Une balade à travers des paysages aux sonorités tziganes et aux accents slaves, sur des rythmes de danses occitanes et d'europe centrale, des teintes celtiques à l'horizon ... En jaillit un Bal original, fait de compositions intrigantes et curieuses, une occasion de se laisser s'envoler, la tête à l'est, les pieds à l'ouest... des allers et retours... vagabondant.
"RDV parce que la vie, bonne fille, n’a cessé de me prendre d’insoupçonnés et multiples rendez-vous. Et que ce n’est sans doute pas fini !
« En 60 ans de vie, dont 45 de chanson, j’en ai vécu des rendezvous ! Des beaux, des durs, des tendres, des improbables, des courts, des longs, des publics et des privés, des officiels et des
clandestins, des sérieux et des fous, bref : des rendez-vous de toutes sortes avec des personnes, des lieux, des situations, des mots et des notes, des discours et des mélodies, comme avec une longue suite de surprises et de cadeaux renouvelés…
Certains de ces rendez-vous m’ont marqué plus que d’autres, construit plus que d’autres. D’Atahualpa Yupanqui à Colette Magny, de Lluís Llach à Jacques Bertin, de Claude Marti au Mej
Trio, de Gilles Servat à Djamel Allam (et j’en passe des tout aussi forts, et des plus connus !), tous ces rendez-vous vivent encore en moi et me font vivre. Dès lors, comment ne pas vouloir les partager ? Comment ne pas en dire la joie, mais aussi ce que je leur dois, mais encore qui je suis – et ce que je sais – à travers eux, grâce à eux ? »
"Subrevida c’est la « survie » et mon premier 33 tours 30 cm, produit dans un premier temps à compte d’auteur, dans un précoce souci d’indépendance. Il est enregistré du 22 au 30 décembre 1977, puis mixé les 2, 3 et 4 janvier 1978, au studio TANGARA à Toulouse, tout près de la barrière de Paris. Ce studio est alors, si mes souvenirs sont exacts, une sorte de garage aménagé où officiait François Artige, preneur de son et talentueux futur Guitars Doktor de la place toulousaine et au-delà. Il joue de la cithare dans cet album où Gérard Benassayag – qui entre autres avait été un temps le bassiste de Michel Polnareff et d’Esther Galil – intervient à la basse électrique, au violoncelle, aux percussions et aux chœurs, au cours du mixage également, pour seconder François, et se charge des arrangements. Philippe Didillon y joue du piano et de la guitare (électriques et acoustiques), des percussions. De la guitare jazz de Richard Abad jaillit le chorus de la chanson-titre : « Subrevida ». Dominique et Eva Coste, ainsi que Colette Lacoste, assurent dans la bonne humeur les chœurs dans la dernière chanson, « Yabumbé », sans doute aucun la plus déjantée de l’opus. Bien sûr, je chante et joue de la guitare acoustique, sur des textes à moi (dont un que je cosigne avec l’ami Gégé Benassayag) ou des poèmes de Léon Cordes, Jean Boudou, Dominique Décomps, Jean Rigouste. Enfin, last but not least, René Roux, dit « Doudou », qui sera connu plus tard sous le pseudonyme de Paul Personne, m’accompagne à la batterie (son premier instrument, me confie-t-il) et à la guitare électrique : il faut écouter son solo dans « Montpelhièr », sur la face B, il déchire vraiment !
Ce premier LP – qui est encore vendu et écouté de nos jours – est une belle aventure humaine et, s’il n’est pas toujours bien enregistré ni bien chanté (c’est l’époque où François fait ses premières armes, avec peu de moyens, et moi aussi !), il dégage une grande sincérité et beaucoup de force, de vitalité. En tout cas, c’est ce que l’on me dit souvent : « ce disque a la pêche ! ». Sa première version, couverture blanche, référencée CC78006 (« CC » pour Choravox Corélia), contient cinq photos du Sénégalais Michel Bocandé, prises lors d’une fête du Front autogestionnaire où j’ai été invité à chanter, vraisemblablement en 1977. La pochette et l’encart intérieur sont fabriqués à la fameuse Imprimerie 34 de Toulouse, de laquelle je suis proche en ce temps-là.
« Subrevida » sort donc en 1978, j’en assure moi-même la promotion et la diffusion (pas facile !), puis il ressort quelques mois plus tard sous le label Revolum (sis au 32 rue Pagès à Toulouse), grâce au soutien de Rosine de Peyre et Michel Berthoumieux, deux aventuriers de la culture occitane qui croient en moi comme ils croient en beaucoup d’autres …
Je ne connaissais rien, alors, au monde de la chanson, de la musique, au monde tout court. Je me suis jeté à l’eau, de l’énergie et du désir à en revendre. Je n’ai pas de regrets, au contraire. Mais que sont tous ces copains et amis devenus ?"
-Éric Fraj
Une femme arpente à la manière des anciens troubadours les routes verdoyantes du Périgord. Entre mythe et réalité, elle fait la rencontre d’autres femmes, de tous âges, qui se racontent peu à peu. Elles s’interrogent sur leur construction identitaire et l’importance de la parole - et de la langue - qui tisse un fil entre les générations. Elles livrent des moments forts de leur existence. Un feu crépite. Mais si la parole s’éteint, la transmission s’arrête et l’amnésie guette. Ces femmes rieuses et pleines de fougue posent une question essentielle : comment vivre sa vie ?
Las sasons est le fruit d’une collecte sur la mémoire occitane, réalisé avec le Pôle Patrimoine et Occitanie de l’Agence culturelle départementale de la Dordogne. Le film a été écrit à partir d’une série d’entretiens avec des femmes de trois générations qui vivent en Dordogne. Pamela Varela signe ici une fresque faite de rencontres à la fois fortes et pudiques. Un vrai trésor de mise en scène pour ce road movie occitan résolument contemporain !
Avec : Monique Burg - Melissande Artus - Charlotte Colombier Faure - Lucette Dubreuil Lachaud - Cécile Hautefeuille - Ginette Lafaye -Herminie Thommasson
L'assassinat del rei Enric IV a París, lo 14 de mai 1610, ne laissa pas sos compatriòtas indiferents. Per li rendre omenatge Joan de Garros de Leitora, fraire de Pey de Garros poèta occitan, compausèt la Pastourade gascoue sur la mort deu magnific é poudérous Anric, quart deu nom, rey de France é de Nauarre.
L'obratge publicat en occitan, a Tolosa en 1611, serà reeditat amb una traduccion en francés per Alcée Durrieux en 1896.