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ZANZIBAR c’est d’abord une île lointaine, un carrefour odorant, flairant bon les cultures du monde.
Les chemins pour y parvenir sont nombreux, par l’Afrique, le Moyen Orient, mais aussi l’Amérique du sud…
Chemins jalonnés de musiques colorées, rythmées, dansantes, envoûtantes, captivantes et imaginaires, à la manière de…. Musiques que nous aimons, chantons, dansons, rêvons…

ZANZIBAR c’est « l’art de la variation » dans tous ses états et la danse comme base de jeu.
Vous pouvez siffler, chanter ou taper du pied.
Vous apprécierez l’inventivité, la fraîcheur, les dialogues, les alliages,
ou encore les clins d’œil d’une musique festive et endiablée.
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Il y a deux aspects dans la figure de ce musicien français. Sa grande qualité d’interprète au service de répertoires aussi dissemblables apparemment, pour le moins chronologiquement, que sont la musique médiévale et contemporaine, et sa capacité comme directeur artistique, de concevoir des projets nouveaux et uniques en leurs genres.

L’intérêt de tous ces travaux réside aussi dans l’utilisation inhabituelle de l’instrument.

Pascal Lefeuvre est un des interprètes viellistes les plus importants dans le panorama musical mondial. Son étude rigoureuse de la vielle a supposé un nouveau concept de l’instrument et son adhésion aux musiques actuelles.

Il commence en 78 avec la création du duo, trio «Le Meur / Lefeuvre / Bossoutrot », où on dénote déjà la recherche d’un répertoire moderne pour la vielle, et qui va se réaliser dans d’autres formations qui naissent au début des années 80 : «NOÉ jazz trio», où la vielle est leader et soliste dans un trio jazz.

En 1986 il fonde, avec Maurice Moncozet, l’un des groupes les plus importants et rigoureux dans le traitement de la musique médiévale «l’Ensemble Tre Fontane», qui a enregistré 11 cds et des centaines de concerts à travers le monde, et réalisé en 1998 le spectacle «Luz de la Mediterranía», avec l’ensemble Eduardo Paniagua.

La création en 1992 du «Viellistic Orchestra » (huit vielles, contrebasse, percussions), dont il est directeur, suppose un nouveau chemin dans la valorisation de l’instrument. Cet orchestre insolite a enregistré 5 disques (tous sous le label « Alba musica », fondé en 93 par Lefeuvre). Depuis son premier volume « 1000 ans déjà ! », sur lequel on peut écouter un répertoire allant de mélodies médiévales, aux adaptations des duos de violon de B Bartok (adaptations déjà réalisées en 84 avec le duo Regef / Lefeuvre), jusqu’à son ultime et récent travail discographique (un enregistrement réalisé au cours de la tournée de cet orchestre au Japon), la discographie de cet orchestre est une consultation obligatoire pour entrer dans le répertoire de la vielle. Les arrangements et les adaptations surprenantes de Lefeuvre parviennent à créer un maximum de cohérence à ces cinq disques qui contiennent des répertoires variés : musique médiévale, musique baroque, des partitions contemporaines ou jazz de S. Yoshida, J. Marc Padovani, E. Rolin, D. Tosi, V. Clastrier ou P. Lefeuvre.

Sa qualité d’interprète s’estime d’une façon exceptionnelle dans tous ses projets discographiques en formation de duo ou trio. Avec Erik Baron il a enregistré en 1995 «Tierkreiss», prodigieuse adaptation d’une composition de K. Stockhausen pour vielle et basse électrique. Avec G. Kurtág en 1996 «Premiers pas», une rencontre entre l’univers électroacoustique des synthétiseurs de György Kurtág et de cet instrument millénaire qu’est la vielle. Un disque dense et suggestif qui crée un univers sonore très personnel. Avec Luis Delgado il réalise en 1997 «Sol y Sombra», un enregistrement qui s’attache à l’univers arabo-andalou qui intéresse tant ces deux interprètes et en 2002 avec le chanteur marocain El Arabí Serghini Mohamed le cd «Ryâd al hubb». Pascal Lefeuvre a été invité dans de nombreux pays européens (Espagne, Italie, Belgique, Pologne, Allemagne, Portugal…) en Afrique (Maroc, Tunisie, Tanzanie), au Japon et au Brésil. Depuis 2003, il a créé Trob’Art Project, joué en duo avec German Diaz, Michel Macias, Carlinhos Antunes, des musiciens brésiliens (Joao Parahiba, Jorge Pena) ; turc (Muammer Ketencoglu), grec (Petros Tabouris), marocain (Driss El Maloumi),……

Aujoud’hui, P Lefeuvre consacre son étude à de nouveaux programmes, nouvelles musiques en duo avec, Thomas Bienabe, John Kenny, Etienne Rolin… , trio et + avec L’ensemble Tre Fontane, – trio Ch’Oc – Zanzibar Cie…

Rencontres, voyages multiples qui ont en commun la recherche d’expressions nouvelles pour l’instrument à travers et au service de nouveaux répertoires et compositions ; sans oublier – élément fondamental pour bien comprendre l’artiste – la notion de plaisir et de partage.
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L'ensemble Rosa Salvatja, fondé en Dordogne en 2003 par Maurice Moncozet, concentre son travail sur l'étude et l'interprétation du répertoire des Troubadours.

Un regard attentif et curieux permet d’y découvrir un monument du "grand chant" modal ; un monde poétique et musical "au confluent de la poésie latine et de la poésie arabo-andalouse" qui, dans son expression forte et originale, a su porter l'art mélodique à des sommets, tissant des liens jusqu'aux confins du Khorassan.

Fraîcheur naïve, savoir sophistiqué, ironie décapante, jubilation, bonheur de la rime ... nouveauté des trouvailles de ceux qui par-delà les valeurs de sang et de naissance et de manière étonnamment subversive plaçaient leur dame et le chant "au-dessus de tout autre seigneur", politique ou ecclésiastique, demeurent presque palpables malgré les recouvrements et lieux communs de 9 siècles de chanson d’amour. Tout comme se voit balayé l’anonymat de l’artiste médiéval par le "je" éclatant d’auteurs avançant dans une même fierté codage de la tradition et affirmation individuelle.

L’ensemble réunit des chanteurs et musiciens chevronnés, venant de tous horizons, les uns pratiquant les répertoires médiévaux de l'Occident comme les musiques modales méditerranéennes, les autres venant du rock, du jazz ou de la musique classique.

La Rosa Salvajta est en relation de travail avec "Le Concert dans l'Oeuf" (ensemble de musique médiévale fondé en 1974) basé en région Rhône-Alpes, avec "Le Trob'art Ensemble" de Gérard Zuchetto, basé en Languedoc-Roussillon et également avec "L'Ensemble Tre Fontane" basé en Aquitaine (dont Maurice Moncozet fut le co-fondateur avec Pascal Lefeuvre en 1985).
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Depuis 1986 l'Ensemble Tre Fontane se consacre à l’interprétation et à la diffusion de l’Art du "Trobar" : art de trouver la poésie, la musique, et de l’Art du "Joglar" : « l’Art des jongleurs », art des musiciens, colporteurs de l’oeuvre des troubadours et créateurs de musiques à écouter ou à danser ; les estampies italiennes par exemple, oeuvres purement instrumentales…

L'Ensemble Tre Fontane a abordé l’oeuvre des troubadours d’Aquitaine avec un regard particulier sur les troubadours du Périgord : Guiraut de Bornelh, Bertrand de Born, Arnaut Daniel… Grands voyageurs, ils furent au contact du monde arabe, par les croisades, et les cours aragonaise ou castillane, qui tout au long de la “reconquista” ont été des lieux de rencontres et d’échanges. En même temps (ou presque !) la poésie et la musique connaissent en Andalousie (Al Andalus) un âge d’or, qui inspire et marque la pensée et l’œuvre des troubadours, trouvères, minnesanger…
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Maurice Moncozet est né en 1952. Musicien professionnel depuis 1977, ses passions l'ont emmené vers la musique médiévale, la musique de scène, la musique contemporaine (traitement informatique du son).

Chanteur, poly-instrumentiste, il explore le répertoire de la musique médiévale, dès 1977 avec Le Concert dans l’œuf, puis avec l’ensemble Tre Fontane qu’il fonde en 1985. Ces deux formations travaillent sur les relations entre musiques médiévales occidentales et musiques traditionnelles du pourtour méditerranéen. Il participe également à plusieurs travaux du Troubadour Art Ensemble de Gérard Zuchetto notamment La Tròba, la grande anthologie chantée du trobar, ainsi qu'aux Trobadas, rencontres universitaires et artistiques annuelles autour de l'œuvre d'un troubadour organisées par l'association Carrefour Ventadour.

En 2000, il fonde l’ensemble La Ròsa Salvatja (la rose sauvage). Il oriente son travail vers un approfondissement de l’œuvre des Troubadours, Martine Moncozet prenant une part fondamentale dans le travail d'étude et de traduction des textes. En associant à l'instrumentarium traditionnel des instruments informatiques, bandes son, vidéos Tenso Electrica - 2008, Pas e Camins - 2012 il recherche une interprétation contemporaine de leurs chansons.

Il travaille régulièrement comme musicien et compositeur pour les compagnies de théâtre Métaphores, Le Temps Fort Théâtre, Apsaras, Lazzi Zanni, Le Nouveau Théâtre d'Aragon…

Son intérêt pour les musiques extra européennes a traversé toutes ses activités et l'a amené à travailler avec des musiciens du Maghreb, du Moyen-Orient et de Bali.

Vivant en Dordogne, il travaille en collaboration avec le Pôle International de la Préhistoire et le Service Départemental d'Archéologie, en particulier pour 2 films de la collection Les gestes de la Préhistoire (la flûte aurignacienne et le lithophone) et 2 créations musicales Strates - 2004 et Appel - 2012/2013 faisant jouer instruments primitifs et lutherie informatique.

En 2005 rencontre avec le plasticien/poète Inna Maaímura avec qui il collabore lors de performances dans le cadre de ses expositions ainsi qu'aux  Poétiques Hivernales. Maaimura réalise la partie vidéo du projet Tenso electrica
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Le trio limousin Peirat-Delaunay-Gallet est spécialiste des musiques modales issues des répertoires de tradition populaire du Limousin et d’Auvergne.

Des instruments venus d’autres horizons et aux couleurs très variées (comme le oud, les percussions orientales ou le gardon hongrois) s’intègrent parmi les cornemuses, vielle, violon et flûtes et enrichissent le jeu du groupe ; pour mettre en valeur la très riche palette de climats offerts par nos mélodies traditionnelles, tout en conservant le caractère monodique et modal qui les distinguent.

Autour des bourdons, le jeu développe les mélodies par ornementations et variations, hétérophonie et improvisation modale. Le chant a aussi sa place, tant en occitan limousin qu’en français…
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Bernard Combi
Occitanophone naturel, entre son père qui lui a appris quelques chansons du répertoire traditionnel limousin et sa grand-mère qui lui racontait souvent des contes, comptines ou randonnées, Bernat Combi a été immergé dès l’enfance dans la culture traditionnelle du Limousin. C’est à l’adolescence qu’il a pris conscience de l’importance de « sauver quelques bribes » de cette culture limousine qu’il vivait au quotidien.

Il a ensuite rencontré Jan dau Melhau, grand chansonnier limousin qui a beaucoup collecté. Celui-ci lui a donné beaucoup de « matière » et lui a enseigné les techniques du chant modal. Ils donnent d’ailleurs ensemble un spectacle œuvrant à faire la synthèse de ces deux sources musicales du Limousin : le chant populaire, profane et païen, et le chant roman, savant et chrétien.

« On m’a souvent dit que ma manière de chanter s’apparente au blues. J’aime beaucoup cette musique qui est pour moi plus qu’un style musical. C’est une manière d’être, que je pense très limousine… J’aime la plainte, la complainte, le planh, où se dépense l’énergie accumulée du désespoir qui est pour moi le sort du « limousindien » d’hier, d’aujourd’hui et de demain… »
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Le duo Combi-Peirat, c’est tout d’abord un chanteur s’exprimant en occitan du Limousin : Bernat Combi. On est de suite étonné de la voix de Bernat Combi : chaude, pleine de nuances, et surtout libérée, sans complexe, "groove". Elle occupe l’espace, et ne cesse de surprendre, passant du chant profond traditionnel aux accents blues, blues limousin (planh lemosin), et rock. Il y a aussi les mélodies, où deux instruments sont fortement présents : l’oud (le luth arabe) et la vielle-à-roue, entre les mains virtuoses d’Olivier Peirat. Le tandem nous offre une musique aux accents méditérranéens : arabo-andalous, des îles grecques mais aussi d’Afrique du nord et d’Occitanie avec cette langue forte du pays Limousin.
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Olivier Peirat, se définit comme musicien occitan du Limousin, terre où il vit et qui nourrit l’eime (l’esprit) de sa musique.

Il dit volontiers jouer et chanter les couleurs du pays auquel il se sent lié, pour y dialoguer avec des styles de musiques différents qui ont en commun un même substrat, chantant ainsi, la lyrique des Trobadors, jouant les musiques populaires traditionnelles et contemporaines, ornementant son jeu par sa connaissance du répertoire arabo-andalou, l’émaillant d’influences méditerranéennes et orientales, jonglant avec la liberté de l’improvisation.

Depuis de nombreuses années, il est complice du chanteur occitan Bernard Combi, et partage également la générosité musicale de bien d’autres musiciens tels que Jan dau Melhau, (concert de Trobadors), Jean-Marc Delaunay (musiques traditionnelles à danser), Didier Jean (musiques électroniques), rejoint, à l’occasion d’événements musicaux liés à la lyrique occitane, le « Troubadours Art Ensemble » dirigé par Gérard Zuchetto…

Il a participé à la création de concerts pour les Trobadas (co-)organisées par Carrefour Ventadour : autour de Bertran de Born en 2009 (avec Maurice Moncozet, Mick Rochard et Michel Haze), de Gaucelm Faidit en 2010 (avec Maurice Moncozet et Jan dau Melhau), de Arnaut Daniel en 2012 (avec Yannick Guédec et Michel Haze).

Il contribue aussi à l’enregistrement de « La Tròba », anthologie chantée des Troubadours, initié et conduit par Gérard Zuchetto.

Source : http://ieo-lemosin.org/?intervenant=olivier-payrat
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Gilles Fruchaux
Dominique Buscail
Buda Musique est un label de musique français indépendant créé en 1987 par Dominique Buscail et Gilles Fruchaux. Il est consacré aux musiques du monde, aux musiques traditionnelles et urbaines.

Les disques d'artistes occitans tels que Lo Còr de la Plana, le Corou de Berra, Chin Na Na Poun, Forabandit, sont édités chez Buda Musique.
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