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Pays du Haut Languedoc et Vignobles
Découvrez Chronos du groupe Asuèlh le 15/09 au Pays Haut Languedoc et Vignobles. 

Présentation 

Chronos est un cinéconcert naviguant entre narration poétique et reportage ethnographique. Michel Cans, cinéaste et reportage, filme dans les années 50-60, "une galerie de portraits de famille de tout l'Ouest-Hérault" selon les dires de Max Rouquette. La rencontre entre les musiciens d'Asuèlh et les équipes du CIRDOC à fait émerger l'idée de mettre en musique ces scènes d'un quotidien à la fois si lointain et si proche. Le caractère muet de ces films permet une libre-interprétation musicale. La langue occitane émerge à partir de poèmes chantés et de collectages anciens ou récents. Asuèlh s'inscrit dans une démarche de promotion du matériel culturel occitan. Les films de Cans en sont un condensé, c'est un regard brut porteur d'un héritage immatériel...

Infos pratiques 


Le samedi 15 septembre à 20h30
Réservation conseillée auprès du service culturel sud-Hérault
04 67 93 89 54 
Place du Village 
Gratuit 

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Après le premier album Lo Virolet, auto-produit en 2013 et une tournée qui amènent nos quatre gascons à Rodez jusqu'au Portugal, l'heure fut venue de revenir en studio pour concevoir un deuxième opus...

2017 est donc l'année du Calhavari ! (Charivari ! En gascon), second album de Papà Gahús qui reste dans la veine du rock ethnique, mêlant riffs de guitare et voix de personnes issus de l'opération de collectage du patrimoine oral menée sur le territoire pyrénéen ; Et quand on parle ici de sampling de voix, on ne parle pas de saupoudrage esthétique : les voix choisies des personnes ressources font partie intégrante de la démarche artistique de Papà Gahús. mieux, elles sont les fondements de l'«esprit Gahús».

Cavalhari ! marque donc le retour des artisans du rock bigourdan, plus que jamais motivés à envoyer du bois... quitte à couper des scènes en deux.
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Tradizione e folkrevival / Napoli, Paolo
Napoli, Paolo
Paolo Napoli resumís dins las grandas linhas dins aqueste article 50 ans de collectatges, de transmission e de reapropriacion de la musica tradicionala populara italiana. Presenta aquí las diferentas evolucions e los corrents, las mòdas tanben, que menèron a las practicas actualas.

Aqueste article correspond a la conferéncia donada per Paolo Napoli al CIRDÒC lo 1èr de decembre de 2016 a l'escasença d'una taula redonda titolada « La musica tradicionala mediterranèa, transmission, partatge e obertura als autres » dins l'encastre de la Setmana calabraise organizada per l'associacion Tafanari.

La version donada aquí es la version originala italiana. Podètz tanben consultar la traduccion francesa d'aqueste article : Tradition et folk-revival
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Tradicion e folk-revival (version francesa) / Napoli, Paolo
Napoli, Paolo
Paolo Napoli resumís dins las grandas linhas dins aqueste article 50 ans de collectatges, de transmission e de reapropriacion de la musica tradicionala populara italiana. Presenta aquí las diferentas evolucions e los corrents, las mòdas tanben, que menèron a las practicas actualas.

Aqueste article correspond a la conferéncia donada per Paolo Napoli al CIRDÒC lo 1èr de decembre de 2016 a l'escasença d'una taula redonda titolada « La musica tradicionala mediterranèa, transmission, partatge e obertura als autres » dins l'encastre de la Setmana calabraise organizada per l'associacion Tafanari.

La version donada aquí es la traduccion francesa de la version originala italiana : Tradizione e folkrevival
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Castan, Anne
Poète de langue dʼÒc, historien de la littérature et de la civilisation occitane, penseur et acteur de la décentralisation culturelle en France.

Autres formes du nom

Félix CASTAN
A lʼétat civil, il se prénomme Félix (en souvenir de son arrière-grand-père paternel), Paul (en souvenir de son grand-père maternel), Marcel (en souvenir de la meilleure amie de sa mère).

A partir de 1978 (année du décès de son épouse Marcelle Dulaut), il signera Félix-Marcel Castan. Dans les chroniques nécrologiques, on trouve aussi la graphie « Castanh ».

Éléments biographiques

Félix CASTAN naît le 1er Juillet 1920 à Labastide-Murat (46). Son père est ingénieur aux Ponts et Chaussées, sa mère professeur de français. Lʼoccitan est la langue maternelle de son père (il apprend le français à lʼécole). Sa mère le comprend mais refuse de le parler.

Son enfance se passe à Moissac (82). Mais la crue du Tarn en 1930 va détruire la maison familiale. Un an après, la famille sʼinstalle à Montauban, 30, rue de la Banque. Lʼadaptation à cette nouvelle vie est difficile pour la mère, Hélène. Elle sombre dans une profonde dépression. Félix a alors 12 ans. Il se rend compte que la seule chose qui rende le sourire à sa mère est de parler de littérature.

Car sa mère écrit et lui apprend la versification. En 1935, nous trouvons son premier cahier de 17 poèmes en vers classiques (en langue française). Ce qui frappe le plus, cʼest la maîtrise du lyrisme : peu dʼétats dʼâme, par contre un sens déjà aiguisé de la critique...

À cette époque il découvre un auteur pour lequel il gardera jusquʼà la fin de sa vie un sentiment de fraternité profonde : Germain Nouveau.

Il passe un baccalauréat « Math.élèm » pour faire plaisir à son père puis le bac « Philo ». Sa mère lʼenvoie donc à Paris en Khâgne à Louis Le Grand. À cette époque, il rêve de partir aux Etats Unis.

En mai 1939, il tombe malade et se retrouve à Labastide-Murat chez sa grand-mère. Il ne sera rétabli quʼà la fin de lʼannée 1940 : de là date sa passion pour la langue et la littérature occitanes.

Il trouve une embauche à Léribosc. Mais il lui faut partir aux Chantiers de Jeunesse, service obligatoire. Il s’en va en octobre 1941 à Castillon en Couserans, avec une adresse en poche (M. André Barrès, à Orignac près de Bagnères de Bigorre, membre du PCF, qui professe un marxisme chrétien). Cʼest auprès de cet homme qu’il découvre le marxisme et le communisme.

Libéré en 1942, il revient à Léribosc où on lui a gardé sa place dʼouvrier agricole. Il a toutes ses soirées pour lire, écrire, entretenir ses correspondances : le groupe de Montauban (les poètes Malrieu et Albouy), les peintres Marcelle Dulaut et Lapoujade, la philosophe Odette Penot. Avec eux, il découvrira le jazz chez Panassié. Dʼautre part, il est en correspondance régulière avec les occitanistes : Ismaël Girard, René Nelli, Max Rouquette, Robert Lafont. En décembre 1944, nous le retrouvons engagé volontaire, encaserné à Montauban dans le 1er bataillon de marche dit bataillon Cottaz - 2ème Compagnie. Il adhère au Parti Communiste.

En avril 1945, il participe aux combats de la Pointe de Grave puis le bataillon remonte vers Strasbourg. En décembre 1945, Félix Castan contracte une deuxième longue maladie et passe quelques mois entre la vie et la mort. En 1946, il est guéri. Il rentre à Montauban où il est censé préparer le concours de lʼEcole Normale d’instituteurs.

Un grand projet lʼanime en 1946-47 : rassembler tous les poètes français et occitans dʼOccitanie en une publication en hommage à Joë Bousquet. Malgré le soutien de Bousquet et de Marcenac, ce projet ne verra jamais le jour... Cʼest sûrement la première désillusion. Mais le travail a été fait et on peut penser que le fameux numéro spécial dʼOc de 1948 dont il est le rédacteur en chef en est le prolongement. Pour la partie française nʼapparaissent que quatre textes publiés sous le titre Montauban-Epopée (Éd. Mòstra, 1979). Il y donne un texte daté de 1944 quʼil considérait comme son dernier texte en langue française. Il contient toute son adhésion à la langue occitane.

Dans les années 50, lʼaction militante au Parti Communiste lʼoccupe particulièrement au travers dʼune amitié indéfectible avec le journaliste Maurice Oustrières.

Cʼest à cette époque que débute la relation amoureuse avec Marcelle Dulaut. Elle est peintre. Cʼest elle qui illustre son recueil qui paraît dans la collection Messatges en 1951. Ils se marient en décembre 1953.

Quelques mois auparavant, ils organisent au Musée Ingres de Montauban une exposition rétrospective de lʼœuvre de Lucien Andrieu. Félix Castan y donne une conférence importante, publiée en 1954 dans lʼalbum qui suit lʼexposition. Sur la lancée, le Groupe « Art Nouveau » se constitue : organisateur du Salon du Sud-Ouest (lʼancêtre de la Mòstra del Larzac). De 1954 à 1963, il organise avec Marcelle Dulaut qui en est la directrice artistique le Salon du Sud-Ouest qui deviendra la Mostra del Larzac de 1969 à 1997.

La première structure est née : dans le domaine des arts plastiques. Lʼidée du Festival de Montauban, qu’il animera plusieurs années durant, est déjà en germe. Sa sœur, Jeanne, inscrite au Cours Dulin après la guerre, est devenue comédienne. Une lettre de janvier 54 témoigne de lʼintérêt quʼils portent à Antoine Dubernard, auteur de théâtre occitan (limousin) sur lequel elle travaille... Jeanne sʼorientera finalement vers le théâtre du Siglo de Oro espagnol pour créer le Festival dʼArt Dramatique de Montauban en 1957. En parallèle, Félix Castan prévoit une Biennale Occitane de Poésie.

En 1958, apparaît la quatrième structure créée par Castan : le Forum de la Décentralisation. Félix Castan, organisateur et théoricien de lʼaction culturelle, acteur farouchement autonome, se réinstalle à Montauban où il devient professeur de français au Collège de la Fobio, alors que Marcelle Dulaut est professeur de dessin au Lycée Michelet. Le poète reste seul avec son travail. Il se sait mal compris par ses amis intellectuels de jeunesse. Ascèse définitive : silencieusement, il poursuit son œuvre. Nous savons quʼen 1959, il a déjà entamé la série des Prophéties (sus la Patz), qui seront publiées dans le recueil Jorn en 1972.

1962 voit naître un projet qui le passionnera : une agence de publicité qui pourrait financer une maison dʼédition occitane ! Tout est prévu, les financements sont prêts... au dernier moment, lʼassocié inquiet de ce choix dʼédition le lâche... lʼOccitanie crée décidément bien des problèmes!..

En 1964, Art Nouveau perd son lieu dʼexposition. Il se réfugie au Château de Nérac. Commence alors la recherche dʼun lieu (qui sera la Mòstra del Larzac) et dʼun financement autonome : un collectage de vanneries traditionnelles à partir du travail de lʼethnologue Maurice Robert, qui le passionne et le met en contact avec de nombreux locuteurs naturels.

En 1965 éclate une violente crise interne du comité du Festival de Montauban, qui se poursuit au tribunal (des contrats avaient été signés conjointement auprès de plusieurs compagnies par des membres différents et tous ne pouvaient être honorés). Jeanne, Félix, Marcelle et quelques autres membres sont exclus de lʼassociation. Jeanne perd sa santé, Félix sʼarc-boute jusquʼau jugement, où lui, sa sœur et son épouse sont réhabilités, réhabilitation qui laisse pourtant le Festival exsangue.

Il crée la même année le Centre International de Recherches et de Synthèse du Baroque et, dans ce cadre, il dirige la revue Baroque (Association des Publications de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines - Toulouse 1965). Plus tard, le C.N.R.S., le Centre National des Lettres et les Editions Cocagne deviennent partie prenante. La revue deviendra Lucter en 1971.

Sa mère décède au printemps 1966 dʼune longe maladie. Il lui dédie l’« Oda a ma maire » publiée dans Jorn.

Dans les années 1960, il crée la revue Cocagne (revue dʼactualité culturelle).

En 1968 : il prend une retraite anticipée et commence à réhabiliter (il y faudra plus de 5 ans) l’ancien relais de poste qui deviendra la Mostra del Larzac.

1969 marque la première exposition de la Mostra del Larzac au milieu des travaux inachevés. Notons que les statuts de la Mostra comportent une section "édition". Pierre Viaud est responsable de la mise en page, Félix Castan du choix dʼédition. Tous les deux porteront au jour la publication complète et définitive de lʼœuvre de Roger Milliot (salué par Seghers dans son Anthologie des Poètes Maudits, grâce à la parution in extremis du livre). Milliot était un ami très proche, familier de la maison, associé de Marcelle Dulaut dans un atelier de modelage et de dessin pour enfants. Il accroche les expos dʼArt Nouveau. Il se suicide en 1968, laissant une œuvre poétique brève et dense.

L’édition de cette œuvre est la première réussite éditoriale de Félix Castan. Dʼautres viendront : Rien de Bernard Derrieu, Lo plag de Max Allier…

De 1969 à 1973, le Festival de Montauban survit contre toute attente. Les subsides ont très sensiblement diminué : le Ministère nʼappuie plus une action qui a été perturbée par les conflits internes. Les rêves de production de cette époque ne seront jamais réalisés : entre autre La Tragédie du Roi Christophe dʼAimé Césaire...

En 1971, la revue Cocagne devient Lucter.

Après le décès brutal de Marcelle Dulaut au printemps 1978, la Mostra perdure sous sa première forme (rassembler et confronter toutes les tendances) jusquʼen 1983. Par la suite, elle sʼapplique à montrer et étudier une tendance ou un groupe particulier. En 1983 les éditions Mostra sont ainsi transmises aux Éditions Cocagne aujourdʼhui responsables de lʼédition de son œuvre. A la fin des années 1980, Félix Castan entame son travail sur lʼœuvre dʼOlympe de Gouges dont beaucoup reste à publier.

Il achève sa vie auprès de sa compagne Betty Daël, directrice des Editions Cocagne. Ils se marient en 1998.


Les dix dernières années de sa vie, il réfléchit à une histoire de la lyrique occidentale depuis les origines. Il relit par exemple Grégoire de Narek, les grands poètes de langue arabe...

Il décède le 22 Janvier 2001.

Terminons avec une citation extraite dʼHétérodoxies : « La loi véritable de la vie culturelle nʼest pas une loi unitariste. Lʼ universalité porte, inscrite dans ses gènes, la multiculturalité : on pense trop souvent, naïvement, la culture en termes statiques, espaces vides, masses immobiles... Son patrimoine génétique assure lʼinfini renouvellement, la dialectique créatrice des cultures. Il nʼy a de culture que dans une permanente genèse de la diversité par la diversité. »

Engagement dans la renaissance d'oc

Félix Castan découvre la littérature occitane en 1939 durant sa maladie à Labastide-Murat à travers les œuvres de Cubaynes et Perbosc, grâce à des livres que lui porte l’instituteur du village. Il prend contact avec Cubaynes en février 1940 (la réponse de Cubaynes est datée de février 1940).

Début 1941, il rentre à Montauban où il apprend à ses parents, sidérés, quʼil veut devenir ouvrier agricole pour apprendre la langue dʼOc. Il rencontre Ismaël Girard en 1942, Nelli en 1943, ainsi que Lafont, Max Rouquette...

En 1945, juste avant le combat de la Pointe de Grave, il envoie 200 F. à Girard pour la constitution de lʼI E O.

Ses débuts dʼécriture poétique en langue dʼoc datent des années 1940. Il envoie ses textes à Perbosc qui lui répond en janvier 43.
Il est rédacteur en chef de la revue Òc de 1948 à 1954.
Il participe à la réflexion et à la mise en place de l’IEO : méthodes de travail, pédagogie, critique littéraire…

En 1954, à l’Assemblée générale de Montpellier, Castan critique la pensée économiste

En 1954, il abandonne la rédaction dʼÒc.

En 1957, il signe avec Manciet la déclaration de Nérac.

En 1963, il présente une motion dʼunité à lʼAssemblée Générale de lʼIEO. Cette motion adoptée à l’unanimité par l’Assemblée Génerale fait partie du Manifèst Eretge, qui sera imprimé le 4 Août 1966, mais jamais diffusé.

Le 6 septembre 1964, à l’Assemblée générale de l’IEO à Decazeville, Girard, Castan et Manciet sont exclus de l’IEO. Le montage de textes intitulé Manifèst Erètge tend à faire comprendre la position des trois exclus de l’IEO. Cette exclusion est très douloureuse pour Félix Castan qui n’en continue pas moins l’action culturelle entreprise depuis les années 1950.

De 1954 à 1963, il organise avec Marcelle Dulaut qui en est la directrice artistique le Salon du Sud-Ouest qui deviendra la Mostra del Larzac de 1969 à 1997, implantée aux Infruts (La Couvertoirade 12230 La Cavalerie), lieu d’expositions dʼarts plastiques et de vannerie traditionnelle, représentatives de lʼart dʼavant-garde et de la tradition occitane. Dans la belle maison caussenarde, ex relais de poste, il fait visiter les expositions et aime échanger avec les visiteurs de passage. De nombreuses années, le 15 août, il y organise des débats culturels qui rassemblent créateurs (peintres et écrivains) et acteurs de l’occitanisme. Un de ces débats est par exemple retranscrit dans le n° 33/34 de la revue Mòstra.

En 1957, dans le cadre du Festival de Montauban qui deviendra en 1974, le Festival dʼOccitanie, il crée les Biennales de Poésie Occitane (1957, 1959, 1961) « où se confronteront des poètes de langue française et des poètes de langue dʼoc ». Lʼidée de cette Biennale découle directement de la fameuse Déclaration de Nérac.

En 1959, Félix appelle les écrivains dʼOc à signer cette Déclaration en prévision de la deuxième Biennale de 1960 où se rencontreront français, occitans et espagnols. La 3ème et dernière Biennale aura lieu en 1962 (rencontre poésie / cinéma expérimental).

En 1972, il édite son recueil Jorn : six longs textes dont deux odes, deux satires et deux prophéties datés de 1959 à 1966. Les prophéties font référence au prophète de la Bible Amos, issu du peuple et surtout critique de lʼinstitution religieuse et politique...
Ces textes donnent matière au film de Michel Gayraud Mas paraulas dison quicòm.

Si le recueil ne contient que six textes, nous pouvons affirmer que la production fut beaucoup plus importante : il existe par exemple une « Ode à la Ville », une « Ode à Garonne »...

Bien sûr les Editions Mostra nʼauront jamais la capacité financière de diffusion.

1973 voit la rencontre de Castan et André Benedetto. La chanson occitane apparaît au festival, qui se réoriente, se nomme Festival dʼOccitanie, devient pluridisciplinaire.

En 1983, il fonde le Forum dʼOccitanie qui chapeaute toutes ces structures, plus le Forum des Identités Communales, Caméra Libératrice et les Editions Cocagne.

À la fin de sa vie, il met en place son épopée Epos-Ethos où la légende familiale qui a bercé son enfance lui sert de point dʼappui : ses deux parents s’étaient trouvés orphelins très jeunes.

Tout au long de son existence, Félix Castan a construit en parallèle une œuvre poétique en langue dʼoc, une œuvre d'essayiste sur la décentralisation culturelle, une œuvre dʼhistorien de la culture occitane

Rixte, Jean-Claude

Prèire e felibre dromenc, Loís Motièr s’illustra per son ròtle essencial dins la renaissença de la literatura d’òc en Droma, son engenh de contaire e poèta e sa remarcabla contribucion a la coneissença de la lenga.

Fòrmas autras del nom

L’abbé L. Moutier, M. l’aébbé L. Moutier, L’abè L. Moutier, L.M.

Elements biografics

Cachaniu de dètz enfants, Loís Motièr nais a Loriòu lo 15 de febrièr de 1831. Sa maire es catolica e son paire, modèste mestieral-rodièr, protestant (o eiganaud coma o escriurà a Mistral). Sai que remarcat pro d’ora e ajudat pel curat de sa parròquia, seguís d’estudis coma borsièr al seminari de Valença ont rascla qualques accèssits de retorica, d’istòria e de matematicas. Es bachelièr ès sciéncias en 1853 e ordenat prèire lo 19 de julhet de 1857.

Sas afectacions successivas (dins la Droma del Sud, provençala fins a 1870, puèi dins lo Roianés, nòrd-occitan) li permetèron de sa familiarizar ambe la varietat dels parlars locals quand es nommat curat archiprèire de Marsanne en 1877. Es a aquela data que publica sos primièrs obratges. D’ara enlà e fins a sa mòrt lo 31 d’octobre de 1903, aprèp una darrièra nominacion en 1886, coma curat d’Estela ont serà fach canonge, Loís Motièr s’avoda sens relambi a sas activitats de recèrca lingüistica e de creacion literària. Çaquelà, oblida pas sos parroquians, son compatiment davant lor situacion penibla lo mena quitament a renonciar a un aument. Tant i a que, dins lo rapòrt confidencial qu’escriu en 1886 lo sosprefècte de Monteleimar conclutz que « aquel òme que sa vida privada foguèt totjorn irreprochabla, gausís de l’estima de totes ».

Engatjaments dins la Renaissença d’Òc

En genièr de 1859, tot escàs cinc ans aprèp la fondacion del Felibritge, lo jove vicari de Taulinhan – Loís Motièr a just 28 ans – contacta l’editor Josèp Romanilha a Avinhon per li demandar quora pareisserà la Mirèio de Mistral e, qualques meses mai tard, li manda sa poesia del títol profetic « Les Deux Muses ou le réveil de la litterature provençale ». Se presenta coma un amic dels felibres e malgrat las tensions e los mescòrdis, aquela amistat se desmentirà pas e son admiracion per Mistral demorarà sencera.

A costat de sos obratges de lingüista, Motièr s’avoda, per l’escritura, a una vertadièra « defensa e illustracion » de son parlar dromenc. Plan abans Carles Joisten e lo collectatge d’etnotèxtes, fa reviure los vièlhs contes populars (Mythologie dauphinoise). E, per tocar un public que legís pas dins sa lenga, sacrifica al genre de la pròsa d’almanac (Armagna doufinen).

Mas es la poesia que s’avera son mejan d’expression privilegiat. Primièr, d’inspiracion religiosa ambe son Brounché de nouvèus doufinens, dins la tradicion dels « novès provençals », sos tèxtes, trabalhats finament, esparpalhats puèi dins de revistas divèrsas, se faràn mai intimistas (La Crous, Toussant, 1880). Posa, de còps, dins lo meravilhós o lo fantastic (La Bouama / Les Sorcières, 1880) abans d’evoluir pus tard cap a una tematica mai classica (Lou Tiatre d’Aurenjo, Eirodiado / Hérodiade). Entretant espelís son long poèma epic, Lou Rose (1896) e es plan ufanós de ne mandar un exemplar a son « char mestre » Mistral, qualques meses abans la publicacion de Lou Poèmo dóu Rose. Tota sa vida, Mostièr obrèt per la promocion dels « dialèctes dalfineses » coma disiá. Es a l’origina de la creacion a Valença, lo 10 de junh de 1879, de l’Escolo dóufinala dóu Felibrige que, a son entorn, permetrà, ambe Ròch Grivèl, Ernèst Chalamèl, Maurici Vièl e plan d’autres, l’emergéncia d’una vertadièra literatura d’òc en Droma. Aquela escòla dromenca s’inscriu, a la debuta, dins la movéncia del Felibritge, emai de mescòrdis aparescan, mai que mai al subjècte de la grafia.

Loís Motièr es pas brica un felibre incondicional. Dins sas letras a son amic Chalamèl, denóncia a l’encòp lo compòrtament senhorejaire de los que vòlon vestir « a la mòda provençala » son parlar dalfinés, atal coma la cròia dels Cigalièrs e felibres parisencs que, de passatge a Valença, an jutjat inutil de convidar a lor fèsta los sòcis de l’Escòla dalfinesa, o encara lo cambiament d’orientacion del Felibritge al moment de l’eleccion de Fèlix Gras (« lo felibre roge ») coma capolièr.

Mas tostemps preocupat de promòure los parlars dalfineses, trantalha pas a prepausar, de badas, vertat, a l’abat Pascal de Gap, la creacion d’una mantenença dalfinesa del Felibritge, en tot contunhar a participar al culte mistralenc, mantuna annada aprèp la disparicion de son escòla dalfinesa. Atal, en 1896, manca pas de convidar lo « Mèstre » a presidir las fèstas d’Estela, ont, coma l’annada seguenta a Valença, en preséncia del President Fèlix Faure, trionfa Lou Nouananta-nòu de Gacian Almoric. Mas a dire lo verai, mai que l’esperit d’escòla o las mondanitats, es sa passion per la lenga qu’anima Motièr e motivarà sas recèrcas lingüisticas.

Sos primièrs obratges coneguts, Grammaire dauphinoise et Glossaire du sous-dialecte de Loriol, son coronats d’una medalha d’òr per l’Acadèmia dalfinala de Gernòble al concors de 1877. E se pòt notar qu’es certanament dins aquel glossari que manda a Mistral en 1879 – e que sembla disparegut uèi – que l’autor del Tresor dóu Felibrige posèt una brava partida de sas entradas notadas « d. » per dalfinés.

S’es pas un teorician de la lingüistica, Motièr bota ambe abeluc sas competéncias de saberut conscienciós al servici d’una coneissença aprigondida dels parlars de sa region : etimologia e filologia (Les noms de rivières du Dauphiné, Analyse philologique du Mystère de saint Antoine) o edicion de tèxtes ancians que los manuscriches li son, probable, comunicats per l’archivista Andrieu Lacroix : Mens d’airança, sirventés inedich d’un trobador del sègle XII, publicat en 1884 – Carta de Diá (1325), en 1885, eca... Sosca tanben als problèmas de grafia (Orthographe des dialectes de la Drôme). Sa contribucion dins aquel domeni, ont se destria de l’ortodoxia felibrenca, lo situa demest los precursors d’una ortografia modèrna de l’occitan.

Mas es sustot per son Dictionnaire des dialectes dauphinois, editat sonque en 2007, que la comunitat dels lingüistas demorarà reconeissenta a Loís Motièr. Ric de mai de 37 000 fòrmas per mai de 25 000 articles, es, çò ditz lo romanista soís Wartburg, « un dels obratges mai remarcable que i aja dins aquel domeni ». Las entradas, que fòrça son pas dins cap d’autre diccionari, son acompanhadas de lor localizacion e d’una notacion fonetica que ne fan un otís irremplaçable. Es tanben la pèça màger d’una òbra que permet de situar Loís Motièr demest los davantièrs de la lingüistica de l’occitan.

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LA TAMBOUILLE et l'IEO del VILAFRANCAT
Après une première édition couronnée de succès avec les rencontres occitano-berbères, LA TAMBOUILLE et L'IEO del VILAFRANCAT persistent et signent dans une seconde édition autour des rencontres occitano-tziganes !

Forts du succès de l'année passée malgré une météo déplorable les deux associations fers de lance de ce concept festif, invitent cette année les tziganes pour une journée d'échanges et de convivialité.

LE PROGRAMME

10h : ACCUEIL
10h/13h : animations,contes oc (bilingue), lectures d'histoires tziganes, stages de danses trad occitanes et stage flamenco avec Rebeca Ortega
EXPOSITIONS :
Les tziganes lors de la seconde guerre mondiale, les gitans aux Saintes Marie de la Mer...
Noms de paysage en Occitanie. (expo IOA)
JEUX en BOIS ANIMATION SERIGRAPHIE
12h30 : REPAS TARTES/SALADES/DESSERTS
14h : THEATRE « le gouffre » par la compagnie « Le scrupule du gravier »
15h30 : Conférence de Danièle Rousseau « voyages : imaginaires ou réalité... »
16h30 : lectures de poèmes par Jean-françois Mariot
17h : Rencontres de danses (démo des stages du matin)
18h : SPECTACLE FLAMENCO par REBECA ORTEGA y MARTIN JIMENEZ CORTES
19h30 : REPAS GOULACH !!!!!!!!!! végetos aussi !
21h : CONCERT BAL : PITSI CEVERI : musiques tziganes TRAUCATERME Trad/Rock occitan festif

LE CONTENU

SPECTACLE FLAMENCO
Ce petit bout de terre de l'ouest aveyronnais aura la chance inouïe d'accueillir Rebeca Ortega. Sa notoriété internationale repose sur sa connaissance approfondie de la danse et du chant, son sens du rythme et son élégance. Issue d'une famille flamenco c'est tout naturellement qu'elle suivra des cours d'apprentissage à Madrid avec Dolores Jimenez. Elle poursuivra très vite sa route, donnant conférences et spectacles dans l'Europe entière. Elle sera accompagnée par un grand de la guitare flamenco, le non moins célèbre Martin Jimenez Cortes. Le duo animera un stage Flamenco et se produira vers 18h

CONFERENCE : TZIGANES,TZIGANES...
Le voyage inachevé. La connaissance de l'autre est toujours d'une richesse évidente. C'est ainsi que Danièle Rousseau ayant longtemps travaillé avec la communauté des gens du voyage à VDR animera une conférence sur le thème « voyages : imaginaire ou réalité ». Une lecture de poèmes par Jean-François Mariot fera suite à cet échange.

THEATRE : LE GOUFFRE
Le Scrupule du Gravier, collectif de théâtre marseillais, présente sa nouvelle création : Le Gouffre. Un spectacle créé dans le cadre du dispositif "Résidence et Territoire" en Aveyron. Une résidence singulière, nourrie de rencontres, de récolte de paroles, d'actions culturelles, d’anecdotes et d'histoires. Deux conteurs-enquêteurs arpentent le pays des Cent Vallées, se perdent dans les méandres du Viaur et racontent leurs aventures. En chemin, ils rencontrent des histoires, un paysan d'antan dépassé par l'agriculture intensive, ou encore le Drac, fils du diable, qui magouille avec les multinationales... Contactés par le Centre Socio-Culturel du Naucellois en Aveyron, Julien Tanner et Maxime Touron sont allés récolter des paroles et des histoires sur ce territoire dans le cadre d'une résidence de deux mois subventionnée par la DRAC Occitanie.

LE BAL DE LA SOIREE

PITSI CEVERI
Deux violons, un accordéon, une guitare et une voix. Un répertoire provenant de différentes régions d’Europe de l’Est avec notamment des danses roumaines (Hora, Sirba), des chansons tziganes hongroises, russes, roumaines…et petit à petit, des arrangements propres au groupe. C’est une musique parfois endiablée et virevoltante, souvent joyeuse, quelques fois déchirée mais qui appelle toujours à la fête et à la danse.

TRAUCATERME
Littéralement tRaucatèrme signifie en occitan « ceux qui trouent les talus » et qui n'agissent pas comme tout le monde. Les tout fous traversant les haies, dépassant souvent les bornes (aux sens propre comme au figuré et vagabondant sur les chemin de traverse) Ces Cantalous se sont réunis autour des musiques traditionnelles, mais ne dédaignent pas les autres genres. Leur répertoire est le fruit de collectages et de quelques compositions, mais si l’envie les en prend ils peuvent allier les chants en occitan aux rythmes reggae ou rock. Une façon de se laisser pousser des ailes tout en gardant les racines musicales d’ici. Ils écument depuis une décennie déjà tout le volcan cantalien en sévissant dans les fêtes de village et autres manifestations... Une musique vivante, festive et décomplexée ! En plus leur troisième CD sera dans les bacs fin Juin !

ORGANISATEURS

LA TAMBOUILLE
Réservations et infos : Annie 056581812 - 0644016040

IEO del VILAFRANCAT
Infos : Clémentine 0608302142
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Los actors del PCI a Pesenàs
Lycée Jean Moulin (Pézenas)
Los escolans de l'opcion occitan del licèu Jean Moulin de Pesenàs collectèron mantun actors del patrimòni cultural immaterial que fan viure las fèstas popularas e tradicionalas a Pesenàs, notadament a l'entorn del Polin.

Alain Charrié (musician, professor de pifre), Albert Lopez e Jérôme Fuentes (president d'onor e president dels Amics del Polin), Dalfina Palacio (directritz de la Calandreta de Pesenàs), Elian Blancher (ancian director de la Calandreta de Pesenàs), Claude Alranq (actor, autor, meteire en scèna, artesan del reviscòl del teatre meridional d'expression francesa e occitana) foguèron interrogats segon la meteissa grasilha d'enquista :
- De qu'es lo PCI per vos ?
- Cossí l'avètz recebut ?
- Cossí o transmetètz ?

Aqueste enregistrament es un montatge realizat pels escolans a partir dels diferents collectatges. L'ensem dels collectatges se pòt consultar sus simpla demanda, sus plaça, al CIRDÒC.
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MARPOC - Maison pour l'Animation et la Recherche Populaire Occitane
I.E.O. 30 - Institut d'Estudis Occitans de Gard

Pour sa 41e édition, l'UOE de Nîmes vous invite à une programmation (conférences et tables rondes en journée, spectacles en soirée), promouvant une « Occitània granda e plurala». 


Programme : 

9h : Atelier botanique occitan par Josiane Ubaud (Ethnobotaniste)

10h45 : Occitanica + Cirdoc. Jeune recherche occitane : "Recherche sur la langue occitane des pêcheurs méditerranéens : de la collecte à l'analyse linguistique" par Alice Champollion (Université de Montpellier)

14h30 : Table ronde : "Récit de voyage en Nouvelle-Zélande" par Marie Testud, "Récit de voyage au Sénégal" par Aurélien De Chaire, auteur du livre "A l'ombre d'un manguier" 

16h15 : "Nòstres avis los Galleses" par Roland Pécout (poète/écrivain)

18h : "Le Midi, Orient de la France 1900-1950, resson et dénégation" par Alem Surre Garcia (écrivain)

21h : Bab al Corassan : Rencontre musicale entre chant occitan et les musiques d’un Orient mythique avec Caroline Dufau (chant) et Hamid Khezri (chant et dôtars) à la Maison Diocésaire

 

Informations pratiques :

Tarifs
Semaine : 80
Semaine + 5 spectacles : 110
Journée : 18
½ Journée : 10
Journée + Spectacle : 25
Spectacle : 10

Un atelier : 80
Semaine + 1 atelier : 140€ (nombre limité à 10 pour l'écriture, 15 pour la langue et le chant)

> Hébergement et repas sur réservation avant le 10 juillet 

> Renseignements et inscription : 
M.A.R.P.OC 4 rue Fernand Pelloutier 30 900 Nîmes
04 66 76 19 09/ 06 32 19 92 67
marpoc2@wanadoo.fr www.ieo30.org

> Attention : en cas de désistement, le programme pourra être modifié 

Attention changement de lieu :

Maison Diocésaine 
6 Rue Salomon Reinach 
30 000 Nîmes

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Maison des lycéens

PROJET CINEMA –OCCITAN « ARCHIVE DANS LE PRESENT »


Projet : Travailler autour de l’image d’archive lozérienne (collecte, création) avec des intervenants professionnels.
L’axe retenu est celui de la fabrication d’une archive aujourd’hui à partir des images collectées et commentées.
Réalisation : Un film de 10 minutes à partir d’images d’archives et d’images filmées présenté en mai au ciné-théâtre.


Programme : 

- 19 juin  17 h

: Au Lycée Théophile ROUSSEL les élèves présenteront leur production à leurs camarades.

- 29 juin  20 h 30 :

29 juin  20 h 30: Au ciné-théâtre de Saint Chely d’Apcher, présentation de la production des élèves


Spectacle CHRONOS :

Ce collectif réunissant aujourd'hui six musiciens venus de mondes et de pratiques musicales multiples.
La totale liberté qu'ils s'accordent au sein de cette formation leur permet d'explorer des univers aussi différents que la musique contemporaine, le Jazz, les musiques électroniques et d'utiliser de nombreux éléments issus des musiques traditionnelles.
C'est la création d'un Ciné-Concert naviguant entre narration poétique et reportage ethnographique.
Michel Cans, cinéaste et reporteur, filme dans les années 50-60 une "galerie de portrait de famille de tout l'Ouest Hérault" dixit Max Rouquette.
Suite à une rencontre entre Asuèlh et le CIRDÒC, l'évidence d'un partenariat et de la nécessité de valoriser ces images est apparue.
Ce sont des films tournés dans des communes de l'Hérault dans les années 1950/60 par Michel Cans, journaliste né dans les années 1920 qui collabora avec la RTF, l'ORTF puis FR3.
Mettre en musique ces scènes d'un quotidien proche mais tellement décalées en faisait ressortir toute la poésie.
Asuèlh s'inscrit dans la dynamique de la Cie du Griffe : travailler avec notre matériel culturel occitan, les films de Cans en sont un condensé.
C'est un regard brut et chargé de cette culture. Le caractère muet de ces films permet pour les musiciens d'Asuèlh une libre interprétation et la langue occitane fait son entrée à partir de poèmes chantés et de collectages anciens ou récents.
Cette création révèle toute la poésie et la finesse de ces prises de vue, Catherine Legrand monteuse a travaillé sur la scénarisation de ces images en étroite collaboration avec les musiciens.

« On y voit des gens mort depuis longtemps, d'autres qui ont vieilli. Tout cela bouge, vie, rie, se promène. C'est beau et émouvant. D'une simplicité Parfaite. En 10 minutes on voit des centaines de visages, des choses qu'on ne pourra plus voir, filmé par un professionnel mais sous forme de document brut, non monté, muet, d'une beauté sans fard. » (60 villages des années cinquante en vedettes - Languedoc magazine, septembre 1990).

Le ciné concert veut plonger dans ces images pour les interroger. Comment imaginer, à l'ère d'internet et de la nourriture Biologique, que ces personnes vivaient sans eau courante ni électricité pour la plupart.
Outre les changements sociétaux, nous pourrons évoquer les modes vestimentaires, l'évidence d'une vie collective à travers les fêtes, les processions, les rapports sociaux.
Toutes ces personnes âgées qui captent l'œil de la caméra dans leurs Habits noirs. Les jeux d'enfants au delà de toute notion de sécurité et de normes, bref un monde qui a peu d'écho dans notre vie actuelle.
Il s'agit bien sûr de ne pas tomber dans la nostalgie béate, le « c'était mieux avant ». Le ciné concert se veut une évocation poétique de ces « instants volés », une façon modeste de renouer le dialogue avec cette société balayée par les « temps modernes ».
sus 65