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Martel, Philippe
Attention : il s'agit de l'Occitanie « véritable » et non pas de la nouvelle région appelée à tort « Occitanie » et qui n'en est qu'une petite partie. De plus, cette région comprend la Catalogne-Nord (Pyrénées orientales) qui est catalane et pas occitane. Si on prend les grandes provinces, l'Occitanie authentique comprend : le Limousin, l'Auvergne, l'Aquitaine, la Gascogne (+ le Béarn), le Languedoc, la Provence (+ le comté de Nice) et le Bas-Dauphiné, soit 32 départements et 14 millions d'habitants. L'Occitanie se définit sur des critères linguistiques : l'ensemble des pays de langue d'oc. Il y a donc plusieurs Histoires mises ensemble, chacun des pays occitans ayant eu une histoire propre jusqu'à leur annexions par la France.
L'hypothèse de cet ouvrage, c'est qu'un espace linguistique est par définition un espace de communication. Cela implique au-delà de la langue, des contacts, des traits culturels partagés, et une certaine conscience, ne serait-elle que « méridionale ». Du coup, il est possible de raconter l'histoire de cet espace et de ses habitants.
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« Décoloniser la province » : rapport de Michel Rocard (1966)

Par son titre choc dans un France encore divisée et marquée par les conflits de la décolonisation, particulièrement en Algérie, « Décoloniser la province », le Rapport Général proposé par le Comité d’Initiative aux délibérations des colloques sur la vie régionale en France présenté par le jeune Michel Rocard (sous le pseudonyme de Georges Servet), a marqué les mémoires et demeure comme un jalon important de l’irruption de la question régionale qui marqua la France des années 1960-1970. La question est particulièrement vive en Occitanie autour de grands mouvements sociaux qui mobilisent les populations, les médias et les acteurs du mouvement occitan en plein développement  : grève des mineurs de Decazeville en 1961-1962, lutte des paysans du Larzac contre l’extension du camp militaire de 1971 à 1981, crise et manifestations viticoles en Languedoc tout au long de la décennie 1970 et au-delà, mouvement des mineurs de Ladrecht de 1979 à 1981, entre autres.

La Rencontre socialiste de Grenoble : refonder la gauche socialiste autour de nouvelles idées et doctrines

La Rencontre socialiste de Grenoble a lieu les 30 avril et 1er mai 1966 à l’appel de nombreuses personnalités politiques, syndicales, clubs, mouvements de jeunesse, etc. de la gauche des années 1960. Elle s’inscrit dans un mouvement de refondation de la gauche française face à la faiblesse et au discrédit de la SFIO au sortir de la IVe République, mouvement qui aboutit au Congrès d’unification des socialistes à Epinay en 1971. Avec 500 participants et une grande couverture médiatique, la Rencontre de Grenoble fut un événement politique important des années 1960.
Animés par la volonté de construire un « socialisme moderne », notamment au cœur du projet du nouveau Parti socialiste unifié (PSU fondé en 1960) coorganisateur de la Rencontre de Grenoble, les participants souhaitent élaborer un projet politique de gouvernement prenant acte des évolutions économiques et sociales des années 1960-1970, et capable de susciter l’adhésion de la jeunesse qui se détourne des partis de gauche traditionnels. Cette période est marquée par l’irruption de nouveaux sujets voire de véritables ruptures dans les doctrines traditionnelles de la gauche française. Avec le Rapport présenté par Michel Rocard, le problème du sous-développement régional français est mis en lumière et permet l’intégration des analyses et propositions des mouvements régionalistes, en particulier celles du Comité occitan d’étude et d’action (COEA, créé en 1962) de Robert Lafont, à la pensée et aux propositions d’une partie de la gauche française.

Dès l’ouverture de la Rencontre, le maire de Grenoble Hubert Dubedout évoque la question régionale comme un sujet fort et toujours mal appréhendé par la gauche française, de tradition étatiste et centralisatrice  : « Il y a dans ces textes un grand vide en ce qui concerne la vie régionale, étant bien entendu que je ne me réfère pas à la parodie de vie régionale que nous connaissons actuellement. Vous faites l'étude des structures d'un État socialiste et vous risquez de tomber dans le piège de l'État centralisateur... » Le colloque qui doit avoir lieu sur la vie régionale autour du rapport de Michel Rocard sera l’occasion d’intégrer pleinement les enjeux et problèmes régionaux.

Le concept de colonialisme intérieur

Si le rapport ne fait pas mention explicite au « colonialisme intérieur » comme concept d’analyse et de propositions politiques face au sous-développement régional, son titre volontiers provocateur dans la France des années 1960, y compris devant un auditoire de personnalités de la gauche française, montre qu’il est inspiré de ce qui se passe, se pense et se dit depuis de début des années 1960 en Occitanie.
La première mention médiatique du concept de colonialisme intérieur est liée à la grève des mineurs de Decazeville, qui donne l’occasion à Serge Mallet - qui fait partie des participants à la Rencontre de Grenoble - d’écrire un article publié dans France Observateur sous le titre : « La révolte des colonisés de l’intérieur » (11 janvier 1962). Au même moment, des écrivains et intellectuels issus du mouvement occitan (autour de Robert Lafont et de l’Institut d’estudis occitans) vont nourrir le concept en le transformer en analyse économique, sociale et politique étayée d’études de plus en plus chiffrées et argumentées. Dès 1962 ils se sont regroupés autour d’une organisation, qui se définit comme un club politique plus d’un parti, le Comité occitan d’étude et d’action. Robert Lafont en est le Secrétaire général et le principal animateur.
Le Rapport fait une référence explicite au mouvement de Decazeville : « Que l'on y prenne garde cependant : les affrontements sociaux changent aujourd'hui de nature. Les mineurs de Decazeville en grève défendaient moins l'avenir de la mine que celui de leur région. Ils ont été mieux soutenus par les paysans aveyronnais que par leurs frères mineurs du Nord. Petit à petit, c'est l'inégalité géographique de développement qui devient l'injustice la plus criante. » En lien avec ce passage, on trouve la seule mention du Rapport sur les revendications linguistiques (reconnaissance officielle et enseignement des langues dites régionales), prouvant qu’il n’est pas une émanation directe des mouvements régionalistes.

Quoi qu’il en soit, au même moment le COEA affiche clairement sa proximité idéologique particulière avec le PSU au sein des différentes composantes de la gauche, en particulier à compter de 1966 lorsque celles-ci tendent à se recomposer autour de François Mitterrand dans une optique de rassemblement avec la SFIO (qui sera opérée à Epinay en 1971, le PSU restant d’ailleurs en dehors de l’unification des composantes socialistes). Côté mouvement régionaliste, la rupture est également consommée en 1966-1967 avec un certain nombre de mouvement, dont le COEA, qui conduit à une candidature autonome des « minorités nationales » à l’élection présidentielle de 1974, représentée par le Secrétaire général du COEA, Robert Lafont. Invalidé par le conseil constitutionnel, il soutiendra la candidature écologiste de René Dumont et non celle du candidat du Parti socialiste, François Mitterrand.

Une émanation indirecte des idées et revendications du Comité occitan d’études et d’action (COEA)

Malgré son titre, on ne trouvera pas dans le Rapport « Décoloniser la province » la réalité des enjeux et propositions du COEA et des autres mouvements régionalistes. Il s’agit d’un rapport d’étude et de mise en lumière du sous-développement économique régional français. Sans que l’on puisse en être certain, il est fort possible que le rapport d’orientation présenté par Robert Lafont à l’Assemblée générale du COEA au printemps 1967 soit en partie une réponse, critique, au rapport de Michel Rocard : « Dans le domaine de l’analyse du colonialisme intérieur : notre intervention théorique a consisté dès le départ à substituer à la notion amorphe, peu distincte, diversement interprétée, du sous-développement régional, une notion infiniment plus dynamique et qui nous engage à une étude structurale, fonctionnaliste, du dépérissement de nos régions : le colonialisme intérieur. Sur ce point, il y a eu succès ; le terme s’est répandu, il a été repris avec vigueur dans la presse et ailleurs. Nous nous sommes pourtant bien aperçus que ce succès même risquait d’être un affadissement… Ceux qui adopteront en France notre terminologie, risquent de confondre sous-emploi, exode rural, retard d’industrialisation et colonisation. En parlant de décolonisation, ils ne viseront qu’une revitalisation économique et finalement une action anodine, qui ne résoudra aucune question de fond. »  (Bulletin d’information du COEA, 20 juillet 1967).

Pour autant, par l’importance politique de la Rencontre de Grenoble, le Rapport de Michel Rocard et plus largement l’irruption dans le champ de la gauche socialiste française d’une nouvelle approche de la question régionale, ont incontestablement joué un rôle dans la diffusion et le succès des analyse et propositions portées par Robert Lafont et le COEA autour du colonialisme intérieur. Quelques mois après la Rencontre socialiste de Grenoble, les éditions Gallimard publient dans une collection à grand tirage, les deux essais de Robert Lafont sur le colonialisme intérieur : La Révolution régionaliste (Paris : Gallimard, 1967), Sur la France (Paris : Gallimard, 1968).

La gauche socialiste et le colonialisme intérieur de 1971 à 1981

Pour ce qui est de l’adhésion de la gauche française aux analyses et propositions du mouvement régionaliste, si la rupture est consommée entre le COEA et le Parti Socialiste au début de la décennie 1970, la question revient dans la seconde moitié de la décennie alors que la candidature invalidée de Robert Lafont a débouché sur la naissance d’un mouvement socialiste occitan autonome, Volèm viure al país, qui fait sans doute craindre la perte d’une partie d’un électorat dans un bastion du socialisme, le Languedoc méditerranéen. Dans le cadre de la campagne présidentielle de 1981, le Parti socialiste et le candidat Mitterrand multiplieront les signes d’adhésion aux revendications régionalistes : programme « La France au pluriel » (Parti socialiste, 1981), discours de François Mitterand à Lorient le 14 mars 1981 et proposition 56 des 110 propositions pour la France. 

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Jérôme Gallician
Spectacle de 50 mn - Tous publics
De et avec : Jérôme Gallician
Récit, chant, percussions, looper, shruti box, bénas, objets sonores


PRÉSENTATION 

Le Sauvage (Paul Blanchet jusqu'à son retour d'Afrique), chansonnier, jardinier, descouneur, fabricant de cadrans solaires, acteur de cinéma...

Sans chapeau ni aucun signe hiérarchique , chante des ôdes aux araignées en « provençal ensauvagé », fuse sur son vélo aux 35 cloches, pourfend le culte du progrès, fait sensation à Carnaval, invente le mot anthropomule, cite L'astronomie populaire de Flammarion, compose des fresques avec ses feuilles d'impôts, apprend aux enfants à aimer les orties. 
Un homme qui, à travers l’expérience coloniale et face à la violence politique, écrit un morceau de défiance poétique et fraternelle : sa vie.
Un comédien musicien raconte l’histoire de cet homme connu sous le nom du Sauvage (1865-1947), poète insurgé, revenu transformé de l'expérience coloniale en Afrique. Il mêle récit et musique, slam et paysages sonores, chants d’amour et de révolution en langue d'oc. 

Découvrir le spectacle à travers son « teaser » : ICI

ÉQUIPE ARTISTIQUE 

De et avec Jérôme Gallician
Collaboration à l’écriture : Laure Porta
Collaboration à la mise en scène : Elizabeth Guyon, Laure Porta
Lumières : Valentin Pinoteau
Son : Stéphane Perrin
Scénographie : Elizabeth Guyon (conception) Timothé Van Der Steen (fabrication)
Recherches documentaires et dramaturgiques : Félix Laffé, Elsa Bonal, Virginie Ollier
Composition musicale : Manu Théron pour le chant La Liberta

VARIATIONS AUTOUR DU SPECTACLE 

Le Sauvage... et nous 
En avance sur notre époque, l'alternative de vie libertaire du Sauvage s'accommode d'une pluriactivité créative et traditionnelle. 
Des temps conviviaux pour imaginer ensemble des postures poétiques et fraternelles, inspirés par le Sauvage : 

1/ Rencontres, débats
Culture et décolonisation : Débat - 1h avec lecture et échanges. Dès 12 ans. 

De l'expérience partagée par les anciens pays colons et colonisés, nous sommes tous les héritiers. Un échange autour de cet héritage du point de vue de la culture et particulièrement des langues. Avec des lectures d'extraits de textes d'Henri Michaux (Des langues et des écritures, pourquoi l'envie de s'en détourner), Ngugi wa Thiong'o (Décoloniser l'esprit), Bénédicte Savoy et Felwine Sarr (Restituer des œuvres d'art pour changer le rapport à l'autre) et Kerry James. 
Dans le jardin du Sauvage : Rencontre palabre – 1h – Dès 10 ans. 
Écoutez les témoignages (collectés pour l'enquête préalable à la création) sur notre énergumène, échangez autour de ses textes inédits, rencontrez ses collines et son entourage et rentrez dans une époque charnière pour la France. 


2/ Atelier 
Main dans la main : Atelier danse et chant. 1h. Dès 6 ans. 
Comment faire des danses et chants traditionnels une façon de s'ouvrir sur le dialogue interculturel ? Une réponse par l'expressivité spontanée, l'énergie collective, le corps et la voix. 


3/ Projection 
Mireille - Film – 1933 – 1h – Dès 10 ans. 
Inspiré du poème épique de Frédéric Mistral, Mirèio (1859), Mireille conte les amours impossibles de deux jeunes de conditions sociales différentes dans une intrigue située au cœur des traditions et des croyances populaires provençales. Le Sauvage y joue le rôle du père de Vincent, le « Roméo » de Mireille. 


FICHE TECHNIQUE 

Pour ce point, merci d'entrer en contact avec les équipes (cf. contact diffusion). 

CONTACT DIFFUSION 

Jérôme Gallician - 06 95 50 17 83 - sauvage@netcmail.com 
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Estelle Ceccarini

Passionnée de langues, Estelle Ceccarini, maîtresse de conférence en études italiennes, a tout d'abord travaillé au département d'études italiennes de l'université d'Aix-Marseille.

Chercheuse en thoérie littéraire, littératures du monde et histoire culturelle, elle a grandi en Occitanie, entre Nîmes et la Petite Camargue, où elle a puisé l'inspiration poétique qui l'amènera finalement à écrire.
Désormais aussi poète, elle écrit en provençal comme en français et publie en 2015 un conte sur l'origine légendaire du cheval de Camargue : L’istòri dóu pichot chivau / L’histoire du petit cheval (L’aucèu libre 2015), ainsi que deux recueils de poèmes : Chivau/Chevaux (L’aucèu libre 2016) e Li piado dóu matin / Les traces du matin.

Bibliographie :

L’istòri     dóu pichot chivau / L’histoire du petit cheval, éditions l’aucèu libre 2015
   
Chivau/Chevaux, éditions l’aucèu libre 2016   
   
Li piado dóu matin / Les traces du matin, éditions l’aucèu libre 2018    

Contact

estelle.ceccarini@yahoo.fr

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Ville de Rodez
CIRDOC-Institut occitan de cultura
Du 18 juillet au 20 juillet 2019, retrouvez le CIRDOC à l'Estivada de Rodez. 

Le CIRDOC est partenaire de l'Estivada de Rodez, qui célébrera cette année les relations entre Occitanie et Bretagne.. Retrouvez le CIRDOC pendant toute la durée du festival avec son nouveau « Centre de premiers secours occitans » et dans le cadre de la programmation culturelle et littéraire :

Spectacles : Découvrez les dernières créations autour du patrimoine artistique et littéraire occitan. Auditorium des Archives départementales.


Jeudi 18/07 - 16 h-17 h 30 / Archius departamentals : Ara / Rodín Kaufmann (poésie dite - boîte à rythme - sampler), Iris Kaufmann (objets sonores, archers, magnétophones à bande), Klara Gaï (improvisation visuelle, rétroprojection, diapositives) Produit par FeM collectiu, co-produit par Scènes Croisées de Lozère et lo CIRDOC- Institut occitan de cultura
ARA, c’est maintenant. C’est ce temps partagé, dans l’intimité. C’est un spectacle de petites choses, ce sont les mots dits tant que l’on peut encore. Sur des mélodies lozériennes, le texte de Rodín Kaufmann, épopée poétique, s'habille en temps réel des images glanées et fabriquées par Klara Gaï. La voix simple et dépouillée du poète y dit l’amour, la distance, le regret, surgissant au milieu des sons stridents ou organiques du dispositif d’Iris Kaufmann.

Vendredi 19/07 - 16 h-17 h 30 / Archius departamentals : Par tous les chemins… Récital poétique de Muriel Batbie
Ce récital prend pour point de départ l'ouvrage « Florilège poétique des Langues de France (alsacien, basque, breton, catalan, corse, occitan)», première grande anthologie poétique consacrée aux langues de France (É. Le Bord de l'Eau, direction M-J Verny et N. Paganelli, 2019). Muriel Batbie Castell explore toutes les possibilités de cette anthologie au fil d'un parcours brillant, véritable prouesse vocale et linguistique alternant les chants a capella et les lectures poétiques en 6 langues, le tout construit dans une trame de récit de voyage.

Samedi 20/07 - 16 h-17 h 30 / Archius departamentals : D’una paraula l’autra - Sylvie Beaujard et Thérèse Canet
Poèmes, mémoires, nouvelles, contes, chroniques, bestiaire, en français, ou en occitan, Marcelle Delpastre n’a eut de cesse d’écrire. Chaque jour, au moment où l'écriture venait, elle sortait le carnet à spirale de sa poche. Alors le travail de la terre, ou le veau, pouvaient attendre… Plongeant dans ses milliers de pages, à l’écriture ciselée, poétique, sensuelle, D’una paraula l’autra sillonne ces chemins. Une lecture pour entendre la sensibilité, la force, la poésie de la parole de Marcelle Delpastre.

Aperitius literaris : Rencontres autour de l'actualité de l'édition occitane, espace éditeur

Télécharger la brochure de présentation des auteurs et éditeurs des Aperitius 2019. 

Venez découvrir l’actualité de l’édition occitane. Outre les désormais incontournables Aperitius literaris de fin de journée, le CIRDOC et les éditeurs occitans vous proposent cette année deux après-midis de rencontres avec les auteurs, lors de séances de dédicaces. Programme détaillé disponible sur : fabrica.occitanica.eu et durant le festival sur l’espace éditeur.

Vendredi 19/07 - 18h00-19h00 - Espace éditeurs : Aperitiu literari :  Intervenants :
Jan-Peire Reidi, Per ma fe, Novelum24, 2019.
Marie-Jeanne Verny, « Par tous les chemins. Florilège poétique des langues de France (Alsacien, Basque, Breton, Catalan, Corse, Occitan)», Éditions le Bord de l’eau, sous la direction de M.-J.Verny et N.Paganelli, 2018.
Francis Cournut, Lo camin rascanhut, Lo Grelh Roergàs; 2018.
Roger Pasturel, La Castanhada, IEO26, 2018.

Samedi 20/07 - 18h00-19h00 - Espace éditeurs : Aperitiu literari : 
Intervenants :
Terèsa Pambrun, Los òmis petits, Letras d'òc, 2019
Magda Salzo, Ninà e las nívols, Edite-moi ! 2018
Jòrdi Blanca  a l'entorn d' Auguste Fourès, Vent Terral, 2019
Florian Vernet, Cachavièlha psicomotritz, IEO Edicions, 2018.


Exposition « Marcela e Anjela » Dans le Hall des Archives départementales
Marcelle et Anjela, ce sont deux poétesses du XXe siècle, l’une occitane, l’autre bretonne, partageant un même combat : écrire dans leurs langues maternelles. Marcelle Delpastre, agricultrice en Limousin, ne se promène jamais sans son crayon noir et un cahier. Son premier poème en occitan La Lenga que tant me platz paraît en 1964. C’est à la même époque que la bretonne Anjela Duval publie dans la revue Ar Bed Keltick son premier texte. L’exposition vous invite à découvrir l’œuvre et la vie de ces deux figures féminines de la poésie contemporaine en langues régionales. Mòstra « Marcela e Anjela » Dins l’entrada dels Archius departamentals

INFORMATIONS PRATIQUES 

Estivada 2019 : du 18 au 20/07 à Rodez
La programmation complète du festival : ici.
 
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Les Nuits atypiques

Du 1er juin au 21 juillet, rendez-vous en sud Gironde pour l'édition 2019 du Festival Les Nuits atypiques. Débuté à Langon sur les bords de la Garonne, le festival a adopté depuis une forme itinérante et vous convie pour sa 28e édition à découvrir une programmation toujours aussi variée (visites, conférences, projections, conte, concerts...) proposée dans 14 communes girondines.
Comme chaque année, les Nuits atypiques propose de nombreux rendez-vous autour de la langue et de la culture occitanes.
Ci-dessous un aperçu, et bien sûr n'hésitez pas à découvrir l'ensemble des dates et propositions de ce festival de grande qualité en consultant son programme complet ICI.

Rendez-vous occitans du festival

Samedi 1er juin à Saint-Macaire :
18:00
  : Ouverture de l'exposition « La Gironde occitane »

18:30 : La Chanson de la Croisade albigeoise, Rencontre-débat avec l'artiste et auteur Félix Jousserand 
19:30 : Petite restauration - Fédération girondine des Calandretas
21:00 : Canso, spectacle de poésie scandée de et avec F. Jousserand. 

Dimanche 2 juin à Bazas (Cinéma Vog, 5€) : 
18:00 : Projection de Au mièi de las Vacas, film documentaire de Patric La Vau (occitan, sous-titré français, 65m, 2019). Puis rencontre-débat

Samedi 8 juin à Uzeste  (salle des  fêtes - 5€)
21:00 : Projection de Au mièi de las Vacas, film documentaire de Patric La Vau (occitan, sous-titré français, 65m, 2019). Puis rencontre-débat


Dimanche 9 juin à Saint-Michel de Castelnau (Jardins du château, 12€/6€/gratuit -16ans) : 
15:00 : Un Tour du monde en musique avec Daquí - conférence-musicale de Patric La Vau
16:30 : Concert de Jean-Luc Amestoy et Gilles Carles (Néo-musette / Occitanie)


Jeudi 13 juin à Cadillac (Cinéma Lux, 5€) : 
21:00 : Projection de Un casau e quate polas, film documentaire de Patric La Vau ( en occitan sous-titré en français, 52m, 2018), suivie d'une rencontre-débat avec le réalisateur. 

Samedi 15 juin à Birac  (Cercle - 5€)
18:00 : Projection de Au mièi de las Vacas, film documentaire de Patric La Vau (occitan, sous-titré français, 65m, 2019). Puis rencontre-débat. 

Lundi 8 juillet à Villandrault (Salle des fêtes, 10€ / 5€/ gratuit -de 16ans / Pass 2 soirées 15€)
19:00 : Petite histoire de l'accordéon diatonique, Gascogne-France-Monde) - Conférence audio-visuelle de Patric La Vau
21:00> 01:00 - Bal Trad avec Thouxazun et Ad'Arron suivi d'une scène ouverte

Mardi 9 juillet à Villandrault (Salle des fêtes, 10€ / 5€/ gratuit -de 16ans / Pass 2 soirées 15€)
19:00 : La Talvera, 40 ans d'actions pour le patrimoine culturel occitan. Rencontre-débat avec Daniel et Céline Loddo. 
21:00> 01:00 - Bal Trad avec La Talvera et invités « spécial 40 ans !»

Samedi 13 juillet à Saint-Symphorien  (Cercle - repas-concert 20€/16€/10€, Concert seul 12€/6€/ gratuit pour les -16 ans)
18:00 : Un Tour du monde en musique avec Daquí - conférence-musicale de Patric La Vau
19:30 : Apéro Chantant 
20:00 : Repas préparé par le Cercle ouvrier. Réservation : 0556257163
20:00 : Concert de Samaïa ( Polyphonies Féminines)

Dimanche 14 juillet à Gajac  (Salle des fêtes 5€)
15:00 : Projection de Una Granda Taula, film de  Patric La Vau (occitan sous-titré français, 2019). Rencontre-débat avec le réalisateur. 

Mercredi 17 juillet à Bazas  (Cinéma Vog 5€)
21:00 : Projection de Una Granda Taula, film de  Patric La Vau (occitan sous-titré français, 2019). Rencontre-débat avec le réalisateur. 

Vendredi 19 juillet à Saint-Macaire  (Jardins d'Arlette 12€)
21:00 : Concert de Gasandji et Alain Larribet ( Congo-Gascogne)
22:30 : Bord de scène avec Gasandji et Alain Larribet

Samedi 20 juillet à Saint-Macaire  (Salle François Mauriac, 12€/6€/ Gratuit - de 16ans)
21:30 : Grand Bal de Rita Macedo et Le Parti Collectif (Bal Populaire / Brésil-Gascogne)

Et stages et Master-class - Mardi 9 et mercredi 10

Parcours pédagogique : Chant traditionnel et musique jazz avec Guillaume Lopez et Jean-Christophe Cholet
Stages trad :
- Danses traditionnelles gasconnes avec Dany Madier-Dauba

- Accordéon diatonique avec Cyrille Brotto et Clément Rousse
- Chant des pays d'oc  avec Guillaume Lopez 

Renseignements / inscriptions :
http://www.nuitsatypiques.org/autour-des-concerts

Informations pratiques

Tarifs et billetterie : les spectacles et concerts sont gratuits pour les jeunes de moins de 16ans.

Soirées bat trad (9et 10 juillet) :
1 soirée : 8€/5€ pour les stagiaires
Pass 3 soirées : 20€

Concerts/Spectacles
1 concert/spectacle : 10€
Pass 5 concerts/spectacles (hors films, repas et 22 juillet) : 30€
Forfait journée 13  juillet 10€/15€ en prévente, 15€/20€ sur place

Pass Festival (hors films, repas, stages et master-class) : 50€

Billets et pass disponibles en prévente et sur place. Locations :
sur le site : www.nuitsatypiques.org
Office du tourisme Sauternes graves Landes Girondines
Ticketmasters.fr Auchan, Cora, Cultura, E.Leclerc
Fnac, Carrefour, Géant, Système U, Intermarché – fnac.com, carrefour.fr, francebillet.com : 0892683622 (0,34€ TTC/min).

 

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Jouve, François (1881-1968)
Douze contes en langue provençale, autant de scènes qui évoquent coutumes et traditions : le Char de Mazan où se distingue le « Seigneur des Hannetons » (Segnour di Tavan), les fêtes de la confrérie de Saint-Marc avec son « fifre » (lou fifrejaire), ou encore l’attachement lié au culte de saint Gent (La Mountelenco). On découvrira aussi un Jouve porté aux confidences, parlant de sa petite enfance, de ses premières amours, des études au pensionnat de Sainte-Garde (Santo-Custòdi), de son rêve de devenir poète (En bousco d’uno voucacioun), de sa méprise sur le bedeau de Saint-Saturnin : « majestueux, avec ses culottes courtes, ses souliers à boucles, sa belle épée pendue au côté, sa longue canne à pomme d’ivoire faisant clop, clop, sur les dalles, celui que ma jugeote d’enfant prit aussitôt pour monsieur le marquis de Frescati… ». Depuis le récit du « Pape des fourniers » jusqu’à l’évocation des meuniers qui figure dans ce recueil, l’œuvre de François Jouve s’inspire de la vie locale et des familiers qui ont fréquenté le « Four du Blondin », avec pour décor ce « Carpentras comtadin ». Il traite ses personnages, dessine leurs caractères, avec humour et malice, sans oublier de les inscrire dans l’histoire, comme le montre certaine allusion à l’antique boulangerie de Pompéi… Les textes de François Jouve sont composés comme des intermèdes, de petites chroniques salutaires signées, parfois, du pseudonyme : L’Ermitan de Frescàti (L’Ermite de Frescati). Traduction française de Lucette Besson.
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Marion Cornet - CIRDOC

Appel aux créateurs, cinéastes, réalisateurs et vidéastes !


Le Babel Film Festival est le premier prix cinématographique international dédié aux films mettant  à l'honneur les minorités culturelles et linguistiques.

Les objectifs de cette biennale, dont la sixième édition se déroulera à Cagliari (Sardaigne) en décembre 2019, sont les suivants :

« Le projet du Babel Film Festival naît d'une double intention : d'abord, il s'agit de rendre compte d'un cinéma qui s'intéresse de plus en plus aux marges - lesquelles sont souvent définies par l'usage d'une langue dite « marginale ». Ensuite, faire converger les richesses des différentes communautés linguistiques, en montrer le potentiel culturel et contribuer à faire connaître une vivacité linguistique qui enrichit le cinéma tout en influençant la créativité de ses auteurs.
En ce sens, le Festival offre à tous les auteurs, que ce soit de films documentaires ou de fiction, la possibilité de donner aux langues une visibilité et une vraie force d'expression, pour favoriser un véritable échange culturel entre les populations du monde entier.
C'est aussi l'occasion, pour qui fait du cinéma et plus largement de l'art, de trouver dans la diversité des langues minoritaires une source de créativité  (qu'il s'agisse de langues, de dialectes, de « parlers », d'argot ou autre), en ce que chacune d'elles a une force figurative et communicative unique.
Ces langues expressives, justement parce qu'elles ne se réduisent pas à la nécessité d'une communication fonctionnelle et fonctionnaliste, orientent vers une vision du monde plus poétique, plus proche de la vie « communautaire », ce petit bout de lorgnette qui rend la vie digne d'être vécue dans la beauté du quotidien. »

Pour participer :

Vous souhaitez concourir à la présélection des films qui seront présentés en décembre lors du Babel Film Festival ?
Vous avez réalisé un film dont les dialogues sont en langue dite « minoritaire » (au moins à hauteur de 50% de l'ensemble des dialogues du film) ?
Envoyez le dossier de présentation de votre film avant le 16 juin, via le formulaire en ligne.

Plus d'infos sur www.babelfilmfestival.com
info@babelfilmfestival.com
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Des Alpes aux Pyrénées : les 4 saisons des festivals occitans
CIRDOC-Mediatèca occitana

Contenu bientôt disponible

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Enregistrament de « La Plenta deu pastor » peu grop de Laruns
Coudouy, Jean-Claude
Sanchette, Georges
« La plenta de pastor » qu'ei ua canta escriuta per Jean-Claude Coudouy e Georges Sanchette .

Que deu la soa originalitat au tèma tractat, l'exòde rurau, atau com au hèit qu'estó estada creada tà estar cantada en polifonia. Lo grop Los Pagalhós que reprenó la canta suu son album « Los Pagalhós cantan lo Biarn » en 1983. « La plenta deu pastor » que hè partida de las quauquas cantas qui an traucat los arrius e qui son cantadas dinc a las termièras de Garona.

[imatge id=21609]Qu'estó la purmèra canta polifonica de creacion interpretada sus l'empont deu Hestau de la canta bearnesa de Siròs (64) en 1969.


Paraulas :

Aulhers de totas las contradas
Ca vietz audir nostes dolors,
Qu’ei fenit a jamei,
De veder tan d’aulhades
Sus los nostes camins
Tots pingorlats de flors.

Au bèth miei deu primtemps,
Vriuleta berojina
Que deishavas lo loc,
Tau banèth saboròs
Tu qu’ei seras tostem,
Çò qui’m va mancar hèra
Qu’ei lo son tan plasent
Deus charmants tringuerons.

Auprès de tu ma mie,
Que'n plori de tristessa
Sovien'te d'aqueth temps,
Un còp secat l’arrós
Qu’enviavam lo Pigon,
Guardar las aulheretas
E tos dus suu gason,
Cantavam ua cançon.

Adara tot solet,
Capsus de la montanha
Cò qui'm turmenta mes,
Que las nostes amors
Qu’ei de saber que lèu,
Sus aquera pelosa
Non cherirei pas mei,
Los petits anherons.
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