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Danses, musiques, chants traditionnels avec Pirèna, Noù, Brancaï, Gravenoire, Lo Bal del Lop, Faburden, Tripoux.
Stages de chant, danse et musique en journée.

Vendredi 31 Août, 21h00 : bals avec Faburden, et Tripoux

Samedi 01 septembre

9h00-12h00 : stages de chant polyphonique (Emilie Manescau), bourrée d’Avergne 3t à 2 (Cyrille Etienne), boha (Arnaud Bibonne), Violon (Camille Raibaud)

14h00-22h00 : salon de lutherie

15h00: concert de chant avec Pirèna

17h00: initiation à « la balade » pour danseurs et musiciens (danse de la vallée)

18h00: choeur des festivaliers « Cantem amassa »

21h00: bals avec Gravenoire et Lo bal del Lop

Dimanche 02 septembre

9h00-12h00: stages de vielle à roue (Benoît Roblin), accordéon diatonique (Gilles De Becdelièvre), danses de Gascogne (Monique Rousse)

9h00-15h00 : salon de lutherie

15h00: bals avec Noù et Brancaï

Pretz/Prix : 10 €


Rens. www.ostaugascon.wordpress.com
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Djé Balèti : on peut bien faire le tour du monde, quelque part la Terre est ronde… Mais, de ce voyage, en revient-on jamais vraiment ?

Le voyage questionne notre rapport à l’identité, au « Qui suis-je ? » et à l’ « Où vais-je ? », et notre lien à l’autre, aux autres, ceux qu’il faut aller voir vivre pour se rendre compte, qu’au fond, nos différences sont quantité négligeable. Jérémy Couraut, dit Djé Balèti, a fait le tour du monde, et celui de la question, avant de revenir poser ses valises, chargés de souvenirs bien plus familiers qu’exotiques, à Niça la Bèla, sa ville, là où tout, pour lui, avait commencé. Dans son road-trip au long cours il eut le temps d’apprendre et comprendre les musiques que l’on dit, à tort, « du Monde », celles qui sont de partout en étant de quelque part : la tarantelle du Sud de l’Italie, les cuivres de Balkans, la java parisienne, les rythmes caribéens, le blues sub-saharien, le rock anglais, la transe indienne, le forró brésilien… Riche de ce folklore mondial en réinvention permanente, il le marie à sa culture niçoise, aux rites carnavalesques, populaires par essence, crée son style musical, le « Pica doun pica » (en gros, ''ça tape où ça peut'' !) amplifie un instrument oublié, symbole à lui seul de l’union des deux rives de la Méditerrannée. Son « espina », son dard, lui offre une totale liberté, avec elle il pique, titille et agite le public, chante (avec lui) les chapacans, les estofagarris, tout ce qui embête et ennuie. Djé Balèti vient faire bolegar et trampinar, mais aussi travalhar e mai benlèu rompre li tantiflas ! La catharsis-balèti : le meilleur moyen de vivre et d’exprimer, tous ensemble, la même chose !

Rens. www.dje-baleti.com


Lo Bal del Lop : lo Lop, en langue d’oc (prononcez Lou Loup) signifie le loup, animal qui hurle pour rassembler et maintenir la cohésion de la meute. Guillaume Lopez, Clément Rousse, Jordan Tisnèr et Eric Sabathier s’unissent pour un bal nocturne et assemblent leurs harmoniques pour une fusion joyeuse entre musiciens et danseurs. Dans ce quartet, voix, flûtes, cornemuse landaise, accordéon diatonique et tuba proposent un répertoire original de chansons à danser, composées par les musiciens, ainsi que quelques airs traditionnels du sud-ouest. Les textes, pour la plupart en occitan mais aussi en français ou espagnol sont de véritables poésies contemporaines qui décrivent avec humour et profondeur la vie des bals, la vie des loups, la vie des gens, la vie de maintenant. Les parcours des quatre artistes, et des arrangements léchés, entre musique traditionnelle, musique classique, musiques improvisées et musique du monde donnent à ce nouveau groupe un son unique et une dansabilité éclatante.

Guillaume Lopez : chant, flûtes, cornemuse
Jordan Tisnèr : chant, tambourin à cordes, flûte, tabard
Clément Rousse : accordéon diatonique, boha, pied
Eric Sabathier : tuba

Rens. www.lecamom.com
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Spectacle musical avec Mauresca Fracas Dub et l'Ensemble Entrebescar.

Évocation lyrique et théâtralisée de la vie et du destin du grand Bernard Délicieux, dit 'L'Agitateur du Languedoc', moine franciscain qui a l'orée du 14e siècle a pris la tête de la délégation des villes d'Albi, de Carcassonne, de Cordes, de Rabastens, pour porter la dénonciation des abus et des exactions de l'inquisition devant le roi Philippe le Bel.

En évoquant de façon lyrique et burlesque à la fois ces événements depuis trop longtemps oubliés, ce spectacle n'aura pour ambition que de vous faire vibrer en vivant la redécouverte d'une histoire, d'un cri de révolte inscrits en lettres de feu au cœur de l'Occitanie et de son devenir, qui ne ressurgissent littéralement de leurs cendres qu'aujourd'hui avec la plus étonnante actualité, en retrouvant leur juste place dans l'épicentre de notre patrimoine régional, national et européen.
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Occitania Produccions
Chanson occitane.

Entrée libre

Rens. www.madeinoccitania.com
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IEO 31
Événements de rue, musiques, théâtre, cinéma. Plus de 80 événements pour tous les goûts à Toulouse et sa région, dont 40 gratuits

Rens. www.festivaloccitania.com
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Lézidéfuz
Ce duo de musique populaire distille une musique métissée, chantée en français, portugais et occitan. Formé en 1992 par Françoise Chapuis (voix, pandeiro) et Rita Macêdo (voix, pandeiro). Femmouzes T vient de famous trobairitz, néologisme occitano-anglais pour femme troubadour célèbre, un clin d’œil aux Fabulous Trobadors.

Rens. www.ieo-lemosin.org / 06 31 40 77 26
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CIRDOC
Vendredi 14 septembre 2018
18h30-20h

Le CIRDOC et l’Institut national de l’audiovisuel lancent un partenariat inédit autour de la création de « 50 ans de borbolh occitan », un site web qui retracera un demi-siècle d’histoire, d’actualité, de culture occitane à travers les archives de la télévision et les collections du CIRDOC.

Désireux de porter au grand jour – et au plus grand nombre ! – les pépites que renferment les archives télévisuelles, l’Institut National de l’Audiovisuel et le Cirdoc s’associent pour créer une plateforme interactive en ligne autour de 50 ans d’histoire sociale, culturelle, artistique et politique vue au prisme de l’occitan et de la culture occitane. Véritable point d’entrée dans la langue et la culture « oc » de ces cinquante dernières années, cette fresque entièrement bilingue, fruit d’une collaboration entre l’Ina, le CIRDOC et un comité de spécialistes et d’historiens, s’appuiera sur les fonds d’archives de la télévision publique pour documenter des thématiques variées (art, littérature, mouvements sociaux, éducation, politique…).

Articulée avec l’encyclopédie numérique Occitanica , c’est une offre unique qui se dessine sur le web, pour mettre à la portée de tous la langue et la richesse culturelle occitane ! 

Venez assister au lancement du projet ! Rencontres et projections sont au programme.
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Intégré l’héritage des illustres ainés comme Massilia ou les Fabulous : ils sont la génération suivante, celle qui a grandi naturellement avec ce sound system à l’occitane, sans complexe. Droits, ils avancent sur leur propre chemin d’un rap ou d’un reggae engagé, radical, conscient et festif. Les chansons sont souvent sociales, elles parlent de notre quotidien, de nos barrières et des clichés qu’on traîne. Elles ont toujours cette pointe, ce fil acéré qui fait tout voler en éclat et pousse à la réflexion. Son dins una lenga sens estat, sens policia, sens termièra, per crear e recampar. Mauresca a son propre «blues», son propre «punk» et permet d’échapper à la centrifugeuse du centralisme. Mauresca rêve d’Occitanie comme les beatnik rêvaient de Big Sur en Californie, ils tracent leur route, la portent sous leurs pas, la déroulent…
Fai la rota minòt !

Rens. www.mauresca.fr
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exposition / appel à collecte
CIRDOC
Du 14 septembre au 12 octobre
10h-18h du lundi au vendredi

« Pas Jamai Vist ! » est une exposition qui explore la mémoire visuelle régionale. C’est aussi un appel à collecte : chacun peut participer en apportant ses propres photos ou vidéos.

Contribuez à la mémoire visuelle régionale ! Vous détenez des photos retraçant la vie quotidienne, les événements sociaux ou culturels, les transformations du paysage et des modes de vie en pays biterrois et en Occitanie? Venez les faire numériser gratuitement au Cirdoc, elles enrichiront une exposition de documents inédits sur l’histoire contemporaine de la région !

Nous recherchons particulièrement des photos ou vidéos portant sur les thèmes suivants : Manifestations et événements sociaux régionaux, Traditions festives locales (fêtes patronales, Carnaval, feux de la Saint-Jean…), Cultures de la vigne et du vin, Vie culturelle occitane (spectacles en occitan, balèti, etc.)

Sortons notre mémoire des placards !
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Formé en 2015 par Louis Pezet et Hugo Collin, Feràmia est un groupe toulousain de musique actuelle en occitan. Ses influences éclectiques, de l'electro à la chanson, en passant par le jazz et quelques excursions éthiopiennes, donnent à entendre une lecture originale de l'occitan et de ses univers. Le premier album de feràmia, "Lo drac pòt èsser tanben una soca", parait en septembre 2016. « Feràmia », « bête sauvage » en languedocien, mais le terme a ici une connotation mythologique, fantastique. Le mot Feràmia fait ainsi référence à ces créatures que les fantasmes des hommes ont amenées à la vie au cours des âges. Plus qu’une identité, encore en construction, c’est une ambition que porte ce nom. L’ambition de retravailler la littérature occitane, la langue, son bestiaire, bref, son univers, à travers une musique vivace et multiple… Cependant, ici, nulle « fossilisation » nostalgique des racines perdues, Feràmia n’entend pas reconstituer un enième musée, visant à défendre une « culture », ou un « patrimoine », qui se substituerait à la mémoire des hommes. Le but est plutôt de s’introduire nuitamment dans ces musées, d’en briser les vitrines, de voler tout ce qu’elles contiennent, de les emporter dans une île, et, fidèles aux enseignements du docteur Monroe, de les reconstruire, de les hybrider, de leur insuffler de la vie et de la sauvagerie, pour créer de nouvelles « Feràmias », de nouvelles créatures fantastiques. La musique portée par Feràmia se veut elle aussi pilleuse de tombes. L’auditeur n’entendra pas ici de musique traditionnelle occitane, et il sera certainement surpris par le décalage entre le contenu des textes, par exemple des poèmes occitans du début du XXe, et le langage musical utilisé dans l’interprétation. Car il en ressort quelque chose qui s’apparente plus à Frankenstein qu’à la récitation de poème avec accompagnement musical. Et c’est tant mieux : Feràmia voudrait échapper à une tendance actuelle de l’industrie culturelle, qui nous abreuve de titres dont on connait tout avant même de les avoir écoutés parce qu’ils répliquent inlassablement des recettes, des façons de faire, dont notre oreille est familière. Feràmia n’est ni du « pop-rock », ni du « jazz métissé », ni de « l’electro-lounge-world-tendance Haïti » ou que sais-je encore, ce n’est pas non plus de la musique « fusion ». Leur musique, ils la voudraient louvoyante, surprenante, inconfortable puis sereine, entrainante puis déstructurée. Ici et là, on pourra donc reconnaître l’influence de la musique ethiopienne, la puissance des instrus dub, des refrains aguicheurs, des rythmiques électro, ou encore l’influence de grands noms jazz américain, et on pourra même assister à une conférence de volatiles. C’est donc la prosodie de la langue, et l’univers mental qu’elle porte qui intéresse Feràmia, et musicalement, tout ce qui leur passe sous la main. Ainsi dans le premier album, "Lo drac pòt èsser tanben una soca" , à côté des poèmes du début du XXeme siècle, comme Lafont, Rouquette, Camproux, Cordes, Gualtier ou Allier, figurent trois textes originaux, qui s’inspirent de l’imaginaire occitan. Pour Feràmia, c’est un langage qui peut servir à exprimer tout autant ce qui a été que ce qui va être. La pastourelle, la bergère de « Quora vendrà », peut être une véritable bergère, mais aussi une anarchiste végano­maniaque, une caissière au poignet meurtri, une geek surmenée, une actionnaire qui scrute anxieusement les présages de la bourse, ou même ta mère. A l’auditeur d’en décider. Feràmia c’est un groupe modeste et encore jeune, qui ne demande qu’à partager et à construire un univers nouveau, avec vous public adoré qui va acheter notre album et venir voir nos concerts. Feràmia chante en occitan mais ne se fait pas conservateur de musée. C’est la prosodie de la langue et l’univers mental qu’elle porte qui a motivé ce choix. Si de nombreux morceaux sont issus du patrimoine littéraire occitan (adaptations de poèmes de Robert Lafont, Léon Cordes …), le but est d’emmener cette langue vers de nouveaux territoires sonores. Musique en occitan, mais non musique occitane, le quintet traite cette langue comme un instrument à part entière. Il en va de même pour l’imaginaire occitan, et notamment son bestiaire fantastique. Avec Feràmia, La tarasque, monstre hybride dont on raconte en Provence qu’elle fut domptée à coup d’eau bénite, se rebiffe, et part pour sa propre croisade qui la mènera jusqu’au rivage de l’Uruguay, où elle rencontrera les tambours du Candombe. Et pendant ce temps, le Drac, le diable occitan, est sorti de l'étable et joue maintenant des tours dans le métro toulousain.

Rens. www.feramia.com
sus 218