Paul Pons (1910-2003) est né à Digne d’un père catalan-mayorquain et d’une mère gavote le 8 juillet 1910. Après des études au Lycée Gassendi de Digne et à la faculté des Lettres d’Aix, il obtient sa licence en histoire-géographie. Il entre dans l’enseignement en 1929 comme maître d’internat au collège de Cannes, puis à Manosque et enfin à Aix-en-Provence où il retrouve René Jouveau. De 1929 à 1931, il assure la publication mensuelle du journal Lou Gavouot.
D’abord mobilisé en 1939 dans les Alpes, il est rapidement démobilisé suite à la défaite française et rentre enseigner à Valence, puis à Briançon, la Flèche et finalement à Gap. Enseignant en histoire-géographie et en provençal, il milite au début des années 1950 en faveur de la loi Deixonne qui permet l’enseignement des langues régionales.
En 1956, il organise la sainte Estelle de Gap où il est élu majoral du félibrige et en 1961 il participe aux premières rencontres Provence-Piemont à Santo-Lucio de Coumboscuro.
Membre du bureau du Prouvençau à l’Escolo et co-fondateur de l’Unioun Prouvençalo, il en devient président. Il intègre ensuite la Société d’Études des Hautes-Alpes et y publie plusieurs études d’histoire régionale. Bien que retraité en 1970, il continue de préparer les élèves du lycée de Gap aux épreuves de provençal au baccalauréat. Il devient Capoulié du félibrige en 1989 et occupe cette place jusqu’en 1992. Il décède à Gap en 2003.
Le fonds Paul Pons se compose d’un ensemble hétérogène de notes de lectures, brouillons, tirés-à-part, documentation et correspondance. Il se rapporte à des études extérieures aux Hautes-Alpes (notamment Italie et Provence), d’histoire locale (géographie, histoire) et au régionalisme.
Il contient également des dossiers relatifs au félibrige ainsi que la correspondance reçues par Paul Pons.
- Accroissement
clos
- Dates extrêmes
1929-2002
- Langues représentées dans le fonds
Occitan (languedocien, provençal, vivaro-alpin), français, catalan
- Supports représentés :
Monographies imprimées, manuscrits, périodiques, documents iconographiques
- Identifiant du fonds
96 J 1 à 114
- Instruments de recherche disponibles
inventaire imprimé
La plus jeune fille de l’Homme vert, mariée au Roi des Corbeaux, doit patienter jusqu’à ses dix-sept ans pour découvrir l’apparence humaine de son époux, mais, trop curieuse, elle désobéit la veille de son dix-septième anniversaire ! Le roi est désormais enchaîné à une montagne, et la jeune reine devra surmonter bien des épreuves dans sa quête de l’herbe magique qui les délivrera du sortilège…
Si ce conte est unique, et opère toujours aussi bien, c’est qu’il a été conçu dans une approche singulière, un travail de réécriture de motifs traditionnels oraux autour d’une création nouvelle – une spécificité de J.F. Bladé, peut-être autant auteur que collecteur…Trente ans après sa disparition, René Nelli apparaît à ses amis et à ses lecteurs comme un guetteur nocturne au carrefour des savoirs, des langues, des disciplines et des créations philosophiques et littéraires du XXe siècle. Attaché à Carcassonne, sa ville natale où pendant vingt-cinq ans il fut le proche veilleur de Joë Bousquet, il ouvre sa curiosité de grand voyageur imaginaire aux univers littéraires et culturels insolites, oubliés, dominés. Poète, il déroute très vite son surréalisme premier vers un monde méditerranéen qu’il figure toujours dans le chassé croisé entre deux langues : occitan et français. Philosophe, il saisit d’un même regard les questions métaphysiques des docteurs cathares et les événements qui forment la trame de tous les destins, dont le sien. Ethnologue du passé médiéval et du présent paysan, il médite les formes étonnantes - rituelles et plastiques, matérielles et poétiques - que les cultures du Sud ont inventé dans l’épaisseur des siècles. On le retrouve à tous les lieux de surgissement : en 1930, aux Cahiers du Sud, près de Jean Ballard ; en 1938 quand s’invente une ethnologie de la France, autour de Georges-Henri Rivière ; en 1945, à l’Institut d’Études Occitanes (qu’il fonde avec Tristan Tzara, Jean Cassou et Ismaël Girard), quand la culture d’oc aspire à retrouver sa grandeur. Curieux de tout, prêt à s’embarquer à tout moment vers les au-delà de la connaissance, René Nelli reste un penseur et un poète hérétique, à l’écart des engouements et des pouvoirs. Ce volume présente les facettes souvent insolites de cette œuvre d’autant plus moderne qu’elle n’a jamais voulu l’être.
Balade botanique sur les bords de Garonne,
commentée en occitan et en français par Martine Rup, Bernat Bergé
et Laurette Fauroux
Rendètz-vos a 9 oras, sala de las fèstas del Bòsc de Castras.
Rendez-vous à la salle des fêtes du Bois de Castres à 9h.
Animat pels musicaires del COMDT,
pels gigants de la Calandreta de Murèth e pel Poton de Tolosa
Passa Carrièra à travers la ville animé par les hautbois du COMDT,
les géants de la Calandreta de Muret et le Poutou de Toulouse
Possibilitat de manjar e beure sus plaça
Restauration sur place : repas à 13 €
Avec la participation d’André Lagarde, Eric Fraj et Jean Eygun (sous les pins du Bois de Castres)
Animat per Joan-Francés Capou
Bal pour enfants animé par Jean-François Capou (salle des fêtes)
Spectacle et animation de danses par le Poutou de Toulouse (sous la halle)
Apéro* bal ouvert à tout le monde (sous la halle)
(Bois de Castres) 15€
Salade gasconne, poitrine de veau farcie, gratin ariégeois, fromage,
miroir à la fraise
Inscription obligatoire avant le 4 juin: 06 23 14 61 20
Concert de chants polyphoniques par Set de Cants
Bal avec La Sonsoni (groupe catalan) et Arredalh (groupe commingeois)
Entrée : 10€ adhérent : 8€Jeux traditionnels tout l’après midi
Bois de Castres
9:00 - « Le récit d'inspiration autobiographique chez André Lagarde » Marie Jeanne Verny
10:45 - Présentation de l'Office Public pour la Langue Occitane (OPLO)
13:30 - Cabaret littéraire / sieste radiophonique
16:15 - « L’occitan comme facteur de développement du territoire » Jean Yves Agard, Docteur en Sociologie (Anthropologie sociale)
18:00 - « Siences, techniques et nos savants célèbres » Josiane Ubaud, ethnobotaniste
21:00 - Balèti Garric Centre Agora
Esta, natif de la vallée d’Ossau, chante ses créations en Béarnais (Gascon) la langue du pays. Leurs créations abordent de nombreux thèmes alternant l’universel (la fête, l’homme, la nature, la mort) et le local (les Pyrénées, le pastoralisme, l’exode..). De la balade aux rythmes new-folks ou latinos en passant par la polyphonie traditionnelle, leurs mélodies envoûteront l’averti comme le curieux. Leurs voix donneront à chacun l’occasion d’apprécier et de partager un moment rempli d’émotion et de sincérité.
Esta, « être » en Français, rien de plus normal pour eux que de chanter avec passion, tels qu’ils sont. S’ils chantent en Gascon, c’est qu’ils sont conscients de leur identité. Sauvegarder leur langue c’est la partager.
Embarquez pour un voyage au pays des mots!
Esta c'est un savant mélange de rythmes de tous horizons et d'instruments traditionnels. Ce spectacle "Esta Les 20 ans " se veut être l'essence de leur musique.
La pièce retrace l'affaire de Lurs en Provence de 1952, qui pris une dimension internationale. Une famille de anglaise, dont une fillette de dix ans, fut massacrée alors qu'elle installait son campement pour la nuit sur le bord de la route. Gaston Dominici, qui résidait non loin du lieu du crime, fut accusé de ce crime par deux de ses fils. Sens preuve de son innocence, il fut condamné à mort.
Pourquoi cet homme en particulier fut-il désigné coupable ?
Il n'avait pas les moyens, ce vieil homme, ne parlant quasiment que l'occitan, de comprendre une justice qui ne parlait que le langage de la justice. Il n'avait pas la possibilité, ce paysan qui appris à l'école le peu de français qu'il connaissait, de se faire comprendre au mieux de son intérêt. Jean Giono, qui assiste au procès dira : « Nous sommes dans un procès de mots… nous sommes dans un total malentendu de syntaxe…Tout accusé disposant d’un vocabulaire de deux mille mots serait sorti à peu près indemne de ce procès… ».
Et Roland Barthes qui se risque à une explication plus construite :
« Nous sommes tous Dominici en puissance, non meurtriers, mais accusés privés de langage, ou pire, affublés, humiliés, condamnés sous celui de nos accusateurs ».
Pouvait-il échapper au poids des préjugés qui en découlent et qui vont en faire un bouc émissaire alors que l’on s’interroge encore aujourd’hui sur l’identité du vrai coupable ?
Pièce bilingue français-occitan
Texte et Mise en scène : André Neyton Avec : Christiane Conil, Jacques Maury, André Neyton, Sophie Neyton Costumes : Isabelle Denis Eclairages : Michel Neyton Décor : Isabelle Denis et Nathalie Grizel
Delphine Vidal : 04.94.36.19.16
d.vidal@theatremediterranee.fr
www.cdoc.fr