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André Andrieu
Paulette Andrieu
Amic Bedel
Dans les années 60, en Rouergue, Paulette et André Andrieu, conscients des changements sociétaux à survenir, filment leurs familles respectives dans leurs activités paysannes quotidiennes. La petite caméra 8mm couleur, sans son, ne permet que des plans très courts, aussi le couple archive-t-il scrupuleusement ce qu'il capture, note, décrit, effectue un premier montage, produisant ainsi un contenu ethnographique rare.

De fil en aiguille, André Andrieu étant collecté par Christian-Pierre Bedel, ses bobines arrivent sur le banc de montage du fils de celui-ci, Amic Bedel, et de sa société Piget. Celui-ci reprend le film, y rajoute une introduction filmée, fait remonter et remasteriser les images à Lila Fraysse, demande à André Andrieu de faire le commentaire du film, à Christophe Rulhes d'en faire la musique...

En 2016 sort le DVD Paisans de Roergue, d'une durée totale de 2h20, et découpé en 6 parties, au rythme des saisons, et proposé en 3 langues au sous-titrage (français, anglais, espéranto).
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Théâtre de la Passerelle

Rendez-vous est donné le 3 février prochain au Théâtre de la Passerelle à Limoges, pour une soirée décalée (entre humour et contenus très sérieux) autour du "vaudou" béarnais. Une soirée tout public (dès 8 ans).

Présentation :

Amies depuis la communale, les 2 commères transmettent avec malice histoires, chants a capella et fiches recettes pour parer aux difficultés amoureuses et aux manifestations de l’invisible.
Un moment de culture orale teinté d’un humour décapant et parfois coquin.
On rit beaucoup durant cette veillée de sensibilisation ethno-pédagogique au «Vaudou Béarnais», on peut aussi sentir sa gorge se nouer.
Mais que l’on ne s’y trompe pas, tout ce qui est dit est vrai !
Cette petite forme est non seulement le fruit d’une longue amitié mais aussi de recherches poussées et d’une imprégnation totale dans le milieu d’origine…

Informations pratiques

  • Production : Cie Pas-Sage Ensemble
  • Spectacle tout public à partir de 8 ans
  • Durée : 1h15
  • Tarifs : normal 17 €, réduit 13 € /10 €
  • Inscriptions auprès du 05 55 79 26 49 – theatre-de-la-passerelle87@wanadoo.fr 
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Rayons d'Òc

Le 7ème festival vidéo du court métrage amateur se déroulera le samedi 4 février 2017 au Foyer Henri Gravier de Saint Gervasy.

Ce festival est organisé par l’association Rayons d’Òc avec l’aide de la mairie du village et comme partenaire principal Tè Vé Òc, et le soutien de TV Sud, Télé Mistral, France Bleu Gard Lozère et V2C.

Il a pour but de soutenir et promouvoir la création vidéo occitane amateur en Grande Occitanie, en même temps que la langue et la culture occitanes.

Cette année, la participation (gratuite ) est importante. Pas moins de 17 courts métrages seront présentés le samedi 4 février , dès 13 h 30. Bienvenue à Saint Gervasy !

 

Programme  : (Entrée gratuite)

Samedi 4/02 de 13h30 à 18 h30 : Présentation et projection des films
Stand de livres tenu par Marinette Mazoyer

Repas partagé vers 19 h 30 (chacun amène quelque chose de salé ou de sucré et son couvert )

Vin offert


Films


SAMEDI 4 février

  • Pescaires del Tarn : 6’50 de Pascal Gaubert
  • L’accent : 5‘06  de Ali Berador
  • Artequinoxe de Marc Carteyrade  : 13’41
  • Hommage à Yves Rouquette GRAPH de Stéphane Roca   : 13’57
  • Lo Jardin de la Font de Darius Turc : 7’38
  • L’òli de nose (dvd Bedel ) : 12’08
  • Maurane dins lo cèu de Guillaume Copet : 7’39
  • Papagaï  des Eléves du Lycée Cézanne d’Aix en Provence et  Didier Maurell : 11’48
  • Vinha (dvd Bedel ) 3’51
  • Los manjas fedas de Domenge Lemaitre 3’30
  • La disputa au lièch de Domenge Lemaitre 12’06
  • Uèch scenetas de la  còla dels joves escolans de San Privat  (D Lemaitre )14’10
  • Sanch Inian Carnaval de Tè Vé Òc et les élèves du collége de Saint Chinian (34) : 6’08
  • Super Òc Cessenon de Tè Vé Òc  et les élèves du collège de Cessenon (34): 7’40
  • Berlats des Stagiaires du CFPO de Béziers et Tè Vé Òc: 15’14
  • Futur Antérieur de Thierry Bourdy et les élèves de Brignon(30) 7’
  • Les Bugadiéres de Thierry Bourdy et les élèves d’Ille Sur Têt (catalan) 7’

 

 

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Trio vocal languedocien composé de Clément, Benezet et Yellow, les Peigneurs de Girafe revisitent à trois voix, ainsi qu'à l'accordéon et aux peignes, les grands interprètes du XXe siècle, de Georgius à Tino Rossi, en passant par Ouvrard et Alibert.

Ces chansons pourtant centenaires gardent aujourd'hui une furieuse actualité, qu'elles chantent l'amour, la crise, ou tout simplement les bons moments simples et conviviaux.
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Vocabulaire français-patois de la vallée supérieure de l'Ance : (Puy de Dome cantons de Saint-Anthène et de Viverols en partie) / Jean Chataing
Chataing, Jean
Fournier, P.-F. Préfacier
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Orchestre à cordes vocales

Miédjou associe les chanteurs du Corou de Berra à des instrumentistes.

Une démarche artistique unique

Miédjou a su créer une alchimie unique entre la richesse du chant polyphonique traditionnel et le dynamisme des musiques actuelles. Les instruments répondent avec légèreté et discrétion aux harmonies vocales admirablement nuancées.

Un son original

Basée sur un système modal non tempéré, et utilisant des gammes colorées, la musique de Miédjou développe un son original, qui met en avant les timbres denses, charnus et rauques du chant traditionnel.

Un spectacle non formaté

Chaque prestation de Miédjou intègre une partie A cappella, pour retrouver les timbres, le mystère et les respirations d'une musique qui ignore les formatages conventionnels
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Dominique Anne-Marie Narioo, connue sous le nom de scène Marilis Orionaa, est une chanteuse béarnaise de langue occitane, née en 1959.

Fille de Gilbert et Monique Narioo (son père est membre, auteur et collaborateur de l'association et éditeur béarnais Per Noste) Marilis Orionaa a d'abord été professeur certifié de lettres classiques. Elle commence sa carrière de chanteuse à partir des années 1990 ; elle participe cette même année 1990 à une reconstitution historique à Salon-de-Provence au côté de Jean Baudoin (musicien traditionnel des Landes, de Gascogne et du Béarn) puis participe au festival de chanson béarnaise de Siros dans lequel elle reviendra régulièrement par la suite. Maurice Andrieu l'accueille en 1991 dans son émission télévisée occitane sur FR3 Midi-Pyrénées. En 1992, elle chante à Barcelone invitée par le Cercle d’Agermanament Occitano-Català (CAOC) et enregistre son premier disque Balansun, qui fait l'objet d'une chronique en 1993 dans le journal Libération. En 1994, c'est la revue anglo-saxonne fRoots qui la classe parmi ses coups de cœur, juste devant Youssou N'Dour ; elle enregistre par ailleurs avec le chanteur traditionnel béarnais Pierre Arrius-Mesplé. En 1995 elle se produit au Festival d'été de Nantes où Radio France International l'enregistre puis produit un disque (Transversales) incluant huit titres. Elle chante Que't saludi Maria à l’occasion d'une messe internationale en la cathédrale de Nantes (chroniquée par Ouest-France) ; cette même année elle participe également au festival Estivada de Rodez. En 1996, aux côtés du guitariste Olivier Kléber-Lavigne et du percussionniste Nicolas Martin-Sagarra elle enregistre Ça-i (édité chez Trema / Sony Music et inclus dans la selection disque de l'année 1996 du journal Libération). Elle est également reçue sur les radios RMC et France Inter. En 1997, l'album reçoit le prix CHOC du magazine Le Monde de la musique et Marilis Orionaa fait cette fois la couverture du magazine fRoots et son titre Baram de Lua est inclus dans un CD accompagnant le magazine. Elle chante au festival Rencontres du Sud à Arles. Le Monde de la Musique publie un portrait (La muse du Béarn). En 1998 suit une longe tournée allant jusqu'en Catalogne et au Maroc et son titre Vent Balaguer est inclus dans la compilation du Guide du Routard (Les Musiques du Routard, chez Europe (Virgin)). En 2000, elle chante à Bourdeilles en Dordogne, au festival Transoccitanes puis au Folk Music Festival de Kaustinen en Finlande (le journal Pohjalainen lui consacre alors un article). En 2002 elle sort son album Femelís qui reçoit les ffff du magazine Télérama. Les articles dans la presse régionale des deux côtés des Pyrénées ainsi que les concerts s'enchaînent. Elle enregistre son titre pr'amor qui est inclus en 2003 dans la compilation The Rough Guide to the Music of France.

La destinada

Chanteuse nomade, romanichelle sédentaire, poétesse bohème, diseuse d’étranges aventures, la Béarnaise Marilis Orionaa présente son quatrième album. Escortée de ses compagnons de longue route, le guitariste Olivier Kléber-Lavigne et le percussionniste Nicolas Martin-Sagarra, elle signe neuf des onze titres et interprète deux textes écrits à son intention par deux grandes figures du Béarn, Alexis Arette et Roger Lapassade.

Prière fervente ou rumba gitane, mélopée escarpée comme un sentier de chèvre ou ballade mélancolique, Marilis Orionaa chante dans sa langue comme on jette un charme. Il arrive que la voix délaisse les mots pour s’élever sans paroles, féérique, aérienne, tel le vol de la marie-blanque dans les Pyrénées. « Quelle est la destinée qui viendra de loin sur la route ou le pré pour m’ouvrir les yeux ? » s’interroge cette devineresse dans le titre éponyme de l’album. Bienvenue dans le monde ardent d’une trobadora aquitaine contemporaine.

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Chants, danses, refrains, berceuses et comptines constituent le BELVEDERE italien.


Une création du groupe BLU L'AZARD dédiée aux BORGHI PIÙ BELLI D'ITALIA (villages plus beaux d’Italie) lancée par la Commune d’Ostana (CN), produite par la Chambra d'oc et inaugurée sur le circuit des Borghi (Bourgs).

Mirador est avant tout un spectacle musical créé pour animer les villages les plus beaux d’Italie, i Borghi più belli d'Italia, mais aussi pour animer le pays, pour lui donner une identité, vu de l’extérieur.

Au moment de concevoir le spectacle, on s’est interrogés sur quelles étaient les singularités de ces villages comment on pouvait représenter leur beauté. Nous nous sommes efforcés de représenter la beauté du lieu à travers les sons de la tradition musicale italienne, en s’appuyant sur certaines figures de la culture de notre « beau pays ».

Mirador est un mot occitan, c’est une des douze langues minoritaires historiques d’Italie protégées par la loi, c’est la langue de l’amour courtois et des troubadours. Mirador signifie belvédère, lieu où la vue est belle, nous avons imaginé et conçu un spectacle vu d’en haut, avec une vue panoramique, comme un battement d’aile, comme un vol au-dessus de ces beaux villages, sur leurs joyaux, sur leurs caractéristiques, ces villages si différents, mais unis par un seul lien, un fameux fil rouge qui identifie la beauté, ses déclinaisons, ainsi que l’histoire d’Italie. Le spectacle est donc comme un voyage du haut duquel on jette un regard sur les villages plus beaux d’Italie.

Les chansons, les danses, les refrains, les berceuses, les comptines et les poésies se transforment en fragments de pensées, deviennent une contamination de tous les sens, où la beauté des lieux se transforme tour à tour en pierres, soleil, silence, chanson d’amour, solitude, colline, mer, pêcheurs, poètes…

Le spectacle s’appuie sur un bon terrain, la musique traditionnelle italienne, et de notre belvédère nous pouvons jeter un regard audacieux afin de tenter de combler la richesse des paysages sonores et culturels qui animent ou qui ont longtemps animé nos villages. Alan Lomax est un grand ethnomusicologue qui de 1954 à 1955 a entrepris un grand voyage à travers l’Italie, en enregistrant des musiques et des chants traditionnels, en offrant ainsi à l’histoire, la mémoire musicale et à l’esthétique musicale, qui malheureusement étaient déjà entrain de disparaitre. Il écrit sur son carnet de bord « La majorité des Italiens –peu importe qui et comment ils vivent- a une grande passion pour la science du beau. Peut-être qu’ils ont seulement une colline aride et leurs simples mains nues pour la travailler, mais sur cette colline ils construiront une maison ou bien un village entier où le style s’harmonisera très bien avec le contexte ».

La poésie et l’imagination sont également les moteurs de ce spectacle qui nous guident au-dessus de ce belvédère, au-delà de la tradition musicale italienne, et qui nous portent à donner une identité à cette beauté dont tout est imprégné. La colline aride où Lomax enregistrait des chants de travail, c’est aussi la colline de Pavese : « …un silence sourd brulera la campagne comme un feu de joie dans la nuit… ». Ou bien la beauté décrite et si bien représentée dans les œuvres de Pasolini, qui écrivait à propos : « L’œil regarde, pour cela il est fondamental. C’est le seul qui puisse percevoir la beauté. La beauté peut passer par les voies les plus étranges, y compris celles non perçues par le commun des mortels. Donc la beauté se voit parce qu’elle est vivante et donc réelle… ». Mais la beauté peut aussi être une réponse et un remède à la douleur : « Pour l’homme le chant peut être un médicament contre la douleur », c’est ce que l’on peut trouver graver sur un instrument de musique italien ancien. Ou bien encore « la berceuse de la guerre » de notre grand poète de Rome Trilussa, dans sa poésie il tente presque d’exorciser la folie destructive en faisant endormir un enfant, afin qu’il ne puisse pas voir l’horreur de la Première guerre mondiale, dont je profite aujourd’hui pour rappeler le centenaire.

Le spectacle commence avec une citation que l’on retrouvera à propos sur le manuel I Borghi più belli d'Italia, dans l’introduction qui a pour titre La bellezza per salvare l'Italia, La beauté afin de sauver l’Italie ; «Si on apprenait la beauté aux gens, on leur apprendrait ainsi à utiliser une arme contre la résignation, contre la peur et la loi du silence. On s’habitue trop facilement à la présence d’horribles et sordides immeubles sortis comme des champignons, des opérations financières, et on met des rideaux aux fenêtres que l’on garnit de pots de fleurs, et rapidement on oublie tout, comment étaient ces lieux autrefois, simplement parce que c’est comme ça, il semble que cela est et sera toujours ainsi. C’est pour cela qu’il faudrait éduquer les gens au beau : il faut que l’habitude et la résignation ne prennent pas place dans l’homme et la femme, mais il faut que la curiosité et la stupeur soient toujours présents ». (Peppino Impastato)
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De la chansonnette à la création contemporaine : c’est l’enchantement de la danse chantée.
De la musique pour danser, de la musique à écouter… la danse est ouverte à tous, mais on peut tout aussi bien écouter le concert, riche en surprises…

Les BLU L'AZARD proposent un spectacle musical appelé dançar a la chantarèla. Un spectacle captivant aussi bien à écouter qu’à danser en fonction du public. Des polkas, des valses, des mazurkas, des gigues et des courentes... le bal musette, précurseur du bal classique, les danses traditionnelles populaires, le bal folk européen, mais toujours avec la possibilité soit d’écouter, soit de danser. C’est un spectacle transversal. La musique et les chants selon les racines de la tradition, mais en plus, une large place est laissée à la créativité, à de nouvelles compositions et aux influences de différents styles où on privilégie l’aspect communicatif avec le public. Contes, histoires, présentations, anecdotes, sans rien enlever à l’espace musical. Les BLU L'AZARD se déplacent au théâtre, sur les planches, dans les places, les échoppes, ils demandent simplement un peu d’organisation et l’espace nécessaire aussi bien pour le public que pour le groupe, afin d’assurer une excellente réussite.

Le terme dançar a la chantarèla est occitan et fait référence à une tradition qui en italien s’appelle ballare cantando ou ballo cantato (danser en chantant ou la danse chantée). Cette façon de danser grâce aux voix des participants est très ancienne comme aussi danser sur le chant de musiciens extérieurs. Même s’il s’agit de coutumes déjà connues au sein de nombreuses autres cultures, chanter au bal était très diffus dans l’Europe moyenâgeuse et pendant la renaissance. C’est une tradition qui est documentée historiquement, à peu près jusqu’aux années quarante, et qui correspond à une période qui marque le changement le plus total, dans une grande partie de l’Europe. Mais si on y regarde bien, chanter en dansant continuera sans interruption, comme le témoignent les comptines, les rondes et les jeux d’enfants que l’on voit encore, sans savoir qu’ils sont peut être les porteurs de la plus ancienne des traditions, d’une certaine façon magiques.

Cette création a donné lieu à un CD : ENFESTAR.
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Un progetto musicale che coniuga danza e poesie sulle note di brani di composizione ispirati a poeti e grandi pensatori di epoche e culture diverse.

Le lingue utilizzate sono quelle delle minoranze linguistiche storiche delle valli alpine piemontesi: occitano, francoprovenzale e francese.


BLU L'AZARD è un gioco di parole e linguaggi: azard (fr. hasard) significa caso, possibilità, occasione ma anche destino, quindi azard potrebbe significare anche l'azzardo ma se scritto lazard, sia in francoprovenzale che in occitano, significa “ramarro” (fr. lézard), la grande lucertola colorata caratterizzata da uno spiccato senso della curiosità. Così il nome del gruppo può indicare un blu ramarro, che è uno dei colori più vistosi di questa grande lucertola, oppure un poetico blu destino, un destino blu, il blu del caso, un blu della possibilità, il blu dell'azzardo, il blu del Romanticismo, i fiori blu di Queneau... e così via, ognuno può scegliere l'immagine e la metafora che preferisce, preferibilmente colorata e che il destino, il caso o un ramarro ci faccia incontrare.
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