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Chanteur guitariste

Chanteur guitariste dans le groupe occitan Larvath de 1975 à 1985, au sein duquel il enregistrera 5 albums, Denis Frossard a commencé à se spécialiser dans la guitare. Titulaire du Dem, il a obtenu le 1er prix de guitare à L’Ecole Nationale de Musique de Mont-de-Marsan avec Louis-Paul Juan, et poursuivi sa formation avec Denis Abatte, professeur au conservatoire de Tarbes. Passionné de musiques sud-américaine et populaire en général, il a à son actif plusieurs expériences de formations dans ce domaine, notamment dans la musique instrumentale des Andes et la polyphonie argentine. Après plusieurs stages auprès de compositeurs concertistes comme J. Cardoso, Ricardo Moyano, Raúl Maldonado ou Alberto Ponce, et parallèlement à ses propres concerts, il a également voyagé en Argentine où il a rencontré notamment le concertiste Carlos Martinez, et le directeur de la fondation Atahualpa Yupanqui, Roberto Chavero, qui ont reconnu son travail d’interprète et l’ont encouragé à poursuivre sur la voie de la composition et de l’arrangement.

Il a réalisé un CD avec des arrangements pour guitare des chansons d’Atahualpa Yupanqui, ainsi que des compositions personnelles, cd dont la parution a été saluée par les magazines Espaces Latino, Trad Mag, et Guitarist acoustic. Le nouveau cd de guitare d’Amérique Latine qui vient de paraître est consacré aux rythmes les plus représentatifs dans la musique populaire de ces pays (cueca, galopa, pasillo, chacarera...), tous liés à la danse, et souvent assez vifs et festifs...

Denis Frossard travaille également sur la musique traditionnelle occitane, en réalisant des arrangements pour guitare, des harmonisations pour guitare et chant, ainsi qu’une nouvelle approche dans l’exécution des rythmes. Le cd Vrenhadas (prod. Menestrèrs Gascons) paru en 2009, propose une reprise des grandes chansons du répertoire (« Carnaval », « Los Junquets », « Hilhòta de delà l’aiga »...) en duo avec Joan-Francés Tisnèr (chant), ainsi que des pièces d’ensemble ou des solos de guitare sur la musique traditionnelle occitane, avec Christian Josué (flûte à trois trous), Marc Castané (accordéon, boha) et Valérie Chabanel (guitare). La formule de concert issue de ce travail, propose tous les titres du cd et bien d’autres, avec le chanteur et musicien Joan-Francés Tisnèr, dans le duo Dus de Canta.

"Toujours dans ce domaine, il prépare une nouvelle “vendange” de danses ou de chants autour de la transhumance et du voyage, avec La Brigada Menestrèrs, ainsi que les autres musiciens et chanteurs des Menestrèrs Gascons."
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Rapprochant les paysages sonores et poétiques des Hautes-Alpes et du Berry, La Preyra tisse une chanson traditionnelle intime et minimaliste.
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Danís Chapduelh
Chronique écrite à la suite du concert du groupe Asondar a l'Ostal d'Occitània (Toulouse), le 23/02/2017.

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(photo Ostal d'Occitània / La Topina)

Asondar : inonder. Mot à mot « recouvrir par les ondes », avec toutes les acceptions du terme. Ou bien « se déverser » : le trop-plein d'un cours d'eau, ses débordements, ses emportements, comme ceux d'une culture trop riche. Nos oreilles pourront y entendre aussi « Al son d'ara », au son et au diapason d'aujourd'hui, et elles ne s'y tromperont pas tant le groupe Asondar ressemble à son époque. Avec seulement 4 musiciens Asondar nous fait déjà faire un bon demi-tour de planète : Bretagne, Corse, Turquie, et bien sûr Occitanie, sans doute le point de rencontre de tout ce petit monde. Derrière l'apparente jeunesse du quatuor apparaissent les voyages personnels de chacun : il s'agit de Dupain, Du Bartàs, la Kreiz Breizh Akademi et Erik Marchand, Laf Duo, Bayati, Jacky Molard, Bijan Chemirani ou encore Carlo Rizzo, autant de références de prestige qui placent la musique d'Asondar dans ce nouveau paysage des musiques traditionnelles débarrassées d'une certaine tradition, mais profondément ancrées, terrestres, ethniques. La liberté du jazz, de l'improvisation, le dialogue à quatre : Asondar permet à chacune de ses composantes d'exprimer son plein potentiel au service du collectif, dans un jeu permanent où chacun va tirer l'autre vers ce qui lui est propre et cher, pour l'offrir au partage.
Le flûtiste Gurvant le Gac est à l'image du groupe : semblant être fait du même bois que ses instruments, il garde les pieds accrochés au sol alors que tout le haut de son corps se meut, ondule et s'élève lentement sans jamais quitter sa place. Oscillant entre la terre et le ciel, sa musique jaillit continuellement. On y voit là des traces de la Sòrga de Dupain (2015), groupe que Gurvant le Gac rejoignit pour développer ce répertoire : la même force brute et sensible, ce même folk progressif entêtant.
Thomas Lippens, le percussionniste « maison », suit les envolées mélodiques : rodé aux danses exaltées et exaltantes de la Méditerrannée (farandole, tarantelles...) il sait marquer d'un coup de cymbale résonnant tel un gong le début de la transe, lorsqu'après s'être cherchés, reconnus, jaugés, les musiciens s'emportent vers d'autres hauteurs dans un tourbillon qui retombera plus tard, plus loin, lent et calme.
Une force puis un calme maintenus et soulignés à demi-voix par Pauline Willerval. A demi-voix et à demi-violoncelle, les deux se rejoignant souvent : on sait la ressemblance du son de l'instrument avec celui de l'organe humain. Avec le bruit de certains éléments naturels aussi, et la musicienne passera régulièrement de la rythmique de cordes à la douceur mélodico-mélancolique de la gadulka, une vielle à archet bulgare, colorant l'ensemble d'airs turcs, des Balkans ou du bassin méditerranéen.
Au cœur du groupe et du projet, Titouan Billon, musicien poly-instrumentiste qui n'use ici que de sa voix, tout à la fois jeune et incroyablement forte et assurée, et que l'on avait déjà pu apprécier dans Du Bartàs ou encore Lo Barrut. De son expérience poético-polyphonique, il en a gardé l'amour pour les mots de Léon Cordes, surtout ceux de la terre, qu'il se plaît à chanter, déclamer, lancer à la volée. Ce sont eux qui « asondan » régulièrement le concert, en constituent le cœur, avec d'autres, de traditionnels revisités, voire recréés.
Folk progressif, jazz digressif, avec une base traditionnelle très assurée, à tel point que les musiciens finissent par redécouvrir, presque à leur insu, des liens cachés entre les répertoires et apprennent petit à petit à les exploiter et les porter en commun avec des spécificités qui ne sont à aucun moment des différences.
L'ensemble, pas si hétéroclite, prend le temps de se construire, de se créer sous nos yeux et dans nos oreilles à force de boucles rythmiques et mélodiques d'où s'échappent par à-coups des petites improvisations et variations personnelles. Asondar progresse par vagues, frêles mais sûres, un va-et-vient constant qui donne l'impression d'à peine nous effleurer alors même que nous sommes déjà, sans l'avoir senti venir,...asondats.

Asondar sort de résidence de création au Chantier à Correns (Centre de création des nouvelles musiques traditionnelles & musiques du monde) et font partie du Collectif marseillais FeM, qui devrait livrer d'autres surprises et créations de haute volée dans les années à venir.
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Pauline Willerval commence l’apprentissage du violoncelle à 6 ans. En 2006, elle clôt son éducation classique en obtenant le CFEM de violoncelle au conservatoire de Lille. Elle y aura également appris le jazz pendant deux ans. Entre 2007 et 2009, à Lille, elle commence à s’intéresser à certaines musiques traditionnelles, notamment au sein du groupe Tarab’Med, qui réunit une dizaine de musiciens originaires du Maroc, d’Algérie, de Turquie, de Grèce et de France, autour des musiques du bassin méditerranéen. Elle s’initie parallèlement aux musiques à danser d’Auvergne, du Nord et de Bretagne. En 2009, elle s’installe à Plovdiv (Bulgarie) pour une année, et y commence l’apprentissage de la gadulka. Pour cela, elle prend des cours avec Nikolay Paskalev, Peyo Peev, Darinka Tsekova, Dimitar Gougov. Entre 2011 et 2013, elle s’installe à Istanbul. Elle recherche une texture sonore à la gadulka qui se rapproche de ses répertoires cousins de la scène stambouliote, joués au kabak kemane, karadeniz kemençesi ou encore klasik kemençe. Elle remet la main à son violoncelle et y développe un langage plus modal. Entre 2013 et 2015, elle participe à la cinquième mouture de Kreiz Breizh Akademi, fondée par Erik Marchand. C’est l’occasion pour elle de rencontrer de grands maîtres internationaux des musiques traditionnelles et/ou de l’improvisation (Ross Daly, Camel Zekri, Fawaz Baker, Iyad Haimour, Dominique Pifarély, Hélène Labarrière) et de travailler sur le répertoire chanté de basse-Bretagne avec 11 autres musiciens, dans une démarche à la fois précise, appliquée et curieuse et créative. Elle poursuit aujourd’hui sa vie de musicienne entre la France et la Turquie (Bayati, Asondar, Sâki, An Quartett, Kreiz Breizh Akademi, Pas d’nom pas d’maison, Laf Duo...).
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Les almanachs occitans
CIRDÒC-Mediatèca occitana
La fin del sègle XIX vei se multiplicar los almanacs en lenga d’òc sus l’ensems del territòri occitan. Publicacion periodica annadièra contenent un calendièr, d’entresenhas astronomicas, meteorologicas e practicas (datas de fièras e mercats per exemple), l’almanac es un mèdia popular per excelléncia. Serà lo biais ideal per far dintrar la lenga dins totes los fogals, dins totes los mitans, mai que mai lo mond rural, e tocar un public dels largs.

[imatge id=13365]Lo primièr almanac entièirament redigit en occitan es l’Armana prouvençau, publicat a comptar de 1855 pel Felibritge jos la direccion de Frederic Mistral. D’aquela data fins a la debuta del sègle XX, desenas de publicacions van eissamar dins Occitània tota e participar a la renaissença de la lenga. Per ne citar pas que d’unes, en Gasconha : l’Armanac bourdelés (1869), l’Armanac gascoun (1873), puèi l’Almanac de la Gascougno (1898), en Auvèrnha : l'Olmonat d'Oubèrgno (1895), l'Armanac d'Auvernha (1931), en Lemosin : L'Annada lemouzina (1895), en Lengadòc : l'Armagna cevenòu (1874), l'Armana de Lengadò (1876), l'Armanac mount-pelieirenc (1893), l'Almanac illustrat de Toulouso (1904), l'Almanac narbounes (1913), en Vivarés : L'Ormogna d'éi Féçouyrié (1886) e en Provença : Lou Franc Prouvençau (1873), l'Armana marsihés (1889), Lou Bartavèu (1902), l'Armanac niçart (1903).

[imatge id=13368]Totes aqueles almanacs an assegurat una difusion larga de la lenga occitana. D’un punt de vista linguistic s’i pòt seguir l’evolucion de la grafia dins los diferents dialèctes e los debats intèrnes qu’aquel subjècte soslèva sovent dins lo mitan. Lor interès etnografic es tanben pro important, la màger part de las publicacions presentan de tèxtes eiretats de la tradicion orala e del folclòre local, transmés a còps per los quites legeires que participan atal a la collècta e a la reconeissença del patrimòni.
La literatura publicada dins aqueles recuèlhs es estada sovent criticada car jutjada tròp populara. D’unas d’aquelas publicacions durèron gaire, d’autras existisson encara, una pichòta desena d’almanacs occitans contunhan de paréisser a l’ora d’ara.
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Mark Fletcher
Conta'm
La chaîne de l’Himalaya étire sur près de 2800 kilomètres au travers de l’Asie, une formidable muraille de roches et de glace, culminant parfois à plus de 8000 mètres d’altitude. Mais contrairement aux apparences, l’Himalaya n’est pas un lieu inhospitalier et sans vie, bien au contraire. Singes, léopards des neiges, serpents ou bien encore araignées, sont les habitants de ces montagnes étonnantes où foisonne la vie.

Avec la voix de Pèir Brun.
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Dominique Montféry
Conta'm
Natanaël a bientôt 7 ans, mais il ne sait toujours pas lire… Lorsque sa tante Aliénor lui lègue sa bibliothèque contenant des milliers de livres, Natanaël est très déçu ! Pourtant, chacun de ces contes va livrer un merveilleux secret: à la nuit tombée les petits héros, la délicieuse Alice, la méchante fée Carabosse, le terrible capitaine Crochet, sortent des livres.

Avec les voix de Ives Durand, Laurenç Labadia, Matèu Grosclaude–Lapléchère, Pèir Arnaut Grosclaude–Lapléchère, Cecila Chapduelh, Olivier Pijasson, Maria-Odila Dumeaux, Monica Burg, Adrien Pla, Marie-Hélène Oustalé, Joan Francés Tisnèr, Silvan Carrèra, Nathalie Robert, Jòrdi Besombes et Philippe Neyrat.
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Jean-Christophe Dessaint
Conta'm
Le fils Courge vit au cœur de la forêt, élevé par son père, un colosse tyrannique qui y règne en maître et lui interdit d’en sortir. Ignorant tout de la société des hommes, le garçon grandit en sauvage, avec pour seuls compagnons les fantômes placides qui hantent la forêt. Jusqu’au jour où il sera obligé de se rendre au village le plus proche et fera la rencontre de la jeune Manon…

Avec les voix de Ives Durand, Laurenç Labadia, Pèir Arnaut Grosclaude–Lapléchère, Cecila Chapduelh, Oliver Pijasson, Maria-Odila Dumeaux, Monica Burg, Jòrdi Besombes, Philippe Neyrat, Caroline Dufau et Sergí Fougiera.
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Les Films d’Espigoule est une société dédiée à la production de films de longs et de courts-métrages que Christian Philibert, auteur réalisateur producteur, Yamina Guebli, scénariste et productrice, et Patrick Barra, gérant, directeur de production et chef opérateur image, ont créée en 2002 suite à une collaboration professionnelle de plus de quinze ans.

Auparavant, c’est la société, VBC Production, gérée par Patrick BARRA et installée à la Seyne sur Mer, qui produisait les films de Christian : Au pays des dildaps en 1991, Gaspard de Besse en 1993, Frotti-frotta en 1995, Raymond l’intrépide en 1996 et Français à part entière en 2001. VBC Production a aussi coproduit 1851, ils se levèrent pour la République en 2000, et Les 4 saisons d’Espigoule, premier long-métrage de Christian, sorti en salles au mois de mars 1999. Du fait de ses équipements (Système de montage AVID, matériel de tournage XDCAM HD et DVCAM), VBC production demeure le premier partenaire technique de la société.

En 2002, Les Films d’Espigoule a développé et coproduit le second long-métrage de Christian Philibert, Travail d’Arabe, sorti en salles au mois de juillet 2003, diffusé sur Canal+ en 2004, puis sur Arte en 2006.

En 2005, Le Complexe du Santon, documentaire de création, a été intégralement produit par Les Films d’Espigoule, coproduit par France 3 qui l’a diffusé en 2006 et rediffusé en 2007. Le film a depuis fait l’objet d’une édition DVD dans sa version longue de 63 mn. Il participe régulièrement à des débats conférences et fédère autour de lui de nombreux passionnés.

En 2006, Les Films d’Espigoule a produit le court-métrage de Christian Philibert, Rastègue le Brigand, diffusé dans plusieurs festivals. Depuis, Les Films d’Espigoule se sont attelés au développement et à la production des prochains longs-métrages de Christian : le projet « Vive la France ! » ou « le Mont des Oiseaux » ainsi que deux projets de comédies : La Valse des Corbeaux et Rastègue le Brigand (le long-métrage).

En juillet 2009 paraît un DVD compil, intitulé Espigoule : la 5ème saison, intégralement produit par la société, qui regroupe l’intégralité des films courts de Christian ainsi que les bonus inédits des 4 saisons d’Espigoule.

Source
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Le fablier occitan de Prosper Estieu, une illustration de la « convivéncia » par les fables
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Resumit

 En 1930, Prosper Estieu publica un de sos darrièrs recuèlhs originals, Lo fablièr occitan, que recampa de faulas del monde entièr, traduchas en occitan. Emai siá pas estat pensat aital, apareis coma una emanacion originala de l’idèia de « convivéncia » dins la literatura occitana de la debuta del sègle XX.

Referéncia bibliografica del recuèlh

Prosper Estieu de face. Archives départementales de l'Aude, fonds Prosper Estieu, cote 120J19

ESTIEU, Prosper. Lo fablièr occitan. Castèlnòudari : Societat d'Edicions Occitanas, 1930, 168 p.

Note d’étude

Lo fablièr occitan es un recuèlh compausat de 72 faulas occitanas de 10 a 60 vèrses, de còps manlevats a Esòp (621-564 av. J.-C.), Fèdre (14-50 ap. J.-C.), al Coran o al folclòre occitan ancian. Es compausat de cinc libres que semblan classar las faulas per grandas sorgas d’inspiracion ont se mesclan sens ierarquia de moralas e tematicas crestianas, musulmanas, paganas emai politeïstas (per las faulas inspiradas per Esòp e Fèdre), sens portar tòrt a la coeréncia de l’ensemble. 

Retrobam dins aquelas faulas la quita idèia de la « convivéncia » tala coma es definida a l'ora d'ara per Alem Surre-Garcia :

 

«  L'art de viure ensems dins lo respècte de las diferéncias en tèrmes d'egalitat »

La coabitacion d'una multiplicitat de culturas es pas gaire susprenenta dins un tal  recuèlh puèi que lo genre literari de la faula se bastiguèt sus la tradicion de recuperacion de racontes ancians, en particular amb las òbras d'Esòp e de Fèdre.

Al delai de las importantas reinterpretacions culturalas inerentas al genre de la faula, Lo fablièr occitan se plaça tanben dins la dralha del movement Orientalista alara de mòda en Euròpa occidentala tant dins lo domeni de la literatura que dins lo de las arts plasticas. Prosper Estieu, sensible a aquel movement literari e artistic s’es fòrça largament inspirat del grand autor francés Victor Hugo, que s’èra el tanben ensajat al genre coma dins son recuèlh de poèmas Les Orientales (1829). Prosper Estieu, accompagné de sa famille, devant sa presse d'imprimerie d'où sortent les numéros de la revue <i> Mont-Segur</i>. Archives départementales de l'Aude, fonds Prosper Estieu, cote 120J20


Pasmens Lo fablièr occitan es pas la sola òbra de Prosper Estieu a faire resson a la nocion de «convivéncia». En efècte, Estieu se clinèt sus l'Edat Mejana tre los primièrs numèros de la revista Mont-Segur (1901-1904), qu'estampava del sieu domicili e al dintre de la quala pausava coma question centrala l'influéncia contemporanèa de la civilizacion medievala occitana, largament dubèrta cap a l’Orient. 
Per ne saber mai sus Prosper Estieu e son òbra : http://vidas.occitanica.eu/items/show/2077

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