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Ilixo est un projet expérimental principalement autour d’une une harpe électrique et d’une vielle à roue électroacoustique.

Inspiré d’énergies, de visions et de nature, porté sur l’astral et l’éthérique, la musique prend sa source dans l’expérimentation de mélodies, d’émotions et d’ambiances. Ces plans invisibles, imbibés par le cosmos, se déversent à la manière de l’eau dans une marre musicale.

Ilixo, le maître des nymphes est en effet le dieu pyrénéen ancestral de l’eau bienfaisante, des sources et des marécages, il était vénéré par l’antique et mystérieux peuple aquitain…

Les forces des anciennes divinités du monde sont encore perceptibles. Les êtres élémentaires n’ont pas disparus et ils nous parlent. C’est de ces sphères que nous cherchons à faire émaner ces sonorités mystiques et contemplatives car la musique est la voix de l’univers, et cette voix met de l’harmonie dans le chaos primordial en créant les mondes. La musique des sphères qui donne la vie sans cesse et la maintient continuellement.
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Choeur de la Roquette
La Roquette, groupe de polyphonies né dans un quartier d’Arles dont elle porte le nom, réenchante avec une verve toute féminine, l’ici et le maintenant des cultures populaires occitanes.

Les textes de leur répertoire, issus de la poésie de langue d’oc, traversent les époques et les géographies, des Alpilles au Limousin en passant par le Luberon ou l’Ardèche. Les compositions de Jody Staelen, Rodin Kauffman, Manu Théron ou Henri Maquet donnent aux timbres et aux harmoniques de La Roquette toute leur suavité et leur poigne. Une matière sonore de caractère qui donne voix à des constellations de vie.

Ancrée dans le sol arlésien, La Roquette murmure ou crie l’universalité de thèmes actuels, et déroule un récit imaginaire aux origines de la société moderne, en revisitant le quotidien, ses douceurs et ses conflits. Les mœurs contemporaines ou le rôle de la femme et des minorités s’y déclinent au gré des histoires de la rue, des prostitués, du couple ou des gitans.

D’histoires enracinées ou errantes à jamais, de paroles d’une société en quête de repères, des rythmes urbains ou des musiques tribales de la Méditerranée, La Roquette extrait un bouquet musical où se révèle la vivacité des emprunts à la mosaïque du tout-monde d’aujourd’hui.
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Pantais Recòrds est un label indépendant qui a pour objectif la promotion de la création artistique contemporaine en langue occitane, ou liée aux territoires dit “d'oc”.
Cette promotion se fait notamment à travers l'édition limitée de disques et de livres fabriqués par nos soins, ainsi que l'organisation d'expositions, concerts, rencontres et la mise à disposition de savoir faires et de matériel aux artistes représentés par le label.

Définition :

PANTAIS : du grec phantasia ϕανταὓία : imagination.
Mais si nous allons plus loins dans l’étymologie, ce mot vient de phainô ϕαίνω : mettre en lumière, qui vient de phôs ϕάοὖ : lumière.
Dans la langue occitane c’est un terme qui veut dire rêve, au même titre que sòmi, d’origine latine, mais étant donné l’étymologie profonde de ce mot, certains disent que le pantais est un rêve de lumière, qui nous révèle une vérité.

RECÒRD : nous connaissons bien entendu tous le sens anglais de ce mot qui veut dire enregistrer, mais nous ne pouvons pas faire abstraction du sens latin de ce mot occitan qui signifie le souvenir.

PANTAIS RECÒRDS, ce sont les souvenirs d’un rêve de lumière.

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Né à Aurillac en 1971, Bruno Bonhoure porte en lui l'héritage des chants et des histoires d'Auvergne. Comparé au "bildung" par Carlo Ossola (Professeur au Collège de France) ou à Giovanna Marini par Lionel Esparza (France Musique), la qualité vocale, la présence scénique et la personnalité de Bruno Bonhoure en font l'un des ténors français les plus attachants. Ce musicien défend et valorise la langue occitane au travers de spectacles pluridisciplinaires.
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Fréquemment invitée au sein des festivals français dédiés à la musique ancienne, les créations de la Camera delle Lacrime sont également présentées à l'étranger et contribuent au rayonnement du patrimoine immatériel de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes.

Dirigé par Bruno Bonhoure, directeur musical et chanteur ténor, et Khaï-dong Luong, concepteur artistique et metteur en scène, cet ensemble propose des créations ayant pour fondement une source historique musicale ou littéraire, et cherche à rendre la musique de répertoire plus intelligible grâce à la réalisation d'un travail dramaturgique.

La compagnie a été fondée en 2005.
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Sorn (sombre en occitan) est le résultat d'un travail de recherche, d'expérimentation et de création musicale qui prend pour point de départ le répertoire collecté par Damase Arbaud en Haute-Provence à la fin du 19ème siècle. C'est une sélection et une mise en relation de textes qui se rejoignent autour des thématiques de l'obscur et du funèbre.

Ce répertoire pré-félibréen n'a quasiment jamais été réinterprété depuis sa collecte, tant il ne correspond pas à l'image policée d'une Provence idyllique que plus d'un siècle de littérature, cinéma et campagnes de publicité ont contribué à façonner en toute artificialité. Nous plongeons ici dans la Provence ténébreuse, rude et violente, celle du récit cru, où les codes esthétiques folklorisants sont dévorés et digérés dans un seul et même geste. C'est la Provence des bandits de grands chemins, d'une humanité maléfique, la Provence des terres arides et rocailleuses que l'on cache sous une abondance de couleurs vives.

Sorn est la mise en musique de cette histoire. Cinq solistes se relaient pour porter tour à tour une narration qui se veut tantôt collective tantôt solitaire, alors que chocs, frictions et tintements, dessinent un paysage peuplé d'ombres et de reflets qui conduisent les voix dans leur simplicité nue de parole initiale.

Quatre chanteurs issus de pratiques différentes, du chant populaire à la musique contemporaine, accompagnés d'un percussionniste au parcours à la fois classique et expérimental.

Le dispositif de percussions issu d'une collecte dans le montagne de Lure (pierres, bois, pommes de pins) se fait comme un écho matériel au territoire où ces chants ont été notés il y a de cela plus de cent ans.
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Leur rencontre féconde au sein de l'aventure musicale Dupain crée le plaisir de s'exprimer ensemble à travers ce duo intimiste. Gurvant le Gac, bercé par les aires de sa Bretagne natale, et Pierre-Laurent Bertolino, alchimiste musicien qui mêle les sons de sa vielle aux ondes électriques portées par le mistral méditerranéen, entament alors une recherche autour des textures sonores, à travers un travail d'improvisation qui met au jour une forte affinité musicale. Il suffira de tendre l'oreille pour se laisser porter à la rencontre d'une musique spontanée, buissonnière... Comme une invitation au voyage entre la Mediterranée et les Carpates Plougonverroises.
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En occitan « uèi » signifie « aujourd’hui », et c'est l'aujourd'hui humain que ce groupe chante, celui des combats anonymes, des courses tragiques, des destins dérisoires de l’individu en quête de bonheur. C’est aussi l’homophone de « uelh »: l’oeil, celui qui observe les scandales sociétaux, les drames humanitaires, la trajectoire funèste d'un monde désarticulé. Uèi veut décrire cette route étroite, route de l'humain dans sa solitude et ses espoirs aux croisements des pas du reste de l'humanité, un sillon qui abandonne son asphalte, ses pavés, tâche, embourbe, sinue... En toute banalité, Uèi veut chanter l'homme ou la femme, dans ses espoirs, ses amours, ses peurs, ses joies et ses larmes. Dans la continuité des cantastorie siciliens ou de la Nòva Cançon Occitana il veut, avec ses mots ou ceux des autres et dans sa langue, l'occitan, raconter la société, en reporter des chroniques : celle d’un jeune botaniste tué par les gendarmes dans le Tarn ou d’un mendiant niçois envoyé au bagne en juin 1920.

Uèi, c'est quatre chanteurs masculins, à la fois interdépendants et libres : tantôt l'éclatement du quatuor et de l'harmonie qui en relie les voix les projette sur des trajectoires solistes, tantôt la densité du tissu timbral les réunit tels les quatres muscles d'un même poing. Sa voix est pleine, et prête à rugir comme le coeur des sacrifiés. Son chant est contradictoire, âpre comme un cri desespéré et doux comme une caresse amoureuse. Il sait être lisse, étiré et aérien, tout comme générer l'hypnose et la transe par la démultiplication et les entrelacements rythmiques. Ces armes impressives, les deux fondateurs du groupe Rodin Kaufmann et Denis Sampieri les ont rapportées avec eux de leur périple musical de plus de dix ans avec Lo Còr de la Plana. De leurs tournées sur les cinq continents ils ont appris l'irréductible et impérissable valeur universelle de la voix nue, qui touche et bouleverse indifféremment du lieu dans le monde entier. Ils ont également embrassé les évolutions les plus contemporaines et actuelles que l'on retrouve en commun aux quatre extrémités d'un monde plus que jamais relié. Certes on pourrait déplorer une évolution globale qui tendrait vers l'uniformisation du propos musical d'où qu'il vienne, mais Uèi préfère s'en servir, y rechercher des moyens nouveaux pour pousser sa création au delà des frontières que lui impose la voix dépouillée : Uèi utilise l'artifice électro-acoustique qui transforme le chant nu en feu pyrotechnique musical aux effets sonores et charnels : octaves sub-harmoniques, lames de silence des gaters, les delays matraquent et les pitchers désorientent... Le chant polyphonique s'adjoint ainsi l'aide d'une cinquième voix, celle de l'électronique, aujourd'hui inséparable d'une création qui espère dépasser les limites que lui impose le fait d'avoir pour seul instrument harmonique la voix pure.

Uèi est un groupe occitan, une langue dans laquelle il s'exprime sans concession. L'Occitanie n'est ni un pays ni une nation, mais un territoire linguistique et culturel à l'existence séculaire, et dont les premiers poètes faisaient rayonner leur art dans toute l'Europe. C'est un lieu historique de passage, de traversée, de départ ou d'arrivée, qui s'est toujours nourri de cet apport constant de l'Autre : au 11e siècle déjà, ces mêmes poètes guerriers se plaisaient à voir dans le Khorassan perse le berceau de l’amour et de l’art. Ce désir presque inconscient de s'inspirer de l'Autre se remarque à différents niveaux dans l'attitude des musiciens de Uèi : dans les indiennes, emblèmes de la Provence, qui ornent leurs vêtements et sont déjà des emprunts lointains et toujours actuels, ou leur volonté d'intégration des autres musiques, la recherche d'un équilibre entre ces influences extérieures et le legs culturel immense du territoire qui les porte. Un équilibre dont il n'hésite pas à puiser les règles ailleurs, jusque dans l'océan Indien ou les caraïbes. Uèi est donc dans la continuité d'un chemin d'intégration tracé de longue date. Il espère continuer humblement cet élan musical porté par tant d'autres artistes occitans avant lui : troubadours, chanteurs populaires du XIXe siècle, acteurs du renouveau des années 70 et polyphonistes des années 2000.

Le groupe sort son premier disque long format en 2018, Soleu d'Argent, qui contient entre autres le titre Ai mamà.
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Compositeur et musicien, il crée une musique multiple passant de l'étude des musiques traditionnelles à l'écriture d'une musique résolument expérimentale axée sur la structure et la propagation du Son. Sa pratique s'articule autour d'un dispositif de percussions personnalisé et la vielle à roue. Il collabore aujourd'hui à de nombreux ensembles (Outrenoir, Tanz Mein Herz, ensemble Minisym - Moondog, Insub. meta Orchestra, la Tène) et sort prochainement un solo pour percussions et boîte à bourdon chez Standars in-Fi. Co-fondateur du label Drone Sweet Drone Recòrds, il a également initié un travail autour de la numérisation des collectages inédits de Catherine Perrier en collaboration avec le collectif de la Nòvia.
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Guitariste lead au sein du groupe Raspigaous, chanteur et arrangeur dans Lo Còr de la Plana, Denis Sampieri a passé la moitié de sa vie sur les routes, aux quatre coins de France et du monde, chantant dans des salles légendaires, comme le Carneggie Hall de New-York, le Royal Opera House ou l'Olympia, déchirant l'air de ses solos de guitare à la Cigale ou au Zenith de Paris. Passionné par la langue occitane et sa culture qu'il découvre en 2001, il décide de revenir, 10 ans après les avoir quittés, sur les bancs de l'université, où il étudie le traitement automatisé du langage appliqué à l'occitan. Chercheur il l'a toujours été et pour son nouveau projet UÈI, il tente, dans la musique comme la lutherie, de satisfaire son besoin d'invention, de renouvellement, d'oublier ce qui est su pour entrevoir d'autres chemins, quitte à créer entièrement lui-même ses instruments.
sus 78