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CIRDOC - Institut occitan de cultura
Romain Diant - Studio Asensò (graphisme)
Perrine Alsina (trad.)
Sèrgi Javaloyès (trad.)
Retour sur une année riche en actions culturelles et patrimoniales : résidences créatives, labellisation des collections, événements littéraires, coopérations transfrontalières, éducation artistique, soutien à la programmation occitane... 

En 2022 le CIRDOC - Institut occitan de cultura a poursuivi son travail en matière de coopération transfrontalière et de recherche autour du patrimoine culturel immatériel, afin de proposer à tous les professionnels, des outils et retours d'expérience pour demain, grâce à ses projets européens LIVHES et PROMETHEUS. L'établissement public a ainsi renouvelé son engagement en faveur de la sauvegarde et de la transmission, pour ces formes sensibles tout comme pour le patrimoine occitan dans toute sa diversité de forme. Un chemin ouvert qui se poursuit aujourd'hui encore, et dont la participation à Montpellier capitale européenne de la Culture est l'illustration la plus récente. 

Une année à redécouvrir grâce au Rapport d'activité 2022, disponible en ligne ici. 
 
Création visuelle Asensò / Romain Diant.
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Mir, Didier
Le 7 juin 1974, l’armée française vide le village de Brovès (Var) de ses habitants. Les Inaudibles est un ouvrage kaléidoscopique qui multiplie les points de vue et les modes d’expression pour dire cette histoire. L’auteur sort de son expérience propre et part à la rencontre des habitants expropriés et des artistes qui ont tenté de s’opposer au projet. D. Mir parle en son nom propre sous la forme d'essais, de nouvelles ou de critiques de films, mais aussi en ouvrant ses pages aux témoignages des acteurs de ce drame. Ici, l’intime exprime l’universel, le passé se conjugue au présent et au futur.
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Cournut, Francis
Lo soledre es un ventolet d’estiu que fa caumar las fedas, rabastinar lo campèstre e capbordejar los òmes. L’autor, Francis Cournut, auriá pogut titolar son cinquen libre L’argent ! L’argent, totjorn mai ! Perque es ben l’argent que fa capbordejar los òmes d’aquel libre. L’autor presenta una fòto de la societat actuala amb totes sos defauts, ont lo monde de l’entrepresa, lo monde politic e mai lo monde del sindicalisme se mesclan sens estat d’anma, sens s’embarrassar de las règlas vertuosas de la vida. Aquela vision pessimista mòstra lo costat escur de l’òme, gastat per l’argent e que cura lo valat de las inegalitats.
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Garric
« Tel le chêne qui lui prête son nom, Garric explore un univers musical à la limite entre la modernité et l'intemporel, entre les racines et le ciel, l'espace de vie et de création. L'Occitan et la musique sont ici deux langages mêlés profondément dans le tour de chant, menant les pieds vers la danse et l'esprit vers l'exploration d'horizons à la fois proches et nouveaux, intimes et ouverts au monde en mouvement.
Solidaritat... le terme parle de lui-même. Seule la solidarité permettra de sortir par le haut de la période complexe quenous traversons. Le projet s'est construit autour de l'envie de parler de ce qui, aujourd'hui et demain, reste, redevient essentiel. Plus que jamais, ce disque se veut le reflet de la vie actuelle imprégnée du prisme de l'histoire et de la langue occitane présente sur tous les titres sauf deux instrumentaux. »
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Manciet, Bernard
Lubat, Bernard
Bernard Manciet partageait régulièrement la scène avec le musicien Bernard Lubat, son voisin d'Uzeste. Témoignage de cette aventure humaine et artistique unique, ce disque donne à entendre huit de leurs performances publiques. Ces enregistrements réalisés entre 1985 et 2000, à Eysines, Uzeste et Bordeaux, sont accompagnés des textes en occitan, de leur traduction en français et d'une postface de Patrick Lavaud.

Livre-CD
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Nichet, Jacques
Bonafé, Marie-Hélène
Auteurs en scéne, N° 2
Un des aspects les plus étonnants et les moins connus de Bernard Manciet, écrivain occitan gascon, est certainement la relation que l'homme et l'œuvre entretenaient avec la scène. Bernard Manciet écrivait, entre autres, des textes pour la scène et se produisait lui-même en public, aux côtés de musiciens tels que Bernard Lubat, Beñat Achiary, Michel Portal ainsi qu'au théâtre, avec Hermine Karagheuz. Les textes, les portraits, les dossiers à découvrir dans ce numéro, n'ont d'autre ambition que de parler de ces liens entre l'auteur et la mise en scène de sa parole, d'attirer l'attention sur la très forte incitation à "dire" que peuvent contenir ses textes, de tisser un fil rouge jusqu'aux portes de son œuvre, de donner envie enfin de se perdre dans ses mots, corps et âme, avec gourmandise ... Dans ce numéro la version intégrale bilingue de l'adaptation théâtrale de L'Enterrement à Sabres.
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Compagnie Tiberghien
Bernard Manciet

PRÉSENTATION

"L’EAU MATE" de Bernard Manciet
Un homme affolé, angoissé, fuit et cherche à se fondre dans une nature hostile et parfois amie... Mais qui, ou quoi, poursuit cet homme ? Un danger inconnu, un ennemi, lui-même ? Nulle réponse, nulle explication. L'auteur-narrateur marche, jour et nuit, dans une errance méditative et se laisse peu à peu assimiler. Il devient lierre, sa peau se fait sable, le soir l’efface. Il se met à bramer. Au milieu d’une nature souveraine et luxuriante il finit par se fondre jusqu'à devenir une sorte d'être végétal.
Peut-être simplement une parabole sur l'existence humaine. Et l'écriture sublime de Bernard Manciet, formidablement maîtrisée...
Le spectacle donne à entendre et à voir la poésie de Manciet à l’aide de quatre langages : voix, musique, peinture et lumière.
Un homme-silhouette chemine dans l’univers pictural et sonore créé par Adrien Demont et Serge Korjanevski, univers de forêt, de vent, de pluie, d’eau, de buissons, de pas, de menace et de fuite, guidé par la mémoire de son errance passée, parcourant ainsi intérieurement, au fil du récit, les méandres de son existence.

ÉQUIPE ARTISTIQUE 


Mise en scène et en lumière : Jean-Pascal Pracht
Dessin : Adrien Demon
Environnement sonore : Serge Korjanevski
Voix : Christian Loustau
Avec : Alain Raimond

FICHE TECHNIQUE 


Voir avec la compagnie

CONTACT DIFFUSION


Cie Tiberghien 
Site internet : https://cietiberghien.fr/
Mail : tiberghien.adm@free.fr
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Ensemble Tarentule

PRÉSENTATION

La belle folie est une célébration chantée de l'amors, l'amour inventé au XIIe siècle par les trobadors. Elle rejoint un monde poétique éteint depuis dix siècles. Et comme la Canso médiévale, elle prend sa source dans la poésie d'amour, le trobar, union du triptyque « amour, chant et poésie ». Six tableaux thématiques de l'art des troubadours mettent en évidence, à travers trobars (poèmes), vidas (biographie) et razos (commentaires) les fondements essentiels de la fin'amor. 
Sur scène, parmi les musiciens, un conteur et narrateur incarne successivement les troubadours et les trobaïritz évoqués dans les six différents tableaux : Guillaume IX d'Aquitaine, Arnaut Daniel, la Comtesse de Die, une trobaïritz anonyme, Rigaut de Barbezieux, Peire Vidal, Jaufre Rudel, Bernart de Ventadour, Raimbaut d'Orange.
Les contes et les narrations des poèmes et des vidas sont en français tandis que la plupart des poèmes de troubadours (trobar) mis en musique par Denis Bosse sont chantés en occitan. 
L'œuvre évolue entre légèreté et secret, entre trobar clus (fermé) et trobar leu (léger), entre le lien amoureux et son impossibilité. Elle est reflets et échos contemporains, Cette célébration chantée conduit peu à peu vers la folie mystique que la joie d'amourprovoque. La déraison, le renversement du monde, le bel et gai saber, « La fleur inverse » de Raimbaut d'Orange à laquelle seule la belle folie d'amour permet d'accéder. 
Mais La Belle folie évoque aussi, en filigrane, le drame d'une brisure sauvage, l'une des plus grandes barbaries de l'occident chrétien : la croisade des albigeois. Le meurtre du chant d'amour, la disparition du trobar par les armes. La disparition d'une langue : « Je suis en grand chagrin, je ne puis écrire, ma tristesse et ma douleur de voir le monde bouleversé ... Chacun pense triompher de ses égaux en droits et tuer lesautres et soi, sans raison et sans droit. »
Ainsi l'œuvre clame la résurrection du chant d'amour depuis sa naissance jusqu'à sa disparition brutale. Elle cherche « ce que l'être humain désire le plus»; traverse nature, saisons, lumières, et l'« odeur de l'herbe fleurie » ; suit les oiseaux messagers «et soncorps est si gai que les oiseaux s'en réjouissent par les haies » contemple la beautédes corps, de la nudité, « Je la crois revoir nue, ainsi comme je l'ai déjà vue »; aime d'un amour mystérieux, sans raison, immotivé, présent, qui chante d'exister, de lui- même, et dont le cœur est prisonnier: « Amoureux suis et amoureux serai » ; désire toucher, étreindre, désire la nuit, « et que mien soit un amour tel que je sois jouissant joui » ; chancèle entre « Joi » et « Sofrirs », entre extase et néant, opposés inséparables, « souffrir fait maint amoureux en joie » s'affole des dangers de l'amour, trahisons, rivaux, médisances, jalousies, « je me suis changé en jaloux de moi-même ». 


ÉQUIPE ARTISTIQUE 

Quatuor vocal de l'ensemble vocal Tarentule
Soprano : Marie Cubaynes 
Contreténor : Cecil Gallois
Ténor : Xavier de Lignerolles
Basse ou baryton basse : à déterminer
Un conteur : lectures en français des trobars, des vidas et des razos, à déterminer. 
Violon
Accordéon
Sacqueboute
Contrebasse
Chef d'orchestre
Metteur en scène pour le conteur

CONTACT DIFFUSION


Ensemble Tarentule 
Siège social – 7 rue Pierre Corneille – 69006 Lyon / adl.consultant@wanadoo.fr 
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Tardiu, Joan-Pèire
Ce recueil propose quelques traces, celles que laissent les êtres et les choses au fil du temps sur la terre de tous, quand il ne reste plus à l'auteur que quelques mots de la vieille langue – la langue d'oc – qui incarne, dans sa voix, ces empreintes, au seuil même de la disparition.

Édition bilingue occitan/français, traduction de l'auteur

Illustré par Eve Luquet
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Harrer, Elisa
Un cavalier de Vassily Kandinsky bondit hors de sa toile.

Un renard bleu de Franz Marc s’échappe d’un musée de Bavière.

Le quatrième roi mage vient frapper à votre porte un soir d’hiver…

Le merveilleux surgit parfois dans notre vie quotidienne au moment où nous nous y attendons le moins : en témoignent ces onze récits qui, s’ils peuvent se lire indépendamment, n’en forment pas moins un ensemble grâce à tout un jeu d’échos et de reflets et à la présence de personnages se faufilant de l’un à l’autre.
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