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Le 26 juillet 1914 Hélène Truchot, jeune Arlésienne de 17 ans, écrit les premiers mots de son journal intime : «Nous rencontrons les dames M* à la sortie de la messe. Elles nous annoncent une prochaine guerre européenne ...» Elle tiendra ce journal tout le temps de la guerre.

Témoignage inédit de la Guerre 14, vue de l’arrière et loin du front. Arles accueille des milliers de tirailleurs venus de l’autre côté de la mer. Dans une ambiance patriote, la fleur au fusil, les peuples se rencontrent et se découvrent dans un tumulte de fête ; la ville est transformée. Sous le regard et la plume d’Hélène, on vit ces rencontres inédites pleines d’enthousiasme et d’attentions. C’est la rencontre d’une jeune arlésienne en 1914 avec des cultures, des langues, des moeurs inconnus. Sa découverte également de l’absence, de l’angoisse et de la compassion, du partage, de l’ouverture à l’autre.

L’installation comprendra de la vidéo, des jeux d’éclairages, des projections et quelques éléments de décors. Le système de diffusion du son sera « immersif » pour être au plus proche des mots.
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C’est la rencontre d’une électro-pop hypnotique et des musiques traditionnelles, qui puise son souffle dans les sons et les rythmes archaïques des musiques populaires méridionales. Un groove qui embrasse avec générosité la farandole autant que le dancefloor post-industriel. Un One man music show minimaliste pour mieux déployer un éventailmélange inattendu de trouvailles électroniques et d’instruments traditionnels faits maison.

Ce projet unique et atypique chemine et conquiert son public depuis 3 ans, de festivals de musiques du monde, en bals traditionnels en passant par les scènes de musiques actuelles, l’assemblage d’esthétiques qu’il propose fait l’unanimité. L’aspect performance et jongle d’instruments du concert rajoute à la joyeuse découverte de ce musicien surprenant, une dimension artistique supplémentaire. L’assemblage à la fois maitrisé et spontané d’éléments qu’on aurait cru disparates se marient musicalement des manières les plus heureuse et développent alors un discours inédit. Puisant dans l’esthétique des musiques du monde, des musiques urbaines et des musiques populaires traditionnelles des pays d’oc, ce solo réalise leur rencontre en de puissantes densités sonores contemporaines. Surfant sur les frontières floues des pratiques traditionnelles et des rapports homme/machine des musiques électroniques, ce concert est également une porte ouverte aux rencontres intergénérationnelles et au mélange des publics.


«En route pour un voyage sonore inimaginé : Débrouille talentueuse, perception minutieuse, inventivité décuplée, l’art de réconcilier les temps et de déjouer les espaces, sensibilité aux aguets, créativité insondable et subtil mélange entre le structuré et l’essence du poétique : s’égarer, rêver, voyager, un grand jeté entre hier et demain, tout en gardant le goût des détours et cheminements sonores improbables et maîtrisés. Identité artistique unique, mystérieux et pourtant si proche. Moderne et bien au-delà.» - Géraldine Amar
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C'est en 1977, dans les Baronnies, au fond de la Bigorre, que trois amis (José Latre dit "Eth Perraquèt", Jean-Claude Viau dit le "Broch", et André Costiou dit "Bulot") se retrouvent et forment le groupe de chants traditionnels pyrénéens "Eths Bandolets", pour parcourir l'Europe, l'Amérique du Nord, sans oublier les fêtes de villages et les matchs de rugby. En fait, autrefois les "bandolets" étaient des "bandits de grand chemin" qui volaient l'argent aux riches pour le donner aux pauvres. Ce nom est essentiellement employé dans les Baronnies pour dire à un enfant que c'est un coquin. Un nom à la fois moralement noble et attendrissant. Ce groupe tire son répertoire des chants traditionnels pyrénéens et plus précisément de la Bigorre. Ses origines des Baronnies, petite région perdue au milieu de la Bigorre traditionnelle, lui donne cette force qu'ont les voix des montagnards.
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Née en 2003, à l’initiative de Manu Théron, la Compagnie du Lamparo est une association regroupant des activités liées aux musiques et aux cultures d’oc à Marseille ou dans la région marseillaise.

Elle héberge un certain nombre de projets de création, de transmission et d’actions de recherche, dont la plupart s’ancrent dans le quartier de la Plaine et s’appuient sur les savoirs populaires présents dans la cité. Naturellement, même en enracinant cette interrogation quotidienne des pratiques et des savoirs dans le vieux fonds indigène en langue d’oc, la Compagnie du Lamparo imagine et tisse les liens possibles que cette culture entretient avec toutes celles du bassin méditerranéen, dont certaines irriguent la ville depuis sa fondation.

Pour autant, la connaissance et l’usage de l’occitan marseillais (provençal maritime) ne sont en rien vecteurs d’une (re)formulation identitaire ou d’une hypothétique (dé)limitation du cadre de la création ; encore moins porteurs de discours vagues, angélistes ou catastrophistes, sur un état supposé de la Méditerranée.
Nous souhaitons
fonder une approche poétique et une esthétique musicale qui intègrent des pratiques liées aux savoirs populaires, par la fréquentation de territoires et le questionnement des aspects les plus organiques et les plus souterrains des musiques et des discours qui les ont façonnés.

La Compagnie du Lamparo est une compagnie musicale conventionnée par la DRAC Provence-Alpes Côte d’Azur, le Conseil Général 13 et soutenue par le Conseil Régional Provence-Alpes Côte d’Azur et la ville de Marseille.

Projets Artistiques

Depuis 2003 la Compagnie du Lamparo a enraciné son action dans l'étude et l'exploration des savoirs musicaux populaires issus des cultures d'Òc à Marseille. Ce travail s'effectue dans plusieurs domaines d'activités liés à la musique, et tente de les mettre en cohérence par des choix esthétiques et pratiques qui en privilégient les aspects les plus marquants : la voix et l'oralité, l'histoire des cultures populaires, la Méditerranée.

C'est dans le domaine de la création musicale que ces choix sont le plus efficients, et les projets que nous présenterons ces prochaines années ne démentiront pas la direction prise depuis la fondation de la Compagnie.

Lo Còr de la Plana, après sa rencontre en 2010 avec le groupe de chanteurs populaires du Sud Algérien El Maya, reprendra le chemin de l'Italie méridionale, en s'associant à deux formations emblématiques du renouveau des musiques traditionnelles du Mezzogiorno, Assurd et Mascarimirí. Il nous paraît important de ne pas rompre ce lien que nous avons, à l'instar d'autres associations occitanes, réussi à construire avec des artistes et des réseaux associatifs du Sud de la péninsule italienne, car nous partageons une volonté commune de voir émerger nos territoires sur le plan culturel sans rien renier de ce qui a façonné leur spécificité et leur culture. La perspective de Marseille Provence 2013 nous donnera l'occasion de l'exprimer, et de vérifier aussi comment nos préoccupations peuvent rejoindre des politiques culturelles plus «générales».

Parmi les projets musicaux qui inciteront les cultures d'Òc à Marseille à l'envol vers d'autres territoires esthétiques ou géographiques, Le projet de Chœur Populaire des Pays d'Òc permettra de voir confluer à Marseille les expressions vocales les plus novatrices et les plus représentatives de l'ensemble des territoires de Langue d'Òc. Cette relation avec d'autres esthétiques, celles des musiques actuelles notamment, trouvera une concrétisation insolite lors de la rencontre avec Ange B, Clément Gauthier et Henri Maquet. Enfin, par l'exhumation de textes médiévaux, témoins de la ferveur magdalénienne des marseillais de l'ancien temps, nous tenterons, lors d'une création avec vingt chanteuses occitanes, de retrouver le lien magique et protecteur qui unit toutes ces expressions vocales à l'une des incarnations les plus fécondes et les plus intemporelles de la féminité.
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Contact entre catalan et occitan : étude diachronique,
sociolinguistique et identitaire
Biolay, Nicolas

Mémoire de Master I mention Linguistique et dialectologie soutenu par Nicolas Biolay à l'Université Jean Moulin Lyon III sous la direction de Francis MANZANO en 2015.

Introduction

Depuis sa création en 1992, la Charte Européenne des Langues Régionales a pour objectif de « Sauvegarder et promouvoir la richesse et la diversité du patrimoine culturel de l’Europe »1. Cette décision de la communauté européenne de vouloir préserver ses richesses immatérielles, et dans ce cas précis en matière de langue, découle d’une histoire tourmentée en Europe tant au niveau linguistique que historique. Les deux langues dont il est question dans ce mémoire, le catalan et l’occitan ou langue d’oc, sont deux langues néolatines qui partagent une histoire commune avec le français, l’espagnol, l’italien, le portugais et le roumain. Cependant, leurs destins divergent, dans le sens où elles ne sont pas des langues officielles d’états nations tels que peuvent l’être l’espagnol et le français. Cela implique des différences d’usages, de stabilité du système linguistique et même de perception.

Le catalan et l’occitan présentent des caractéristiques qui les rapprochent, sur le triple plan morphosyntaxique, phonologique et lexical, et elles ont évolué ensemble pendant des siècles. Aujourd’hui, l’une est parlée et revendiquée par un peuple qui tente de construire sa propre nation, tandis que la seconde souffre de sa propre image, bien qu’améliorée par l’action des militants qui la défendent, et surtout d’une reconnaissance moindre de la part du gouvernement central.

Dans une dynamique européenne, mais surtout face à un monde de plus en plus globalisé et polarisé, les langues catalane et occitane auraient tout intérêt à défendre leurs intérêts communs et à unir leurs forces, comme elles ont pu le faire dans le passé. La question que nous nous poserons dans ce mémoire est celle de la dynamique qui anime ces communautés linguistiques et « l’instinct de survie » dont elles font preuve. Leurs origines et histoire si étroitement liées sont-elles suffisantes pour tisser des liens socio-économiques et culturels de premier plan? La volonté des « ethnies linguistiques » dont parle Pierre Bec2 a-t-elle ou auratelle raison de la menace de la pensée unique critiquée par Claude Hagège ?

Il sera intéressant et inévitable de constater quelles sont les inégalités et ressemblances qui caractérisent ces deux espaces linguistiques à la lumière de leur développement respectif à travers l’histoire, ainsi que de voir quelles sont les caractéristiques propres à ces deux langues.

[Introduction de Nicolas Biolay, p. 3]

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Cantèra, mot magique pour tous ceux qui y ont goûté. Car la cantèra se vit ! En chantant bien sûr ou même seulement en vibrant. Bars, discothèques, estanguets peu importe, seul compte cet espace-temps où l'on ne fait plus semblant, où l'on se livre tout entier.

En Béarn et dans les Pyrénées gasconnes, la cantèra est l'alpha et l'oméga du chanteur. Pour Balaguèra, comme pour tant d'autres, c'est là que tout a commencé. Au coin d'une buvette. Au Hameau. là que l'on se retrouve ;  que l'on se ressource. Autour d'un verre, chacun amène ce qu'il a en partage : une chanson, une émotion, une langue, une identité. là, dans l'exubérance des rires et des corps, trouve à s'exprimer l'intime du chant : le vrai, celui qui naît cap a cap, au creux des cercles d'amis. Quand les bustes basculent, que les regards s'accrochent, dans la tension des voix la polyphonie se déploie alors comme un arc en plein cintre. Car la polyphonie c'est une cathédrale ! D'où, longtemps, ce penchant pour la saisir dans des acoustiques à réverbération généreuse ? Les Corses nous en montraient le chemin. C'était sans compter sans André (le neveu de Jeannot Minvielle, ce grand chanteur). Au Café des sports d'Uzeste il s'en était un jour étonné. Heureusement de l'église au café il n'y a qu'un pas ! Péry passé de l'autre côté du zinc nous attendait. en presque quinze ans la salle de l'Auberge Cassen s'était aussi remplie d'amis cantaires, quelques uns de ceux et celles - et oui - qui, par chez nous, participent aujourd'hui de cette vitalité retrouvée.
Si la cantèra se vit, elle se bâtit aussi. Puisse alors ce disque aider à pousser, ici et là, la porte de l'auberge pour, toutes et tous, "faire" cantèra.

Balaguèra, Septembre 2016
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Lenga d'òc/Lengo d'o : Lei Lhubac, creators e performaires / Tè Vé Òc
Tè Vé Òc. Producteur
Emission dau 9 de decembre de 2016

Aprocham de Novè, e benlèu qu'avètz ausit parlat dau Canconièr totemic que lei Lhubac an concebut ambé Josiana Ubaud. Dins aqueste reportatge, vos presentam leis activitats artisticas d'un coble tant implicat dins la creacion coma la tradicion. Musicians dins lo grop Banda Sagana  e etno-pedagògas performaires, Joan-Miquèu e Maria-Josè Lhubac multiplican lei possibilitats de creacion a travèrs leis arts e la cultura d'òc subretot. Sus la basa d'elements tradicionaus, tròban un vam per anar mai luènh encara, ambé d'idèias que mancan pas despuèi mai de 30 ans.
 
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Lenga d'òc/Lengo d'o : Lei Rapinaires dins Gard / Tè Vé Òc
Tè Vé Òc. Producteur
Emission dau 18 de novembre de 2016

Cambiament de registre amb un saut dins lo bestiari ! Aquela emission es consacrada ai rapinaires, que son tanben sonats « rapaces », ò « aucèus arpians ». Lei rapinaires son una familha d'aucèus reconeissables a son bèc crocut e seis àrpias. Aquelei particularitats fisicas lei permeton d'arrapar sa presa e de'n descopar la carn. Aquò ne'n fai d'aucèus predators. Que siágue per la pedagogia, lo suènh ò lo noirissatge, Amada Cròs vos presenta çò que se fai dins Gard per preservar lei rapinaires e educar lo monde a prepaus d'aquelei reis deis aucèus.
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Un voyage initiatique, une ode à la liberté… Au départ créé pour le plaisir des pichons, « Lo Boçut » a aussi rencontré son succès en version tout public (théâtre, salle polyvalente…)

L’histoire

Un còp èra… autrement dit : il était une fois… un jeune garçon, bossu, qui voulait faire le tour de France pour voir du pays, d’autres gens. Sans peur et sans crainte, il se moque bien de la loi. Au fil des rencontres, sa quête se révèle : il veut qu’on l’appelle “camarade” et non plus “bossu”… Il nous entraîne dans son voyage chargé de fabuleux trésors dont seuls les contes ont le secret…

Parti pris de mise en scène

Gilles Buonomo et Yves Durand signent la mise en scène du conte d’Yves Rouquette et orientent leur travail vers une forme proche du théâtre de tréteaux. Les comédiens incarnent tour à tour différents personnages codifiés par le masque, la musique et l’accessoire.

ou...

Parti pris de mise en rue

Une nouvelle mouture pensée pour le plein air ! Lo boçut est dans la rue en déambulatoire pour le plaisir de tous ! Suivez l’escapade des deux comédiens Yves Durand et Gilles Buonomo. Cette création fait suite au travail théâtralisé mené par la compagnie et jouée plus de cent cinquante fois… en salle.

Parti pris esthétique

Le décor est volontairement épuré. C’est une roulotte, symbole du voyage, qui va à la fois créer l’espace de jeu et servir de coffre à malices. Ce choix permet de faire référence à une des plus anciennes traditions du théâtre d’Oc : l’itinérance des conteurs, bateleurs, acteurs, jongleurs.


FICHE TECHNIQUE 

Espace scénique : Pour une question de visibilité, il est préférable de prévoir une scène stable et plate (hauteur 60cm) avec jupe noire à la face. 

Dimensions de la scène :
- Normales : 8m d'ouverture x 6m prof. x 3,50m haut. 
- Au minimum : 6m d'ouv. x 5m prof. x 2,80m haut. 

Puissance électrique : Prises 16 Ampères en 220 V. 

Sonorisation et éclairage : Fournis par la compagnie. Noir impératif ! 

Installation : Montage : 2h / Démontage : 1h 
Prévoir si possible 1 ou 2 personnes pour aider au déchargement. 

Équipe : 2 comédiens

Tarif : suivant le nombre de séances (nous consulter).

Contact Technique : La Rampe TIO Magali Noulin : 06 13 35 51 98 / technique@larampe-tio.org 

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Nouvelle décennie, nouveau nom, nouveau style. Avec De cuu au vent, Los de Nadau opèrent des changements radicaux. Ils deviennent Nadau tout court et font entendre de nouveaux musiciens, qui les ont rejoints après le disque T'on vas en 86 : Pierre Micouleau, Jacques Baudoin, Serge Cabos, Gilbert Bastelica (ancien batteur des Chaussettes noires), Jean-Pierre Médou complètent un Nadau désormais plus rock, électrifié, mais aussi plus proche des musiques traditionnelles. Joan de Nadau pose définitivement la guitare et aparaît désormais avec un accordéon, qu'il ne quittera plus.
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