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Cinq musiciens de swing gascon aux parfums de résine interprètent, cadencent leurs mélodies populaires. Le lien qu’ils tissent avec la danse est tellement présent que leur musique se vit avec les pieds et le corps tout entier. Un concert qui se danse ; un bal qui s’écoute…
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Par leur audace et leurs recherches musicales, les sept musiciens de Mosaïca bouleversent les horizons, et esquissent la jonction oubliée entre les contrées occitanes et les terres nord-africaines. Dans une atmosphère de nouba incandescente, Mosaïca se nourrit du guembri et du clari, du qanoun et de la vielle à roue.
Au rythme des mélodies traditionnelles marocaines, des bourrées et des rondeaux occitans, cette caravane sinueuse chante en gascon, en arabe et en berbère...
Et se réalise le rêve sonore d’une « nòva Andalosia ».
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Intégré l’héritage des illustres ainés comme Massilia ou les Fabulous : ils sont la génération suivante, celle qui a grandi naturellement avec ce sound system à l’occitane, sans complexe. Droits, ils avancent sur leur propre chemin d’un rap ou d’un reggae engagé, radical, conscient et festif. Les chansons sont souvent sociales, elles parlent de notre quotidien, de nos barrières et des clichés qu’on traîne. Elles ont toujours cette pointe, ce fil acéré qui fait tout voler en éclat et pousse à la réflexion. Son dins una lenga sens estat, sens policia, sens termièra, per crear e recampar. Mauresca a son propre «blues», son propre «punk» et permet d’échapper à la centrifugeuse du centralisme. Mauresca rêve d’Occitanie comme les beatnik rêvaient de Big Sur en Californie, ils tracent leur route, la portent sous leurs pas, la déroulent… Fai la rota minòt !
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Manu Théron
La Cantinella était interprétée autrefois par des chanoines de la cathédrale de Marseille, que «l'impudeur» des femmes avait effrayés et convaincus d'abandonner ce chant.  La Cantilène à Sancta Maria Magdalena imprègne aujourd'hui encore de nombreux aspects de la sociabilité méridionale, ce qui nous permet de la raccorder à d'autres rites méditerranéens de la spiritualité populaire telles que la Taranta d'Italie du sud ou les Hadras du Maghreb. L'exhumation de ce texte par un groupe de vingt-trois chanteuses issues de différents territoires de création musicale, et que l'habitude du choeur réunit autour d'un tel projet, représente une forme d'appel à une spiritualité dégagée du truchement religieux, s'exprimant par la musique et le collectif. Sous la direction artistique de Manu Théron.

La Madalena sur le site de la Compagnie du Lamparo : aquí !
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Lou Tapage est né de la rencontre de musiciens de Saluzzo et de la Val Varaita.
Le voyage commence aux portes de l'an 2000 dans le sud-ouest du Piémont, sur les montagnes, là où se rejoignent la mer et la plaine, dans la Val Varaita.
Une zone frontière où la confusion des langues et des traditions est une mosaïque de voix, de couleurs, de sons… Un bruit infini qui se traduit en musique et en occitan : Lou Tapage.
De cette rencontre est né un genre nouveau, le Nu Folk-Rock, une Musique en soi.
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Sergio Berardo
Comme les troubadours qui furent les les ambassadeurs des premières cultures européennes, Lou Dalfin chante dans la traditionnelle « langue d'Oc» et amènent la culture occitane à travers le monde. Les Lou Dalfin sont plus qu'un simple groupe dans le Piémont occitan : la bande à Sergio Berardo est devenu un phénomène culturel qui fait de la musique contemporaine occitane, la faisant sortir des cercles étroits de passionnés pour devenir un un phénomène de masse. Aux frontières de l'espace occitan, Lou Dalfin vit dans deux réalités différentes : les plaines du Piémont et l'Italie d'une part, les vallées et les Alpes de l'autre part. Avec Lou Dalfin les vallées occitanes ne sont plus le bord d'un réservoir culturel, mais ont retrouvé leur fonction historique traditionnelle : être un pont.

Fondé par Sergio Berardo, le groupe naît en 1982 dans le but de revisiter la musique occitane traditionnelle. Un "line-up" acoustique (vielle, accordéon, violon, clarinette, flûtes) et un répertoire de chansons historiques et populaires - instrumentales ou vocales – caractérisent le parcours artistique de la formation originale. Avec cette approche sont enregistré deux albums: En Franso i ero de Grando guero en 1982 et L'aze d'Alegre en 1984. Après un arrêt de cinq ans, Lou Dalfin « ressuscite » à l'automne 1990 : Sergio réunit autour de lui divers musiciens de différents horizons : le folk, le jazz et le rock. Le début de cette deuxième expérience a été la transition naturelle de l'acoustique vers l'actuel. Outre les instruments les plus typiques sont introduits basse, batterie, guitare et claviers. Et le nouveau son de Lou Dalfin avance ainsi un idéal et un objectif explicite: faire de la tradition occitane pour le plus grand nombre, pour que les racines culturelles de quelques-uns deviennent le patrimoine de tous. En 1991, sort W Jan de l'Eiretto, disque-témoin du nouvel élan.

Avec d'innombrables concerts dans les régions occitanes du Piémont, le groupe a commencé à jouer ailleurs, en Italie et à l'étranger, en particulier dans les régions occitanes français.

Dans les années 90 en Italie, on assiste à l'essor de la musique indépendante, celle qui, à de rares exceptions, jusque-là, avait été relégué dans les caves et les petites salles de concert. Les majors se rendent compte finalement qu'il y a une musique « autre » et certains genres jusqu'ici réservés à une élite peut trouver une nouvelle visibilité. Lou Dalfin est placé tout droit dans cette veine et Gibous, Bagase et Bandi est publié en 1995, un live avec les basques de Sustraia Radio Occitania Libra en 1997 et Lo Viatge en 1998.

En 2001, le groupe son premier best-of, La Flor de Lou Dalfin mais l'un des moments les plus importants de toute l'histoire du groupe survient en 2004 avec la sortie de L'Oste del Diau qui obtient la Targa Tenco pour le meilleur album en dialecte. C'est le début d'un nouveau parcours qui voit Berardo et sa bande prêter davantage d'attention aux textes d'auteur, sans abandonner leur énergie habituelle. En 2007, Lou Dalfin célèbre ses 25 ans d'activité et sort I Virasolelhs, le deuxième chapitre de ce qui peut être défini une trilogie.

En 2008, Lou Dalfin ouvert son studio à Feel Good Productions pour des réinterprétations dancefloor de certaines de ses chansons les plus récentes. En plus de remixer deux pistes les FGP dirigent le projet Remescla, impliquant certains des producteurs de Global Vibes les plus intéressants et de partout dans le monde, comme : Ahilea (A), DJ Code de Taiwan (ROC), Dj Badmarsh (Royaume-Uni), Dum Dum Project (USA), Dr Cat (Royaume-Uni), Barxino (ES), Xcoast (I) pour n'en citer que quelques-uns ... Ce qui semblait être une opération risquée à première vue devient un nouveau chemin sur la voie de l'expérimentation qui a toujours caractérisé le groupe.

Après 30 ans de carrière, 11 albums réalisés, un nombre impressionnant de partenariats et plus de 1200 concerts, le groupe est maintenant dans une phase de maturité artistique: l'alchimie entre instruments traditionnels et modernes est exprimée avec un langage musical extraordinaire, personnel et respectueux de son noble passé, car il combine mélodies séculaires, riffs de guitare, chanson à texte, rap, ragga ... Fin 2011, sort un nouvel album inédit, Cavalier Faidit, fermant la trilogie commencée en 2004 avec L'Oste del Diau et poursuivie en 2007 avec I Virasolelhs. Pour la première fois l'album de Berardo et consorts a un point commun qui lie toutes les pistes, qui, dans la plus pure tradition des chanteurs des vallées sont des nouvelles mises en musique, où ils racontent des mondes proches et lointains dans l'espace et le temps, exprimant avec sensibilité leurs racines et leur ouverture sur le monde. La couverture de l'album, qui en illustre les thématiques, est une fois de plus de Luca Enoch. L'album comprend également des collaborations avec des artistes italiens et internationaux, pour créer une extraordinaire variété d'atmosphères. Ainsi sont invités près de la vielle à Berardo : Bunna, d'Africa Unite, Roy Paci, Moussu T de Massilia Sound System, Vicio, bassiste de Subsonica, Yavanna, confirmant l'importance de Lou Dalfin dans le monde de la world music, où ils sont toujours parmi les acteurs les plus populaires des plus grands festivals Européens. Comment Lou Dalfin pourrait-il mieux célébrer ses 30 ans?
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Banda balòssa est le titre de leur dernier album, valise pleine d’influences, matrice de patchankas occitanes folk, ska, reggae, gypsy.... Un ensemble de cuivres, un assortiment de percussions, accordéons, clarinette, flûtes, renvoient à l’histoire et regardent vers le futur.
Lhi Balòs, son d’istòrias d’uèi e d’ièr, la libertat, l’amor per lor tèrra…
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Une petite poule, un jour, trouve un sac d’or. Elle accepte de le confier à un homme bien habillé qui ne le lui rend pas. Elle finit par partir récupérer son dû…. En chemin, elle rencontre le renard, le loup et le ruisseau qui l’accompagnent dans sa quête.
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À partir du support de ce conte-promenade, le public est invité à assister au processus de fabrication d’un spectacle vivant. Trois modes d’expression.scénique sont évoqués.

Trois langages théâtraux pour une même histoire : la lecture, le mime et l’interprétation.

La mise en scène, pleine d’humour et de fantaisie, met en valeur le jeu des comédiennes qui s’emparent de tous les personnages.
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Thomas Baudoin
Ce conte traditionnel très connu dans les Pyrénées, nous présente Jean de l’Ours, moitié homme, moitié ours, qui devra faire valoir sa différence dans une société admettant difficilement que l’on puisse prendre un autre chemin que celui du conformisme. Plus qu’une aventure, c’est un voyage initiatique pour passer de l’enfance à l’âge adulte.

Les éléments visuels (végétaux, objets, radiographies, jeux d’eau…) directement projetés sur la toile, perticipent à l’évocation et aux ambiances des différents tableaux du conte.

Les projections, au delà de l’illustratif usuel,plonge le spectacteur dans une ambiance propice à l’écoute et à l’imagination : il s’évade pour un moment de sa réalité dans cet écrin atypique et confortable.

L’imaginaire, l’écoute et la vue s’entremêlent sans jamais s’emmêler, se combinent en douceur pour ouvrir le spectateur à un univers complet et subtil.

Thomas Baudoin qui avait illustré le livret du CAP’OC pour ce conte se charge ici de de la musique et l’environnement sonore. Sa voix brute ou modifiée par des filtres se mêlent à des samples. Les superpositions de boucles, le contraste entre les instruments acoustiques et les traitements sonores plus complexes sont autant de traductions sonores des multiples répétitions du récit et participent ainsi au caractère obsédant et plus tendus des passages du conte.
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Imatge e conte est une évolution de la veillée béarnaise, un spectacle en immersion complète, où le canton, le confort de la maison et l'ambiance de ces longues soirées d'hiver reviennent… C'est dans cet espace que le public 
se laissera pénétrer par l'imaginaire béarnais, guidé par le conteur, mû par ces tableaux de couleurs et de formes, manipulées et projetées en direct par la plasticienne Coline Hateau.
Un univers atypique et subtil.
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