Samedi et Dimanche, Salle des Fêtes :
Exposition de vieilles photos sur le thème : la vigne, la viticulture, les vendanges, les vieux outils utilisés pour le travail de la vigne et l’élaboration du vin.
Vendredi 16 septembre, Salle des Fêtes :
visite de l’exposition par les élèves des écoles de Bessan.
Samedi 17 septembre, Salle des Fêtes
- Toute la journée : Ouverture de l’exposition au public : de 10h à 13h et de 14h à 19h.
- 10h : Visite du vieux Bessan, sur réservation, commentée par A. FERNANDEZ. Rendez- vous Place de la Fontaine. Réservations au 06 58 82 06 06.
- 18h : Salle des Fêtes, dégustation de vin avec œnologue.
Dimanche 18 septembre :
- Toute la journée : Ouverture de l'exposition au public, salle des fêtes : 10h – 13h 14h – 19h
- 10h, visite du vieux Bessan, pour les nouveaux bessanais, visite commentée par A. FERNANDEZ. Rendez-vous Place de la Fontaine.
- 15h : Salle des Fêtes, salle du haut, conférence sur les anciennes vendanges.
Dans ces pages, obéissant au genre biographique, il s’agit d’approcher une personnalité originale, paysanne et poète, et d’en permettre la connaissance à un large public. Et au-delà de la Marcelle de l’œuvre littéraire, de celle des sept tomes de ses Mémoires, amplement citées, dans son occitan limousin d’origine et traduites en français, ce qui évite la glose et l’interprétation, au prix de la vérité et d’une vérité assumée par elle-même.
Elles s’enrichissent d’un reportage photographique inédit, véritable portrait en images réalisé chez elle à la fin des années Soixante-dix par le photographe Charles Camberoque.
Les 8èmes rencontres internationales du Patrimoine Historique ont été organisées du 16 au 18 octobre 2015 à Nébian. Depuis 2008, l'association "Histoire et cultures en Languedoc" organise chaque année les Rencontres Internationales du Patrimoine Historique, avec le soutien de la Région Languedoc-Roussillon, du CIRDÒC-Mediatèca occitana, de la Société Archéologique et du Musée Languedocien de Montpellier, et du Pays Cœur d'Hérault.
Découvrir l'association Histoire et cultures en Languedoc
Au XIV ° siècle, le royaume de France peut ressembler à une étrange mosaïque de pays aux statuts variés que la guerre de cent ans ne fera qu’accentuer soit par la carence du pouvoir central, soit par l’éloignement. Ces deux raisons renforceront un sentiment d’originalité culturelle et linguistique. L’évêque de Montauban, de la cour d’Armagnac, ne déclarait-t-il pas en 1442 « je ne sais pas bien parler le français et encore moins l’écrire ».
La tenue des Etats Généraux par le roi ne fait que montrer les tendances contradictoires de la France du Midi et de la France du Nord. Les représentants refusent de siéger ensemble, aussi Charles VII va les convoquer séparément. Il créera donc les Etats de langue d’Oil et les Etats de langue d’Oc.
La guerre de Cent Ans fut aussi une guerre des langues entre le français et l’anglais. A la cour d’Angleterre on assiste vers 1440 à un décrochage du Français au profit de l’Anglais, alors qu’en France c’est le dialecte de l’Ile de France qui domine et on ne connait que le latin comme rival.
Si les comtés du sud sont imperméables à l’essor politique de la langue d’oil, Gaston Fébus, prince de Béarn et comte de Foix , conscient de l’identité culturelle que représente la langue d’oc et pour toucher un plus grand public, n’hésite pas à écrire en Français son « Traité sur la Chasse », dans un souci médiatique et politique. Il met ainsi en évidence, qu’un prince occitan ignore les clivages de la langue. Cependant, en la cour d’Orthez ou de Foix, l’occitan était parlé, chanté et écrit en des fêtes grandioses. Là, encore, la langue fut le véhicule de la mise en lumière du prince. Auteur de sa propre légende, Gaston Fébus ne sera-t-il pas réinventé au XIX° siècle pour devenir, au XX° siècle, un mythe de l’identité occitane.
Question que pose Georges Minois dans son ouvrage. S’agissait-il d’un conflit entre les royaumes de France et d’Angleterre issu d’un problème de succession ? On ne peut le nier. Cependant, les royaumes n’étaient pas définis par un territoire. Ils étaient érigés en duchés, comtés, évêchés…structurés par un système féodal d’allégeance au roi dont les seigneurs assuraient la défense.
Cette guerre ne fut pas continue. Les parties belligérantes devaient reconstituer leurs effectifs mais aussi leurs finances. La rançon exercée sur les captifs « de marque » y contribuait. On pourrait parler d’une véritable économie de la rançon.
Il est difficile de cerner les ressorts de cette guerre car elle fut protéiforme et, à la fois, spécifique à chaque région. Le Nord de la France a essuyé bien des combats où les zones d’affrontements furent catastrophiques pour les français (l’Ecluse, Crécy, Azincourt), et, plus au Sud, Poitiers. Ces défaites militaires vont saper l’édifice de la chevalerie et, avec elle, la structure féodale qui sous-tendait la société. On va, paradoxalement, assister à l’effet compensatoire : la démesure ! Démesure dans les fêtes, dans l’attrait pour le luxe ostentatoire de la noblesse. La démesure devient aussi fantasmagorique dans les croyances et les superstitions.
Qu’en est-il dans les pays de la langue d’Oc ? De l’Aquitaine/Guyenne au Languedoc en passant par les comtés pyrénéens, cette guerre fut aussi protéiforme. Ne s’agit-il pas de « guerres de cent ans au pluriel » parties d’un différend féodal, ou, plus précisément, familial? Les Aquitains vont afficher un profil ethno-politique tout au long d’un conflit, initié bien avant 1337 et ce, dès la succession d’Aliénor. Leur cri de guerre n’était-il pas « Guyenne et Saint Georges » écrira Guilhem Pépin.
Pour le Languedoc, l’adhésion à la couronne de France est récente, 1271, rappelons-le et le comté de Toulouse avait à sa tête le frère du roi. Montpellier appartient à la couronne d’Aragon jusqu’en 1349. Ainsi, les Etats de Languedoc furent une création monarchique plutôt artificielle, dira Vincent Challet, mais ces Etats ne faillirent point à la fidélité à la couronne.
Qu’en est-il des comtés pyrénéens ? Les citer sous un même vocable est risqué car on pourrait, pour ces territoires, parler de guerres contagieuses dont le conflit national est ourdi par des querelles intestines entre Navarre, Foix-Béarn, Armagnac, Comminges jusqu’à porter le conflit en Castille avec le soutien de certains à Henri Trastamare.
A la question initialement posée sur la Guerre de Cent Ans a-t-elle existé on répondra oui car l’Anglais fut bouté hors de France ! C’est bien cela qui fait l’unité de cette guerre, mais plus que cela. Elle fut un facteur de mutations politiques, militaires, économiques, sociales, religieuses et culturelles. A l’insu de ses protagonistes, la Guerre de Cent Ans a tissé un fil rouge qui débouchera sur ce qu’on appelle la Renaissance, sans savoir très bien où s’arrêtait le Moyen Age.
Maguy Chapot-Blanquet
> Coin lecture et dessin, jeux géants en bois, contes, etc.
> Atelier INITIATION AU JEU AU TAMBOURIN avec le BTSC
Le jeu de balle au tambourin est un sport traditionnel né au XIXème siècle dans le Languedoc. Aujourd'hui, il est en pleine expansion sur tout le territoire français, mais également en Europe.
> Atelier CIRQUE avec Biscotte
Vincent, le clown Biscotte, proposera des ateliers circo-clownesques... d'équilibre et de jonglerie... et d'objets à pédales pour petits et grands... Un univers à découvrir en famille !
> SPECTACLE DE MAGIE "Lesacazack" avec Zack
Élégant, charmeur, amusant, quelque peu excentrique et président directeur général de l'agence "Facéties, Boniments et Illusions" plus connue sous l'abréviation F.B.I. Magicien hors du commun, défiant les lois de la maison forestière des "Contentes", ce profesionnel de la scène et de la magie rapprochée conçoit des numéros de magie théâtralisés pouvant ainsi, tel le caméléon, s'adapter à toutes les situations.
avec un choix d'assiettes régionales, proposé par les calandretas et Radio Lengad'òc
Vielle roue, accordéon, chants et rythmes se combinent pour offrir un son dans le plus pur esprit du balèti.
Les 9 compères vous submergent dans une musique à la fois vive et vitaminée, mêlant habilement tradition et innovation.
Remonter le temps pour une journée, telle est l'invitation lancée par les Amis du Café Marcelin Albert. Vivez une journée au temps de la Belle époque, entre exposition, littérature, musique et spectacle.
Vous découvrirez à cette occasion l'exposition : "1907, la révolte des vignerons" proposée par le CIRDOC en partenariat avec les éditions CS prod à partir de la bande dessinée de Paul Astruc, présent pour l'occasion. Découvrez dans une lecture croisée de documents d'époque et de l'oeuvre du dessinateur montpelliérain, la folle épopée de Marcelin Albert et de ses partisans pour faire entendre leur voix face à la crise viticole. Prolongez votre découverte des événements de 1907 dès 18h avec le lancement de la "1907, la route des gueux", roman inédit de Léon Cordes, en présence de ses enfants et de l’historien Rémy Pech. Alan Roch proposera à cette occasion la lecture d'une série de passages de l'ouvrage.
Une soirée d'été qui se concluera en musique, avec un apéritif accompagné par la Chorale et Fanfare du Café, et en images. Dès 22h, un spectacle mêlant images animées tournées autour d'Argeliers entre 1905 et 1920, vous sera proposé. Et toute la journée, l'auteur-photographe Nède vous initiera aux arts photographiques d'antan.
Retrouvez tout le détail des activités des Amis du Café Marcelin Albert : ICI
16h30 : Atelier photographie
17h00 : " 1907, la révolte des vignerons" - Vernissage de l'exposition réalisée par le CIRDOC autour de la BD écrite et dessinée par Paul Astruc, en présence du dessinateur.
17h : vernissage de l’exposition occitane de la BD « 1907 la révolte des vignerons » du CIRDOC, avec la présence du dessinateur Paul Astruc.
17h15 : Jeu radiophonique en public animé par Jackie Bonnet, retransmis en direct sur Radio Lengadoc 95.5, sur le thème du vin et de la civilisation de la vigne méridionale. Les candidats sélectionneront des personnes du public pour les aider.
18h : Lancement du roman « 1907 – la route des gueux » de Léon Cordes, avec la présence de ses enfants et de l’historien Rémy Pech. Lecture de passages par Alan Roch.
19h : Apéritif accompagné par la Chorale et Fanfare du café
20h30 : Repas, en musique, préparé par les Petites mains 10 €
22h : Spectacle avec projection d’images animées tournées autour d’Argeliers entre 1905 et 1920 en musique (chorale et fanfare)
Toute la journée atelier « photographie » avec les techniques du début du siècle, venez costumés !
La plus jeune fille de l’Homme vert, mariée au Roi des Corbeaux, doit patienter jusqu’à ses dix-sept ans pour découvrir l’apparence humaine de son époux, mais, trop curieuse, elle désobéit la veille de son dix-septième anniversaire ! Le roi est désormais enchaîné à une montagne, et la jeune reine devra surmonter bien des épreuves dans sa quête de l’herbe magique qui les délivrera du sortilège…
Si ce conte est unique, et opère toujours aussi bien, c’est qu’il a été conçu dans une approche singulière, un travail de réécriture de motifs traditionnels oraux autour d’une création nouvelle – une spécificité de J.F. Bladé, peut-être autant auteur que collecteur…Trente ans après sa disparition, René Nelli apparaît à ses amis et à ses lecteurs comme un guetteur nocturne au carrefour des savoirs, des langues, des disciplines et des créations philosophiques et littéraires du XXe siècle. Attaché à Carcassonne, sa ville natale où pendant vingt-cinq ans il fut le proche veilleur de Joë Bousquet, il ouvre sa curiosité de grand voyageur imaginaire aux univers littéraires et culturels insolites, oubliés, dominés. Poète, il déroute très vite son surréalisme premier vers un monde méditerranéen qu’il figure toujours dans le chassé croisé entre deux langues : occitan et français. Philosophe, il saisit d’un même regard les questions métaphysiques des docteurs cathares et les événements qui forment la trame de tous les destins, dont le sien. Ethnologue du passé médiéval et du présent paysan, il médite les formes étonnantes - rituelles et plastiques, matérielles et poétiques - que les cultures du Sud ont inventé dans l’épaisseur des siècles. On le retrouve à tous les lieux de surgissement : en 1930, aux Cahiers du Sud, près de Jean Ballard ; en 1938 quand s’invente une ethnologie de la France, autour de Georges-Henri Rivière ; en 1945, à l’Institut d’Études Occitanes (qu’il fonde avec Tristan Tzara, Jean Cassou et Ismaël Girard), quand la culture d’oc aspire à retrouver sa grandeur. Curieux de tout, prêt à s’embarquer à tout moment vers les au-delà de la connaissance, René Nelli reste un penseur et un poète hérétique, à l’écart des engouements et des pouvoirs. Ce volume présente les facettes souvent insolites de cette œuvre d’autant plus moderne qu’elle n’a jamais voulu l’être.