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Danseur, chanteur, formateur en danse

Philippe Marsac intervient depuis une vingtaine d'années dans plusieurs ateliers périodiques où il retransmet l'enseignement qu'il a reçu de formateurs reconnus. En 2005, il s'associe à Pierre Corbefin pour l'animation de stages de danses gasconnes et de bals à la voix.

(Photo : Yves Sénécal)
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Collecteur, danseur, chanteur, instrumentiste, formateur en danse, ancien directeur du Conservatoire Occitan à Toulouse (31)

Pierre Corbefin est venu à la danse traditionnelle par les Ballets Occitans de Toulouse où il entre en 1962, et dont il sera le chorégraphe de 1969 à 1974. En 1970 il participe à la création du Conservatoire Occitan de Toulouse, dont il sera le directeur, et responsable de la danse, de 1984 à 2002. Il y créera, entre autres, les Journées de la Danse traditionnelle.

Formateur en danse, il transmet, depuis les années 1970, le résultat des enquêtes qu'il a menées sur l'aire culturelle gasco-pyrénéenne : Gascogne et pays limitrophes (Haut-Agenais), Béarn (vallée d'Ossau), tant dans le cadre du Conservatoire Occitan que de l'Association pour la Culture Populaire en Agenais.

Pierre Corbefin a écrit des articles relatifs à la danse traditionnelle [Pastel, revue du Conservatoire Occitan, Trad'Magazine, Modal (FAMDT), Marsyas, site Internet de l'Institut Occitan de Pau, etc.]. Il a réalisé, en collaboration avec Bénédicte Bonnemason, un Inventaire des chercheurs et collecteurs en danse traditionnelle, éditions FAMDT, Parthenay, 1995.

Pour les stages de danse qu'il anime, en France et à l'étranger (Belgique, Espagne, Etats-Unis, Italie), il a plus spécialement collaboré avec Henri Marliangeas, Marc Castanet et Patrick Cadeillan. Ponctuellement, il a fait équipe avec Cyrille Brotto, Thomas Baudoin, Gabriele Coltri, Pèire Boissière, Florent Coubard, Marinette Bonnert. Depuis 2005, il mène avec Philippe Marsac une expérience d'enseignement qui mêle la danse et le chant à danser, expérience qui trouve son prolongement naturel dans l'animation de bals à la voix.

En 1977, il crée, avec Monique Lamothe et Michel Ségonzac, le trio vocal Lambrusc, expérience qui vivra trois ans et qui donnera lieu à un album 33 tours. Ce disque sera l'occasion de réunir, autour du trio, des musiciens des groupes Perlinpinpin Fòlc (Jean-Pierre Cazade, Alain Cadeillan, Patrick Cadeillan, Christian Lanau), Mont-Jòia (Jan-Mari Carlotti, Patrice Conte, François Dupont) et Bachàs (Miquèu Bianco).

Il a par ailleurs prêté sa voix à plusieurs autres productions discographiques (notamment, en 1990, à l'album sur Les Voix de la collection Musiques et Voix Traditionnelles Aujourd'hui éditée par le Conservatoire Occitan).

(Photo : Yves Sénécal)
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Depuis 2005, Pierre Corbefin et Philippe Marsac mènent conjointement une expérience d'enseignement qui mêle la danse et le chant à danser de Gascogne, et qui trouve son prolongement naturel dans l'animation de bals gascons chantés.

Pierre Corbefin et Philippe Marsac sont originaires de l'Agenais, le département du Lot-et-Garonne, au nord de la Gascogne. En 2005, ils s'associent avec l'ambition de raviver une pratique tombée en désuétude dans les pays gascons : Celle des rondeaux chantés où les danseurs unissent leur propre voix au geste et au pas.

Inauguré "à guichet fermé" (les 12 et 13 février 2005) à Auvillar (82), leur premier stage de rondeaux chantés a été réédité avec succès (du 22 au 26 juin 2005) dans le cadre du Gran Bal Trad de Vialfrè (Italie) où le tandem a également donné un premier bal à la voix fort remarqué. Le Duo Corbefin-Marsac est aujourd'hui sollicité pour animer, en France comme à l'étranger (Allemagne, Belgique, Catalogne, Grande-Bretagne, Italie, Portugal, Suisse...), des stages de danses gasconnes accompagnés à la voix, ainsi que des bals gascons chantés a cappella.

Le Duo propose aussi une conférence chantée, Guilhèm e Margalida se maridan, sur un mariage en Gascogne au XIXème siècle.

(Photo Yves Senecal)
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Corne d'aur'Oc interprète les chansons de Georges Brassens traduites en Occitan (plus précisément en dialecte languedocien oriental) par Philippe Carcassés, ainsi que certains titres en instrumental, avec des instruments traditionnels (hautbois du Bas-Languedoc, cornemuse "Bodega", flûte de pan "Frestèu" et accordéon diatonique).
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Marie Frinking est une joueuse autodidacte d’accordéon diatonique et de mélodéon. Elle a particulièrement développé le jeu en accords, ce qui rend possible l’accompagnement des chansons de Brassens et s’est intéressée également au répertoire traditionnel québécois, qu’elle pratique sur le mélodéon, en prenant des conseils directement auprès d'un grand spécialiste : le regretté Philippe Bruneau. Marie Frinking enseigne l’accordéon diatonique dans la région d’Aniane.
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Philippe Carcassés est un musicien routinier formé auprès des anciens joueurs de hautbois languedocien des joutes sétoises, pratique musicale qu’il maintient chaque été depuis 1980, parallèlement à celle de musicien de bal. Il s’est aussi intéressé à la cornemuse languedocienne (craba o bodega), ainsi qu’à la promotion de la langue d’oc. Il est l'auteur de traductions des chansons de Georges Brassens en languedocien et est coordinateur de rencontres de musique traditionnelle entre l’Occitanie et la Bolivie.
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Biscam Pas était le surnom de Gustave Thérond, félibre de Sète, ville où s'est formé l'ensemble... Ce sobriquet occitan, signifiant "on ne râle pas" est passé dans le langage "francitan" de la ville, trait d'humour quand on connaît l'esprit "reborsièr" (frondeur) des natifs de cette île singulière...

Le groupe a plusieurs possibilités de prestations et concerts :

-Le balèti, avec les danses occitanes (bourrées, sauts béarnais, sautières, branles, rigaudon, rondeaux ...). Et des danses d'autres traditions : cercle circassiens, bourrées du Berry, fandango ...

-Le Bal Québ'Oc : Contredanses québécoises et acadiennes, sets carrés, p'tit cotillon et quadrilles, danses accessibles à tous, animées par le "caller" Patrick Plouchart et son épouse Marion (avec possibilité d’un atelier d’initiation l’après-midi du bal).

-"Lengadoc als quatre vents", présentation musicale de la région

-"Corne d'Aur'oc", Brassens ... en occitan !)

-"Nadal occitan", Noëls languedociens et provençaux.

-"Canta Graile", une formule de rue en collaboration avec le groupe Zinga-Zanga

-Une animation bal musette (goûters dansants, maisons de retraite...), ainsi que des ateliers de danse et des cours de musique traditionnelle.
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Pauline Willerval commence l’apprentissage du violoncelle à 6 ans. En 2006, elle clôt son éducation classique en obtenant le CFEM de violoncelle au conservatoire de Lille. Elle y aura également appris le jazz pendant deux ans. Entre 2007 et 2009, à Lille, elle commence à s’intéresser à certaines musiques traditionnelles, notamment au sein du groupe Tarab’Med, qui réunit une dizaine de musiciens originaires du Maroc, d’Algérie, de Turquie, de Grèce et de France, autour des musiques du bassin méditerranéen. Elle s’initie parallèlement aux musiques à danser d’Auvergne, du Nord et de Bretagne. En 2009, elle s’installe à Plovdiv (Bulgarie) pour une année, et y commence l’apprentissage de la gadulka. Pour cela, elle prend des cours avec Nikolay Paskalev, Peyo Peev, Darinka Tsekova, Dimitar Gougov. Entre 2011 et 2013, elle s’installe à Istanbul. Elle recherche une texture sonore à la gadulka qui se rapproche de ses répertoires cousins de la scène stambouliote, joués au kabak kemane, karadeniz kemençesi ou encore klasik kemençe. Elle remet la main à son violoncelle et y développe un langage plus modal. Entre 2013 et 2015, elle participe à la cinquième mouture de Kreiz Breizh Akademi, fondée par Erik Marchand. C’est l’occasion pour elle de rencontrer de grands maîtres internationaux des musiques traditionnelles et/ou de l’improvisation (Ross Daly, Camel Zekri, Fawaz Baker, Iyad Haimour, Dominique Pifarély, Hélène Labarrière) et de travailler sur le répertoire chanté de basse-Bretagne avec 11 autres musiciens, dans une démarche à la fois précise, appliquée et curieuse et créative. Elle poursuit aujourd’hui sa vie de musicienne entre la France et la Turquie (Bayati, Asondar, Sâki, An Quartett, Kreiz Breizh Akademi, Pas d’nom pas d’maison, Laf Duo...).
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Gurvant Le Gac est un musicien au parcours riche et fertile, formé à la flute traversière en bois par Jean-Michel Veillon (pionnier de l’instrument en musique bretonne), Jean-Luc Thomas et Yannig Alory. En 2005 il intègre Izhpenn12 (Kreiz Breizh Akademy #2), et fonde ensuite Bayati où il compose la majorité du répertoire. En 2013, il développe une vision plus personnelle de la modalité dans Charkha : un jazz modal aux accents de musiques traditionnelles. Le groupe sort l’album « La couleur de l’orage » (révélation jazzmag). Avec Nør Quartet et Maura Guerrera, il crée un spectacle autour du chant sicilien, spectacle soutenu par la Cie des Musiques Têtues. En 2014, Il intègre le groupe marseillais Dupain. Il a joué au cours de son parcours avec Thierry Robin, Erik Marchand, Jacky Molard, Bijan Chemirani, Sam karpienia, Lo Còr de la Plana, Forabandit, Les Balkaniks…
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Tamborinaïre, percussioniste et batteur, il construit et invente ses propres instruments. Il chemine autant dans le répertoire des musiques traditionnelles méditerranéennes que dans celui des musiques improvisées. C’est dans le bouillon culturel phocéen qu’il s’imprègne de chansons occitanes, de balètis et des musiques à danser d’ici, et d’ailleurs. A Marseille, ville bâtarde par excellence, farandoles et tarentelles se contaminent, la polyphonie occitane se nourrit de la polyrythmie du maghreb, et la paghiella corse n’est pas loin. Ses tambours le font voyager depuis quelques années en dedans et en dehors de ce que l’on appelle "la tradition", à la rencontre de maîtres percussionistes tels que Bijan Chemirani ou Carlo Rizzo. Pendant trois années il descend régulièrement à Naples et apprend la facture de la tammorra et du tamburello avec Raffael Insera et Catello Gargiulo, deux musiciens - luthiers qui sont au coeur de l’ancienne et bien vivante tradition de la tammurriata. À partir des recherches et des instruments qu’il a construit pour ses propres besoins, il crée son atelier de lutherie à l’Estaque, Tambor de Masca, avec lequel il met au point une gamme de tambours sur cadre artisanaux. Il enregistre et collabore aussi à plusieurs projets de musique improvisée. Sa « batterie préparée » devient le laboratoire de toutes les expérimentations, sur les timbres, les couleurs, le son, le bruit. Il accompagne aujourd’hui le groupe Gli Ermafroditi (Naples), IDDU avec Maura Guerrera (Sicile), Bertolino trio, et participe à la Kreiz Breizh Akademi #5 (Bretagne) sous la direction d’Erik Marchand.
sus 78