René Jouveau (1906-1997) est le dernier félibre du nom, avec son épouse Marie-Thérèse Jouveau née Gautier, après son père Marius Jouveau qui fut comme lui Capoulié du Félibrige et Elzéar (ou Auzias) Jouveau son grand père. Le fonds René Jouveau est celui d’une bibliothèque constituée par quatre générations de félibres en plus de 100 ans.
Marie-Thérèse Jouveau, majoral du Félibrige a fait don à la médiathèque d’Arles en 2007 de sa bibliothèque ainsi que celle de son mari.
Fonds clos
CIRDÒC (Béziers, Hérault), Fonds Jouveau
La collection est constituée de 728 livres et revues, du XVIIIe au XXe siècle, pour la plupart en langue provençale. Entre autres, on peut citer les éditions originales illustrées et dédicacées de Max-Philippe Delavouët, les revues telles que Lo Gai saber, Lou Felibrige, Cartabèu de Santo Estello.
XVIIIe - XXe siècle
Occitan (provençal)
Français
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Périodiques (presse, revues)
Catalogue consultable sur le site
Consultation sur place
Reproductions photographiques autorisées
Fonds issu d’une campagne d’enregistrement de textes en langue occitane réalisée par Frédéric Bianchi dans le cadre des activités de l’association « Centre Joseph Canteloube » domiciliée aux Archives départementales du Cantal, à Aurillac.
En 2004 le service des Archives départementales du Cantal a repris le fonds et les missions du Centre Joseph Canteloube. Suite à cette reprise Frédéric Bianchi a intégré le service des Archives départementales du Cantal et a poursuivi ce travail d’enregistrement de textes en langue occitane.
Dépôt
Fonds clos
Le fonds est composé de plusieurs séries d'enregistrements effectuées ou recueillis par le Centre Joseph Canteloube entre 1999 et 2005. On y retrouve les ensembles suivants :
Écriture et Lecture par Jean Vezole
« Contes mai qu’a meitat vertadiers »
« Contes pas tròp mossorguiers »
Articles publiés dans la revue « La cabreta »
Lecture par Jean Vezole
« Lo Glebo mairalo » de Fernand Prax, lecture Jean Vezole
« historios de toutos menos » de Fernand Prax, lecture Jean Vezole
« Jos la clujada » d’Arsène Vermenouze, lecture Jean Vezole
« Flor de Brossa » d’Arsène Vermenouze, lecture Jean Vezole
« Vers patois par un berger de la commune de Boisset » de Jean-Baptiste Brayat, lecture Jean Vezole
« Beluguetas (Bluettes) » de Louis Delhostal, lecture Jean Vezole
« Las Piadios » de Louis Delhostal, lecture Jean Vezole
« Auvergne scènes et protraits du vieil Aurillac » de Mgr Pierre Géraud et du Major Louis Géraud, lecture Jean Vezole
« Couontes e Porpondejados » d’Henri Dommergues, lecture Jean Vezole
« Lo pousco d’or » de Francis Courchinoux, lecture Jean Vezole
Écriture et lecture Etienne Coudert
Lecture des « Cronicas de Varena » parues dans la revue : Parlem
Écriture et lecture Georges-Maurice Maury
« Rabusadas del Suc de la Gana » (Extraits)
« Ròsas de rabusadas » (Extraits)
« La reiç de reviure » (Extraits)
« Flors d’albespinas (o d’espinetas) » (Extraits)
Félix Daval
« Les fraisses éran tombats » écriture et lecture (Extraits)
« Les chants d’Auvergne » de Joseph Canteloube, paroles lues par Félix Daval
Fonds d’Archives sonores non consultables sur le site internet des Archives départementales du Cantal
« Manca mas d’o dire » émissions de radio en Occitan diffusées sur « Radio Local Thiers »
« Occcitania » émissions de radio en Occitan diffusées sur Jordanne FM (en cours de numérisation)
Juillet 1997 – Mai 2012
Occitan
Français
Documents sonores
3 AV178 - 4 AV494
Inventaire sur le site des archives départementales du Cantal
Sur place ou en ligne
Pas d’autorisation de reproduction
René Jouveau (1906-1997) est le dernier félibre du nom, avec son épouse Marie-Thérèse Jouveau née Gautier, après son père Marius Jouveau qui fut comme lui Capoulié du Félibrige et Elzéar (ou Auzias) Jouveau son grand père. Le fonds René Jouveau est celui d’une bibliothèque constituée par quatre générations de félibres d'une même famille au cours de 100 années d'existence.
René Jouveau (1906-1997) professeur de lettres et de langues, fondateur du GEP Groupement d’Etudes Provençales, directeur de la revue Fe, membre de plusieurs académies, est l'auteur de romans, d’essais historiques (Histoire du Félibrige), de poésies et de pièces de théâtre. Il collabore à de nombreuses revues dont l’Armana prouvençau dont il sera le directeur de 1961 à 1992 et l’Armana di bon prouvencau de 1993 à 1997. Majoral du Félibrige en 1943, il deviendra Capoulié de 1971 à 1982.
Marie-Thérèse Jouveau née Gautier (1921-2005), épouse de René Jouveau, assistante sociale, accompagne la carrière littéraire de son mari en tant qu’administratrice des revues qu’il dirige. Vice-présidente des amis d’Alphonse Daudet à qui elle consacre une biographie, elle devient Majoral du félibrige en 1987.
Marius Jouveau (1878-1949), père de René Jouveau est professeur d’italien, fondateur de la revue Fe, créateur du mensuel En terro d’Arle (1907-1912), directeur de la revue Lou Felibrige (1919-1945), fondateur de l’Escolo mistralenco d’Arles et directeur de l’Armana prouvencau. Auteur de romans, essais, poèmes, pièces de théâtre et collaborateur à de nombreux journaux et revues, il est Majoral du félibrige en 1913, puis en devient le capoulié de 1922 à 1941.
Elzéar Jouveau = Auzias Jouveau (1847-1917), père de Marius Jouveau, facteur de profession, est musicien et chansonnier, collaborateur à l’Armana prouvençau et au Brusc. Il devient Majoral du Félibrige en 1897.
Donné au CIRDOC en 2006, par M. Etienne Chapal, neveu de René Jouveau.
Fonds clos
Médiathèque municipale d'Arles, fonds Jouveau
Le fonds René Jouveau se compose de revues, monographies et d’un fonds d’archives se rapportant principalement aux activités de René Jouveau à la fois félibre, éditeur de revues et historien.
Il contient outre ses dossiers de travail, émissions radio et une partie de sa correspondance, certains des travaux qui lui ont été adressés en vue d’être publiés dans les revues qu’il dirigeait, mais aussi les dossiers concernant les manifestations ou rencontres qu’il a organisé (Consistoire du Félibrige, Congrès de Langue et de littérature d’oc, Pen club de langue d’oc, Unioun prouvençalo…). Le fonds des manuscrits contient aussi une partie des correspondances de Marie-Thérèse, Marius et Elzéar Jouveau.
1879 - 2005
Occitan (tous dialecte), français, catalan
6 mètres linéaires
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Périodiques (presse, revues)
Documents iconographiques
JOU
Inventaire manuscrit sur place
Consultation sur place, en salle recherche
Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.
Henri Mouly (1896-1981) naît à Compolibat (Aveyron) dans une famille paysanne, le 10 octobre 1896. Après une enfance à la ferme, il entre à l’École Normale d’instituteurs de l’Aveyron en 1914. Mobilisé peu après, il part au front pour en revenir en 1916 mutilé de guerre à 20 ans (il perd l’oeil droit dans la Somme). À son retour, il poursuit des études d’instituteur et prend un poste à Villefranche-de-Rouergue à la rentrée 1917. Il mènera sa carrière d’instituteur qu’il achèvera comme directeur d’école à Compolibat.
Dès l’enfance attiré par la poésie, il écrit des poèmes et admire l’écrivain rouergat Justin Bessou (1845-1918). À son retour de guerre il fréquente les cercles artistiques et littéraires du Rouergue et fait la connaissance du poète-peintre Eugène Séguret, avec qui il participe le 10 octobre1920, aux manifestations en hommage à Justin Bessou à Villefranche-de-Rouergue.
Cette manifestation sera pour lui une révélation qui l’incitera à fonder avec son ami Séguret le Grelh roergas (Grillon rouergat) association félibréenne vouée à la défense de la langue et de la culture d’oc qui voit le jour le 6 mars 1921. Dès lors, Il ne cessera d'écrire jusqu'à sa mort. Membre de l'Académie des Jeux floraux, vice-président de l'Escòla occitana et Majoral du Félibrige en 1949. Il a été le maître de Jean Boudou et le père de Charles Mouly (1919-2009).
Don
Fonds clos
Le fonds conserve les manuscrits de la majeure partie de l'œuvre littéraire d'Enric Mouly : romans, récits, contes, théâtre, poésie, chansons (série 100 J 36-53 et 93-104), ainsi que sa correspondance (série 100 J 1-32 et 82-92). Plusieurs dossiers concernent également le Grelh Roergas (série 100 J 54-74 et 107-108).
1920 - 1980
Occitan (languedocien)
Français
108 notices
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
100 J
Inventaire imprimé série J
Documents consultables dans la salle de lecture.
Reproduction soumise à des restrictions en fonction de l’état des documents.
Sully-André Peyre, né au Cailar en 1890, mort à Aigues-Vives en 1962, vit son enfance à Mouriès, village situé dans les alentours d’Arles. Peu avant la guerre de 14-18, il épouse Juilette Roig, poétesse connu sous le pseudonyme d'Amy Sylvel. Elle lui apporte une aide très efficace dans l’élaboration de la revue « Marsyas » qu’il commence à publier en 1921. Tirée à 1000 exemplaires, celle-ci paraitra durant quarante ans, avec une interruption imposée par la guerre de 39-45. Le dernier numéro, N° 383, sera publié en 1962, après sa mort, en hommage au poète. Sully-André Peyre a conçu sa revue comme un journal de travail, comme le support mensuel de son œuvre, y accueillant aussi les poètes provençaux dont il appréciait le travail, notamment Jean-Calendal Vianès, Farfantello, Fernand Moutet, Pierre Millet, Charles Galtier, Émile Bonnel …
Legs
Fonds clos
Fonds occitan et régionaliste, le fonds Sully-André Peyre contient des correspondances manuscrites, les archives de l’écrivain et des manuscrits d’œuvres.
La bibliothèque de l’écrivain et de son épouse comprend des revues, des ouvrages de poésie, des romans en langue anglaise, romans, essais, "classiques poésie française", théâtre, des ouvrages du 19e siècle en langue d'oc et sur la littérature d’oc.
Fin XIXe - Deuxième moitié du XXe siècle
Occitan (provençal)
Occitan (languedocien)
Français
Anglais
Enivron 13 mètres linéaires pour les archives, 3500 volumes pour la bibliothèque
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Périodiques (presse et revues)
Fonds Peyre, 119290_1 à 119290_2452
Catalogue de la Bibliothèque de Nîmes : http://cat-bib.nimes.fr/cgi-bin/koha/opac-search.pl
Consultation sur place
Sur demande motivée
Les origines de l'imprimerie puis maison d'édition Aubanel remontent à 1744, avec l'installation à Avignon d'Antoine Aubanel (1724-1804) comme imprimeur, fondateur d'une maison qui se transmit de père en fils sur six générations pendant plus de deux siècles.
Laurent Aubanel, son fils (1784-1854) donna un grand essor à l'entreprise en adjoignant une librairie et une fonderie de caractères, et en la spécialisant dans l'édition des livres religieux.
Ses deux fils, Charles et Théodore Aubanel lui succédèrent à la tête de l'imprimerie et de la maison d'édition, désormais connue sous le nom d'Aubanel frères.
Théodore Aubanel (1829-1886) eut également une activité littéraire de poète et dramaturge ; il est un des fondateur du félibrige.
Jean Théodore-Aubanel (1865-1942), fils unique de Théodore, s'attacha à diffuser hors de France la production de sa maison ; un réseau de représentants et de traducteurs, et une nouvelle ligne éditoriale élargie du religieux à la littérature moderne et à la psychologie appliquée, accrut la renommée d'une maison d'édition qui s'ouvrit à la publicité et aux méthodes commerciales.
Édouard Théodore-Aubanel (1901-1970) son fils, appelé aux affaires dès 1926, humaniste et bibliophile, poursuivit la tradition éditoriale en publiant littérature, histoire régionale et ouvrages de langue ; propagateur du latin vivant, il organisa des congrès et publia la série de Vita latina. Il crée à côté de l'imprimerie de la place Saint-Pierre un musée consacré à l'histoire de l'édition et de l'imprimerie, ainsi qu'au souvenir du poète Théodore Aubanel.
Laurent Théodore-Aubanel (1943-2000), son fils, lui succéda en 1970 et s'efforça de moderniser l'entreprise ; au cours de ces dernières années, la production des éditions Aubanel est restée fidèle à la littérature et à l'histoire régionale mais les difficultés économiques et la concurrence entraînèrent la fermeture de l'imprimerie en 1992. Le musée fut fermé en 1999 à la suite de la liquidation de l'entreprise.
Achat
Fonds clos
Papiers de famille (XVIIIe-XXe s.) :
Fonds Théodore Aubanel : papiers personnels, correspondance, manuscrits littéraires, publications (1850-1980).
Fonds Jean-de-la-Croix Aubanel : correspondance (1885-1940).
Fonds Édouard Théodore-Aubanel : correspondance d'auteur sous le pseudonyme Drucker, ouvrages, dossiers Vita latina (1940-1970).
Musée Théodore Aubanel : activités, commémorations (1946-1995).
Fonds de la maison d'édition et imprimerie Aubanel :
Papiers de la société, correspondance commerciale (1774-1980), comptabilité (1766-1980), fonderie de caractères (1767-1859), imprimerie et librairie (XIXe-XXe s.), correspondance éditoriale et manuscrits d'auteurs (XIXe-XXe s.), épreuves d'impression (XIXe-XXe s.), fournisseurs (1910-1980), dossiers d'exploitation de la méthode Borg (1930-1985), catalogues et publicités, coupures de presse (1850-1950), production imprimée de livres et publications (fin XVIIIe s. -1995).
1766-1995
Occitan (languedocien, provençal)
Français
127,00 ml
Manuscrits
Périodiques
Monographies imprimées
Documents iconographiques
83J
Inventaire sommaire disponible en ligne
Fonds en cours de classement - Voir les conditions de consultation sur le site des Archives départementales du Vaucluse
C'est après sa nomination vers 1878 à Montpellier, ville où la très active Société pour l'étude des langues romanes développe les études en domaine occitan depuis 1869, que Léopold Constans publie ses premiers travaux de linguistique occitane.
Dons successifs de l’auteur entre 1909 et 1915.
Fonds clos
La Bibliothèque municipale de Millau conserve la bibliothèque de l’auteur contenant ses ouvrages, articles et publications félibréennes et la Revue des Langues Romanes de 1870 à 1914.
1694-1931
Occitan
Français
Latin
120 volumes
Monographies imprimées
Périodiques
Res OC ALB / Res OC TRI
Catalogue informatisé de la Bibliothèque municipale de Millau : accéder au catalogue
Fonds conultable sur rendez-vous avec dépôt de pièce d’identité. Informations pratiques et contacts sur le site de la Bibliothèque municipale de Millau : accéder au site.
Pas de reproduction possible.
Ces enregistrements ont été réalisés par Jean-Michel (dit « Mike ») Guinet, dans le cadre de l'émission de radio « Le patois vous parle » de la station Radio cimes du Lisieux.
Cette station de radio émettait en relais avec la station ardéchoise du Cheylard, Radio des Boutières dans les années 1970 et 1980. Radio cimes du Lizieux est l'une des premières radios libres à obtenir une dérogation au monopole d'État de radiodiffusion, établi depuis la fin de la seconde guerre mondiale en France, grâce à la loi du 9 novembre 1981.
Achat des copies numériques
Fonds clos
Voir la fiche de la Bibliothèque municipale du Chambon-sur-Lignon, Fonds Théodore de Félice, sous-fonds occitan vivaro-alpin
Les émissions de la série "Le patois vous parle" se déroulent toujours de la même manière, en trois temps.
Théodore de Félice expose en français le contexte en présentant l'auteur et en évoquant l'origine du texte, puis il en fait le résumé, enfin il cède la parole à un ou plusieurs intervenant(s) qui narre(nt) ou chante(nt) le texte en occitan.
Les enregistrements avaient généralement lieu au sein des studios de Radio cimes du Lizieux et étaient diffusés sur la fréquence 100.8 FM entre 1983 et 1990.
Les enregistrements de la première bande datent de 1984, ceux de la seconde bande de 1985 et ceux de la troisième bande ne sont pas datés mais sont vraisemblablement postérieurs à cette date.
1983-198.
Occitan (vivaro-alpin)
Français
3 bobines 18 cm de bande audio R/V 6 mm, 13:50:00
Enregistrements sonores
4 AV 1
Inventaire en ligne sur le site des archives de la Haute-Loire
Chaque émission est disponible à l’écoute sur l’instrument de recherche
Fonds disponible en ligne
Se référer auprès des ayants droit
Georges Girard (1919-2009) est né en 1919 à Millau, d’une famille de gantiers. Très tôt il se passionne pour la langue d’oc et l’histoire locale, encouragé par l’historien Jules Artières (1864-1961) et le poète Louis Julié (1877-1947).
Dès 1945, il publie ses premières poésies dans le Journal de Millau et dans le recueil Repapiadas. En 1955, il réveille l’« École félibréenne millavoise Claude Peyrot », fondée en 1907 par le romaniste Léopold Constans et il crée le groupe folklorique « la Gantieirelo ». Ses poésies publiées dans la presse locale lui obtiennent ses premiers succès.
Il sera successivement lauréat aux Jeux Floraux de Toulouse, aux Jeux Floraux de Perpignan, au Jasmin d’Argent d’Agen, à la Société des poètes de Nice et aux Roses d’Angers.
Parrainé par le majoral Henry Mouly, il entre au Félibrige. Il devient « Mestre d’Obro » en 1955, Mestre en Gay Saber puis Capiscol de Grelh Rouergas en 1970. En 1971, il est élu Majoral du Félibrige titulaire de Cigale de l’Ort ou de Lansargues, portée avant lui par son ami Auguste Domergue et par Jean Ladoux, tous deux de Béziers.
Promoteur de nombreuses manifestations félibréennes, il organise les fêtes de la Sainte Estelle de Millau en juin 1973 et reste attaché à la place de la langue d’oc dans sa ville.
Archiviste municipal de Millau de 1974 à 1984, il déploie une importante activité associative en faveur du patrimoine culturel. Animateur de cours de langue d’oc et d’émissions en occitan sur Radio Beffroi, l’initiateur entre autres du prix François Fabié, des Amis de Jean-Henri Fabre et des Amis d’Emma Calvé (1955). Il réveille, en 1983, la Société d’Études Millavoises dont il assurera la présidence jusqu’à sa mort.
On lui doit de nombreuses manifestations commémoratives consacrées aux personnalités millavoises : Jules Artières (1961), Auguste Domergue (1972), Léopold Constans (1976), Louis Joulié (1977), Emile Aldebert (1977), Claude Peyrot (1995) et la cantatrice Emma Calvé (1858-1942) à qui il consacrera une partie de sa vie.
Écrivain, poète bilingue et conteur, il a laissé un recueil de poèmes Flambées (Impr. Artières, 1956) et de nombreux travaux d’historien sur la ville de Millau dans les articles et chroniques publiés dans le Journal de Millau, Midi Libre, la Revue du Rouergue, les Cahiers Rouergats et le Grelh roergas.
Don au CIRDOC en 2000 par l’auteur
Fonds clos
Le fonds d’archives contient des documents de travail concernant Calhelou (Jeanne Séguret), des correspondances éparses ainsi qu'un album photographique consacré à Philadelphe de Gerde.
1960-2000
Occitan (langueodcien)
Français
Occitan (gascon)
0,30 mètres linéaires
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies Imprimées
Périodiques (presse et revues)
Documents iconographiques
GIR
Inventaire manuscrit sur place
Consultation sur place, en salle de recherche
Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.
L’Escolo de Lerins est le nom de l’école félibréenne de Cannes (en rapport avec les îles de Lérins et tout particulièrement l'île Saint-Honorat) fondée le 25 avril 1887 par François Mouton président du Comité d’intérêt local à Cannes, Léon Jeancard président du Tribunal de commerce, Pierre Millet premier adjoint au Maire de Cannes, Maurice Rimbault employé de l’enregistrement, Frédéric Amouretti journaliste, Joseph Bérenger et Henri Giraud.
Cette même année, les 27 et 28 mars, la Santo Estello (fête annuelle des félibres) se déroule pour la première fois à Cannes. À cette occasion Frédéric Mistral est reçu par les félibres cannois.
En janvier 1930, certains membres de l’Escolo de Lerins créent une scission et fondent l’Estello de Lerin sous la présidence de François Garbier, ancien Cabiscòu de l'Escolo de Lerin, avec pour directeur artistique Victor Tuby. L’association s’installe alors au Musée de Fortville propriété de Victor Tuby qui abrite son atelier de statuaire, son laboratoire de biologie, physique et chimie, ainsi que l’Academi prouvençalo de Cano qu’il fonda en 1919.
En 1971, les deux Escolo décident de fusionner sous l’appellation : Escolo Estello de Lerin , puis en 1993, l’association décide de reprendre son nom original : Escolo Felibrenco de Lerins.
Don aux Archives municipales de Cannes.
fonds clos
Archives municipales de Cannes - Fonds Tuby
Archives municipales de Cannes - Fonds de la famille Négrin
L’Escolo de Lerins est le nom de l’école félibréenne de Cannes (en rapport avec les îles de Lérins et tout particulièrement l'île Saint-Honorat) fondée le 25 avril 1887 par François Mouton président du Comité d’intérêt local à Cannes, Léon Jeancard président du Tribunal de commerce, Pierre Millet premier adjoint au Maire de Cannes, Maurice Rimbault employé de l’enregistrement, Frédéric Amouretti journaliste, Joseph Bérenger et Henri Giraud.
Cette même année, les 27 et 28 mars, la Santo Estello (fête annuelle des félibres) se déroule pour la première fois à Cannes. À cette occasion Frédéric Mistral est reçu par les félibres cannois.
En janvier 1930, certains membres de l’Escolo de Lerin créent une scission et fondent l’Estello de Lerin sous la présidence de François Garbier, ancien Cabiscòu de l'Escolo de Lerin, avec pour directeur artistique Victor Tuby. L’association s’installe alors au Musée de Fortville propriété de Victor Tuby qui abrite son atelier de statuaire, son laboratoire de biologie, physique et chimie, ainsi que l’Academi prouvençalo de Cano qu’il fonda en 1919.
En 1971, les deux Escolo décident de fusionner sous l’appellation : Escolo Estello de Lerin , puis en 1993, l’association décide de reprendre son nom original : Escolo Felibrenco de Lerins.
1909-1985
Occitan (provençal)
Français
0,5 m.l.
Manuscrits
Monographie imprimée
9S - Archives de l'Escolo de Lerins (1909-1985) [ 9 S 1 à 5]
Répertoire numérique détaillé disponible en ligne : http://archivescannes.ville-cannes.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/02_01/9S/ILUMP19701
Fonds librement communicable
La reproduction des documents appartenant ou conservés aux Archives communales de Cannes donne lieu à la perception d’un droit de reproduction.