Julien Campredon est né le 15 juin 1978 à Montpellier.
À plus de 35 ans, cela fait une décennie que le style déjanté des nouvelles de Julien Campredon se fait remarquer sur la scène littéraire. En 2006 il sort son premier livre, avec un texte satirique associant Salon du Livre de Paris et provinciaux honteux, Boris le Babylonien contre l’Aligot Littéraire (Atelier du Gué, réédité en 2012). Regroupés dans trois recueils différents, ses autres écrits mêlent critiques de l’absurdité, humour et burlesque. En 2007, est publié par l’éditeur Monsieur Toussaint Louverture son premier recueil de nouvelles sous le titre peu banal de Brûlons tous ces punks pour l’amour des elfes (Prix de la brasserie Flo 2008). Il récidive en 2011, avec deux nouveaux ouvrages intitulés L’assassinat de la dame de pique (Léo Scheer) et L’attaque des Dauphins Tueurs (Grand Prix Littéraire de l’Académie du Languedoc 2012). Entre-temps, il participe à plus d’une vingtaine de livres collectifs et revues, en France et à l’Étranger.
Julien Campredon propose de subtiles variations sur l’absurdité du monde, mais surtout sur l’impossible communication des humains entre eux.
Les hommes et les femmes de ses histoires ont beau se croiser dans des réalités qu’ils croient communes, à chaque fois, ils doivent se rendre à l’évidence : ils ne parlent pas la même langue, ils ne poursuivent pas les même rêves, et s’ils évoluent sur des lignes qui se rapprochent parfois, elles ne fusionnent jamais.
Pour ses travaux, Julien Campredon a reçu le soutien du Centre Régional des Lettres de Midi-Pyrénées en 2011, ainsi que celui du Centre National du livre en 2012.
Il travaille également avec Amic Bedel et Piget, comme scénariste.
Bibliographie de Julien Campredon
Brûlons tous ces punks pour l’amour des elfes, éditions Monsieur Toussaint Louverture.
L’attaque des dauphins tueurs, éditions Monsieur Toussaint Louverture.
L’assassinat de la Dame de Pique, éditions Léo Scheer.
Boris le babylonien contre l'aligot littéraire, édition l'Atelier du Gué.
Amic Bedel est réalisateur et producteur.
Le pire chez Amic Bedel, personnage exigent et persévérant, c'est qu'il s'efforce de faire un travail de qualité pour filmer le monde occitan. Et ça, c'est vraiment un scandale ! En effet Amic Bedel est un acharné multicartes réalisateur et producteur, fondateur de la société Piget qu'il créée en 1999.
Pris dans les paradoxes propres à tous les réalisateurs occitans (et Dieu sait qu'ils sont nombreux), il adore utiliser les nouvelles technologies pour nous parler et nous régaler avec un univers qui n'est officiellement plus sensé intéresser personne. C'est dans le cadre schizophrénique de cette dualité vieux-nouvelles technologie qu'il choisit de transcender tous les possibles en travaillant également pour le magazine occitan de France 3 Viure al pais depuis 2000, et plus récemment pour le magazine Pyrénées-Piréneos. En 2010, il co-fonde Dètz, un collectif créatif de professionnels de l'audiovisuel occitanophones. Un labo-vidéo médiatique qui développe une plateforme web et compte aujourd'hui quatorze membres, www.detz.tv, et qui devrait dès lors logiquement s'appeler Quatorze, mais ça ferait changer les statuts et refaire les autocollants.
L'une des ses dernières réalisations est la série Còp d'ala, diffusée sur France 3, qui raconte à vol d'oiseau et en 20 épisodes l'urbanisation de l'Occitanie entre le IXème et le XIIIème siècle.
Parmi les création de Piget, on peut citer :
Documentaires :
Còp d'Ala, 2013, Diffusion France 3 sud
Camina, 2005-2008, Diffusion France 3 sud
Imagenaire, 2008
Bal, 2005
Fictions :
L'occitanie en Bagnoire (avec Lilô prod), 2012. La peau, Le sein, la dent
La fugida, 2008
Chris, 2007
Clips :
Mauresca Fracas Dub : Anam manjar, Coopérative, Stéréotypes, Fai la rota
La Mal coiffée : Prenètz lo bon temps filhòtas
...
L'Occitanie est à feu et a sang. Mandatée par le comté de Toulouse, la brigade de Béziers ou POP, Police Occitane de Proximité, se rend à New York, ville mondialement connue pour l’efficacité de sa police et la modernité de ses méthodes, afin d’en ramener tasers, radars et autres gilets pares balles...
Première classe Petitjean et brigadier chef Destout parviendront-ils à ramener l'ordre en Occitanie ?
Ce projet a été commandité puis diffusé par les pays Portes de Gascogne ; Périgord Vert ; Pays de Guéret ; Pays d'Armagnac ; Midi-Quercy.
Ce DVD comporte trois films :
- "Imagenaire" Un documentaire sur l'imaginaire occitan où l'on découvrira une langue et une culture commune aux habitants des cinq païs concernés. 43 minutes.
- "Colectatge" Documentaire qui présente l'action des collecteurs dans les cinq païs, les restitutions, les buts et les attentes de tous les acteurs de ce travail. 20 minutes.
- "Mapas": Un abrégé d'histoire occitane, 6 minutes.
La POP, Police Occitane de Proximité est enrolée par "Les Ogres de Barback" pour assurer leur sécurité lors d'un concert mytique à l'Olympia.
C'est l'occasion pour la brigade de Béziers, Première classe Petitjean et brigadier chef Destout, de découvrir la capitale de l'État voisin : la France.
Le renouveau de la culture occitane est en tout point perceptible. Pour tenter de comprendre l’histoire et démêler la complexité du phénomène sur lequel se sont greffées de multiples revendications, le réalisateur enquête aux quatre coins de Toulouse, l’une des villes capitale de l’Occitanie.
Intervenants
Robert Lafont, Gérard Villeval, Georges Labouysse, Georges Passerat, Alem Sure Garcia, Jean Vilotte, Claude Marti, Jean Nayral de Puybusque, Anne Brenon, Jean-Paul Becvort, Jean-Pierre Hilaire, Michel Aguilera, Christian Lacour, Claude Sicre, Sylvan Chabaud, Giraud Delbés, Clamenç Cellier, Guilhèm Latrubesse, Belina Latrubesse.
Générique : Ecriture et réalisation : Stéphane Valentin, Production : Les Films de la Castagne; Images et post-production : Amic Bedel, Son et mixage : Fabien Salabert, Sons additionnels : Jean Marc Pedousseau et Jean Luc Galvan, Images additionnelles : Thierry Maybon, Montage : Stéphane Valentin, Musique originale : Mauresca Fracas Dub, Lou Dalfin; Musique additionnelle : MC Taciturne, 1timidé, Production Déléguée : Chantal Teyssier, Distribution PFA : Frederik Rascol, Diffuseur : TLT ; Coproduction : Piget
EXTRAIT DES INTEROGATIONS ORALES DE L’AUTEUR
« Ma longue entrevue avec Georges Passerat m’a fortement renseigné sur la question juive en Occitanie. En fait, après le concile de Latran en 1215, où le pape Innocent III déclare l’injonction du port de la rouelle, Le seul monarque européen à appliquer cette mesure est saint Louis. C’est lui en effet qui impose aux juifs de porter un fragment de tissu jaune et rond cousu aux vêtements. Il a 700 ans d’avance sur Hitler. J’apprends aussi qu’une autre croisade venue du nord, la croisade des pastoureaux va s’en prendre aux juifs d’Occitanie et entraînera de véritables massacres. Bien sûr tous ces événements ne sont pas enseignés dans les manuels scolaires. A partir du 14ème siècle, l’histoire occitane se fond avec l’histoire de France. Comment se fait-il que toute une partie de l’histoire occitane a disparue de l’enseignement officiel ? »
Avec la participation du Conseil Régional Midi-Pyrénées et du Centre National de la Cinématographie.
Les habitants de la chaîne pyrénéenne ont toujours entretenu un rapport passionnel et tourmenté avec le ciel. Pour simplement survivre, dans ce pays à la géographie complexe, perpétuellement soumis aux pires intempéries, les hommes et surtout les femmes ont appris à dompter le ciel en faisant venir la pluie ou en chassant l’orage.
Ce film nous éclaire sur les fondements païens de tels rituels, sur le rôle constant mais ambigu que l’Eglise a joué pour en venir à bout, sur l’incroyable persistance imaginative des pyrénéens pour que certaines de ces conjurations soient encore attestées aujourd’hui.
Mon second film documentaire. Tourné dans les Pyrénées. Je souhaitais faire un film sur la difficile implantation du christianisme dans la chaîne, et l'axe des femmes, de la maïtrise du ciel me semblait particulièrement intéressant.
Je finissais mes étude de cinéma à Aubagne en Provence. J'épluchais le rayon "régionalisme" de la bibliothéque de ma ville. Je m'interessais aux livres en provençal, en occitan. Et je découvre cette petite publication "La verita desplegado" par un collectif d'intelectuels provençaux. Un poéme en provençal maritime du 18ème siécle, disséqué par René Merle, Philippe Gardy, Régis Bertrand et Michel Vovelle. La révolution française à travers le regard d'un provençal.
J'ai pris le pari fou d'en faire mon premier film documentaire.