitaniste avec la publication d’une revue, Annales du Nouveau Languedoc, des conférences, des émissions de radio et des chroniques régulières dans les grands quotidiens régionaux. Bien qu’ apolitique, le groupe était proche de la sensibilité culturelle du Félibrige et proche du fédéralisme. Il s’est maintenu jusqu’à la fin de la guerre. Le Nouveau Languedoc a été une école de formation théorique et militante de l’occitanisme. Ses dirigeants ont été les principaux artisans de l’occitanisme d’après la Libération. Les idées du mouvement occitaniste auquel le Nouveau Languedoc a participé ont servi de base au réveil occitan de l’après-guerre.
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Volem Viure al Païs
Caucat, Domenge
« Volèm Viure al País » es primièr un simple eslogan qu’es vengut en 1974 un partit politic : lo « Movement Socialista Autonomista Occitan "Volèm Viure al País" » (MSAO-VVAP) per donar una seguida al regèt de la candidatura de Robèrt Lafont a l’eleccion presidenciala amb dins l’idèa lo recampament dels movements occitanistas d’esquèrra. VVAP es un movement bèl, plan estructurat que va animar la vida politica occitana del decenni, s’engatjar dins nombre de batèstas e préner una part importanta dins lo renovelament de l’esquèrra francesa e de sa pensada. Aprèp la desillusion viscuda al moment de la presa de poder per aquela esquèrra, dins l’aprèp 1981, lo movement penequeja qualque pauc abans que de se dissòlvre per donar naissença al Partit Occitan en 1987.
En 1974, Robèrt Lafont se fa portar coma lo candidat de las minoritas nacionalas –en union amb los Còrses, Basques, e una part dels Bretons- a l’eleccion presidenciala amb un eslogan : « Volèm Viure al País ». A partir de Lucha occitana de comitats de sosten son montats a la lèsta per collectar las cents signaturas necitas dins aquel temps per avalorar una candidatura. Lafont e sos aligats inquiètan lo poder. Son 114 signaturas que son reculhidas mas lo Conselh Constitucional, jol pretèxte que d’unes elegits que s’engatjavan a sosténer Lafont avián ja donada a un autre sa signatura, ne refusa 18 e invalida la candidatura. D’aquel fracàs relatiu, Robèrt Lafont, sentissent lo resson positiu fach a sas tèsis neo-regionalistas, ne conclutz que cal bastir una fòrça politica novèla que siá a l’encòp socialista e autonomista. Convida Lucha Occitana a se transformar a travèrs son recrutament, sas estructuras e biasses de debatre e a daissar de caire son extremisme revolucionari. Propausa tanben una evolucion de sos comitats de sosten en comitats Viure al País que -malgrat d’unas oposicions vengudas de militants de Lucha Occitana- dins un recampament bèl, a Fenièrs en Lemosin, lo 23 de junh, se fedèron per devenir lo Movement Socialista Autonomista Occitan « Volèm Viure al País ». (MSAO-VVAP).
Sèrgi Viaule descriu aital lo movement que ven de nàisser : « Aquel movement novèl romp radicalament amb lo romantisme revolucionari de Lucha Occitana dins d’opcions mai pragmaticas e subretot mai sociala-democratas »1. Lèu-lèu lo movement pren d’ample - son recrutament anava de la social-democracia a la democracia-crestiana- per comptar un milierat de militants fòrça ben organizat. Un comitat de coordinacion o burèu nacional supervisa las accions de comitats locals nombroses e escampilhats sus lo territòri qu’an una autonomia granda e que demòran en ligam a travèrs un bulletin interior. Lo movement se dòta tanben, a partir de febrièr de 1978, d’un mesadièr d’opinion de difusion mai larga, la revista Volèm Viure al país.
Tre sa començança VVAP es part prenenta dau recampament de l’Union de l’esquèrra francesa pensant que d’unas de sas opcions autonomistas seràn presas en consideracion e mesas en òbra un còp lo poder conquistat. Robèrt Lafont pensava aital promòure la frucha de son trabalh mercé los partits d’esquèrra e lor donar la volontat d’anar cap a una politica de decentralizacion. Mas, segon Gerad Tautil, dins una analisi de l’òbra politica de Robèrt Lafont : « una ostilitat cap a l’idèa d’autonomia s’afortís dins las declaracions de responsables del partit comunista (PCF) del Lengadòc Rosselhon. Maurici Verdier, responsable d’aquela federacion del PCF se refusa de distinguir l’idèa d’autonomia regionala o interregionala d’aquela d’independéncia. Confusion totala o refús de préner en compte las consequéncias politicas del concèpte ? Saique los dos. Mas aquela amalgama s’explica tanben per la volontat de Lafont de faire participar lo movement occitan sus una basa comuna : una transformacion de la Republica, a l’encòp decentralisatritz e federala. » VVAP es menat tanben a préner sas distàncias amb las representacions nacionalas quand l’Union de l’esquèrra s’estrifa en 1977.
Lo trabalh de reflexion continua pasmens, la contribucion de VVAP es entre autras causas una proposicion detalhada d’estatut d’autonomia per Occitania tocant maites domenis de competéncias politicas e administrativas que deurián èsser transferidas a las regions occitanas. Pren còrs dins una brocadura que sortís en setembre de 1980 en suplement al numèro 28 de la revista Viure al País e qu’es titolada : Statut d’autonomie pour l’Occitanie.
Sus lo terren VVAP es present dins la mobilizacion dels Comitats d’accions viticòlas en Lengadòc, sus lo Larzac, dins las campanhas contra lo nucleari e un pauc d’en pertot tre que i a de luchas localas de menar, mercé lo malhum bèl de sos comitats d’accion. Es tanben als costats dels minaires de Ladrecht amb aqueste còp un raprochament amb lo PCF e la CGT que veson dins l’idèa regionala una opcion estrategica que cal préner en compte. Es la signatura e la difusion del manifèst Mon país escorjat (co-escrich per Lafont e Mafre-Baugé, JP Chabrol per lo PCF) que s’opausa a la dintrada d’Espanha e Portugal dins lo mercat comun per protegir las produccions occitanas. Tanplan es lo temps de las grandas manifestacions del PCF amb l’eslogan « Viure e trabalhar al país » sus d’afichas de sang e d’aur, nombre de cantaires occitans e mai un discors en lenga d’òc de Lafont a Montpelhièr per lo recampament bèl del 10 de mai de 1980. Aquò es pas dins lo gost de totes, la revista VVAP N°26 evòca una OPA dau PCF sus lo movement occitan e i vei una justificacion a una novèla candidatura « regionalista » a la presidenciala. Al nivèl nacional, las centralas parisencas del PCF e del PS, en competicion per lo poder acòrdan pas gaire d’atencion al manifèst i vesent pas mai qu’una aligança locala e simbolica mai que mai que los occitanistas politicament tròp desparièrs, sovent temptats per l’adesion als partits de l’esquèrra nacionala, an pas capitat de s’endevenir e son aflaquits per un ensag mancat l’an d’abans d’un projècte d’union entre Lucha Occitana e VVAP.
Volèm Viure al País se devesís sus la necessitat de la candidatura a l’eleccion presidenciala de 1981 que se fa pasmens amb Gustau Alirol, president de VVAP dempuèi lo renovelament dels quadres del partit de junh 1980. La candidatura abotirà pas en causa las 500 signaturas ara per ara requeridas per que siá retenguda.
Aprèp 1981-83, l’esquèrra al poder e la decepcion grandarassa que se n’enseguís, sols los militants nacionalistas demòran a VVAP, los uns dintrant al partit socialista, los autres descorats quitant lo combat politic. Lo movement perd alara la mitat de sos aderents. Es lo temps d’una dolentosa traversada del desèrt fins a las eleccions regionalas de 1986 que amb l’emergéncia de listas occitanistas un pauc d’en pertot pausan un còp de mai la question d’una representacion unenca. VVAP se va dissòlvre per aquò far e es la creacion del partit Occitan en mai de 1987.
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Nux Vomica
Né en tant que collectif de plasticiens et d’artistes contemporains, Nux Vomica est indissociable du quartier Saint-Roch, à Nice. Là, dans ce quartier populaire à la marge des circuits touristiques, ses membres fondent en 1989 le Hangar Saint-Roch, à la suite d’un voyage à Prague où Maurice Maubert et Louis Pastorelli, invités à participer à une exposition, se laissent inspirer par les autres artistes présents.

Le Hangar est d’abord un endroit abandonné, une ancienne friche industrielle qui deviendra vite l’un des principaux lieux alternatifs dédiés à la création, à l’échange et à la vie de quartier. Un lieu dédié à la peinture, à la sculpture et à toute initiative spontanée visant à dynamiser la ville et faire vivre sa culture. Un lieu, enfin, qui donne à tous la possibilité d’exister et de pratiquer son art à Nice, hors des lieux d’art policés, verrouillés et « parisianisés ».

Très vite, l’un des projets-phare du collectif est de mettre sur pied le Carnaval Indépendant : une fête, là encore, vécue et préparée par les gens d’ici, loin du vernis et de la machine touristique qu’a élaboré la Mairie avec son Carnaval officiel. De ce Carnaval-là, inventif et foisonnant, naît donc un répertoire de chansons en nissart, en français, en italien, qu’il faut chanter pour animer les chars et le cortège… Les membres de Nux Vomica, Louis Pastorelli en tête, prennent alors le micro et les commandes des sounds-system. Ce sera le début d’une aventure musicale et festive qui dure encore.

Avec une dizaine d’album à son actif, le groupe convoque un imaginaire nissart coloré, ouvert sur le monde, fort de ses figures emblématiques et de ses légendes. Balèti, mourra, danses, voyages, fifres et rythmes d’ici et d’ailleurs sont au rendez-vous. Le Carnaval n’est jamais bien loin non plus, par le détournement, la satire et les anecdotes qui s’embellissent par les langues utilisées, entremêlées. Les membres du groupes dialoguent avec ce qu’ils voient, croisent, rencontrent. Ils abolissent les distances : si leurs voyages à eux passent toujours par Saint-Roch et la « Nissa Mediterranea », ils touchent à l’universel en mêlant les sonorités acoustiques, électroniques, sound system, le son du rabeca (violon traditionnel brésilien) lié à celui du fifre. Ils portent une identité généreuse, où fêtes, jeux, et chansons, sont partagés dans une oralité rescapée, vivante et puissante car elle traduit des références. On s’y retrouve, on s’amuse, on s’assemble grâce à cette culture populaire orale qui nous dit qu’il est bon d’être ensemble.
sus 100