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Créées et portées par l’écrivain auteur, compositeur et interprète Jan dau Melhau les éditions du Chamin de Sent-Jaume ont publié depuis 1982 le meilleur de la littérature limousine contemporaine, dont Antoine Dubernard et Marcelle Delpastre. Le graveur Jean-Marc Siméonin accompagnera presque chacun des livres, le sculpteur Marc Petit sera aussi de l’aventure.

La rencontre de Jan dau Melhau avec Marcelle Delpastre et leur longue amitié seront décisives pour elle comme pour lui. Marcelle Delpastre, qui laisse à sa mort une quantité considérable d’inédits, l’ayant institué héritier de son œuvre, l’éditeur Melhau s’acquitte avec une scrupuleuse exactitude de cet engagement et Lo Chamin de Sent-Jaume offre maintenant la quasi totalité du trésor écrit par la paysanne de Germont. Autre « performance », artistique autant que spirituelle, dont il écrira le journal : le pèlerinage qu’il accomplit en 1987, seul et à pied, aller-retour, de sa maison de Royer à Saint-Jacques de Compostelle, en n’emportant aucun argent, mais une vielle à roue dont il joue dans la rue à chaque étape pour gagner sa subsistance.
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Michèu Chapduèlh
Michel Chadeuil, né à Agonac en Périgord, est issu d'une famille paysanne occitanophone, et plus précisément limousine. Ancien professeur de français et d'occitan, auteur et conteur, celui-ci est venu à l'écriture par la poésie.
Michel Chadeuil fonde en 1975 avec Jan dau Melhau et Marcelle Delpastre, la revue Lo Leberaubre – revue consacrée à la littérature fantastique et dont le but est de redonner un souffle nouveau à la littérature limousine en mélangeant son esprit populaire et ses oeuvres orales.
Auteur de chansons, chercheur en lexicographie, ethnographe et ethnobotaniste, Michel Chadeuil publie en 2012 un livre intitulé J'ai refermé mon couteau, qui, considéré comme une véritable plongée dans la société rurale périgourdine, recevra le grand prix Périgord de littérature. Ecrivain inclassable et insaisissable, Michel Chadeuil excelle dans tous les domaines. Du roman au conte, en passant par la poésie et les chroniques, il contribue également régulièrement à l'animation de la Rubrica en òc le lundi dans Sud Ouest et se produit sur scène en tant que conteur. Intéressé par des domaines aussi divers que la cuisine, la botanique, la mythologie ou encore l'écriture des rêves, Michel Chadeuil apprécie tout particulièrement les atmosphères fantastiques avec un certain penchant pour l'humour et la dérision, ce qui le pousse à transposer les contes traditionnels dans un univers contemporain : La fada multicarta, Grizzly-John...
Artiste aux oeuvres incontournables, Michel Chadeuil a été récompensé pour son travail via son intronisation en 2017, à Trémolat, dans l'Académie des lettres et des arts du Périgord, ainsi qu'à travers un film réalisé sur lui en 2018 par Patrick Lavaud, intitulé Micheu Chapduelh, una pensada sauvatja – incontestablement un bel hommage.

Bibliographie :

Poésie :

- Lo Còr e las Dents, éditions Traces Magazine, 1969
- L’Òme, pas mai, éditions Lemouzi, 1970
- L’Emplumat, éditions Périgueux, 1971
- Un Temps per viure, éditions IEO, 1996

Romans et contes :

- De Temps en Temps, éditions IEO, 1973 et 1981
- La Segonda Luna, éditions IEO et Lo Leberaubre, 1980
- L’Arquibaunobiliconofatz (en collaboration avec d’autres auteurs), éditions IEO, 1983
- Grizzly-John o la persisténcia dau mite, éditions IEO, 1996
- La Fada Multicarta, éditions Letras d’Òc, 2011

Linguistique :

- La Formation des Mots (dérivation et composition) dans le dialecte nord-occitan du Périgord, Université de Bordeaux, 1969
- Lo Chen en Lemosin, éditions EOE, 1978
- Expressions et dictons du Périgord et du Limousin, éditions Christine Bonneton, 2008
- Noms occitans des Plantes des Causses et des Truffières, éditions Novelum-IEO 24, 2008
- Expressions et dictons : Périgord-Limousin, éditions Christine Bonneton, 2015

Ethnographie :

- Quand las Bèstias parlan…, éditions Novelum-IEO, 1978
- Çò que disen las Bèstias…, édition languedocienne et limousine, Nîmes, 1996
- Beure et Minjar lo País, éditions Novelum, 1987
- Cuisine paysanne en Périgord, éditions L’Ostal del Libre, Aurillac, 1994
- J’ai refermé mon couteau, petites digressions d’ethnographie vicinale, éditions Lo Chamin de Sent-Jaume, 2012
- Des Mois et des Jours : almanach occitan, éditions Novelum, 2016
- J’ai refermé mon couteau, petites digressions d’ethnographie vicinale, nouvelle édition, éditions Novelum, 2018

Humour et satire :

- Coleras, éditions IEO, 1996
- « La Revolucion marquista, ensag de prospectiva parano-derisionista » dans Entre dos Milenaris, ouvrage collectif publié sous la direction de Claude Molinier, éditions IEO-IDECO, 2009
- Coleras e retrachs (avec son fils Denis Chadeuil), éditions IEO, 2014.

Onirologie :

- Darrier los Uelhs. Lo quasernet daus raives, Tomes 1 et 2, Lo Leberaubre, 2003 ; Tome 3, Lo Leberaubre, 2008
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La revue Lemouzi
La fondation de la revue Lemouzi, en novembre 1893, est liée à la naissance du félibrige en Limousin. D'abord organe de l'École limousine félibréenne puis de la Fédération provinciale des écoles félibréennes du Limousin, elle devient également l'organe d'expression de la Ruche corrézienne de Paris en 1895.
La ligne éditoriale connaît une sensible évolution de 1893 à 1900 : principal moyen d'action du félibrige à sa création, la revue publie la Grammaire limousine puis le Lexique limousin de l'abbé Joseph Roux, fondateur et premier directeur de la revue, elle devient rapidement une revue littéraire à part entière.
La publication est d'expression bilingue dès les premiers numéros et se présente dès 1898 comme « Revue franco-limousine », elle exalte le terroir et la « petite patrie » et offre des articles variés de folklore, d'histoire et de littérature tout en assurant la chronique de la vie des sociétés de limousins à Paris. Parmi les auteurs les plus connus on retrouve Albert Pestour, Eusèbe Bombal et Paul-Louis Grenier.
À partir de 1900, son orientation « provincialiste » s'affermit et elle s'engage résolument dans la lutte des régions françaises en faveur de la décentralisation tout en marquant une certaine prise de distance à l'égard du mouvement félibréen officiel. La parution de la revue cesse en 1931.

Depuis 1961, date de la renaissance de la publication, sous la direction de Robert Joudoux (1939-2016), Majoral du Félibrige, Lemouzi a publié des textes des auteurs Jean-Baptiste Chèze, Marcellin Caze, Roger Ténèze ou Marcelle Delpastre. Cette dernière donne en effet à la revue en 1964 son texte mythique La lenga que tant me platz (La langue qui tant me plaît) qui paraît dans le numéro 10 en 1964. Par la suite, Marcelle Delpastre revient régulièrement au sommaire de la revue, à la fois comme auteur de littérature mais aussi comme conteuse et ethnologue avec ses études Sorcellerie et magie en Limousin et son Tombeau des ancêtres : coutumes et croyances autour des fêtes chrétiennes et des cultes locaux. Michel Chadeuil et Antoinette Cougnoux, entre autres, ont donné également de nombreux textes à la revue, des poèmes, des contes et des nouvelles. La Société historique et régionaliste du Bas-Limousin édite la revue depuis 1961, sous la présidence de Paul Valière qui a succédé à Robert Joudoux.
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Le Comité occitan d'études et d'action (COEA)
Caucat, Domenge
Assié, Benjamin
Le Comité occitan d’étude et d’action (COEA) est un organisme militant créé en 1962 à Narbonne par un collectif de personnalités déjà impliquées dans le mouvement occitan, notamment au sein de l’Institut d’Estudis Occitans, « des écrivains et des militants de l’action dite culturelle, essentiellement linguistique, abordant les problèmes économiques et sociaux. » comme ils se définissent eux-mêmes, dans le Bulletin d’information du COEA (janvier 1970).
Dans les faits il est initié par Robert Lafont engagé depuis le début des années 1950 comme Secrétaire général de l’IEO pour la refondation d’une stratégie, d’une pensée et d’une action occitanes sur l’analyse des réalités économiques et sociales. Il est pendant une décennie le le principal animateur et le Secrétaire général du COEA, qui compte également parmi ses membres Yves Rouquette, Guy Martin, Gaston Bazalgues, Jean Larzac, Claude Marti, Michel Grosclaude, Bernard Lesfargues, Michèle Stenta, entre autres (source : Bulletin d’information du COEA).

Origines

En 1950, Robert Lafont devient Secrétaire général du tout nouvel Institut d’Estudis Occitans, fondé à Toulouse en 1945. Il présente un rapport de rupture avec l’action et l’objectif traditionnel - culturel, savant et linguistique - des organisations occitanes. Tout au long des années 1950 il ne cessa d'argumenter en faveur d’une refondation d’une stratégie occitaniste qu’il souhaite fondée sur une analyse solide des réalités économiques et sociales et proposer ainsi un projet politique pour l’avenir de l’Occitanie.
La position de Lafont convainc une nouvelle génération militante mais fait débat et entraîne un temps de crise avec les tenants d’une position « culturelle » autour de Bernard Manciet et surtout Félix Castan. La crise au sein de l’IEO est soldée en 1964 par l’exclusion de Manciet, Castan et Ismaël Girard.
Entretemps, le mouvement des mineurs de Decazeville avait fait émerger dans l’opinion occitane et dans les médias, une prise de conscience du malaise occitan autour de la notion de « colonialisme intérieur ». Robert Lafont avait analysé en 1954 dans son essai Mistral ou l’illusion (Paris : Plon) le rendez-vous manqué entre le mouvement félibréen et la révolte des viticulteurs languedociens de 1907 qui aurait pu déboucher, selon lui, à une adhésion massive de la société au mouvement de renaissance occitane du moment où il ne se cantonnait plus à l'action littéraire et linguistique, et ainsi déboucher sur un projet politique pour l’Occitanie. C’est donc pour ne pas rater un nouveau rendez-vous avec le mouvement social que le COEA est créé dès 1962, sans attendre la transformation au sein de l’IEO.

L’organisation

Quelques mois après sa création, le Bulletin d’information du COEA (n° 2, 15 mars 1963) fait un premier bilan de la nouvelle organisation : il annonce une cinquantaine de personnes adhérentes, la tenue d’une première assemblée générale en mai 1962 et l’adoption de statuts ouvrant la voie à une existence légale. L’organisme se veut « d’un type entièrement nouveau » et doté d’une doctrine qui « doit être entièrement neuve ». L’établissement de cette doctrine doit se faire dans le cadre de séances de travail et de débats par correspondance mais déjà le premier bulletin, « à un grand nombre d’élus du Pays d’Oc », contient une synthèse sur le concept de colonialisme intérieur à la fois comme grille d’analyse mais également comme vecteur de propositions politiques concrètes.
Sur le plan de l’organisation militante, le COEA affiche l’ambition de créer à partir du Comité central un maillage de « comités occitan d’action » au niveau régional, local, et dans les entreprises. Les fonctions entre le comité central et les comités divers sont définies ainsi : « le comité central analyse la situation, donne des directives et les comités divers sont les organes de l’intervention. » L’ambition est de mettre sur pied une organisation militante et ne pas devenir une organisation « académique », c’est-à-dire purement intellectuelle. Il s’agit également pour le COEA de créer un réel mouvement d’opinion autour de ses analyses et propositions et de favoriser « une prise de conscience occitane ».
Dans les faits, le développement d’une organisation militante massive ne s’est pas réalisé même s’il est fait état au fil des Bulletins d’un Comité auvergnat d’étude et d’action ou d’un COEA Paris.
En 1964 Robert Lafont, Yves Rouquette et d’autres membres actifs du COEA fondent la revue Viure. Si elle n’est pas un organe direct du COEA, elle est un lieu de diffusion et de débat sur les idées portées par l’organisation.
Le COEA publiera quelques livres : Principes d'une action régionale progressiste (Nîmes : COEA, 1966, réed. 1969), Le petit livre de l'Occitanie (Saint-Pons : 4 Vertats, 1971 ; réed. Paris : Maspero, 1972). Mais c’est avec les essais politiques de Robert Lafont autour du problème région et du colonialisme intérieur, publiés à grand tirage chez de grands éditeurs parisiens, que les analyses et propositions du COEA seront véritablement connues et diffusées auprès de l’opinion : La Révolution régionaliste (Paris : Gallimard, 1967), Sur la France (Paris : Gallimard, 1968), Décoloniser en France. Les Régions face à l’Europe (Paris, Gallimard, 1971), Clefs pour l’Occitanie (Paris : Seghers, 1971), Lettre ouverte aux Français d’un Occitan (Paris : Albin Michel, 1973), La Revendication occitane (Paris : Flammarion, 1974) ou encore Autonomie, de la Région à l’autogestion (Paris, Gallimard, 1976).

Le rôle politique

En juin 1964, le contact avec la vie politique est établi : le COEA participe avec des délégués à la Convention des Institutions Républicaines, nouveau parti politique créé par François Mitterrand, qui aboutira sept ans plus tard au fameux congrès d’unification des socialistes d’Épinay-sur-Seine (juin 1971). Le COEA reconnaît s’être constitué en club politique - mais refuse explicitement de devenir un « parti politique » traditionnel - afin d’entrer en contact avec d’autres clubs politiques (comme le Front régionaliste corse).
S’il fait partie des clubs fondateurs de la Convention des Institutions Républicaines qu’il fait adhérer à la problématique de l’autonomie régionale, le COEA prend ses distances avec l’organisation de François Mitterrand dans sa dynamique d’union avec la SFIO et la famille radicale. Non seulement la SFIO et les radicaux n’ont pas exprimé de position favorable aux problématiques régionalistes, mais de nombreux membres du COEA sont adhérents ou sympathisants des deux autres forces de la gauche des années 1960 : le parti communiste et le PSU. En 1967 la séparation avec la Convention des Institutions Républicaines est actée. Dans les faits le PSU de Michel Rocard apparaît de plus en plus comme l’organisation politique la plus proche des problématiques politiques du COEA (dénonciation d’une situation de colonialisme intérieur, défense de l’autonomie régionale, de l’autogestion, etc.) On peut sans doute mettre au compte du COEA le fameux rapport « Décoloniser la province » présenté en 1966 par Michel Rocard lors des Rencontres socialistes de Grenoble.
Le Comité occitan d’étude et d’action disparaît à l’orée des années 1970 et débouche sur la candidature de Robert Lafont, candidat des « minorités nationales » à l’élection présidentielle de 1974. Le COEA rendait possible une telle candidature, non seulement en permettant de mûrir une analyse et des propositions capables de tenir une telle candidature, mais également en établissement les liens entre organisations politiques régionalistes et en diffusant les idées du colonialisme intérieur en dehors des cercles militants. La candidature ayant été invalidée par le Conseil constitutionnel, les comités de soutien vont se transformer en mouvement autonome Volèm viure al país qui sera l’organisation des années 1970.
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La cabrèta
La cabrèta (ou « cabrette », pour « petite chèvre ») est un instrument à vent de la famille des cornemuses. Composée d’un sac originellement en peau de chèvre, d’où elle tire son nom, d’un soufflet et d’un « pied », une sorte de hautbois à perce conique et à anche double, elle est l’instrument emblématique de la musique traditionnelle auvergnate. Elle doit en grande partie sa popularité à la communauté auvergnate de Paris de la fin du XIXe siècle qui en fait un instrument mythique et le catalyseur d’une identité auvergnate fantasmée. Son ancêtre, la musette, donnera même son nom au genre musical que l’on connaît.
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Le Gallia Saintes

PRÉSENTATION 

C’est un spectacle arc-en-ciel pour reprendre la formule dont Mandela peignit l’Afrique du Sud post-apartheid. Un spectacle fait de théâtre, de musiques, de danses, mais aussi, mais surtout métissé de langues que la mondialisation culturelle menace.

Au début, il y avait un petit garçon qui enregistrait son grand-père quand il parlait une langue pour lui fascinante : l’occitan. La lenga nostra, disait le vieux monsieur. Aujourd’hui, Christophe Rulhes est devenu anthropologue, musicien et, avec l’acrobate, chorégraphe, scénographe, Julien Cassier, co-fondateur du GdRA, cette unique troupe de théâtre toulousaine.
Unique car leur projet ne ressemble à aucun autre. En témoigne cet étrange et vivifiant spectacle évidemment baptisé Lenga. On y voit, on y entend un acrobate de rue de Madagascar (Maheriniaina Pierre Ranaivoson), un initié Xhosa d’Afrique du Sud (Lizio James), un comédien Toulousain, un musicien Occitan jouant de la cabrette et des platines. On y parle un occitan débarrassé de sa gangue folkloriste, on y entend des langues, malgaches, sud-africaines, que le rabot culturel amoindrit chaque jour un peu plus. On y suit, entre Le Cap et Tananarive, les destins de grand-mères qui semblent venir d’un monde en pleine mutation…
Lenga, c’est de l’anthropologie joyeuse.

Un spectacle : GdRA - Christophe Rulhes & Julien Cassier 

INFORMATIONS PRATIQUES

Durée : 1h40
Dès 7 ans 
Spectacle en partie surtitré

Contacts et réservations 

Le Gallia Théâtre Cinéma Saintes
67 ter, cours National - BP 90122 - 17104 Saintes Cedex
Téléphone : 05 46 92 10 20

Site internet : https://www.galliasaintes.com 

Réservations en ligne : ICI.

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Le Dôme théâtre

PRÉSENTATION 

C’est un spectacle arc-en-ciel pour reprendre la formule dont Mandela peignit l’Afrique du Sud post-apartheid. Un spectacle fait de théâtre, de musiques, de danses, mais aussi, mais surtout métissé de langues que la mondialisation culturelle menace.

Au début, il y avait un petit garçon qui enregistrait son grand-père quand il parlait une langue pour lui fascinante : l’occitan. La lenga nostra, disait le vieux monsieur. Aujourd’hui, Christophe Rulhes est devenu anthropologue, musicien et, avec l’acrobate, chorégraphe, scénographe, Julien Cassier, co-fondateur du GdRA, cette unique troupe de théâtre toulousaine.
Unique car leur projet ne ressemble à aucun autre. En témoigne cet étrange et vivifiant spectacle évidemment baptisé Lenga. On y voit, on y entend un acrobate de rue de Madagascar (Maheriniaina Pierre Ranaivoson), un initié Xhosa d’Afrique du Sud (Lizio James), un comédien Toulousain, un musicien Occitan jouant de la cabrette et des platines. On y parle un occitan débarrassé de sa gangue folkloriste, on y entend des langues, malgaches, sud-africaines, que le rabot culturel amoindrit chaque jour un peu plus. On y suit, entre Le Cap et Tananarive, les destins de grand-mères qui semblent venir d’un monde en pleine mutation…
Lenga, c’est de l’anthropologie joyeuse.

Un spectacle : GdRA - Christophe Rulhes & Julien Cassier 

INFORMATIONS PRATIQUES

Durée : 1h40
Dès 7 ans 
Spectacle en partie surtitré

Dans le cadre du Temps Fort :  Je parle... Patois ?

MARDI 30 AVRIL : Bord de scène après le spectacle en présence des artistes du GdRA

JEUDI 2 MAI à 18h30 : Conférence de Philippe Boula de Mareuil, linguiste, directeur de recherche au CNRS, dans le cadre des Conférences du Jeudi organisées par le Service Patrimoine de la Ville d'Albertville : "Accents régionaux, mythes et réalités"

VENDREDI 3 MAI à 20H : Spectacle De l'Eve à l'eau

Contacts et réservations 

Le Dôme Théâtre - 135 Place de l'Europe 73200 Albertville
Tél. Billetterie 04 79 10 44 80
Site : https://www.dometheatre.com 

Réservations en ligne sur le site du Dôme théâtre : ICI.

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Le CENTQUATRE-PARIS

PRÉSENTATION 

C’est un spectacle arc-en-ciel pour reprendre la formule dont Mandela peignit l’Afrique du Sud post-apartheid. Un spectacle fait de théâtre, de musiques, de danses, mais aussi, mais surtout métissé de langues que la mondialisation culturelle menace.

Au début, il y avait un petit garçon qui enregistrait son grand-père quand il parlait une langue pour lui fascinante : l’occitan. La lenga nostra, disait le vieux monsieur. Aujourd’hui, Christophe Rulhes est devenu anthropologue, musicien et, avec l’acrobate, chorégraphe, scénographe, Julien Cassier, co-fondateur du GdRA, cette unique troupe de théâtre toulousaine.
Unique car leur projet ne ressemble à aucun autre. En témoigne cet étrange et vivifiant spectacle évidemment baptisé Lenga. On y voit, on y entend un acrobate de rue de Madagascar (Maheriniaina Pierre Ranaivoson), un initié Xhosa d’Afrique du Sud (Lizio James), un comédien Toulousain, un musicien Occitan jouant de la cabrette et des platines. On y parle un occitan débarrassé de sa gangue folkloriste, on y entend des langues, malgaches, sud-africaines, que le rabot culturel amoindrit chaque jour un peu plus. On y suit, entre Le Cap et Tananarive, les destins de grand-mères qui semblent venir d’un monde en pleine mutation…
Lenga, c’est de l’anthropologie joyeuse.

Un spectacle : GdRA - Christophe Rulhes & Julien Cassier 

INFORMATIONS PRATIQUES

Dans le cadre du festival SÉQUENCE DANSE PARIS

Tous les soirs du 09 au 13/04 à 20:00

Durée : 1h40
Dès 7 ans
Spectacle en partie surtitré

Informations et réservations sur le site du 104 : http://www.104.fr/fiche-evenement/gdra-lenga.html 

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Médiathèque d'Isle

MALIKA VERLAGUET ET FRÉDÉRIC MASCARO
EN DUO, POUR MARIER PAROLE ET MUSIQUE

TIFA-TAFA !

Tifa-tafa !Tifa-tafa ! c’est le murmure de la rencontre...
Tifa-tafa ! c’est le rythme du cœur quand il s’emballe...
Tifa-tafa ! c’est de l’occitan !

Des contes auxquels Malika Verlaguet et Frédéric Mascaro redonnent souffle de vie, en faisant de la musique et du chant les complices d’un voyage dans les sagesses populaires. Des histoires venues des quatre vents, la langue occitane par touches colorées, les notes chaudes de la guitare, celles enchanteresses de la harpe celtique... un mélange qui invite en toute simplicité à partager des émotions universelles.


Informations pratiques

Spectacle en français métissé d’occitan, pour grandes et petites oreilles...

Entrée libre. 
Spectacle à partir de 6 ans. 

Médiathèque d'Isle (87) - Médiathèque (rue du Général de Gaulle – 87170 Isle) – 05 55 43 20 59 – http://www.ville-isle.fr/

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Association Chancaires de Saint Pé de Léren
Le festival est créé et organisé tous les ans par l’association Chancaires de Saint Pé de Léren : implantés aux confins des gaves de Pau et d’Oloron, entre Peyrehorade et Salies-de-Béarn, les Chancaires (échassiers) œuvrent depuis plus de soixante ans pour la transmission de la culture locale. Danses, chants, échasses pour petits et grands, création de spectacles, école de musique, cours de langue… Cette même équipe traverse la Gascogne en échasses au mois d’août, avec le projet de la Chancada, pour découvrir le territoire et rencontrer ceux qui le font vivre, pour connecter les ingrédients de l’expression d’une culture locale avec la langue occitane gasconne, de manière ouverte, enracinée et créative.

PROGRAMME 

Ateliers : 9h30 – 12h

- Découverte du travail de la forge avec André & Pascal Larrodé
- Initiation aux danses de bals, avec Los Chancaires
- Fabrication de géant avec Will lo maniclaire, Carnaval Biarnés
- Initiation aux échasses avec Los Chancaires
- Stage de saut béarnais de l’arribèra avec Michel Dufau

12h30 : repas (salade de riz, cœurs de canard & haricots verts ou menu végétarien, tarte aux pommes, vin, café)

Conférence du Primtemps - La « Halha » en Gascogne :
Grâce à des documents écrits et des témoignages oraux, nous savons que la « halha » (grand feu d’extérieur) de Noël était un rituel agraire qui existait partout en Gascogne : dans le Bordelais, le Bazadais, le val de Garonne, la Haute Lande, en Chalosse et en Béarn. Faire le tour du champ, à la tombée du jour, avec un grand feu de paille, en chantant… En Bazadais, le rituel traditionnel existe encore. Patrick Lavaud, réalisateur et collecteur originaire de Langon, nous dira tout. Un film de 20 min clôturera la conférence..

Chasse au trésor, Jeux géants
Des jeux d’adresse, de vitesse, des activités musicales, de création, d’imagination… pour tous les enfants à partir de 3 ans. RDV à 14h30 sous le chapiteau.

15: 00 : Long chemin de danses et de chants 
Venez tester votre endurance. Rondes chantées, danses en chaîne, qui s’enchaînent, qui se suivent, pour un instant, pour un moment, l’après-midi, ou plus peut-être. On s’y emploiera sans s’arrêter. Chanteurs, danseurs, pas de pause, en avant : amenez un chant, une danse, faisons l’expérience. A partir de 15h, relais et arrêt au stand autorisés.

18:00 : Spectacle des petits Chancaires
Sur scène, les plus jeunes, accompagnés par les grands, ou l’inverse, peut-être.

19h30 : apéritif musical

Repas ( assiette du Chancaire, cochon de lait ou menu végétarien, frites, pastis landais, vin, café)

Tarif : 10€ (réduit 8€ – gratuit pour les – 12ans) la soirée pour les 3 spectacle / bal /  concert :

21h : ARBO HUEC
22h30 : PARTIDA DE SONSAINAS
00h : FARCE DURE


Tout le programme ICI. 



INFORMATIONS PRATIQUES 

T :07 68 79 01 37
Site internet : http://loprimtempsdelarribera.com/contact/ 
Tarifs : http://loprimtempsdelarribera.com/infos-pratiques/tarifs-pretz/  

Inscriptions : http://www.loprimtempsdelarribera.com/wp-content/uploads/Bulletin-resa-2018.pdf 

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