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Armanac d'Auvernha. - 1931
L'Alauza d'Auvernha (Le Puy-en-Velay)
Lo Cobreto (Aurillac)
Armanac d'Auvernha per l'an de gracia 1931
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IEO Castrés


La Dictada est un rendez-vous annuel de fête et de promotion de la langue occitane dans toutes les régions occitanophones. 

Traditionnellement fixée au dernier samedi de janvier, elle consiste en l'organisation d'une dictée gratuite et ouverte à tous. Porté par le Cercle Occitan del País Castrés, l'événement se déroulera le 28 janvier prochain (Attention, certains lieux ont choisi d'autres dates, pour le détail voir ci-dessous) dans plus d'une quarantaine de sites.

  • Ayzac-Ost
  • Albi (27/01)
  • Annonay
  • Arles
  • Orange
  • Barcelone (Catalogne)
  • Carbonne
  • Carnoules
  • Castres
  • Cahors-Begoux (31/01)
  • Cessenon-sur-Orb
  • Charras
  • Clermont – Lempdes
  • Coarraze
  • Foix
  • Gap
  • Lavercantière
  • L'Isle-Jourdain
  • Limoges
  • Mende
  • Montauban
  • Narbonne
  • Nice
  • Nîmes
  • Orthez
  • Paris
  • Le Puy-en-Velay
  • Rodez
  • Saint-Affrique (29/01)
  • Seilhac
  • Sainte-Gabelle
  • Saint-Céré 
  • Septèmes-les-Vallons 
  • Souston
  • Tence
  • Valence
  • La Ville Dieu-du-Temple (21/01)
  • Villefranche-de-Rouergue
  • Ventajols


Le CIRDÒC-Mediatèca occitana s'associe à l'événement en proposant sur Occitanica des entraînements en ligne et de multiples ressources afin de découvrir et d'entendre la langue d'òc :
- les entraînements à la Dictada sont disponibles ICI. 
- les collectages - la mémoire d'hier au service de l'apprentissage d'aujourd'hui : ICI

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Avec Didier Huguet, les légendes volettent de place en place, tels des parpalhòls (papillons)... ! Au Puy Griou, le Diable fait un pari stupide. Sur le Peyre Arse, un géant se lève de son siège pour boire l'eau de la Santoire. Ailleurs, des lacs s'entraident. Dans le village de l'Oupillière, hommes et serpents vivent de concert. A Riom, Cotteughes, les bòbas gardent des trésors. De dorée, la légende se fait noire. Entre chien et loup, l'homme de la nuit maraude. Au canton, la femme-loup d'Apchon se carapate. Quant à la revenante, un an après sa mort, elle retourne au bal...

Ce spectacle est issu de collectages menés par le conteur auprès de Cantaliens détenteurs de ces trésors.
 
Un spectacle d'une heure environ, en français émaillé d'occitan, accompagné de chants et de musiques.

Source : Brochure des Rapatonadas de 2016 organisées  par l'IEO Cantal

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L’histoire d’une conteuse… Pour la petite histoire, avant de conter, Malika Verlaguet a beaucoup écouté, regardé, joué, rêvassé, et un peu voyagé… A croire que cela l’a inspirée… puisqu’après avoir suivi un cursus théâtral de 7 à 20 ans, c’est l’art du conte qui a retenu son intérêt !

Depuis 2002, l’oiselle a petit à petit fait son nid avec des brindilles glanées çà et là :

-en participant à des stages (Louis Espinassous, Bob Bourdon, Michel Hindenoch, Ben Zimet…) et à des ateliers ;
- en écoutant et rencontrant les autres conteurs (mise en chemin par Kammel Guennoun et Noureddine Mezzouar, parrainée par Patric Rochedy) ;
-en renouant avec sa culture occitane : elle égaye alors ses contes en les parsemant d’occitan;
-et en racontant en tout lieu !

En 2007, elle a commencé à conter en public lors de sorties d’ateliers, de scènes ouvertes, de veillées chez les habitants et dans des lieux associatifs, d’apéros-conte… Puis elle a été programmée sur des festivals, une date en appelant une autre… Au Festival Contes et Rencontres en Lozère, deux bonnes fées lui ont offert à plusieurs reprises l’occasion de conter en compagnie de beaux conteurs/conteuses lors des apéros et soirées de clôture du festival (2011 et 2012).

Ce fut là le premier pas dans le milieu des conteurs pour qui conter est un métier ! Par la suite, sans délaisser pour autant les petits chemins de traverse, elle a conté sur de nombreux festivals ses Contes d’Endacòm Mai et ses Contes d’Aicí, Contes d’Ailà : Voix de la Méditerranée à Lodève (2012 et 2014), Fête du Conte à Narbonne (2012), Contes et Rencontres à Nyons (2012 et 2013), Contes et Rencontres en Lozère (tournées en 2013 et en 2015), Rapatonadas à Aurillac (2009, et 2013 : artiste révélation du festival !), Contes en Campagne aux alentours de Perpignan (2013), Paroles de nuit à Largentière (2014), Contofolies à Béziers (2014), Festival de Cucugnan (2014), Nuit du Conte de Thoiras (2014) et même au cirque Romanès à Paris (2013) !

Ses contes se sont parfois mêlés à d’autres arts et artistes :

-conte et cirque: Le Pêcher Timide (2010) et Au fil de l’eau (2013) avec Isabelle Falcomata
-conte et danse indienne : Hommage à Salabega avec Laurence Le Bail Simon (2010)
-conte et cinéma : Pierrot Pierrette de Louis Feuillade, en ciné-concert avec Roberto Tricarri et ses musiciens (2016)

En octobre 2013, elle a mêlé la musique de son compagnon Frédéric Mascaro à ses histoires, pour le plus grand bonheur des spectateurs. Depuis ils tournent principalement leur duo Tifa-Tafa !

En 2014 elle a participé à l’élaboration d’un livre de collectage illustré, Légendes et Causses, avec l’ethnologue Katia Fersing et l’association La Tortuga.

Pendant 7 ans, elle a été en parallèle enseignante dans une Calandreta (école associative occitane) et chanteuse dans un groupe de chants occitans à danser polyphoniques et percussifs (Cap Aicí) !

Aujourd’hui, elle a mis l’enseignement de côté pour développer son métier de conteuse lors de projets en solo, en duo et en collaboration avec d’autres arts… en veillant à ne jamais s’éloigner de la part d’humanité, de générosité, de simplicité, de spontanéité et de rêve inhérente au conte.
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Malika Verlaguet
Frédo Mascaro
Tifa-tafa ! c’est le murmure de la rencontre…
Tifa-tafa ! c’est le rythme du cœur quand il s’emballe…
Tifa-tafa ! c’est de l’occitan !


“Tifa-tafa !”, ce sont des contes auxquels Malika Verlaguet et Frédo Mascaro redonnent souffle de vie, en faisant de la musique et du chant les complices d’un voyage au cœur des sagesses populaires. Des his- toires venues des quatre vents, illustrées en touches colorées par la langue occitane, accompagnées par les notes chaudes de la guitare ou enchanteresses de la harpe celtique... Et qui invitent en toute simplicité à partager des émotions universelles. Tifa-Tafa ! c’est le nom qu’ils ont donné à leur duo. A la façon des conteurs traditionnels, ils puisent dans un répertoire que la vie étoffe pas à pas...
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Laurent Labadie est né le 26 octobre 1971. Agriculteur de formation, il se dirige ensuite vers le théâtre, sa passion, puis vers l'occitan, alliant très rapidement les deux.

Gascon ayant fait ses études d'occitan à Montpellier avant de s'installer en Dordogne, Laurent Labadie intervient sur tous ces territoires, avec des propositions à chaque fois uniques et différentes.

Côté théâtre, il a créé les spectacles Coquin de Marvin, spectacle pour enfants sur la sécurité routière, La leçon de solexcitant, spectacle de Rue en français et occitan, Yes Ouie Can, spectacle pour ados sur les risques auditifs, 107 ans, spectacle pour enfants, Mme Myosotis... Et il a incarné différents personnages à la demande d'événements, comme M. Sarkara, Gora l'Occitaniste... des personnages farfelus tarabustant le public pour son plus grand plaisir, dans des performances improvisées et échevelées.

Côté cinéma et audiovisuel, Laurent Labadie a joué dans des courts-métrages, en a écrit, réalisé ou co-réalisé d'autres (Oc Veituratge, L'Occitanie en baignoire, Prof Sapiença, Professor oc, Lo Cho Shi Shon, où il renouait avec son goût pour les arts martiaux). Il collabore également avec le réalisateur périgourdin Jean-Pierre Denis, figurant dans son long-métrage Ici-bas ou participant à l'écriture de son prochain film.

Côté doublage, Laurent Labadie est directeur d'acteurs de doublage, et acteur doubleur lui-même pour l'association Conta'm, basée dans les Pyrénées-Atlantiques. Il a également monté la structure Pixel Oc, proposant des formations à l'actorat aux locuteurs occitans, ou des formations à l'occitan pour les comédiens.

Côté radio, il a écrit et interprété différentes séries de sketches pour France Bleu (Périgord, Gironde, Gascogne), comme L'oc à la coque, Paire Nadau ou Lolo chef cuistot.

Côté musique, Laurent Labadie est également actif, et a joué (fifre, porte-voix, chant...) dans les formations Rural Trad Machin puis Talabast.

Laurent Labadie est fondateur avec Émilie Esquerré de leur compagnie, Lilô Théâtre, basée à Mensignac en Dordogne, véritable support aux créations de ce comédien multifacétieux.

Les créations de Laurent Labadie sont le plus souvent empreintes d'humour burlesque voire absurde, d'un théâtre gestuel se jouant des clichés, et d'un goût pour la farce et l'exagération.
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Matthieu Verlhaguet est jeune gars du pays, vaguement blasé de la vie qu’il mène, partagée entre les filles, les dimanches pastis-grillades chez les parents, et son boulot…mortel. Il a suivi son père, entrepreneur de pompes funèbres, et tout naturellement monté une affaire de films d’enterrements, sans jamais trop y croire lui-même. Tout irait donc platement bien pour Matthieu si un jour ne (re)surgissait dans son existence Thomas Lebouly, un jeune homme beaucoup trop enthousiaste, qui veut lui forcer la main pour monter une série audiovisuelle en occitan. Un drôle de road-trip commence alors à bord de la « Paure Trencavel », sur les traces de financements publics et de trésors perdus, en compagnie d’un cynique qui pourrait bien s’attendrir et d’un idéaliste pas encore tout à fait irrécupérable. Frais, drôle, rythmé, d’une qualité technique irréprochable qui n’a rien à envier au paysage télévisuel actuel et surtout presque entièrement tourné en occitan (sous-titré), le projet de La Seria est résolument nouveau, tout en portant en lui des questions latentes sur le rapport à sa langue, à sa culture, la possible ou l’impossible conciliation avec la jeunesse, la « normalité », la « société »… Mais La Seria est d’abord une œuvre de fiction divertissante, celle, croisée, d’un écrivain-scénariste (Julien Campredon) et d’un réalisateur (Amic Bedel) qui se jouent de bon nombre de codes et se moquent allègrement de leur propre processus de création. La Seria, une série de deux types (avec des potes) sur deux types (avec des potes) qui veulent réaliser une série et galèrent pour y arriver… de pas mancar !

La Seria compte à l'heure actuelle 2 épisodes, de 26 minutes, Spielberg ! Barcelona ! et Los que cagan. En esperant la seguida !

Distribution :

Réalisateur : Amic Bedel / Scénario : Julien Campredon et Amic Bedel / Photographie : Benoit Pain / Son : Jules Ribis / Montage : Lila Fraysse / Production : Amic Bedel / Société de production : Piget / Avec : Damien Valero, Marius Blénet, Pierre Laur...

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Théâtre de la Passerelle

Rendez-vous est donné le 3 février prochain au Théâtre de la Passerelle à Limoges, pour une soirée décalée (entre humour et contenus très sérieux) autour du "vaudou" béarnais. Une soirée tout public (dès 8 ans).

Présentation :

Amies depuis la communale, les 2 commères transmettent avec malice histoires, chants a capella et fiches recettes pour parer aux difficultés amoureuses et aux manifestations de l’invisible.
Un moment de culture orale teinté d’un humour décapant et parfois coquin.
On rit beaucoup durant cette veillée de sensibilisation ethno-pédagogique au «Vaudou Béarnais», on peut aussi sentir sa gorge se nouer.
Mais que l’on ne s’y trompe pas, tout ce qui est dit est vrai !
Cette petite forme est non seulement le fruit d’une longue amitié mais aussi de recherches poussées et d’une imprégnation totale dans le milieu d’origine…

Informations pratiques

  • Production : Cie Pas-Sage Ensemble
  • Spectacle tout public à partir de 8 ans
  • Durée : 1h15
  • Tarifs : normal 17 €, réduit 13 € /10 €
  • Inscriptions auprès du 05 55 79 26 49 – theatre-de-la-passerelle87@wanadoo.fr 
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Julien Campredon est né le 15 juin 1978 à Montpellier.

À plus de 35 ans, cela fait une décennie que le style déjanté des nouvelles de Julien Campredon se fait remarquer sur la scène littéraire. En 2006 il sort son premier livre, avec un texte satirique associant Salon du Livre de Paris et provinciaux honteux, Boris le Babylonien contre l’Aligot Littéraire (Atelier du Gué, réédité en 2012). Regroupés dans trois recueils différents, ses autres écrits mêlent critiques de l’absurdité, humour et burlesque. En 2007, est publié par l’éditeur Monsieur Toussaint Louverture son premier recueil de nouvelles sous le titre peu banal de Brûlons tous ces punks pour l’amour des elfes (Prix de la brasserie Flo 2008). Il récidive en 2011, avec deux nouveaux ouvrages intitulés L’assassinat de la dame de pique (Léo Scheer) et L’attaque des Dauphins Tueurs (Grand Prix Littéraire de l’Académie du Languedoc 2012). Entre-temps, il participe à plus d’une vingtaine de livres collectifs et revues, en France et à l’Étranger.

Julien Campredon propose de subtiles variations sur l’absurdité du monde, mais surtout sur l’impossible communication des humains entre eux.
Les hommes et les femmes de ses histoires ont beau se croiser dans des réalités qu’ils croient communes, à chaque fois, ils doivent se rendre à l’évidence : ils ne parlent pas la même langue, ils ne poursuivent pas les même rêves, et s’ils évoluent sur des lignes qui se rapprochent parfois, elles ne fusionnent jamais.

Pour ses travaux, Julien Campredon a reçu le soutien du Centre Régional des Lettres de Midi-Pyrénées en 2011, ainsi que celui du Centre National du livre en 2012.

Il travaille également avec Amic Bedel et Piget, comme scénariste.

Bibliographie de Julien Campredon

Brûlons tous ces punks pour l’amour des elfes, éditions Monsieur Toussaint Louverture.

L’attaque des dauphins tueurs, éditions Monsieur Toussaint Louverture.

L’assassinat de la Dame de Pique, éditions Léo Scheer.

Boris le babylonien contre l'aligot littéraire, édition l'Atelier du Gué.

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Musica endemica. Come un fiore, come una malattia. E' la musica che trova una profonda ragione di esistere nel legame con una terra, una storia, una cultura, una lingua. Un sogno.
Dalle nostre vallate, lembo estremo, porta orientale di un'area grande e variegata, uno spazio di parola e civiltà che a volte non viene capito e riconosciuto nemmeno da chi ci vive, quelle vallate scavate nelle Alpi dai fiumi e dai ghiacciai, quelle montagne segnate da sentieri e graffiti, tracce di una presenza umana antica e tenace, da lì parte il viaggio di Lou Dalfin, un itinerario che è fatto di musica, di storie, di emozioni, di ricordi, di fantasia.
In questo disco, cui il lavoro maieutico di Madaski ha saputo fornire i colori giusti, si srotola un ulteriore capitolo della saga, suddiviso in una serie di canzoni che definiscono meglio di tanti studi antropologici e linguistici l'essenza e la natura della cultura d'òc. Perché è di questo che si tratta. Lou Dalfin racconta l'Occitania attraverso la propria vita, non come se descrivesse un mondo visitato ma come se le rocce, gli alberi, le case, le persone vive e passate, le strade, le montagne parlassero di voce propria facendoci scoprire la ricchezza e la profondità di un universo.
E le tappe sono tante, dai coscritti/eroi del XVII che nel 1907 si rifiutarono, a Beziers, di sparare sulla folla in lotta, ai giganti Ugo di Vinadio, montagne umane nel turbine della Belle Epoque, alle vittime della crociata del 1209, come l'annegato di Muret che continua a guardare il cielo, oggi solcato dagli aerei, al western provenzale della banda dei piemontesi, reduci della Guerra d'Indipendenza incapaci di adattarsi alla pace, portati sulla beata (nome gergale della ghigliottina) dopo aver terrorizzato la popolazione con una serie infinita di assalti alle diligenze.
CDo storie del passato e del presente; I vilejants un invito di Ulisse a restarsene a casa, preferendo alle falsità turistiche l'esplorazione delicata e profonda dei propri cammini, oppure il delirio del traffico metropolitano in una città sorella come Barcellona, nei Taxis de Barcelona, in cui passato e presente danzano insieme sulla Diagonale. O la parabola sul provincialismo cuneottero narrata in Provincia Clandestina, grottesco e malinconico racconto di un concerto di Manu Chao a Cuneo. O nel noir del Darrier Gardian, ultimo abitante di una borgata spopolata che uccide per avere compagnia i turisti felici e colorati.
Canzoni (rigorosamente in forma di danza) e brani strumentali, culminanti nell'evoluzione della montagna sacra dell'età del bronzo chiamata Roccerè. L'Angel de Serrabona, valzer di commiato, è una canzone in catalano, lingua scelta per rimarcare il legame degli occitani con quel popolo coraggioso che sta lottando per il proprio futuro. Ed è al futuro che le ghironde e le cornamuse dell'ultimo trovatore e il suo mucchio selvaggio guardano perché vengono dal passato e cantano per ricordarci che un pezzo del nostro domani è proprio in quei suoni antichi.
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