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Camèl de Fuòc
Calandretas Besierencas
Au cœur de la Feria de Béziers, organisé par le Camèl de Fuòc et les Calandretas besierencas, lo Vilatge occitan offre aux festejaires un espace dédié à la découverte de la culture occitane par la musique, la danse, des ateliers d'initiation et tout ce qui fait la convivialité désormais célèbre du Vilatge. 

PROGRAMME 

De 17h30 à 20h30 : La Feria des enfants :

> Coin lecture et dessin, jeux géants en bois, contes, etc.

> Atelier INITIATION AU JEU AU TAMBOURIN 

Le jeu de balle au tambourin est un sport traditionnel né au XIXème siècle dans le Languedoc. Aujourd'hui, il est en pleine expansion sur tout le territoire français, mais également en Europe.

> Atelier cirque avec Biscotte 
Vincent, le clown Biscotte, proposera des ateliers circo-clownesques... d'équilibre et de jonglerie... et d'objets à pédales pour petits et grands... Un univers à découvrir en famille !

 

À partir de 19h : repas

avec un choix d'assiettes régionales, proposé par les calandretas et Radio Lengad'òc


20h : Balèti amb La Mangue Bleue

23h30 : Concert avec Xabalatch

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Camèl de Fuòc
Calandretas Besierencas
Au cœur de la Feria de Béziers, organisé par le Camèl de Fuòc et les Calandretas besierencas, lo Vilatge occitan offre aux festejaires un espace dédié à la découverte de la culture occitane par la musique, la danse, des ateliers d'initiation et tout ce qui fait la convivialité désormais célèbre du Vilatge. 

Découvrir le programme jour après jour : 

- mercredi 14 août

De 17h30 à 20h30 : La Feria des enfants :

> Coin lecture et dessin, jeux géants en bois, contes, etc.

> Atelier INITIATION AU JEU AU TAMBOURIN 

Le jeu de balle au tambourin est un sport traditionnel né au XIXème siècle dans le Languedoc. Aujourd'hui, il est en pleine expansion sur tout le territoire français, mais également en Europe.

> Atelier cirque avec Biscotte 

Vincent, le clown Biscotte, proposera des ateliers circo-clownesques... d'équilibre et de jonglerie... et d'objets à pédales pour petits et grands... Un univers à découvrir en famille !

À partir de 19h : repas

avec un choix d'assiettes régionales, proposé par les calandretas et Radio Lengad'òc

20h : Balèti amb Cocanha

23h30 : Concert avec  Les Diables de la Garrigues

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Cati, professora d'occitan - Tè Vé Òc
Gros, Lise. Metteur en scène ou réalisateur
Emission dau 20 de abril de 2018

Au collègi Ambrussum, a Lunèu, vos prepausam un retrach de Catarina Dufour, alias Catí, qu'ensenha la lenga nòstra. Nos parteja sa passion d'un mestièr ja dificile, e que l'especialitat occitana es mai qu'es mai amenaçada per la legislacion. Maugrat tot, Catí s'investís totjorn mai, en prepausant tant que lo pòu a sei collegians d'activitats ricas de tota mena. Aurètz l'escasença de lei descubrir dins nòstra emission : lei viatges, la creacion de filmòts ò de libres. Nòstra professora utiliza ansin leis aisinas modèrnas diversificadas dins son ensehnament, per lo rendre mai viu e atrivar lei jovents. Amb lo sorire, Catí nos presenta una personalitat, una vocacion e una profession creativa.
Un reportatge de Lisa Gròs.
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Accents du Sud
Hestiv'Òc
Du 22 au 25 août, le cœur de l'Occitanie battra du côté de Pau à l'occasion du festival interrégional Hestiv'Òc. Cette année encore, le CIRDOC sera présent durant toute la durée de l'événement pour vous proposer actions de médiation et rendez-vous culturels, invitations à découvrir les différentes facettes d'une culture et d'une littérature occitanes vivantes.  

Centre de premiers secours occitans – Du 22/08 au 25/08, stade Tissié.

En 30 minutes chrono, ce parcours d’activités interactif et ludique permet à chacune et chacun, petits et grands, de passer un moment convivial en famille et de tester ses connaissances, avant de découvrir son profil (l’occitan curieux, l’occitan qui l’a dans l’oreille, l’occitan qui se connaît…). Envie de prolonger l’expérience ou de se ménager un temps de pause ? Avec leurs désormais incontournables transats, les espaces jeux et détente du Centre accueillent toute la famille au gré des envies : « musicothérapie » avec les siestes sonores, bibliothèque éphémère, initiation aux jeux traditionnels, etc.  

« Les Hymnes de l'Hestiv'Òc » : Conférence en chansons de Jean-Jacques Castéret – Le 23/08 à 11:00 – Pavillon des Arts

Pour tout savoir des hymnes d’Hestiv'Òc : Aqueras montanhas (Se canti), Bèth cèu de Pau, L’Immortèla, La Sobirana. D’où viennent ces chansons qui, pour certaines, ont traversé les siècles ? Comment sont-elles devenues des hymnes du Béarn et parfois de l’ensemble occitan, aujourd’hui chantées aussi bien dans les cantèras que dans les manifestations officielles ou les grandes rencontres sportives : des Jeux olympiques d’hiver de Turin au Stade du Hameau ? A l’aide des précieuses éditions de recueils chansonniers béarnais du début du XIXe siècle conservées au sein des collections patrimoniales de la Médiathèque de Pau et du CIRDOC (Site Mediatèca - Béziers 34) , mais aussi d’enregistrements sonores et audiovisuels dont les plus anciens furent collectés auprès de Poilus béarnais et gascons prisonniers en Allemagne en 1916, entre histoire et légende, venez découvrir, la longue histoire de la chanson béarnaise. Une découverte qui finira en chanson, Béarn et Hestiv'Òc obligent !

Où l'on ne parle plus de « musique » : exposition. Du 22 au 25/08. Pavillon des Arts 

Une exposition pour une approche transversale et onirique des musiques populaires des pays d'Oc d'hier et d'aujourd'hui. Entre documents d'archives et regards transversaux, il s'agit de mettre en relation des pratiques et des citations pour travailler les imaginaires de demain.

Aperitiu literari : actualité de l'édition occitane d'ici et d'aujourd'hui – Lo 25/08 a 11:30- dimanche matin sur le plateau de Radiò País 

Le CIRDOC invite les éditeurs occitans (Per Noste, Cairn, Letras d'Òc...) à venir présenter lors d'un temps convivial, leur actualité éditoriale récente. Une heure pour découvrir les romans, nouvelles... en présence de ceux qui les produisent et si l'occasion se présente, de ceux qui les rédigent.

DÉCOUVRIR L'ENSEMBLE DE LA PROGRAMMATION 2019 : ICI
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Cultura regionala e Erasmus - Tè Vé Òc
Gros, Lise. Metteur en scène ou réalisateur
Emission dau 20 de abril de 2018

Au collègi « La Valada verda », a Vauverd, nòstra lenga ten una plaça bèla. Avèm rescontrat Estefan Lombardo, qu'es professora d'occitan. Nos racontèt lei principes e enjòcs de son mestièr, dins un temps qu'es en grand dangièr ! Tanben, n'avèm profichat per seguir Isabèla Fougairolles, professora de sciéncias de la vida e de la tèrra. Aquesta participèt a un projècte Erasmus sus lo tèma de la biodiversitat. Per aquò, menèt seis collegians en Camarga Pichòta, dins leis arenas de Bèuvesin. Fuguèt ansin l'escasença per leis escolans d'aquí e sei correspondents estrangièrs en sejorn en cò nòstre, de descubrir la bovina, subretot la corsa camarguenca, amb la preséncia de rasetaires.
Un reportatge de Lisa Gròs.
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PRÉSENTATION


Sorti en 2015 sur le label Pantais Recòrds, ARA est un EP de poésie expérimentale en occitan. Les textes ont été écrits et dits par Rodín, puis envoyés à six musiciens ayant carte blanche pour arranger ces enregistrements à leur façon, avec pour seule contrainte que le texte soit intelligible en entier.
Cette création propose une interprétation de ce répertoire poétique par l’auteur, Rodin Kaufmann, accompagné de deux artistes : sa soeur, Iris Kaufmann, musicienne expérimentale, et Klara Gaï, artiste plasticienne pluridisciplinaire.

Agrémenté de mélodies traditionnelles du territoire lozérien, le texte originel refait surface dans un cocon nouveau. L’épopée intime née d’un panorama photographique de Kandahar, présent dans le livret, se retrouve cette fois habillée des images glanées et fabriquées par Klara Gaï, diapositives collectées, projetées, dessinées en temps réel. La voix simple et dépouillée du poète dit l’amour, la distance, le regret, surgissant au milieu des sons stridents ou organiques du dispositif d’Iris Kaufmann.
ARA, c’est maintenant. C’est ce temps partagé, dans l’intimité. C’est un spectacle de petites choses, ce sont les mots dits tant que l’on peut encore.
Vòli ben, se me permetes, t’èsser agradiu.
Je veux bien, si tu me le permets, t’être agréable.


FICHE TECHNIQUE 

rodín I poésie dite - boîte à rythme - sampler
Filusa * Iris Kaufmann I objets sonores, archers, magnétophones à bande
Klara Gai I improvisation visuelle, rétroprojection, diapositives
Une création produite par FeM collectiu, co-produite par Scènes Croisées de Lozère et  lo CIRDOC-Institut occitan de cultura 
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Martel, Philippe
Attention : il s'agit de l'Occitanie « véritable » et non pas de la nouvelle région appelée à tort « Occitanie » et qui n'en est qu'une petite partie. De plus, cette région comprend la Catalogne-Nord (Pyrénées orientales) qui est catalane et pas occitane. Si on prend les grandes provinces, l'Occitanie authentique comprend : le Limousin, l'Auvergne, l'Aquitaine, la Gascogne (+ le Béarn), le Languedoc, la Provence (+ le comté de Nice) et le Bas-Dauphiné, soit 32 départements et 14 millions d'habitants. L'Occitanie se définit sur des critères linguistiques : l'ensemble des pays de langue d'oc. Il y a donc plusieurs Histoires mises ensemble, chacun des pays occitans ayant eu une histoire propre jusqu'à leur annexions par la France.
L'hypothèse de cet ouvrage, c'est qu'un espace linguistique est par définition un espace de communication. Cela implique au-delà de la langue, des contacts, des traits culturels partagés, et une certaine conscience, ne serait-elle que « méridionale ». Du coup, il est possible de raconter l'histoire de cet espace et de ses habitants.
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« Décoloniser la province » : rapport de Michel Rocard (1966)

Par son titre choc dans un France encore divisée et marquée par les conflits de la décolonisation, particulièrement en Algérie, « Décoloniser la province », le Rapport Général proposé par le Comité d’Initiative aux délibérations des colloques sur la vie régionale en France présenté par le jeune Michel Rocard (sous le pseudonyme de Georges Servet), a marqué les mémoires et demeure comme un jalon important de l’irruption de la question régionale qui marqua la France des années 1960-1970. La question est particulièrement vive en Occitanie autour de grands mouvements sociaux qui mobilisent les populations, les médias et les acteurs du mouvement occitan en plein développement  : grève des mineurs de Decazeville en 1961-1962, lutte des paysans du Larzac contre l’extension du camp militaire de 1971 à 1981, crise et manifestations viticoles en Languedoc tout au long de la décennie 1970 et au-delà, mouvement des mineurs de Ladrecht de 1979 à 1981, entre autres.

La Rencontre socialiste de Grenoble : refonder la gauche socialiste autour de nouvelles idées et doctrines

La Rencontre socialiste de Grenoble a lieu les 30 avril et 1er mai 1966 à l’appel de nombreuses personnalités politiques, syndicales, clubs, mouvements de jeunesse, etc. de la gauche des années 1960. Elle s’inscrit dans un mouvement de refondation de la gauche française face à la faiblesse et au discrédit de la SFIO au sortir de la IVe République, mouvement qui aboutit au Congrès d’unification des socialistes à Epinay en 1971. Avec 500 participants et une grande couverture médiatique, la Rencontre de Grenoble fut un événement politique important des années 1960.
Animés par la volonté de construire un « socialisme moderne », notamment au cœur du projet du nouveau Parti socialiste unifié (PSU fondé en 1960) coorganisateur de la Rencontre de Grenoble, les participants souhaitent élaborer un projet politique de gouvernement prenant acte des évolutions économiques et sociales des années 1960-1970, et capable de susciter l’adhésion de la jeunesse qui se détourne des partis de gauche traditionnels. Cette période est marquée par l’irruption de nouveaux sujets voire de véritables ruptures dans les doctrines traditionnelles de la gauche française. Avec le Rapport présenté par Michel Rocard, le problème du sous-développement régional français est mis en lumière et permet l’intégration des analyses et propositions des mouvements régionalistes, en particulier celles du Comité occitan d’étude et d’action (COEA, créé en 1962) de Robert Lafont, à la pensée et aux propositions d’une partie de la gauche française.

Dès l’ouverture de la Rencontre, le maire de Grenoble Hubert Dubedout évoque la question régionale comme un sujet fort et toujours mal appréhendé par la gauche française, de tradition étatiste et centralisatrice  : « Il y a dans ces textes un grand vide en ce qui concerne la vie régionale, étant bien entendu que je ne me réfère pas à la parodie de vie régionale que nous connaissons actuellement. Vous faites l'étude des structures d'un État socialiste et vous risquez de tomber dans le piège de l'État centralisateur... » Le colloque qui doit avoir lieu sur la vie régionale autour du rapport de Michel Rocard sera l’occasion d’intégrer pleinement les enjeux et problèmes régionaux.

Le concept de colonialisme intérieur

Si le rapport ne fait pas mention explicite au « colonialisme intérieur » comme concept d’analyse et de propositions politiques face au sous-développement régional, son titre volontiers provocateur dans la France des années 1960, y compris devant un auditoire de personnalités de la gauche française, montre qu’il est inspiré de ce qui se passe, se pense et se dit depuis de début des années 1960 en Occitanie.
La première mention médiatique du concept de colonialisme intérieur est liée à la grève des mineurs de Decazeville, qui donne l’occasion à Serge Mallet - qui fait partie des participants à la Rencontre de Grenoble - d’écrire un article publié dans France Observateur sous le titre : « La révolte des colonisés de l’intérieur » (11 janvier 1962). Au même moment, des écrivains et intellectuels issus du mouvement occitan (autour de Robert Lafont et de l’Institut d’estudis occitans) vont nourrir le concept en le transformer en analyse économique, sociale et politique étayée d’études de plus en plus chiffrées et argumentées. Dès 1962 ils se sont regroupés autour d’une organisation, qui se définit comme un club politique plus d’un parti, le Comité occitan d’étude et d’action. Robert Lafont en est le Secrétaire général et le principal animateur.
Le Rapport fait une référence explicite au mouvement de Decazeville : « Que l'on y prenne garde cependant : les affrontements sociaux changent aujourd'hui de nature. Les mineurs de Decazeville en grève défendaient moins l'avenir de la mine que celui de leur région. Ils ont été mieux soutenus par les paysans aveyronnais que par leurs frères mineurs du Nord. Petit à petit, c'est l'inégalité géographique de développement qui devient l'injustice la plus criante. » En lien avec ce passage, on trouve la seule mention du Rapport sur les revendications linguistiques (reconnaissance officielle et enseignement des langues dites régionales), prouvant qu’il n’est pas une émanation directe des mouvements régionalistes.

Quoi qu’il en soit, au même moment le COEA affiche clairement sa proximité idéologique particulière avec le PSU au sein des différentes composantes de la gauche, en particulier à compter de 1966 lorsque celles-ci tendent à se recomposer autour de François Mitterrand dans une optique de rassemblement avec la SFIO (qui sera opérée à Epinay en 1971, le PSU restant d’ailleurs en dehors de l’unification des composantes socialistes). Côté mouvement régionaliste, la rupture est également consommée en 1966-1967 avec un certain nombre de mouvement, dont le COEA, qui conduit à une candidature autonome des « minorités nationales » à l’élection présidentielle de 1974, représentée par le Secrétaire général du COEA, Robert Lafont. Invalidé par le conseil constitutionnel, il soutiendra la candidature écologiste de René Dumont et non celle du candidat du Parti socialiste, François Mitterrand.

Une émanation indirecte des idées et revendications du Comité occitan d’études et d’action (COEA)

Malgré son titre, on ne trouvera pas dans le Rapport « Décoloniser la province » la réalité des enjeux et propositions du COEA et des autres mouvements régionalistes. Il s’agit d’un rapport d’étude et de mise en lumière du sous-développement économique régional français. Sans que l’on puisse en être certain, il est fort possible que le rapport d’orientation présenté par Robert Lafont à l’Assemblée générale du COEA au printemps 1967 soit en partie une réponse, critique, au rapport de Michel Rocard : « Dans le domaine de l’analyse du colonialisme intérieur : notre intervention théorique a consisté dès le départ à substituer à la notion amorphe, peu distincte, diversement interprétée, du sous-développement régional, une notion infiniment plus dynamique et qui nous engage à une étude structurale, fonctionnaliste, du dépérissement de nos régions : le colonialisme intérieur. Sur ce point, il y a eu succès ; le terme s’est répandu, il a été repris avec vigueur dans la presse et ailleurs. Nous nous sommes pourtant bien aperçus que ce succès même risquait d’être un affadissement… Ceux qui adopteront en France notre terminologie, risquent de confondre sous-emploi, exode rural, retard d’industrialisation et colonisation. En parlant de décolonisation, ils ne viseront qu’une revitalisation économique et finalement une action anodine, qui ne résoudra aucune question de fond. »  (Bulletin d’information du COEA, 20 juillet 1967).

Pour autant, par l’importance politique de la Rencontre de Grenoble, le Rapport de Michel Rocard et plus largement l’irruption dans le champ de la gauche socialiste française d’une nouvelle approche de la question régionale, ont incontestablement joué un rôle dans la diffusion et le succès des analyse et propositions portées par Robert Lafont et le COEA autour du colonialisme intérieur. Quelques mois après la Rencontre socialiste de Grenoble, les éditions Gallimard publient dans une collection à grand tirage, les deux essais de Robert Lafont sur le colonialisme intérieur : La Révolution régionaliste (Paris : Gallimard, 1967), Sur la France (Paris : Gallimard, 1968).

La gauche socialiste et le colonialisme intérieur de 1971 à 1981

Pour ce qui est de l’adhésion de la gauche française aux analyses et propositions du mouvement régionaliste, si la rupture est consommée entre le COEA et le Parti Socialiste au début de la décennie 1970, la question revient dans la seconde moitié de la décennie alors que la candidature invalidée de Robert Lafont a débouché sur la naissance d’un mouvement socialiste occitan autonome, Volèm viure al país, qui fait sans doute craindre la perte d’une partie d’un électorat dans un bastion du socialisme, le Languedoc méditerranéen. Dans le cadre de la campagne présidentielle de 1981, le Parti socialiste et le candidat Mitterrand multiplieront les signes d’adhésion aux revendications régionalistes : programme « La France au pluriel » (Parti socialiste, 1981), discours de François Mitterand à Lorient le 14 mars 1981 et proposition 56 des 110 propositions pour la France. 

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Jérôme Gallician
Spectacle de 50 mn - Tous publics
De et avec : Jérôme Gallician
Récit, chant, percussions, looper, shruti box, bénas, objets sonores


PRÉSENTATION 

Le Sauvage (Paul Blanchet jusqu'à son retour d'Afrique), chansonnier, jardinier, descouneur, fabricant de cadrans solaires, acteur de cinéma...

Sans chapeau ni aucun signe hiérarchique , chante des ôdes aux araignées en « provençal ensauvagé », fuse sur son vélo aux 35 cloches, pourfend le culte du progrès, fait sensation à Carnaval, invente le mot anthropomule, cite L'astronomie populaire de Flammarion, compose des fresques avec ses feuilles d'impôts, apprend aux enfants à aimer les orties. 
Un homme qui, à travers l’expérience coloniale et face à la violence politique, écrit un morceau de défiance poétique et fraternelle : sa vie.
Un comédien musicien raconte l’histoire de cet homme connu sous le nom du Sauvage (1865-1947), poète insurgé, revenu transformé de l'expérience coloniale en Afrique. Il mêle récit et musique, slam et paysages sonores, chants d’amour et de révolution en langue d'oc. 

Découvrir le spectacle à travers son « teaser » : ICI

ÉQUIPE ARTISTIQUE 

De et avec Jérôme Gallician
Collaboration à l’écriture : Laure Porta
Collaboration à la mise en scène : Elizabeth Guyon, Laure Porta
Lumières : Valentin Pinoteau
Son : Stéphane Perrin
Scénographie : Elizabeth Guyon (conception) Timothé Van Der Steen (fabrication)
Recherches documentaires et dramaturgiques : Félix Laffé, Elsa Bonal, Virginie Ollier
Composition musicale : Manu Théron pour le chant La Liberta

VARIATIONS AUTOUR DU SPECTACLE 

Le Sauvage... et nous 
En avance sur notre époque, l'alternative de vie libertaire du Sauvage s'accommode d'une pluriactivité créative et traditionnelle. 
Des temps conviviaux pour imaginer ensemble des postures poétiques et fraternelles, inspirés par le Sauvage : 

1/ Rencontres, débats
Culture et décolonisation : Débat - 1h avec lecture et échanges. Dès 12 ans. 

De l'expérience partagée par les anciens pays colons et colonisés, nous sommes tous les héritiers. Un échange autour de cet héritage du point de vue de la culture et particulièrement des langues. Avec des lectures d'extraits de textes d'Henri Michaux (Des langues et des écritures, pourquoi l'envie de s'en détourner), Ngugi wa Thiong'o (Décoloniser l'esprit), Bénédicte Savoy et Felwine Sarr (Restituer des œuvres d'art pour changer le rapport à l'autre) et Kerry James. 
Dans le jardin du Sauvage : Rencontre palabre – 1h – Dès 10 ans. 
Écoutez les témoignages (collectés pour l'enquête préalable à la création) sur notre énergumène, échangez autour de ses textes inédits, rencontrez ses collines et son entourage et rentrez dans une époque charnière pour la France. 


2/ Atelier 
Main dans la main : Atelier danse et chant. 1h. Dès 6 ans. 
Comment faire des danses et chants traditionnels une façon de s'ouvrir sur le dialogue interculturel ? Une réponse par l'expressivité spontanée, l'énergie collective, le corps et la voix. 


3/ Projection 
Mireille - Film – 1933 – 1h – Dès 10 ans. 
Inspiré du poème épique de Frédéric Mistral, Mirèio (1859), Mireille conte les amours impossibles de deux jeunes de conditions sociales différentes dans une intrigue située au cœur des traditions et des croyances populaires provençales. Le Sauvage y joue le rôle du père de Vincent, le « Roméo » de Mireille. 


FICHE TECHNIQUE 

Pour ce point, merci d'entrer en contact avec les équipes (cf. contact diffusion). 

CONTACT DIFFUSION 

Jérôme Gallician - 06 95 50 17 83 - sauvage@netcmail.com 
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Estelle Ceccarini

Passionnée de langues, Estelle Ceccarini, maîtresse de conférence en études italiennes, a tout d'abord travaillé au département d'études italiennes de l'université d'Aix-Marseille.

Chercheuse en thoérie littéraire, littératures du monde et histoire culturelle, elle a grandi en Occitanie, entre Nîmes et la Petite Camargue, où elle a puisé l'inspiration poétique qui l'amènera finalement à écrire.
Désormais aussi poète, elle écrit en provençal comme en français et publie en 2015 un conte sur l'origine légendaire du cheval de Camargue : L’istòri dóu pichot chivau / L’histoire du petit cheval (L’aucèu libre 2015), ainsi que deux recueils de poèmes : Chivau/Chevaux (L’aucèu libre 2016) e Li piado dóu matin / Les traces du matin.

Bibliographie :

L’istòri     dóu pichot chivau / L’histoire du petit cheval, éditions l’aucèu libre 2015
   
Chivau/Chevaux, éditions l’aucèu libre 2016   
   
Li piado dóu matin / Les traces du matin, éditions l’aucèu libre 2018    

Contact

estelle.ceccarini@yahoo.fr

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