Ce manuscrit regroupe des poèmes de Jacques Prunac, connu sous le nom de Jacques Libérat ou encore, de Mèstre Prunac. Outre ses fonctions de boulanger-pâtissier à Sète, il écrivit des poésies en provençal.
Les poèmes de cet ouvrage sont dédiés à Rosalie Prunac (petite fille de Jacques Libérat) par son oncle, F. Prunac.
Le recueil se scinde en deux grandes parties, une première dédiée aux poèmes occitans, et une seconde aux poèmes français.
Ce manuscrit du XIXème siècle regroupe des copies de plusieurs œuvres. La plus grande partie est le journal rédigé par Pichatty de Croissainte, avocat et conseiller de Marseille. Ce texte est extrait du "Mémorial de la Chambre du conseil de l'Hôtel de Ville". Il y retrace les ravages de la peste de 1720 à Marseille.
Il contient également des poèmes Hyacinthe de Bernoulli ("Poésies d'un proscrit"), datés de 1829 à 1835, et d'Angélique Chambovet, de 1860 à 1869. Ces dernières sont en provençal.
Long poème en vers, écrit en occitan languedocien.
Le poème s'articule comme un récit qui relate précisément les faits de la journée du 11 août 1770 et fait mention de plusieurs personnages. La narration est quelques fois entrecoupée de dialogues rapportés au discours direct ou indirect.
L'auteur du poème est Marc-Antoine Martin né à Ceilhes en 1737 et mort à Montpellier en 1821. D'abord prieur du diocèse de Béziers, vicaire à Murviel puis curé, il quitte le clergé à la Révolution. Une partie de ses textes est composée de satires contre le clergé de Béziers et contre son vicaire général l'abbé Daydé.
Dans son poème l'abbé Martin prend soin d'écrire au bas de certaines pages des notes indicatives en français. Elles précisent des noms de lieux, et parfois les fonctions occupées par certains ecclésiastes dont il est question dans le poème.
Ce poème est plus connu sous le nom de La partido de mar sous lequel il a été publié en 1842.
Références bibliographiques :
- Poésios biterouèsos dés XVIIe et XVIIIe siècles coumposados per diverses autous. [éd. par Etienne Sabatier], Béziers : impr. E. Millet, 1842, pp. 141-160
Petit manuscrit à tranche doré, dédicacé à Carmen Sylva, pseudonyme de Élisabeth Pauline Ottilie Louise de Wied, reine de Roumanie de 1881 à 1914.
L'auteur, Frédéric Estre utilise le pseudonyme « Lou felibre de la mousèlo » lorsqu'il écrit en provençal, comme c'est le cas pour ce manuscrit, et « Chan Heurlin » quand il emploi le dialecte lorrain.
Dans les premières pages du recueil, entre les portraits de Soulet et de Marsal, on trouve ces mots :
Lou felibre Soulet de Ceta
Edouard Marsal (1845-1829) est un illustrateur de Montpellier. Il a été élève puis professeur à l'École des Beaux-Arts. Certaines de ces oeuvres sont exposées au Musée Fabre.
Joseph Soulet (1851-1919) est un auteur sétois. Il est directeur de l'Armanac Cetòri de 1893 à 1913.
Ce manuscrit provenant des archives de Louis Bayle contient de nombreux poèmes inédits, attribués à Joseph Bourilly, en raison de la présence du texte intitulé Lou Cibournié, qu'il publiera en 1973.
Les variations dans la couleur de l'encre et dans l'écriture laissent supposer que les poésies ont été rédigées sur plusieurs années (de 1899 à 1907 selon les dates attribuées aux poèmes).
Sur une feuille volante est collé une coupure du journal Art et Soleil de 1904. Il s'agit d'un article de Bourilly sur le cinquantenaire du Félibrige.
Il contient aussi les avant-propos imprimés, rédigés par Bourilly, et destiné à la publication d'un recueil de poésies regroupant des oeuvres de plusieurs auteurs.