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Michel Esbelin
Claude Quintard
Claude Quintard et Michel Esbelin, c’est une histoire de rencontres. La leur, bien sûr, sous les auspices de deux vrais bougnats parisiens, Cathy et Daniel Vidalenc, anciens tenanciers du Réveil du X°, et, pour Daniel, cabretaïre. Celle de deux milieux que l’amour de cet instrument et de sa musique, au-delà des différences, et, parfois, des antagonismes, ont fini par se rejoindre : Michel, le « folkeux » des années 1980, et Claude, enfant de la balle, lui-même né dans une famille de cafetiers, accordéonistes, cabretaïres – le livret qui accompagne ce disque est un vrai album de famille ! Et c’est bien sûr aussi l’histoire de la rencontre de ces deux instruments, la cabrette et le chromatique, qui a donné naissance à ce style, à cette « musique d’Auvergne ». A travers un répertoire alliant titres traditionnels, titres composés par les grands maîtres anciens, et quelques-uns de leur cru, Claude et Michel ont souhaité rendre hommage aux nombreux musiciens de talent connus ou anonymes qui ont fait la richesse de cette tradition.
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Dans cet album nous retrouvons la cabrette de Michel Esbelin, qui y joue également du violon, et fait parfois appel à l’accordéon de Claude Quintard ou de Didier Pauvert. Les bourrées traditionnelles voisinent avec tout un ensemble de chansons, qui peuvent aussi bien provenir du répertoire parisien que des chants de bergers de la montagne. Valses et polkas y sont également interprétées ainsi que scottishes ou mazurkas. Les subtilités du jeu de la cornemuse, les ornements utilisant glissés et vibratos permettent à l’auditeur d’apprécier le grand raffinement de ce riche répertoire.
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Valses et bourrées alternent avec une polka ou un nostalgique "regret" dans le premier CD des Costauds de la Lune, qui reprend aussi bien des mélodies jouées en Auvergne que les succès des grands maîtres parisiens.
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Les Auvergnats de Paris sont notamment renommés pour avoir créé le bal musette, qui a fait danser des générations. Ce nom vient de celui de la cornemuse, que les Auvergnats préfèrent appeler cabrette. Née à Paris après la Révolution, elle a été ensuite rejointe par l'accordéon, apporté par les immigrés italiens. Les Costauds de la Lune tirent leur nom des mauvais garçons qui hantaient le quartier de la Bastille. La cabrette de Michel Esbelin et l'accordéon de Didier Pauvert y sont rejoints par le banjo et la guitare de Patrick Désaunay.
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Présentes à Paris depuis plus de deux cents ans, les musiques et danses d’Auvergne y subsistent à l’heure actuelle comme dans le Massif Central. Le trio Flor de Zinc rassemble le cabretaire et violoniste Michel Esbelin, l’accordéoniste Ludovic Rio et le banjoiste Olivier Sulpice. Bien connu des amateurs de musique auvergnate, Michel joue notamment avec Les Costauds de la lune. Ludovic a appris l’accordéon musette à Loudéac (Haute Bretagne) et fait partie de groupes de fest noz et de bal folk, comme Kafe Koefet. Olivier est, quant à lui, passionné de musique irlandaise et joue depuis une quinzaine d’années dans le groupe de chanson/rock Debout sur le zinc.
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Mironfa est le second disque de Couleur Chabrette.
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La musique de Couleur Chabrette — comme la peinture de J.-J. Sanfourche à qui les chabretaires du C.N.R. de Limoges et une dizaine d’autres musiciens dédient cet enregistrement — est probablement à la fois très vieille, enracinée dans une mémoire collective sans âge, et très jeune aussi, largement ouverte et sensible au monde d’aujourd’hui.
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Créé en 2003, au sein du Département de musique traditionnelle du Conservatoire de Limoges, Couleur Chabrette est une formation de quatorze musiciens jouant de la chabrette, mais aussi de l’accordéon diatonique, du violon, de l’alto, du saxophone, du piano, des percussions, du hautbois, des flûtes. Notre musique est une invitation au voyage, pour une redécouverte de la musique traditionnelle du Limousin, la réadaptation d’un répertoire oral, vivant, aux sonorités modales, auquel viennent se mêler des airs d’ailleurs aux multiples influences (celtique, baroque, jazz…). Mélange de timbres, de couleurs, Couleur Chabrette propose une vision nouvelle de la musique traditionnelle, où identité et modernité s’unissent, se répondent. L’énergie et la force des musiques à danser, côtoient le répertoire chanté des Noëls et chants de quête. Allant du solo aux arrangements plus complexes d’une musique polyphonique, notre musique vous fera découvrir les multiples facettes de cette mystérieuse cornemuse à miroir du Limousin, la chabrette comme trait d’union, mariage des timbres dans la résonnance des bourdons.
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Tintorèla, en occitan l'équilibre: celui de deux voix de femmes a cappella, voix puissantes et colorées, riches des parcours atypiques des deux chanteuses, Françoise de Fanti et Florence Launay.

Françoise de Fanti a commencé par la danse contemporaine, puis retrouva ses racines languedociennes avec le chant traditionnel, notamment au sein du groupe Landiridi, avec Bernard Felip à la guitare. Passionnée par la culture et la langue occitanes, elle a participé à des collectages et fait des recherches personnelles pour connaître le contexte dans lequel vivait la chanson traditionnelle. Depuis plusieurs années, elle donne des conférences chantées sur ce sujet.

Florence Launay a toujours entendu des expressions en occitan dans sa famille. C'est sa rencontre avec Françoise de Fanti qui lui a fait découvrir la beauté et la richesse de cette langue. Chanteuse lyrique, elle a quitté les scènes d'opéra pour explorer les mélodies, le lied allemand, la chanson française du XXe siècle et la chanson traditionnelle. Florence Launay effectue également des recherches sur l'histoire des musiciennes, notamment les compositrices françaises du XIXe siècle.
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