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Originaire d’une famille auvergnate, Michel Esbelin est né à Paris en 1961. Il découvre la musique traditionnelle à la fin des années 70 à travers le folk-revival. Il commence avec l’épinette des Vosges, le violon et la vielle à roue. Il se perfectionne auprès des musiciens parisiens du folk-club Le Bourdon. Attiré par le répertoire de l’Auvergne, il entreprend en 1982 l’étude de la cabrette avec des spécialistes comme Pierre Ladonne et Jean Bona. En 1983, il gagne la médaille d’or au concours national de cabrette à Paris. A la même époque il rejoint le groupe des Musiciens Routiniers, une association spécialisée dans le collectage et la recherche d’enregistrements historiques. Il collabore avec Daniel Denécheau, les frères Désaunay, Jean-François Vrod, Marc Anthony. Entre différents travaux de collectage comme L’accordéon en Auvergne publié en 1995 et, récemment, Violons du Cézallier, enregistrements inédits d’Alexandre Savignat et d’Antonin Pécoil en 1946, il participe à des projets musicaux variés dont Paris-Musette avec le guitariste Didier Roussin. En 1996 il enregistre avec l’accordéoniste Didier Pauvert Quand on fait le même chemin. Avec l’arrivée de Patrick Désaunay au sein du duo, ils créent Les costauds de la Lune, trio qui a joué pour de nombreux festivals français, Européens et Canadiens, il a publié en 2002 son premier CD.

Source : http://lafeuilleamta.fr/2013/06/duo-pauvertesbelin/
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Tintorèla, en occitan l'équilibre: celui de deux voix de femmes a cappella, voix puissantes et colorées, riches des parcours atypiques des deux chanteuses, Françoise de Fanti et Florence Launay.

Françoise de Fanti a commencé par la danse contemporaine, puis retrouva ses racines languedociennes avec le chant traditionnel, notamment au sein du groupe Landiridi, avec Bernard Felip à la guitare. Passionnée par la culture et la langue occitanes, elle a participé à des collectages et fait des recherches personnelles pour connaître le contexte dans lequel vivait la chanson traditionnelle. Depuis plusieurs années, elle donne des conférences chantées sur ce sujet.

Florence Launay a toujours entendu des expressions en occitan dans sa famille. C'est sa rencontre avec Françoise de Fanti qui lui a fait découvrir la beauté et la richesse de cette langue. Chanteuse lyrique, elle a quitté les scènes d'opéra pour explorer les mélodies, le lied allemand, la chanson française du XXe siècle et la chanson traditionnelle. Florence Launay effectue également des recherches sur l'histoire des musiciennes, notamment les compositrices françaises du XIXe siècle.
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PRÉSENTATION


Ethnologue, Anaïs Vaillant tente d'élucider la notion de culture à travers son héritage familial, son parcours de thésarde, ses terrains d'enquête, ses contrats professionnels...

L'ethnologue, dont l'analyse de la culture est censée être sa spécialité scientifique, partage son sentiment ambivalent vis-à-vis d'une notion bien trop floue et d'une discipline qu'elle considère à la fois comme un produit de nombreuses dominations et comme un outil efficace contre ces dernières.

Elle questionne les regards français contemporains portés sur les cultures populaires et traditionnelles. Cette conférence traite donc de la notion de culture, de capitalisme culturel, de cultures régionales, de la quête d'authenticité culturelle des classes moyennes et de l'exotisme post-colonial.

La conférencière parle aussi de son difficile parcours dans l'université et dans la précarité, elle danse, chante, s'énerve et s'amuse en complicité avec le public.

Conférence gesticulée créée en collaboration avec la SCOP le Pavé.

ATELIERS ET RENCONTRES 

À la demande :
- atelier d'éducation populaire sur le thème de l'invention de tradition (1/2 journée)
- temps d'échange, de questions autour de l'objet « conférence gesticulée » et/ou autour des métiers de l'ethnologie (recherche, enseignement, patrimoine, collectages...).

FICHE TECHNIQUE 

- un système de son si la salle est grande ou la jauge importante, un paperboard,
- de l'électricité,
- quelques lumières,
- une table et une chaise solide,
- des accroches de part et d'autre de la scène pour accrocher un fil à linge dans le fond.

CONTACT DIFFUSION 

Collectif FeM collectiu 
Adresse : FeM collectiu - c/o Marteau - 4 rue des Lauriers - 34380 Viols le Fort
Mél : femcollectiu@gmail.com
Tél : 0620055054
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Compositeur et musicien, il crée une musique multiple passant de l'étude des musiques traditionnelles à l'écriture d'une musique résolument expérimentale axée sur la structure et la propagation du Son. Sa pratique s'articule autour d'un dispositif de percussions personnalisé et la vielle à roue. Il collabore aujourd'hui à de nombreux ensembles (Outrenoir, Tanz Mein Herz, ensemble Minisym - Moondog, Insub. meta Orchestra, la Tène) et sort prochainement un solo pour percussions et boîte à bourdon chez Standars in-Fi. Co-fondateur du label Drone Sweet Drone Recòrds, il a également initié un travail autour de la numérisation des collectages inédits de Catherine Perrier en collaboration avec le collectif de la Nòvia.
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Depuis plusieurs années, Eric Desgrugillers s’est spécialisé dans les chants du Massif Central issus de la tradition, en français et en occitan.
Chanteur au sein des groupes Amalaïgo (trio vocal à danser et écouter), l’Armoire Bleue (les Brayauds CDMDT 63), Yadéba et Traces de Chanteurs (atelier de chant traditionnel initié par le SUC & l’AMTA ), il est également multi-instrumentiste.
Titulaire d’un Diplôme d’Etudes Musicales (CRR de Limoges), il enseigne la musique traditionnelle (chant, saxophone, banjo) au CDMDT 63 et à l’école de musique de Ceyrat, et anime un atelier de chant en occitan à l’IEO 63.
Il intervient également dans le secteur de la petite enfance (0 – 3 ans) au moyen d’animations musicales interactives (CDMDT 63), dans un travail autour du répertoire et du son.

Une maîtrise de Lettres Modernes en poche et la passion des musiques et danses traditionnelles chevillée au corps, Eric Desgrugillers, confirme progressivement et  sûrement  son choix professionnel pour l’ enseignement et la pratique de ces dernières. Il a pris son temps pour mûrir cette décision mais ensuite, c’est  avec détermination, qu’il a dessiné sa trajectoire.
Pourtant à son arrivée depuis la Picardie en 1984, nul ne pouvait soupçonner que son attachement à l’Auvergne serait tel qu’il consacrerait le plus clair de son temps à aiguiser sa curiosité pour comprendre et connaître ses habitants et leur culture. C’est justement cette musique des mots qu’il exécrait à son arrivée qui va lui faire accepter et plus encore aimer ce pays. Il va dévider la pelote à partir de son intérêt pour l’accent qui  va l’emmener à la langue -l’occitan- puis à la musique, la danse…

Le premier déclic….

Alors qu’il pratique une sorte de rock celtique, il entend Tradicouze : Patrice Rix à la vielle et Sandrine Lagreulet à la cabrette, entre autres. Décision étant prise de participer au groupe, il apprend consciencieusement tout leur répertoire à partir d’une cassette qu’il se passe en boucle….et va animer son premier bal où (presque) aucun des morceaux maîtrisés ne sera joué ! C’est ainsi qu’à la guitare il découvre le monde de la variation !…

Le deuxième déclic

En 2002-2003, alors qu’il travaille à Aurillac à l’ostal del libre et qu’il est régulièrement amené à écouter des collectages auxquels il ne comprend rigoureusement rien….il découvre Marie-Jeanne Besseyrot et là, c’est la révélation. Avec avidité il consacre beaucoup de temps à l’écoute de collectages : ceux de l’IEO, de la Talvera et de l’AMTA. Il se nourrit également du style de chanteurs comme Laurent Cavalié et surtout Pierre Boissière.
 
Le troisième déclic.

Didier Champion, en fin limier, lui propose de prendre en charge le fonds documentaire des Brayauds C.D.M.D.T 63. Beau terrain de jeu où, au quotidien, la quête s’intensifie, s’approfondit, où surgissent de nombreuses interrogations qui, inévitablement, amènent à des remises en question de sa pratique musicale au sein du groupe Dômad’airs. Fin de la période folk !

De la numérisation des fonds documentaires aux cours de musique et de chant en passant par l’éveil musical des tout petits, l’expérience professionnelle et les interrogations qui lui sont liées poussent Eric à entamer une formation. Ce sera le DEM ( Diplôme d’Etudes Musicales) musique traditionnelle, spécialité Chant, au Conservatoire à Rayonnement Régional de Limoges sous la responsabilité de Françoise Etay.

"Spécialité chant" : une  première en Auvergne.

Eric Desgrugillers est multi-instrumentiste (guitare, banjo, saxophone, oud, clarinette, concertina et mandoline) mais son choix de la spécialité -le chant – en fait le premier et seul titulaire en Auvergne. Ainsi il confirme et conforte une tradition familiale car son père et ses trois frères ont toujours chanté et joué (harmonica) ensemble. L’un de ses oncles est chanteur d’opéra.
A la question portant sur le bilan qu’il fait de cette formation, Eric est très enthousiaste concernant tous les apports en culture musicale et ethno-sociologique. Il souligne cependant une carence à laquelle il a été confronté : dans l’institution il n’y a pas d’enseignant de chant traditionnel, en tout cas concernant le domaine de la Haute-Auvergne … C’est ainsi que sa formation « pratique » s’est déroulée avec deux personnes Dominique Desmons pour ce qui concerne la technique vocale et André Ricros dans une sorte de compagnonnage portant tout à la fois sur des réflexions générales sur l’objet, son contexte, le style…, des discussions sur la pédagogie et la pratique. Le soutien et le savoir de ce dernier vont définitivement le conforter dans ses choix.
Les rencontres avec Philippe Destrem ont elles aussi beaucoup alimenté sa réflexion et sa pratique notamment par un travail d’adaptation de musiques de cornemuse et de violon au saxophone.
En parallèle, comme une évidence, Eric multiplie les occasions de chant et  convainc ses camarades de jeu des différentes formations musicales de développer cette partie là lors des concerts et bals. Depuis la rentrée, les enseignements du Gamounet, chez les Brayauds C.D.M.D.T. 63 se sont enrichis d’un atelier hebdomadaire de chant répondant ainsi à une demande grandissante.
Alors que la tradition du chant était très riche en Auvergne chacun étant pourvu de cet instrument, cette pratique aujourd’hui n’est pas très vivante, peu de formations sont organisées autour d’un chanteur. Gageons et espérons que les temps de demain apporteront un regain d’intérêt pour la voix qui est l’instrument le plus sensible, celui qui touche le plus directement le public.

Source : http://lafeuilleamta.fr/2009/01/portrait/
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« « Fatcha peta lou peis¹ » est ce qui nous guide et nous a guidé tout le long de cet enregistrement. La « cadence », terme récurrent chez les musiciens auprès de qui les collectages ont été réalisés, est une notion relativement difficile à définir. Nous l'avons envisagée sous l'angle de l'énergie qui se dégage de ces mélodies, mettant en relief la dynamique de celles-ci et les jeux rythmiques qui leur sont propres. Toute cette approche et ce travail sur les couleurs sont déjà là, présents, dans le jeu des violoneux qui nous ont inspirés tels que Joseph Perrier, Julien Chastagnol, Alfred Mouret, Léon Peyrat pour n'en citer que quelques-uns. Ce qu'ils nous ont légué est toujours actuel. Ces musiques appartiennent soit à une tradition plus ancienne pour ce qui est de la bourrée, soit d'un apport plus récent pour les danses par couples nées à la fin du XIXème siècle et répandues en France et en Europe. Pour ces dernières, les mécanismes de diffusion, d'appropriation et de transformation sont plus connus et plus lisibles. Malgré leur apparente ancienneté et le mystère qui les entoure notamment pour les bourrées, toutes ces mélodies témoignent d'une étonnante fraîcheur et d'une vitalité contagieuse. A l'image d'une potée ou d'une patranque, nous avons mijoté tranquillement dans ces musiques. En nous imprégnant des sons, rythmes, tempéraments et autres subtilités, nous avons trouvé une couleur, une ambiance, tout en gardant présente la destination première de ces musiques : la danse. Alors à table et faites péter le plancher !

¹ «Faites péter les pieds. » Texte et graphie de la montagnarde de Sermintison, J.-B. Bouillet, Album auvergnat, p. 42 Extrait du livret »
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Sirventés
Spectacle d'Yves Durand le 26 mars à 14h30 à la salle des fêtes de Falguières

Originaire de Montclar-Saint Igest (Aveyron), Yves Durand a commencé par le théâtre amateur avant de devenir comédien professionnel en 1994 notamment aux cotés de la troupe Comedia dell’Oc et du théâtre de la Rampe de Montpellier. Il se lance dans le conte en 1998 pour conter et raconter mille et un récits tirés de son imaginaire ou de collectages, jonglant d’un mot à l’autre en occitan et en français.
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Instituteur puis conseiller pédagogique en occitan jusqu'en 2013, Yves Séguier depuis longtemps raconte et crée des histoires pour les enfants.
Il propose des spectacles interactifs pour petits et grands, tout en occitan ou bilingues. La langue puise ses racines dans un parler local nourri des richesses des collectages les plus divers. Elle s'adapte en fonction des connaissances du public
Les contes sont des contes traditionnels de toute l'aire occitane mais aussi des adaptations de contes des cinq continents.
Le spectacle propose aussi des comptines et chants repris collectivement et des danses. Les enfants sont invités à participer en reprenant la gestuelle et les formules répétitives en même temps que le conteur. Et tout s'achève par une farandole entraînant enfants et parents dans la danse. Diverses thématiques font l'objet d'un spectacle complet  : nourriture, géants, bêtes, oiseaux ...
Le répertoire est suffisamment large pour intégrer un thème lié à un projet particulier. Le contenu linguistique et culturel varie en fonction du public, de la maternelle aux plus grands.
Un conte musical suivi d'un balèti enfant peut aussi être proposé en collaboration avec le groupe « Castanha e Vinovèl »cf vidéo.
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"Avec deux albums au compteur pour Clica Dròna accueillis chaleureusement par la chronique, Adrien Villeneuve continue son voyage en terre de Gascogne avec un nouvel album autoproduit. Entre compositions et collectages, cet opus emprunte aux standards des bals gascons et nous gratifie de quelques trésors originaux de la musique de Gascogne. Un album solo qui sonne comme un hommage à la Boha (Cornemuse des landes de Gascogne). En solo, mais pas que, on salue la présence exquise de Anna Rheingans (Best Original Tracks aux BBC 2 Folk Awards avec ''Rheingans Sisters'') et Xavier Vidal au violon ainsi que du talentueux François Thibaut à l'Accordéon. Côté cornemuses, Adrien joue sur des bohas de facture, tonalités et organologies variées, intégrant aussi bien des pihets ''copies d'anciens'' anchés en roseau que des pihets comportant des innovations récentes et offrant ainsi à la discographie ''bohistique'' une palette de sonorités généreuse. Une musique cadencée qu'on ne se lasse pas d'écouter..."
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Trio BMR, pour Barse – Maurel – Rogowski…ou Bactéries Multi-Résistantes, nous a-t-on dit. Trois générations de musiciens brayauds qui se retrouvent autour du son des basses Combrailles : un répertoire puisé parmi les collectages réalisés par Marien et les Brayauds, enrichi des compositions de membres de l’association et du groupe, joués avec énergie et avant tout l’envie de faire danser !
sus 65