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I aguèt autres còps un navigator, Pythéas, qui repoussa les limites du monde connu et celles des sciences et techniques de son époque...
Uèi, le projet musical Pythéas continue d'allier les traditions méditerranéennes aux techniques les plus modernes et son drôle d'équipage entend bien lui aussi repousser certaines limites !
A l'origine de Pythéas, il y a la rencontre entre Lou Dàvi, un néo-troubadour toulousain, tchatcheur, ambianceur et gouailleur, et Sylvain Bulher, qui, lui, préfère laisser parler sa mandole aux accents andalous. A l'exubérance verbale du premier répond la précision mélodique du second et tous deux sont désormais accompagnés par Rémi Caussé à la programmation, Laurent Limeul aux effets et Amine Tilioua au violon arabo-andalou. Pythéas navigue ainsi entre sonorités organiques et séquences électroniques ; la voix, les instruments, les sons, s'entremêlent sur un rythme de transe et sur le tout souffle la langue occitane, qui guide le voyage... Manda !
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Le plus simple appareil pour sublimer un des instruments les plus complexes, telle pourrait être la devise des Goiats. Leur formule : deux accordéons qui se répondent, un peu de chant, un pied pour rythmer le tout et en avant balèti !
Deux « goiats », deux instruments, un groupe, mais deux parcours bien différents : les groupes folkloriques pour Nicolas Peuch, le jazz pour Gilles de Becdelièvre, pianiste tombé amoureux de l'instrument de prédilection de Marc Perrone jusqu'à l'enseigner. Autant dire que ces deux-là ne sont, au départ, pas du même monde musical ! Oui mais voilà, ils sont amis, ont eu envie d'élargir leurs horizons et de le faire ensemble, aussi ont-ils chacun décidé de faire un pas (de danse) vers l'autre. Le résultat : une musique vraiment populaire, vivante, empruntant autant au répertoire oral occitan qu'à la chanson pop. Sans complexes et sans contraintes, ces deux périgourdins-là ont bien compris que la musique traditionnelle était évolutive et que l'on pouvait tout se permettre pour peu que l'on parvienne à satisfaire cette règle simple : faire danser tout le monde !
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Et si les frontières n'existaient que sur les cartes ? Et que de lignes séparatrices elles n'aient que l'apparence, la réalité permettant aux contrebandiers de culture le passage, l'échange, le dialogue ? C'est le parti pris de Xarnège, réunification en musique de deux peuples voisins que l'on croyait séparés depuis longtemps et à jamais, bien que d'origine commune : gascons et basques. Difficile ici de savoir qui inventa cet instrument si particulier et si cette mélodie apparut ici plus tôt que là. Mais qui s'en soucie ? Le sharnègo c'est l'enfant de la mixité, celui qui portera toute sa vie un double bagage culturel, celui qui sait que, d'où que l'on soit, on n'est jamais qu'à un carrefour ou sur la talvèra, chaque pied ancré dans une culture différente et pourtant si proche...
La musique de Xarnège est aussi fine que la frontière qui sépare ses musiciens : transparente, limpide, évidente. Et belle, comme tous les enfants du métissage.
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Guillaume commence à l’âge de 8 ans par le saxophone et la musique classique, puis il découvre les musiques de traditions populaires grâce à Xavier Vidal, Pascal Caumont et Christian Vieussens. Aujourd’hui il est à la fois spécialisé dans les instruments à vent (fifres, flûtes et cornemuses) et un chanteur réputé et sollicité.

On connaît son duo avec l’accordéoniste Cyrille Brotto, ses collaborations musicales avec Eric Fraj, la Compagnie Christian Vieussens, Claude Marti, ou les chanteurs « Canta a Brax ». Grâce à sa rencontre avec Alem Surre Garcia, en 2001, Guillaume évolue dans son propre territoire imaginaire, sans frontière, entremêlé d’Espagne, de Catalogne, d’Occitanie, et de Maghreb… entre musiques traditionnelles, musiques improvisées et chanson. En 2008 il crée avec l’accordéoniste Thierry Roques et le percussionniste Pierre Dayraud le trio « Sòmi de Granadas » savant mélange de toutes ses influences. Passeur de mémoire, de frontières, Guillaume développe une approche sensible autour des musiques traditionnelles et s’en inspire pour ses compositions personnelles.

Depuis 2012, il fait des apparitions sur scène aux cotés des Ogres de Barback et de la Meute Rieuse. Depuis 2013, c’est en duo avec Bijan Chemirani ou Jean-Christophe Cholet qu’il va explorer de nouvelles contrées musicales. Avide de rencontres et d’échanges, Guillaume est un musicien en quête permanente de nouveautés et de prises de risque, un savant mélange entre traditions locales et universalisme musical et poétique. En 2013, il obtient le DEM de musiques traditionnelles au Conservatoire de Toulouse et en Mars 2015 le Diplôme d’Etat (DE) de professeur de musique.
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Innovacion pedagogica al conservatòri Besièrs Mediterranèa : talhièr intergeneracional a l'entorn del balèti occitan
Marion Ficat
Per l'annada 2015-2016, lo Conservatòri del dardalh departamental Besièrs Mediterranèa prepausa totes los dimècres a 17h30 un talhièr a l'entorn del repertòri tradicional coregrafic e musical occitan.

Dobèrt a totes, musicaires coma dançaires, començaires coma practicants confirmats, adultes coma enfants, aquel moment d'escambis prepausa de descobrir lo repertòri de las danças tradicionalas per la votz, lo còrs et lo ritme, d'aprene als musicaires a acompanhar los dançaires e a arrengar una musica o a improvisar a l'entorn del cant.

Es a una extraordinària immersion dins lo patrimòni musical e dançat del Lengadòc qu'aquel talhièr intergeneracional novèl vos convida!

Debuta dels talhièrs lo dimècres 23/09/2015 a 17h30 a la MJC Trencavel de Besièrs (13 a Baloard Duguesclin - 34500 Besièrs).
Inscripcions alprèp del conservatòri Besièrs Mediterraneà : 04.99.41.34.80 - http://www.beziers-mediterranee.fr/enseignement-artistique.html
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A Nice, le « Rauba-Capèu » est un vent de mer qui décoiffe...et le moins qu'on puisse dire c'est que ce groupe n'a pas choisi son nom par hasard ! Enfants des baletis de l'arrière-pays niçois, les frères Casagrande, Renaud et Sylvain, accordéonistes et chanteurs, font de leur musique, faite d'airs traditionnels des Alpes du Sud et de compositions inspirées, une vraie musique populaire sur laquelle il est très difficile de ne pas danser ou au moins suivre le mouvement ! Leur fougue est doublée de l'énergie d'un batteur aux rythmes lourds et soutenus et de la légéreté mélodique d'un fifre qui vient souligner l'ensemble. Lu Rauba-Capèu soufflent un vent de saine folie, qui pousse loin les chaises et rapproche les publics, porte le chant et les basses, et érode les frontières musicales : trad, folk, reggae, jazz... Tot aquò es pas que de balèti !
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Marcha !
Avec ce répertoire, le choeur masculin le plus explosif d’Occitanie poursuit son action de ré-appropriation. Consacré aux chants politiques, Marcha ! s'appuie sur des textes des trobaires marselhés, une bande d'écrivains politiques ouvriers de la fin du XIXè, qui voulurent en découdre avec toutes les formes de répression et d'autorité. A ces chants anticléricaux, radicaux et joyeux, répondent des compositions où Lo Còr de la Plana pointe ce qui fait la Marseille d'aujourd'hui : la médiocrité des édiles, la répression stupide de ceux que l'on appelle à tort canalha, les collusions politico-mafieuses… mais aussi les allégresses, les espoirs et les coups de gueule de la cité phocéenne, la puissance savoureuse de ses habitants. Une géopolitique de l'humain, un zeste de sauvagerie élégante, et beaucoup d'indépendance !
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Le rock de Luc Aussibal est à l'image de la terre aveyronnaise qui l'a vu naître : une force épurée, un horizon finement ciselé, une impression d'immensité, une musique envoûtante à en devenir psychédélique... Los riffs de guitarra e las boclas melodicas bufan sus l'empont coma lo vent bufa suls grands causses, en daissant aparèisser, d'aquí e d'alai, de ponchas vivas. Pour Luc Aussibal, ce sont les mots de Jaumes Privat, poète, qu'il murmure, dit ou crie après avoir pris, pour chacun, le temps de le penser, de le peser, afin qu'il s'intègre parfaitement à la rythmique musicale.
Luc Aussibal sait s'entourer de musiciens tout aussi rock que lui (Benoît Daynac, Thierry Fabre et David Krakowski), capables de laisser exploser leur énergie comme de soudainement se contenir, pour qu'une balade mélancolique n'en apparaisse que plus puissante.
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La Granda Banda Occitana, ou GBO pour les intimes, c'est un peu la somme de tout ce qui se fait actuellement dans les Vallées Occitanes du Piémont, en Italie. Sous la houlette de Dino Tron du groupe Lou Dalfin, des musiciens venus d'horizons et de groupes différents (Lou Dalfin, Passacarriera, La Peiro Douso, La Ramà, Lhi Jarris, Luns Fum...) se sont regroupés pour jouer ensemble des airs 100% populaires et 100% occitans. Les instruments traditionnels (vielles, accordéons, cornemuses, fifre, galoubets-tambourins) côtoient ceux de la « banda » (saxophone, clarinette, tuba, percussions), à la recherche d'une musique authentique, festive et dansante.
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Les trois musiciens de decaDorum, nés de la même terre, occitane et aveyronnaise, dont ils connaissent par cœur le chant, les sonorités et la couleur musicale, ont eu ensuite des trajectoires différentes, qui convergent aujourd'hui sur une musique qui leur est propre. Enraciné dans la musique traditionnelle, decaDorum la recrée pourtant, la renouvelle, et chacun est fier d'y apporter des influences glanées ça et là. Aux plaintes lancinantes de cabretas de toutes sortes répondent le groove bluesy d'une guitare électrique et les basses sourdes de l'accordéon diatonique. Aussitôt que celui-ci entonnera une mélodie sautillante, c'est le rythme rock de la guitare et une voix forte qui l'accompagneront.
Aérien et terrien, éclatant et rieur, triste et flamboyant, violent et doux...tout ce qui caractérise les hommes en général et la musique de decaDorum en particulier.
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