Explorar los documents (1158 total)

princilhon.jpg
Saint-Exupéry, Antoine de (1900-1944)
Blanc, Jòrdi. Trad.
Traduction en occitan languedocien du Petit Prince de Saint-Exupéry.

Extrait

« Fa d’aquò sièis ans, aguèri un au­­vari dins l’èrm de Saara. Quicòm s’èra copat dins lo motor. E coma aviái pas cap de mecanician amb ieu, ni mai cap de passatgièr, m’apres­tavi a assajar de capitar tot sol un pedaçatge malaisit. Èra per ieu una question de vida o de mòrt. D’aiga per beure, n’aviái a pro pena per uèch jorns. Lo primièr ser m’endormiguèri sus la sabla, a un milierat de milas de tota tèrra poblada. Èri plan mai isolat qu’un naufragièr sus un radèu pel mièg de la Mar Granda. Alara, imaginatz‑vos la suspresa, a punta de jorn, quand una estranha votz pichonèla me desrevelhèt. Me fasiá : « Se vos plai… dessenha‑me un moton ! » Me quilhèri, coma folzejat pel tròn. Me freguèri plan los uèlhs. Regassèri. E te vegèri un omenet quicòm d’extraordinari, que m’es­piava grèvament. Enfin, quand arribèri a li parlar, li faguèri : « Mas… qué fas aquí ? » E alara me tornèt dire, doçamen­ton, coma quicòm de plan seriós : « Se vos plai… dessenha‑me un moton… » Aital faguèri coneissença amb lo princilhon.
(Antoine de Saint‑Exupéry, 1940)
ostau_bearnesjpg.jpg
Ostau Bearnés

La Civada et l’Ostau Bearnés ont décidé d’organiser au moins une fois par an une soirée pour rendre hommage à des figures récemment disparues et qui ont œuvré pour la langue et la culture du Béarn. La première du genre se déroulera dans les locaux de la Maison de la Culture Béarnaise au 46 Boulevard Alsace Lorraine à Pau, le mardi 14 mars à partir de 18.15 en présence de deux invités.
Loulou Mandère qui a assuré la présidence du Festival de Siros une vingtaine d’années viendra parler de son ami Jean-Claude Coudouy très connu comme conteur, chanteur et acteur culturel qui avait justement pris le relais du Festival de la chanson béarnaise.

Roland Poychicot, chanteur traditionnel, parlera de Roger Larrouy avec lequel il a tissé des liens d’amitié lors des soirées béarnaises et dans sa paroisse de Morlaàs. Ce prêtre, conteur lui aussi, aimait à écrire et répondait toujours présent pour assurer un office en béarnais.
Jean-Paul Latrubesse qui anime cette soirée donnera la parole à tous les « batalaires ». Ainsi, chacun pourra évoquer un souvenir, raconter une anecdote ou tout simplement poser des questions aux intervenants.

Informations pratiques 

Maison de la Culture Béarnaise : 46 boulevard Alsace Lorraine - Pau
L’entrée est libre et gratuite.
Vers 20.00h la soirée se clôturera par le verre de l’amitié et une petite cantèra.
Renseignements : Ostau Bearnés 05.59.30.60.34. et www.ostaubearnes.fr

rouleetfermederriererecto.jpg
Invités :
- Cl. Javelaud (basse, harmonicas)
- P.A Galinier (guitare électrique)
d689e7_a97176b951d2af983a0673c370443a91.jpg
Souffles et Racines est un concert en solo de chansons traditionnelles d'Auvergne façon folk-blues par Éric Desgrugillers. ​ ​Ces chansons en français et en occitan aux mélodies étonnantes sont traitées sur le mode de la complainte, de la dérision, du blues ou du rock dont elles ont l'énergie et la capacité expressive. ​ Miroirs poétiques des joies et des petites et grandes misères de l'humanité, ces chansons à la fois intimes et festives touchent avec profondeur, humour ou mélancolie le sens même de l'existence, et dessinent la vie à la façon de miniatures ou d'esquisses colorées, entrecoupées d'histoires et d'anecdotes.
d689e7_a97176b951d2af983a0673c370443a91.jpg
Depuis plusieurs années, Eric Desgrugillers s’est spécialisé dans les chants du Massif Central issus de la tradition, en français et en occitan.
Chanteur au sein des groupes Amalaïgo (trio vocal à danser et écouter), l’Armoire Bleue (les Brayauds CDMDT 63), Yadéba et Traces de Chanteurs (atelier de chant traditionnel initié par le SUC & l’AMTA ), il est également multi-instrumentiste.
Titulaire d’un Diplôme d’Etudes Musicales (CRR de Limoges), il enseigne la musique traditionnelle (chant, saxophone, banjo) au CDMDT 63 et à l’école de musique de Ceyrat, et anime un atelier de chant en occitan à l’IEO 63.
Il intervient également dans le secteur de la petite enfance (0 – 3 ans) au moyen d’animations musicales interactives (CDMDT 63), dans un travail autour du répertoire et du son.

Une maîtrise de Lettres Modernes en poche et la passion des musiques et danses traditionnelles chevillée au corps, Eric Desgrugillers, confirme progressivement et  sûrement  son choix professionnel pour l’ enseignement et la pratique de ces dernières. Il a pris son temps pour mûrir cette décision mais ensuite, c’est  avec détermination, qu’il a dessiné sa trajectoire.
Pourtant à son arrivée depuis la Picardie en 1984, nul ne pouvait soupçonner que son attachement à l’Auvergne serait tel qu’il consacrerait le plus clair de son temps à aiguiser sa curiosité pour comprendre et connaître ses habitants et leur culture. C’est justement cette musique des mots qu’il exécrait à son arrivée qui va lui faire accepter et plus encore aimer ce pays. Il va dévider la pelote à partir de son intérêt pour l’accent qui  va l’emmener à la langue -l’occitan- puis à la musique, la danse…

Le premier déclic….

Alors qu’il pratique une sorte de rock celtique, il entend Tradicouze : Patrice Rix à la vielle et Sandrine Lagreulet à la cabrette, entre autres. Décision étant prise de participer au groupe, il apprend consciencieusement tout leur répertoire à partir d’une cassette qu’il se passe en boucle….et va animer son premier bal où (presque) aucun des morceaux maîtrisés ne sera joué ! C’est ainsi qu’à la guitare il découvre le monde de la variation !…

Le deuxième déclic

En 2002-2003, alors qu’il travaille à Aurillac à l’ostal del libre et qu’il est régulièrement amené à écouter des collectages auxquels il ne comprend rigoureusement rien….il découvre Marie-Jeanne Besseyrot et là, c’est la révélation. Avec avidité il consacre beaucoup de temps à l’écoute de collectages : ceux de l’IEO, de la Talvera et de l’AMTA. Il se nourrit également du style de chanteurs comme Laurent Cavalié et surtout Pierre Boissière.
 
Le troisième déclic.

Didier Champion, en fin limier, lui propose de prendre en charge le fonds documentaire des Brayauds C.D.M.D.T 63. Beau terrain de jeu où, au quotidien, la quête s’intensifie, s’approfondit, où surgissent de nombreuses interrogations qui, inévitablement, amènent à des remises en question de sa pratique musicale au sein du groupe Dômad’airs. Fin de la période folk !

De la numérisation des fonds documentaires aux cours de musique et de chant en passant par l’éveil musical des tout petits, l’expérience professionnelle et les interrogations qui lui sont liées poussent Eric à entamer une formation. Ce sera le DEM ( Diplôme d’Etudes Musicales) musique traditionnelle, spécialité Chant, au Conservatoire à Rayonnement Régional de Limoges sous la responsabilité de Françoise Etay.

"Spécialité chant" : une  première en Auvergne.

Eric Desgrugillers est multi-instrumentiste (guitare, banjo, saxophone, oud, clarinette, concertina et mandoline) mais son choix de la spécialité -le chant – en fait le premier et seul titulaire en Auvergne. Ainsi il confirme et conforte une tradition familiale car son père et ses trois frères ont toujours chanté et joué (harmonica) ensemble. L’un de ses oncles est chanteur d’opéra.
A la question portant sur le bilan qu’il fait de cette formation, Eric est très enthousiaste concernant tous les apports en culture musicale et ethno-sociologique. Il souligne cependant une carence à laquelle il a été confronté : dans l’institution il n’y a pas d’enseignant de chant traditionnel, en tout cas concernant le domaine de la Haute-Auvergne … C’est ainsi que sa formation « pratique » s’est déroulée avec deux personnes Dominique Desmons pour ce qui concerne la technique vocale et André Ricros dans une sorte de compagnonnage portant tout à la fois sur des réflexions générales sur l’objet, son contexte, le style…, des discussions sur la pédagogie et la pratique. Le soutien et le savoir de ce dernier vont définitivement le conforter dans ses choix.
Les rencontres avec Philippe Destrem ont elles aussi beaucoup alimenté sa réflexion et sa pratique notamment par un travail d’adaptation de musiques de cornemuse et de violon au saxophone.
En parallèle, comme une évidence, Eric multiplie les occasions de chant et  convainc ses camarades de jeu des différentes formations musicales de développer cette partie là lors des concerts et bals. Depuis la rentrée, les enseignements du Gamounet, chez les Brayauds C.D.M.D.T. 63 se sont enrichis d’un atelier hebdomadaire de chant répondant ainsi à une demande grandissante.
Alors que la tradition du chant était très riche en Auvergne chacun étant pourvu de cet instrument, cette pratique aujourd’hui n’est pas très vivante, peu de formations sont organisées autour d’un chanteur. Gageons et espérons que les temps de demain apporteront un regain d’intérêt pour la voix qui est l’instrument le plus sensible, celui qui touche le plus directement le public.

Source : http://lafeuilleamta.fr/2009/01/portrait/
360px-Album_GAR.jpg
"Gilles de Becdelièvre et Antonin Duval, forts d'un ancrage solide en terre périgourdine et dans ses confins limousins, et d'une connaissance fine et, osons le mot, amoureuse, du répertoire traditionnel à danser, et aussi à chanter, de ce terroir, nous offrent un CD splendide, au son sincère et à la cadence impeccable.

Ce duo est appelé à se faire un grand nom dans nos musiques traditionnelles. Assurément, ils n'ont pas eu tort d'aller réveiller Gargamas, ce doux géant qui aimait, un pied de chaque côté de la Dordogne, uriner tranquillement dans le fleuve..."

- AEPEM

Invités :

- Pierre-François Graval : vielle à roue)
- Antoine Marcot : chant
- Philippe Ancelin : violon
- Nicolas Rouzier : chabrette

ea2222_f307789b1fec21218ad91459ef197c41.jpg
Antoine Petit apporte aux répertoires du Massif Central une couleur toute particulière, puisée dans le jeu de guitare des musiques irlandaises et du blues. En intégrant le groupe de bal Valsaviris, il découvre les musiques et danses traditionnelles françaises, puis rejoint le groupe de musique irlandaise Keltas d'où naîtra sa rencontre avec Benjamin Tard et le duo La Fille du Fermier.
ea2222_7eed512173921fdca769f247991b4d25.jpg
Depuis longtemps familier des bals traditionnels, Benjamin Tard se spécialise au violon et au chant dans les répertoires du Massif Central, et rentre en DEM au Conservatoire de Limoges. Il rejoint à Limoges le groupe de musique irlandaise Keltas, ainsi que le groupe de musique festive TVA, et crée avec Antoine Petit La fille du fermier.
10411272_786582488079576_1338222586299716753_n.jpg
La fille du fermier est un groupe composé de deux jeunes musiciens issus des musiques traditionnelles françaises, et d'ailleurs. Leur spécialité est le Massif Central. Benjamin joue du violon et chante ; Antoine est à la guitare et à la mandoline. Leur répertoire se compose de danses et convient particulièrement au bal, mais s'écoute également en concert. Bourrées, mazurkas, scottishs, polkas, valses, rondeaux, ou jigs sont au programme. Certaines sont traditionnelles, et d'autres, de la composition du groupe. Les deux musiciens n'hésitent pas à rendre cette musique vivante, dynamique, et surprenante. Chaque spectacle est différent. Chaque soirée, chaque public l'est également. Le groupe a un répertoire bien en poche, mais se met avant tout au service des danseurs, de son énergie, et de son style. Une bourrée trois temps pourrait bien finir en rock'n roll, et une mazurka sautillante, en vraie berceuse... ou l'inverse !
984103_587395297947788_1607929611_n.jpg
Miquèu Montanaro
La Compagnie Montanaro développe des projets de création dans le domaine des musiques improvisées, nouvelles musiques traditionnelles et musiques du monde. Créée en 2001, spécialisée dans le cross over, elle est constituée d’un noyau vivant de musiciens réunis autour du directeur artistique Miquèu Montanaro :

Baltazar Montanaro-Nagy (violon), Laurence Bourdin (vielle à roue), Serge Pesce (guitare accommodée), Fabrice Gaudé (percussions) Amanda Gardone et Estelle Amsellem (contrebasse), Carlo Rizzo (Percussions), Nagy Niké ( performances plastiques-voix), Gyöngyi Écsi (voix-Slovaquie), François Rossé ( piano), Éléonore Weill (flûtes, chant), Roxane Martin (harpe) le groupe Vujicsics (musique hongroise), Bujàk Andor (cuivres et bracs) et Pukkai Attila (cymbalum) qui sont en même temps qu’ils participent aux créations de la compagnie, traceurs de leur propres chemins musicaux.

Ces collaborations marquent la permanence de l’ouverture internationale et de l’ancrage provençal, plus largement occitan, un respect des héritages culturels et une vision décomplexée des métissages. Pour tout dire, d’une liberté de création sans autre entrave que ses propres limites.

Le nomadisme artistique de la Compagnie Montanaro s’inscrit en fait dans une construction progressive de passerelles entre les musiques, afin de favoriser leurs dialogues et leur évolution ; les créations s’assemblent et se découpent pour constituer des projets tantôt ambitieux, tantôt minimalistes, à la fois variés et convergents.

Les photographies d’Etienne Bertrand Weill, le cinéma de Szomjas György ou de Laetitia Carton, la poésie de Claudie Lenzi, d’Aurélia Lassaque ou Patrizia Cavalli, le son de Manu de Barros ou Serge Ortega, la danse contemporaine de William Petit, Carol Vanni, José Montalvo ou Josef Nadj, les dessins d’Edmond Baudoin, le théâtre d’André Neyton, les chansons de Arthur H, Moustaki, Gabriel Yacoub, Liette Remon ou Sylvie Berger nourrissent une pensée transversale et une sensibilité extrême à la beauté de la rencontre.

La Compagnie est également adhérente à la FAMDT et au PRIDES – Pôle Industries Culturelles et Patrimoines.
sus 116