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Centre Occitan Rachegude
Au son des cloches, Reponchonada, chant, théâtre, danse
>> www.centre-occitan-rochegude.org
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CIMM - Du ciel aux marges

Après les événements du printemps et de l’automne 2016 accueillis dans le somptueux site de Saint-Guilhem-le-Désert, le Centre International de Musiques Médiévales – Du ciel aux marges (CIMM) crée un événement de type festival-rencontres du 21 au 24 mai. En amont du festival, dès le 14 mai, sont organisés deux ateliers d’archéo-lutherie.

Fidèle à sa volonté d’associer artistes, luthiers et chercheurs pour renouveler l’approche des musiques médiévales, le CIMM propose un événement complet destiné au grand public mêlant concerts, ateliers d’archéo-lutherie, conférences et exposition d’instruments.

Conventionné avec l’Université Paul-Valéry - Montpellier 3 et le Conservatoire à Rayonnement Régional de Montpellier Méditerranée Métropole, le CIMM promeut la création dans le domaine des musiques médiévales, en prenant en compte l’apport de la recherche musicologique et les enjeux contemporains du spectacle vivant. Il accueille des artistes professionnels en résidences de création et de sensibilisation qui donnent lieu à des concerts et à des conférences pour sensibiliser un large public à la richesse et l’originalité de ces musiques.

 

Programme du 21/05 :

  • 10h00-16h00, musée de l’abbaye - Exposition d’instruments médiévaux restitués, présentés par Olivier Féraud. 
  • 14h30-16h00, musée de l’abbaye - Conférence - rencontre autour de l’archéo-lutherie avec les luthiers Yves d’Arcizas et Olivier Féraud : Les enjeux de l’archéo-lutherie et Présentation de la harpe romane de Guilhem VIII, Seigneur de Montpellier (1192)
  • Concerts :
  • 18h15,  ruelles du village.  - A l’Escola N’Eblon, Brice Duisit, chant et vièle à archet, concert collaboratif déambulatoire. 
  • 21h00, abbatiale. La Flama del trobador desconegut, ensemble La Flama (dir. Xavier Terrasa)

 

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Olivier Peirat, se définit comme musicien occitan du Limousin, terre où il vit et qui nourrit l’eime (l’esprit) de sa musique.

Il dit volontiers jouer et chanter les couleurs du pays auquel il se sent lié, pour y dialoguer avec des styles de musiques différents qui ont en commun un même substrat, chantant ainsi, la lyrique des Trobadors, jouant les musiques populaires traditionnelles et contemporaines, ornementant son jeu par sa connaissance du répertoire arabo-andalou, l’émaillant d’influences méditerranéennes et orientales, jonglant avec la liberté de l’improvisation.

Depuis de nombreuses années, il est complice du chanteur occitan Bernard Combi, et partage également la générosité musicale de bien d’autres musiciens tels que Jan dau Melhau, (concert de Trobadors), Jean-Marc Delaunay (musiques traditionnelles à danser), Didier Jean (musiques électroniques), rejoint, à l’occasion d’événements musicaux liés à la lyrique occitane, le « Troubadours Art Ensemble » dirigé par Gérard Zuchetto…

Il a participé à la création de concerts pour les Trobadas (co-)organisées par Carrefour Ventadour : autour de Bertran de Born en 2009 (avec Maurice Moncozet, Mick Rochard et Michel Haze), de Gaucelm Faidit en 2010 (avec Maurice Moncozet et Jan dau Melhau), de Arnaut Daniel en 2012 (avec Yannick Guédec et Michel Haze).

Il contribue aussi à l’enregistrement de « La Tròba », anthologie chantée des Troubadours, initié et conduit par Gérard Zuchetto.

Source : http://ieo-lemosin.org/?intervenant=olivier-payrat
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REdOC-LLACS

Auditorium du Musée Fabre, 18 h 30

Rien de commun entre ces deux femmes exceptionnelles, si ce n’est leur appartenance au XXe siècle et le fait que les livres que nous présenterons viennent du même éditeur : Vent Terral.

Marcelle Delpastre (125-1998)

Née et morte à Germont, commune de Chamberet en Corrèze où elle a toujours vécu, Marcelle Delpastre (1925-1998), est un auteur majeur de la littérature occitane. En occitan et en français, elle s’est illustrée dans tous les genres : poésie, contes, mémoires, ethnographie, etc. Dans ces pages, obéissant au genre biographique, il s’agit d’approcher une personnalité originale, et d’en permettre la connaissance à un large public. Et au-delà de la Marcelle de l’œuvre littéraire, de celle des sept tomes de ses Mémoires, amplement citées, dans son occitan limousin d’origine et traduites en français, ce qui évite la glose et l’interprétation, au prix de la vérité et d’une vérité assumée par elle-même. Elles s’enrichissent d’un reportage photographique inédit, réalisé chez elle à la fin des années 70 par le photographe Charles Camberoque.C’est à partir des mémoires du grand poète qu’est Marcelle Delpastre que Miquèla Stenta a écrit ce livre, nourri d’une lecture fine et sensible de l’œuvre et aussi des souvenirs que lui laissèrent les rencontres qu’elle fit de l’auteur.

Louisa Paulin (1888-1944).



Louisa Paulin, malgré le beau travail d’édition entrepris par Vent Terral depuis les années 70 et continu depuis lors, est encore largement méconnue et trop réduite à un poète d’anthologies scolaires. La journée du 1er avril 2016 dont les Actes édités sous la direction de M.J. Verny, viennent d’être publiés, a permis d’approfondir la genèse de l’œuvre, d’en explorer les résonnances et de replacer son auteur dans le réseau littéraire occitan et français de la première partie du XXe siècle.

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PRÉSENTATION


Ethnologue, Anaïs Vaillant tente d'élucider la notion de culture à travers son héritage familial, son parcours de thésarde, ses terrains d'enquête, ses contrats professionnels...

L'ethnologue, dont l'analyse de la culture est censée être sa spécialité scientifique, partage son sentiment ambivalent vis-à-vis d'une notion bien trop floue et d'une discipline qu'elle considère à la fois comme un produit de nombreuses dominations et comme un outil efficace contre ces dernières.

Elle questionne les regards français contemporains portés sur les cultures populaires et traditionnelles. Cette conférence traite donc de la notion de culture, de capitalisme culturel, de cultures régionales, de la quête d'authenticité culturelle des classes moyennes et de l'exotisme post-colonial.

La conférencière parle aussi de son difficile parcours dans l'université et dans la précarité, elle danse, chante, s'énerve et s'amuse en complicité avec le public.

Conférence gesticulée créée en collaboration avec la SCOP le Pavé.

ATELIERS ET RENCONTRES 

À la demande :
- atelier d'éducation populaire sur le thème de l'invention de tradition (1/2 journée)
- temps d'échange, de questions autour de l'objet « conférence gesticulée » et/ou autour des métiers de l'ethnologie (recherche, enseignement, patrimoine, collectages...).

FICHE TECHNIQUE 

- un système de son si la salle est grande ou la jauge importante, un paperboard,
- de l'électricité,
- quelques lumières,
- une table et une chaise solide,
- des accroches de part et d'autre de la scène pour accrocher un fil à linge dans le fond.

CONTACT DIFFUSION 

Collectif FeM collectiu 
Adresse : FeM collectiu - c/o Marteau - 4 rue des Lauriers - 34380 Viols le Fort
Mél : femcollectiu@gmail.com
Tél : 0620055054
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Compositeur et musicien, il crée une musique multiple passant de l'étude des musiques traditionnelles à l'écriture d'une musique résolument expérimentale axée sur la structure et la propagation du Son. Sa pratique s'articule autour d'un dispositif de percussions personnalisé et la vielle à roue. Il collabore aujourd'hui à de nombreux ensembles (Outrenoir, Tanz Mein Herz, ensemble Minisym - Moondog, Insub. meta Orchestra, la Tène) et sort prochainement un solo pour percussions et boîte à bourdon chez Standars in-Fi. Co-fondateur du label Drone Sweet Drone Recòrds, il a également initié un travail autour de la numérisation des collectages inédits de Catherine Perrier en collaboration avec le collectif de la Nòvia.
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La Fille du Fermier est le premier album du groupe du même nom.

Invités :
Marou Thin, Pierre-Jean Muet, Aurélien Prugnaud
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Miquèu Montanaro
Dramane Dembélé
Croisement de cultures, de styles musicaux et de générations, la création SERDU s’est construite au Burkina Faso et au Mali à partir de compositions des flûtistes Dramane Dembélé et Miquèu Montanaro. Elle marque la rencontre créative des traditions africaines et méditerranéenne. Tandis que l’un cultive une approche très rythmique des flûtes peules, le second a acquis une expérience considérable du traitement harmonique de créations musicales métisses. Cet enregistrement réalisé en live au cours de trois concerts à Ouagadougou, Bamako et Bobodioulasso est une invitation à la danse, à la rêverie et au voyage dans la nuit africaine.
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"Dire que sa démarche est assez incomprise est un euphémisme. Il n’en a cure, fait le gros dos, se fait la main avec des musiques de théâtre ou de films. Paradoxalement, la conviction qu’il n’est pas totalement dans l’erreur il la trouve en Hongrie… Lorsqu’en mars 1990, il lance à Budapest l’ensemble Vents d’Est, plus de quinze ans de potlatch musical servent de soubassement à son utopie sonore. Avec Vents d’Est, il s’agit pour lui de fonder une sorte d’agora musicale à cheval sur plusieurs frontières, susceptible de susciter une musique ouverte, atemporelle, « imaginogène ». Une agora qui au fil des années sera nourrie d’amitiés électives dans laquelle vont se croiser Hongrois, Provençaux, Sardes, Grecs, Italiens, Espagnols, etc. Un caravansérail dans lequel feront bon ménage, la cornemuse et le piano à queue, le cymbalum et la vielle, les styles anciens et contemporains se frottant les uns aux autres pour accoucher d’une « nouvelle musique populaire » assumant ses origines pluriculturelles, loin des fusions réductrices. Une démarche dont Miquèu Montanaro a fait sa méthode… Ce qui implique un système d’écriture à plusieurs langages, à l’architecture stable et complexe, d’approche facile, dans lequel une grande place est laissée à la personnalité de chaque invité. Cette aventure autant humaine que musicale, de nombreux enregistrements en rendront compte ? C’est que l’exubérance entrepreneuriale d’un Miquèu Montanaro doit s’apprécier comme un « work in process » dont les concerts et les enregistrements sont des traces, des référents, façon de marier sa passion du voyage, son goût de la rencontre, et le besoin de se rassurer par le faire."

Franck Tenaille

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Miquèu Montanaro, né à Hyères en 1955, étudie le saxophone avant de faire un long passage par la musique traditionnelle provençale, tendance galoubet-tambourin.

Passionné depuis ses débuts par les croisements de cultures, tant géographiques qu’historiques, son œuvre est marquée par les collaborations, les rencontres, tout en évoluant dans différents genres musicaux, tantôt dans les musiques improvisées (Barre Phillips, Alan Vitous, Serge Pesce, Fabrice Gaudé), les musiques du monde (Carlo Rizzo, Keyvan Chemirani, Fouad Didi, Baltazar Nagy-Montanaro), la chanson (Arthur H, Georges Moustaki, Sylvie Berger), les nouvelles musiques traditionnelles (Laurence Bourdin, Pierre-Laurent Bertolino, Estelle Amsellem) la musique ancienne (Kobzos Kiss Tamàs, Kecskés, Gérard Le Vot) ou encore la musique de chambre (Quatuor Talich, OCTV). Il a acquis une maîtrise du rapprochement, de la construction de passerelles musicales délicates, qui sans jamais renier ses racines provençales, le porte vers un langage universel. Plusieurs centaines de concerts l’ont emmené aux quatre coins du monde, de l’Amérique latine à l’Europe centrale, de l’Afrique à Coursegoules en passant par les États-Unis et l’Indonésie. Si le multi-instrumentiste qu’il est facilite les rencontres, c’est aux flûtes qu’il a acquis virtuosité, liberté et inventivité. Une partie de ses compositions est destinée au théâtre, pièces, ballets, spectacles divers, ainsi que pour des dessins animés et des courts métrages.

Son spectacle solo, Raga Tambourin, renouvelle le galoubet tambourin, cantonné habituellement à la musique traditionnelle provençale, par son approche originale du galoubet et une virtuosité inégalée au tambourin. L’instrument parle alors les langages que Montanaro lui a appris : jazz, musiques africaines, musiques d’Europe de l’Est, musiques improvisées.

Avec la création d’Un Pont sur la Mer, son travail de compositeur questionneur de cultures est reconnu. En effet, il signe la création d’une nouvelle nouba (la Nouba de la 25e heure) qui renouvelle le genre de la musique arabo-andalouse, libérant ainsi la créativité des jeunes maîtres de cet art.

Sous la forme de groupe, c’est avec Vents d’Est que Montanaro marque les esprits : tourbillon où se rencontrent les influences hongroises et provençales, et plus largement méditerranéennes (constitué d’un noyau dur autour de Montanaro et des musiciens hongrois des groupes Vujicsics et Ghymes). Cette aventure est jalonnée d'invitations de musiciens d’horizons divers qui répètent à Correns. À partir de ces répétitions et avec quelques passionnés du village, il invente "Les Joutes Musicales de Printemps" qui lui feront rêver d’un lieu permanent de résidence en Provence dédié à la création et ouvert à d'autres groupes.

Montanaro est titulaire du D.E. en musiques traditionnelles et enseigne la musique d’ensemble en stage, atelier ou master class. En 1998, il est lauréat « Villa Médicis Hors Les Murs », l'A.F.A.A. lui attribuant cette bourse pour la mise en œuvre du tour de la Méditerranée, concerts escales dans les ports méditerranéens de sa composition « Ballade pour une mer qui chante ». Malgré son ajournement, ce projet est ainsi en 2001 à l'origine de la mise en place du Chantier, "Centre de Création pour les Nouvelles Musiques Traditionnelles", implanté au Fort Gibron dans ce même village de Correns (83). Puis, en 2006, souhaitant se recentrer sur son activité première de création musicale, Montanaro quitte la direction artistique du Chantier qui ajoute "Musiques du Monde" à son titre. Des amis fidèles créent alors une structure entièrement consacrée à la Compagnie Montanaro, le Mouvement International des Musiques Ouvertes, qui porte désormais toutes ses activités.
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