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Jasmin et son oeuvre : esquisse littéraire & bibliographique / Jules Andrieu
Andrieu, Jules (1839-1895)
La vie de Jasmin au travers de son oeuvre, récrite par un autre agenais Jules Adrieu, membre de la Société des Sciences, Lettres et Arts d'Agen.
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Comité d'animation Saint Andrieu
Hèsta gascona (Fête gasconne)– Saint André (32)
Salle des fêtes

à partir de 10 h , jeu de quilles et palets
14h30 -15h30 , L'heure du gascon avec Delphine Castaing
16 h , danses trad avec Les Dançaires deu Savés
19 h , REPAS GASCON : 15 € (aperitif offert ). Amener ses couvert
21h30 BAL TRAD avec LUMBRETS : 8 € -repas +bal :20 € 
Reservation pour le repas obligatoire avant le 31 juillet06 88 98 48 26 ou 06 80 13 91 82
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Cameliò, Alan
Édition bilingue : tome 1 en occitan - tome 2 en français

Figure emblématique et cependant méconnue du mouvement anarchiste sétois, Pascal Verdale fait partie des oubliés de l'histoire. Deux articles parus dans le journal Midi Libre évoquent le personnage : un amuseur public qui écrit des vers en « patois ». Cet original publie en 1905 une pièce de théâtre en alexandrins Una séença à la Boursa Plata. Sous l'apparente banalité du propos - des ouvriers réunis à la Bourse du travail débattent de l'impérieuse nécessité d'augmenter la cotisation syndicale - l'œuvre renvoie à l'histoire de Sète, de son port, du syndicalisme, des luttes ouvrières et des anarchistes sous la IIIe République.
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L'Ase de Beçan
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Dins lo vilatge de Beçan se debana, dempuèi fòrt longtemps, un curiós ritual a l'entorn de l'Ase.
A l'apròcha de Sant Laurenç (10 d'agost), la populacion, venguda nombrosa, es al rendètz-vos per qualques jorns de fèsta. L'Ase, l'animal emblematic de la vila dançarà d'oradas. De la glèisa a la carrièra, de placetas en ostal de retirada, d'elegits de la comuna a la comunautat, l'ase parada en faire ressondir los còrs d'aqueles que lo fan viure.

La fèsta de Sant Laurenç es la fèsta locala de Beçan. Cada annada, se debana sus cinc jorns, dimenjada inclusa. Las sortidas de l'Ase constituisson los moments fòrts, d'ont lo segond nom donat a la fèsta : « La fèsta de l'ase ». L'animal es al centre de las festivitats e es d'alhors pas qu'a l'escasença de Sant Laurenç que la populacion pòt profechar de sa preséncia. Fòra de qualques evolucions, lo public assistís a un programa qu'a un encastre identic segon lo jorn.
Aital los beçaneses e los toristas veson la primièra dança de l'ase a 17h picanta, lo dissabte pròche del jorn de Sant Laurenç. La jornada de dimenge es plan emplenada mas los moments fars son aqueles : de la benediccion e de la messa en preséncia de l'ase e plan segur la remesa dels ramelets que la joinessa i met a l'onor la municipalitat. Lo diluns e lo dimars, las jornadas un pauc mens protocolàrias, recampan la populacion a l'entorn de l'ase a travers de diferentas animacions. Lo darrièr jorn de la fèsta l'animal aurà lo dreit de se repausar mas es lo moment que lo pichòt ase serà de la partida per finalizar l'eveniment.
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Lo Buòu de Mesa
CIRDÒC-Mediatèca occitana
LO BUòU
« Moi, je suis l’un des animaux totémiques les plus impressionnants : loin du Coucaïrous débonnaire, des Poulains joueurs ou du Chameau placide, je fais presque peur avec mon énorme tête surmontée d’une immense paire de cornes, ma gueule qui s’ouvre largement, et mes puissantes mâchoires qui reprennent le rythme du tambour en claquant bruyamment : clac / clac / clac-clac-clac (1, 2, 1-2-3). Mon origine serait liée au culte de Mithra (Orient ancien), qui avait dompté et sacrifié un taureau, du sang duquel étaient nées toutes les créatures vivantes. Je symbolise donc aussi la renaissance après la mort. »
LEGENDE
En 59 de notre ère, une famille pauvre venue des environs de Béziers vint s’installer sur les bords de l’Etang de Thau. Elle se mit à défricher la plaine, à l’endroit appelé « Los Murgos », vivant là de son travail et de la pêche, très abondante à cette époque. Une solide paire de boeufs l’aidait dans sa tâche.
Grâce à un travail acharné, la famille connut bientôt l’aisance, puis la richesse... Lorsque les deux boeufs furent morts, on conserva la peau du plus beau, qui fut étalée sur un support en bois, en souvenir de cette bête courageuse. Et cette dépouille fut promenée chaque année pour les grandes occasions... Lorsque la peau primitive fut usée, on construisit un mannequin colossal, bien plus grand qu’un vrai boeuf, recouvert d’une toile brune. On lui tailla une tête de bois avec des cornes. Ce boeuf est, depuis, de toutes les fêtes et de toutes les manifestations...
Dans l’animal totem, 8 à 10 hommes peuvent se loger pour le mouvoir. L’un d’eux est chargé uniquement d’actionner la tête et les mâchoires de la bête au moyen d’une gaule.
À l’extérieur, le meneur (ou cornac), armé d’un long aiguillon, commande l’animal et décide des figures à exécuter. Le Boeuf parade uniquement dans la ville pour les deux corsos fleuris et pour la fête votive, qui a lieu le 19 août, et où il est toujours en tête du cortège. Il ouvre officiellement cette fête qui va durer trois jours, durant lesquels il anime par sa présence toutes les animations et défilés à travers la ville.
La course du Boeuf dans les rues de Mèze est imprévisible : à tout moment, il peut courir et même foncer sur ceux qui se mettent en travers de son passage ! Avec ses larges cornes, il éloigne les plus hardis qui veulent s’opposer à lui. Il est aussi capable de ruades, de trémoussements, de pas de danse, scandés par la musique qui l’accompagne...
Cet animal fort apprécié de la population rend aussi visite aux balcons des maisons, où lui sont jetées des pièces de monnaie qu’il récupère dans sa gueule ouverte...
Le dernier soir de la fête a lieu « la mort du Boeuf », qui doit mourir pour mieux renaître... Le sacrifice a lieu sur l’Esplanade. L’animal effectue d’abord sa course au milieu des badauds, monte dans le kiosque pour danser, s’amuse à faire éclater dans sa gueule des ballons gonflés...
Puis le meneur exécute quelques passes de corrida à l’aide d’une muleta fictive, et soudain, il transperce la tête du Boeuf avec une épée postiche... le Boeuf tremble, vacille, d’un côté, de l’autre... et tombe raide mort, dans une marre de sang répandu pour l’occasion, sous les « bravos » de la foule...
Avant sa mise à mort, le Boeuf initie les enfants à la « mort symbolique » : il les avale par sa gueule béante, et les fait passer dans son ventre... d’où ils ressortiront quelques instants plus tard, pour renaître plus forts et plus sains...
Cet héritage de l’initiation au culte de Mithra (où le sang du boeuf répandu sur l’initié le faisait naître une seconde fois) n’est plus qu’un jeu : il faut voir les enfants se bousculer pour être les premiers avalés ! Ils plongent tête la première dans la gueule du Boeuf et sont récupérés à l’intérieur de la structure par les porteurs...
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Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée
CIRDOC-Mediatèca occitana

Programme de la journée du 8 juillet 



9h30 > 12h30 Amassada Plénière – Halle au grain

14h > 16h30 : Conférence publique : Gers says Òc to the future ! (Au théâtre)


En 2016 de petits Occitans partaient en ambassade dans les Îles Hébrides extérieures, au nord de l'Écosse.
Le pari lancé par le projet Erasmus+ « GO TO the FUTURE » ? Trois ans d’échanges culturels et pédagogiques, du Gers à l’Écosse en passant par l’Irlande, et de coopération entre Européens afin d’imaginer des outils au service des gaéliques et de l’occitan... des cultures qui ont, finalement, beaucoup en commun !

Le Département du Gers porte depuis Septembre 2014 ce projet de coopération Erasmus + avec l’Ecosse et l’Irlande, sur la valorisation et l’enseignement des langues régionales.
À l’heure du bilan, venez découvrir cette expérience mêlant sensibilisation culturelle, transmission linguistique, enseignement et découverte de l’autre.


- Ouverture : "Erasmus + / GO to the FUTURE : quand les collectivtés parient sur la coopération internationale pour promouvoir leurs langue et culture" par Yvette Ribes, Conseillère départementale du Gers en charge de l’occitan

- "Les systèmes d'enseignement du gaélique en Irlande et en Écosse" par Ciara Ní Chuilinn, professeur à l'école immersive irlandaise Gaelscoil Mhíchíl Cíosóg et Evelyn Coull MacLeod & Martin MacLeod, webmasters au Comhairle nan Eilean Siar (Écosse)

- Découvrez et testez les réalisations du projet !

* La mallette pédagogique, par Delphine Castaing, professeur d’occitan au Collège François de Belleforest de Samatan
* L'application numérique go-to-the-future.eu, par Marie-Françoise Rivail, chargée de mission langue et culture occitanes au CD32
*  Gael’òc, livre d’art et outil pédagogique par Monique Darroux et Danièle Bertin (Association pour la culture populaire en pays gascon)

16h30 > 18h :Débat public : Faire le choix de l’occitan et du catalan, une stratégie d’avenir ?- Place de la République


Loin des idées reçues, les projets tant pédagogiques que culturels, touristiques ou économiques faisant la part belle à l’occitan ou au catalan, se multiplient ces dernières années.
Personnalités issues du commerce, de l’enseignement, du tourisme ou de la presse… viendront échanger avec le public sur les idéaux, ambitions et stratégies qui les ont amenés à faire le choix des langues régionales dans leurs projets respectifs. 

Avec : Philippe Sour, Jean-luc Lagrave, Jean-Yves Agard, Patric Roux, Yannick Pouey, , Pierrette Luche, Charline Claveau-Abbadie et Pere Manzanares

 

19h00 > Concert - Balèti avec le groupe Cocanha ; Place de la République

 

21h00 > Concert RIZA avec le groupe Grail’oli ; Place de la République

 

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Lagarde, André. Traduction
Vissière, Sophie. Illustrations
Renart fait le mort pour un panier d’anguilles ; Renart utilise la crédulité confondante du compère Ysengrin le loup ; Renart offre à la mésange le baiser de la paix, ou dérobe son fromage au corbeau Tiecelin dépité... Retrouvez le plus rusé des goupils dans ce recueil de neuf histoires emblématiques tirées du Roman de Renart, adaptées en occitan par André Lagarde et illustrées par Sophie Vissière.

 
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Une invitation au rêve éternel de la civilisation d'Oc Interprétée par l'Orchestre national de Budapest sous la direction de Peter Pejtsik, associé aux instruments rares du Groupe OC, cette symphonie en quatre mouvements écrite par Christian Salès invite au rêve éternel de la civilisation d'Oc...

Liberté, Respect, Partage et Tolérance : ainsi pourrait être défini le "Paratge", cette mystérieuse notion occitane que les troubadours du XIIe siècle cultivaient à l'envi. Ces valeurs, le groupe OC et Christian Salès, son directeur artistique, les portent aujourd'hui à bout de bras, vivant par leur musique l'expression d'une culture séculaire associée aux sonorités actuelles.

"Seul un orchestre symphonique pouvait, à mes yeux, avoir la puissance évocatrice et la dimension émotionnelle nécessaire pour raconter de façon juste l'ampleur épique, humaine de la civilisation d'Oc", assure le leader du groupe OC.
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Sorti à l'aube du IIIe millénaire, OC musique occitane est devenu un "classique" avec ses sonorités atemporelles, qu'elles soient électroniques ou acoustiques. Chaque titre de l'album a eu une incroyable destinée à l'international à travers des films et des documentaires, des parcs d'attraction et spectacles, remixé par des DJ, utilisé à des fins thérapeutiques ou comme musique d'ambiance de lieux patrimoniaux. Ces musiques nous plongent dans le monde imaginaire "OC" créé par Christian Salès, une valeur sûre récompensée par un Disque d'Or en 2012.

L'album OC propose une alliance de musique électronique, voix et instruments anciens. Les chants, sur des textes occitans, évoquent l’histoire, les légendes et le rêve de la civilisation languedocienne. Dans le prolongement de la mémoire occitane, OC a re-fabriqué les instruments des troubadours. L’ensemble musical est composé d’instruments anciens (organistrum, vièle à archet, rebec) et traditionnels (flûtes, cornemuses, hautbois), de percussions médiévales et méditerranéennes, d’instruments électroniques originaux.

L'héritage occitan

OC s’inspire des mélodies et chansons des troubadours en les mariant aux sonorités du XXIe siècle. A travers ses créations, le groupe plonge le public dans une atmosphère mystérieuse où la notion de temps ne repose plus que sur les repères de l’Histoire.
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Quand le souffle délicat des flûtes s’entremêle avec les notes dentelées du koto, vous entrez, comme par magie, dans un monde profond et mystérieux qui relie intimement la terre et le ciel.

Quand le chant occitan épouse, avec force et ferveur, le chant japonais, vous vivez des instants de grâce et de subtilité qui subjuguent et élèvent irrésistiblement l’esprit.

Quand deux cultures, anciennes et très éloignées, se rencontrent et se conjuguent au présent, avec autant de poésie et de magnificence, on peut rêver à une humanité plus tolérante et plus ouverte sur le monde.

Site Web : https://insoliste.wixsite.com/sylvainroux/tokyo-sur-dordogne
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