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Rodín
Ce marseillais polyglotte a un parcours atypique. Franco-allemand de naissance, il grandit au Maroc, en Égypte et au Liban où il apprend l'arabe et découvre la musique occitane au travers des albums de Massilia Sound System et Fabulous Trobadors. Ce n'est qu'à l'âge de vingt ans qu'il se décide à apprendre l'occitan sur le terrain en collectant des anciens de son village, au moment même où il découvre Lo Còr de la Plana et intègre le groupe.

Dès le départ l'envie de faire en occitan une musique qui sortirait des sentiers battus devient une préoccupation majeure. Après quinze ans de tournées internationales (dont des scènes prestigieuses comme le Carnegie Hall à New-York ou l'Olympia en première partie de Zebda) et trois albums au sein du Còr de la Plana, il monte le label Pantais Recòrds afin de produire un premier single sorti en 2013 : Indignats, en duo avec le rappeur de Brooklyn Citizen Chance. Depuis, il travaille sur son album solo Pantais Clus, sur différents projets du label en tant que directeur artistique (notamment pour la Roquette) et au sein des groupes UÈI et Sorn dont il est le fondateur.
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Pierlau
L'aventure musicale de Pierre-Laurent Bertolino débute à Marseille dans la fin des années 90, avec la création de Dupain aux côtés du chanteur Sam Karpienia, un groupe résolument ancré dans la cité phocéenne. Depuis, l'aventure Dupain se poursuit, avec quatre albums, de nombreux concerts et aventures qui vont croiser la route de compagnons et musiciens tels que Zebda, Bijan Chemirani, Vincent Segal, Philippe Neveu, Christian Maes...

La pratique de Pierlau à la vielle à roue s'enrichit aussi de rencontres et collaborations artistiques diverses, dont Salif Keita (album M'Bemba), le poète et slameur Ahamada Smis, ou bien encore le percussioniste Bijan Chemirani et le flûtiste Harris Lambrakis, avec lesquels il enregistre notamment deux albums au sein du groupe Oneira.
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Plus qu'un groupe, la Manufacture Verbale est un chantier permanent, un édifice vocal en constante évolution, une tour de Babel sonore. Le poids des mots, l'accent des langues, le son des traditions orales et écrites, les instantanés de notre contemporanéité, la Manufacture observe, cherche et prospecte, polyphonise les mots du Monde, harmonise les échos, diapasonne les voix dansant entre elles. Dans la Manufacture on parle, on murmure, on bonimente, on baratine, on crie, on chante, on déclame...dans le plus pur plaisir de l'expression vocale nue.
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Mathieu Fantin
Céline Palous
Brick à Drac propulse son Turbo-folk ! au grès des vents turbulents de la Vielle à Roue et autres instruments d'un âge révolu... A la croisée des chemins Occitans, Médiévaux, Celtiques et festifs, la musique de Brick A Drac se complète d'une folle inspiration dans laquelle la langue d'Oc, les danses et diverses légendes se côtoient. Entre morceaux traditionnels réarrangés et compositions personnelles, le groupe dégage une ambiance puissante. Leur Echappée Sauvage en appelle aux farfadets, loups, sorcières et fées pour nous amuser et parfois même pour nous effrayer avec une œuvre culturellement riche, musicalement dense et variée. Brick à Drac se produit aussi bien en concert qu'en bal folk avec une musique rythmée, envoûtante et dansante. En apportant une très forte personnalité à leurs interprétations, les occitans proposent des concerts plein de relief et de couleurs différentes. L'énergie, la convivialité et le partage plongent le public dans un univers unique durant près de deux heures. Là où la modernité est une évolution de la tradition, Brick à Drac s'affirme corps et âme dans la musique du 21ème siècle en s’efforçant de faire de chacune de ses apparitions en public une grande fête populaire.

Biographie

Fondée en 2003 par Mathieu Fantin et Céline Palous, la Bande du Drac fait ses premières armes dans les balétis de midi-Pyrénées. En 2005 ils décident de "mescler" musiques traditionnelles et rock. Le groupe monte alors sur scène et gagne un Tremplin en 2007. La vitalité et l'originalité de Brick à Drac sont alors récompensées et la première tournée du groupe se précise au printemps/été 2007 avec une vingtaine de concerts. De cette expérience suivra l'enregistrement d'un premier album Turbofolk en 2008, puis d'un second, L'Escapada Salvatja, aux sonorités folk-rock, sorti en 2010. Durant cet automne, le groupe tourne son premier clip sur les hauteurs du Larzac. Il connaît un franc succès lors de sa diffusion sur le web. Lors du Festival en Gévaudan le 12 août 2011, Brick à Drac partage la scène avec Alan Stivell et enregistre son troisième album (en concert) As vist lo Live ? qui voit le jour en février 2012. Ce concert met en relief les couleurs festives et conviviales du groupe devant 2000 personnes. Avec près de 300 concerts, Brick A Drac a sorti son quatrième album studio L'Imaginarium en 2016. Celui-ci fait la jonction entre l'énergie pure d'un folk endiablé et les riches sonorités acoustique de son instrumentarium. En Duo, Trio, ou Quintet quand il est au complet, le groupe assure depuis 2007 une trentaine de concerts chaque année en terre d'Occitanie, dans l'hexagone et même hors des frontières (Italie, Belgique).
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Ecumant les scènes depuis plus de 10 ans, notamment avec le groupe Brick à Drac qu'il fonde en 2003, Mathieu Fantin partage avec le public sa passion pour les instruments anciens, principalement les instruments occitans et médiévaux.

L'Histoire et "Les histoires" ne l'ont jamais quitté. Elles sont étroitement liées à la musique et au territoire dans lequel il vit : "l'Occitanie". C'est ainsi qu'il plonge dans les contes & légendes du sud de la France et devient musicien / conteur dans les crêches, écoles, centres culturels ou de loisirs. Il travaille également en collaboration avec l'Abbaye de Sylvanès (12) dans laquelle il présente les instruments médiévaux.

Fort de ces expériences il produit et sort un album solo "Bombus Musicae" (Musique à bourdon) en 2014 dans lequel murmurent, chantent, crient et parfois hurlent ses instruments d'un autre âge !

Des contes éternels ou inventés, un univers historico-fantastique porté par des instruments merveilleux qui ne demandent qu'à s'exprimer encore un millénaire... Plus qu'un troubadour des temps modernes, Mathieu Fantin se définit comme un passeur, un passeur d'imaginaires !
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"Roule… et ferme derrière !" c’était ce que criait le contrôleur des billets au chauffeur du trolleybus à Limoges avant l’arrivée des machines automatiques.

Groupe Limousin de musique traditionnelle, Roule... et ferme derrière, anime depuis 20 ans des stages de danse, des bals et des concerts.
Les danses sont d’origine essentiellement limousine : valses, polkas, bourrées à 2 et 3 temps, sautières, danses collectives... pour danseurs débutants ou plus confirmés. Ce qui compte c’est l’énergie partagée entre les musiciens et le public.
Roule… et ferme chante en français et en occitan, les mélodies sont issues du répertoire traditionnel ou de compositions plus récentes du groupe.
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Depuis plusieurs années, Eric Desgrugillers s’est spécialisé dans les chants du Massif Central issus de la tradition, en français et en occitan.
Chanteur au sein des groupes Amalaïgo (trio vocal à danser et écouter), l’Armoire Bleue (les Brayauds CDMDT 63), Yadéba et Traces de Chanteurs (atelier de chant traditionnel initié par le SUC & l’AMTA ), il est également multi-instrumentiste.
Titulaire d’un Diplôme d’Etudes Musicales (CRR de Limoges), il enseigne la musique traditionnelle (chant, saxophone, banjo) au CDMDT 63 et à l’école de musique de Ceyrat, et anime un atelier de chant en occitan à l’IEO 63.
Il intervient également dans le secteur de la petite enfance (0 – 3 ans) au moyen d’animations musicales interactives (CDMDT 63), dans un travail autour du répertoire et du son.

Une maîtrise de Lettres Modernes en poche et la passion des musiques et danses traditionnelles chevillée au corps, Eric Desgrugillers, confirme progressivement et  sûrement  son choix professionnel pour l’ enseignement et la pratique de ces dernières. Il a pris son temps pour mûrir cette décision mais ensuite, c’est  avec détermination, qu’il a dessiné sa trajectoire.
Pourtant à son arrivée depuis la Picardie en 1984, nul ne pouvait soupçonner que son attachement à l’Auvergne serait tel qu’il consacrerait le plus clair de son temps à aiguiser sa curiosité pour comprendre et connaître ses habitants et leur culture. C’est justement cette musique des mots qu’il exécrait à son arrivée qui va lui faire accepter et plus encore aimer ce pays. Il va dévider la pelote à partir de son intérêt pour l’accent qui  va l’emmener à la langue -l’occitan- puis à la musique, la danse…

Le premier déclic….

Alors qu’il pratique une sorte de rock celtique, il entend Tradicouze : Patrice Rix à la vielle et Sandrine Lagreulet à la cabrette, entre autres. Décision étant prise de participer au groupe, il apprend consciencieusement tout leur répertoire à partir d’une cassette qu’il se passe en boucle….et va animer son premier bal où (presque) aucun des morceaux maîtrisés ne sera joué ! C’est ainsi qu’à la guitare il découvre le monde de la variation !…

Le deuxième déclic

En 2002-2003, alors qu’il travaille à Aurillac à l’ostal del libre et qu’il est régulièrement amené à écouter des collectages auxquels il ne comprend rigoureusement rien….il découvre Marie-Jeanne Besseyrot et là, c’est la révélation. Avec avidité il consacre beaucoup de temps à l’écoute de collectages : ceux de l’IEO, de la Talvera et de l’AMTA. Il se nourrit également du style de chanteurs comme Laurent Cavalié et surtout Pierre Boissière.
 
Le troisième déclic.

Didier Champion, en fin limier, lui propose de prendre en charge le fonds documentaire des Brayauds C.D.M.D.T 63. Beau terrain de jeu où, au quotidien, la quête s’intensifie, s’approfondit, où surgissent de nombreuses interrogations qui, inévitablement, amènent à des remises en question de sa pratique musicale au sein du groupe Dômad’airs. Fin de la période folk !

De la numérisation des fonds documentaires aux cours de musique et de chant en passant par l’éveil musical des tout petits, l’expérience professionnelle et les interrogations qui lui sont liées poussent Eric à entamer une formation. Ce sera le DEM ( Diplôme d’Etudes Musicales) musique traditionnelle, spécialité Chant, au Conservatoire à Rayonnement Régional de Limoges sous la responsabilité de Françoise Etay.

"Spécialité chant" : une  première en Auvergne.

Eric Desgrugillers est multi-instrumentiste (guitare, banjo, saxophone, oud, clarinette, concertina et mandoline) mais son choix de la spécialité -le chant – en fait le premier et seul titulaire en Auvergne. Ainsi il confirme et conforte une tradition familiale car son père et ses trois frères ont toujours chanté et joué (harmonica) ensemble. L’un de ses oncles est chanteur d’opéra.
A la question portant sur le bilan qu’il fait de cette formation, Eric est très enthousiaste concernant tous les apports en culture musicale et ethno-sociologique. Il souligne cependant une carence à laquelle il a été confronté : dans l’institution il n’y a pas d’enseignant de chant traditionnel, en tout cas concernant le domaine de la Haute-Auvergne … C’est ainsi que sa formation « pratique » s’est déroulée avec deux personnes Dominique Desmons pour ce qui concerne la technique vocale et André Ricros dans une sorte de compagnonnage portant tout à la fois sur des réflexions générales sur l’objet, son contexte, le style…, des discussions sur la pédagogie et la pratique. Le soutien et le savoir de ce dernier vont définitivement le conforter dans ses choix.
Les rencontres avec Philippe Destrem ont elles aussi beaucoup alimenté sa réflexion et sa pratique notamment par un travail d’adaptation de musiques de cornemuse et de violon au saxophone.
En parallèle, comme une évidence, Eric multiplie les occasions de chant et  convainc ses camarades de jeu des différentes formations musicales de développer cette partie là lors des concerts et bals. Depuis la rentrée, les enseignements du Gamounet, chez les Brayauds C.D.M.D.T. 63 se sont enrichis d’un atelier hebdomadaire de chant répondant ainsi à une demande grandissante.
Alors que la tradition du chant était très riche en Auvergne chacun étant pourvu de cet instrument, cette pratique aujourd’hui n’est pas très vivante, peu de formations sont organisées autour d’un chanteur. Gageons et espérons que les temps de demain apporteront un regain d’intérêt pour la voix qui est l’instrument le plus sensible, celui qui touche le plus directement le public.

Source : http://lafeuilleamta.fr/2009/01/portrait/
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La Poule Noire explore un répertoire à la fois puissant et sauvage allant de l'Auvergne au Périgord, passant par le Limousin. Gilles de Becdelièvre, Antonin Duval et Cécile Delrue-Birot nourris de cette terre vivace vous emportent dans le Royaume de la Sautière, de la Bourrée, et du Kir Châtaigne..
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Gargamas était un géant Périgourdin qui mettait un pied sur chaque berge de la Dordogne et urinait dans la rivière à chaque envie pressante ! Gargamas c'est aussi le nom qu'ont choisi Gilles de Becdelièvre et Antonin Duval pour leur duo de musique traditionnelle à danser. Le premier est à l'accordéon diatonique et au chant, le second au violon et aux pieds. Le répertoire est périgourdin pour l'essentiel, ponctué de quelques emprunts aux voisins limousins. Au menu : bourrées, sautières, polkas, scottishs, valses, mazurkas, rondeaux,... Musiques du pays collectées dans les années quatre-vingt ou issues de recueils de début du siècle, Gargamas les interprète avec l’influence des anciens comme des contemporains, recherchant une énergie particulière dans ces musiques enracinées, une sorte de transe, à l’image du blues et plus généralement des musiques à bourdon.
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Le trio est né avec la création de la grande région Nouvelle Aquitaine. Nouveau territoire, nouveau répertoire, nouvelle identité ! Benoit Roblin, Arnaud Bibonne et Gilles De Becdelièvre ont eu l'envie de faire se rencontrer leurs compositions et mélodies traditionnelles de la nouvelle région pour proposer un bal riche de variétés de danses et d'influences. La vielle à roue, la boha et l'accordéon diatonique se mélangent parfaitement, le bal néo-aquitain peut commencer !
sus 78