Bruno Cecillon es un comedian, membre fondator de La Rampa, companhiá de teatre, que co-fondèt en 1974 cotria Joan Loís Blenet a Montpelhièr. La Rampa, d’en primièr d’expression francesa, s’engatja dins lo movement del teatre regional (Action Jeune Théâtre Languedoc-Provence) e ven tre los ans 1980 una companhiá importanta pel desvolopament del teatre en occitan e ven La Rampe - TIO (Teatre interregional occitan).
Bruno Cecillon es tanben lo director de Ràdio Lengadòc Montpelhièr.
Nascut fa 68 ans al Brasil e vengut a Montpelhièr a l’atge de 7 ans i va seguir tota son escolaritat esperlongada per d’estudis de medecina. A l’atge de 30 ans descobrís l’occitan, mercé lo teatre, e passa de tèxtes diches de còr sus l’empont a l’apréner a de bon per anar un pauc mai a l’encontre del public. Es dins una enfantesa passada entre doas lengas, francés e portugués que Bruno Cécillon enrasiga son afeccion per l’occitan de las sonoritats latinas tan parièiras, es aquela lenga que decidís puèi de passar a son filh coma lenga pairala « aquela que dona d’agachar la vida d’un autre biais, amb saique un pauc mai de relèu » [Entrevista Bruno Cécillon per Passadoc]
Bruno Cécillon es tot primièr una votz, la votz d’Occitània dins sos recampaments bèlses mas tanben a travèrs las ondas de ràdio Lengadòc, un mèdia que n’es un dels fondators e qu’afecciona tot particularament. Li devèm milliassadas de reportatges o d’entrevistas e l’òme a lo gaubi per se faire desvelar los mai paucparlas de sos convidats. Fondator e cepon del teatre de la Rampa, actor de la preséncia scenica fòra nòrma, dins quin registre que siá, es a el que sovent son fisats los ròtles mai trucalunas e extravagants.
Cal apondre a aqueste retrach un comedian manifacièr amb de collaboracions regularas dins de realizacions de Michel Gayraud, de segonds ròtles dins de filmes o telefilmes, e mai recentament de doblatges en occitan.
D’unas de sas participacions
Teatre :
Vida vidanta, escritura J.C. Forêt, La Rampa TIO, 2016.
Molière d’Òc, escritura M. Esquieu e mesa en scèna J.L. Roqueplan, La Rampa TIO, 2013.
Espanhòl d’aquí, escritura e mesa en scèna M. Cordes, La Rampa TIO, 2006 e 2015.
Sèm fòrça, escritura e mesa en scèna C. Alranq, La Rampa TIO, 2012.
Catharsis sound maquina, Mesa en scèna C. Alranq, La Rampa TIO, 2009.
Folies vigneronnes, escritura e coordinacion B. Cécillon, La Rampa TIO, 2007.
Aristofanada, las femnas au poder, tèxt M. Esquieu, mesa en scèna C. Alranq, La Rampa TIO, 2008.
Teatre pels enfants :
Pichon nanet, Quesaquò e Mascomprés (2005), Mèfi al Belut.
Filmes :
Le Hussard sur le toit, J.P. Rappeneau, 2016.
L’Orsalhèr, J. Fléchet, 1984.
Poesia, M. Gayraud, 2004.
Protestantes, M. Gayraud, 2000.
Cathares, M. Gatraud, 1999.
Crosada, M. Gayraud, 1997.
Flamenca, M. Gayraud, 1994.
Le pays de Tejedor, M. Gayraud, 1990.
Doblatges :
Heidi, Alain Gasponer, 2017.
Padmington, Paul King Paul, 2016.
Lo Hussard sus lo teit, J.P. Rappeneau, 2016. (doblatge d’el meteis)
L’Action Jeune Théâtre (AJT) Languedoc-Provence est une association créée en 1977 comme un collectif des jeunes compagnies qui ont émergé dans le sillon de mai 1968, particulièrement en zone occitane autour du Teatre de la Carrièra et de Claude Alranq, de la Nouvelle Compagnie d’Avignon-Théâtre des Carmes et d’André Benedetto, du Centre Dramatique Occitan de Toulon et d’André Neyton. La section régionale « Languedoc-Roussillon-Provence-Alpes » de l’AJT constitua en réalité la part active et la plus marquante du mouvement. [imatge id=169]
Par « jeune théâtre », il faut entendre le théâtre indépendant qui se développe dans le sillage de Mai 68, en rupture avec le théâtre académique soutenu par les institutions, ouvert sur de nouvelles formes, notamment par l’intervention dans l’espace public, et prenant pour sujet les réalités sociales, économiques et culturelles des populations auxquelles il souhaite s’adresser.
Ce mouvement connaît une dynamique particulière dans l’espace occitan où convergent deux mouvements, celui d’une évolution théâtrale générale vers un théâtre populaire et social, explorant des formes loin du théâtre conventionnel (rue, cirque, danse, musique, etc.) et celui d’un mouvement de revendication sociale, politique et culturelle autour du mouvement « Volèm viure al país », à son apogée au milieu des années 1970 en Occitanie.
Le théâtre populaire, social et occitan naît avec le Teatre de la Carrièra autour du metteur en scène et acteur Claude Alranq dès 1969-1970 et une pièce « fondatrice » pour la rencontre entre le mouvement du jeune théâtre régional, le mouvement occitan et les mouvements sociaux languedociens, Mort et Résurrection de M. Occitania. Cette pièce, farce tragique jouée sur les places des villages languedociens devant des milliers de spectateurs, fait le procès du « mal méridional » en pleine crise de la viticulture. Elle est emblématique d’une prise de conscience et d’une revendication massive contre le « colonialisme intérieur » et pour le droit à « vivre et travailler au pays » pour reprendre deux mots d’ordre qui dominent l’Occitanie des années 1970. [imatge id=111]
À Avignon, André Benedetto et la Nouvelle Compagnie d’Avignon (Théâtre des Carmes) entament une réflexion sur les conditions d’un théâtre populaire qui doit être un théâtre « enraciné » dans son territoire, son environnement social et culturel. En Provence, André Neyton avait entamé dès 1966 une collaboration avec Robert Lafont pour créer un théâtre bilingue militant qui s’adresse au public provençal, entreprise qui le conduit à fonder dès 1970 une compagnie, le Centre Dramatique Occitan, à Toulon.
En 1973, lors du Festival d’Avignon, une première convergence des acteurs culturels occitans a lieu avec les « Rescontres Occitans » initiés par André Benedetto qui met à disposition son théâtre des Carmes : écrivains, éditeurs, artistes, compagnies de théâtre, intellectuels et militants mettent le Festival d’Avignon à l’heure d’une Occitanie culturelle engagée dans un combat de « libération ». [imatge id=166][imatge id=167]
En 1977, la convergence des acteurs culturels s’organise autour de l'ACO (Accion culturala occitana) d’un côté, regroupant chanteurs, musiciens, plasticiens, poètes, cinéastes et acteurs, et de l’AJT (section Languedoc-Provence) pour les revendications spécifiques des compagnies de théâtre en français et en occitan qui ne se reconnaissaient pas entièrement dans le syndicalisme artistique national trop tourné sur les problématiques du théâtre institutionnel.
L’AJT Languedoc-Roussillon-Provence-Alpes regroupe 37 compagnies et organise le 17 novembre 1977 une « Grande marche du Théâtre Régional » à Montpellier autour des deux mots d’ordre, l’un social - « Vivre et travailler au pays » - et l’autre théâtral - « Les théâtres en Occitanie vivront ».
En 1978, l’AJT produit un rapport de réflexion Pour que se développe le théâtre en Languedoc-Roussillon-provence : la régionalisation culturelle et interpelle le Ministre de la Culture sur la situation des théâtres indépendants en région en demandant une réforme des moyens alloués au théâtre en France. En juillet 1978 lors du festival d’Avignon, l’AJT organise une journée d’action pour le jeune théâtre.
Le début des années 1980 voit le déclin et la disparition de l’AJT, confrontée à la crise générale du mouvement « Volèm viure al país » et à l’évolution de la politique culturelle nationale désormais davantage favorable aux formes théâtrales populaires et en région.
Pour le théâtre occitan, les compagnies continuent leur production, qui tend à évoluer dans ses formes scéniques, ses thèmes, et la place de la langue. Les années 1980 voient une forme de sécurisation des compagnies autour de structures ou de projets désormais subventionnés. C’est le cas du Centre Dramatique Occitan de Toulon d’André Neyton et de la Carriera qui se rapproche d’une jeune compagnie montpelliéraine, le théâtre de la Rampe. La Carriera et la Rampe vont proposer plusieurs projets structurants pour le développement du théâtre occitan (projet de Centre de création et d’expansion du théâtre occitan dès 1981, Estudios d’actors occitan en 1982, etc.) et qui aboutissent notamment à la création du La Rampe-TIO (Teatre interregional occitan) à Montpellier.
La Fin’Amor ou Amour courtois est une conception de l’amour qui est développé au Moyen- Âge dans la littérature d’Oc par les troubadours. Il s’agit pour l’aimant de vouer à sa dame un amour inconditionnel, courtois, respectueux et soumis à ses désirs, afin d’obtenir peut-être en échange ses faveurs, qui permettent d’atteindre Jòi, la plénitude du contentement.
On désigne par trobar aussi bien l’ensemble de la production troubadouresque que l’acte de créer propre aux troubadours.
C’est du verbe trobar que provient le mot occitan trobador, trobadour en français. Un troubadour est un poète et un musicien du Moyen Âge dont la langue de prédilection est l’occitan, ou langue d’oc. Trobar ne signifie donc pas simplement, ainsi que notre regard rétrospectif pourrait nous inciter à le croire, « trouver » mais signifie précisément « trouver des mots et des sons », autrement dit, « composer ». Par extension, le terme désigne, sous une forme substantivée, l’ensemble de la production troubadouresque. Cette production emprunte plusieurs voies et les expressions trobar leu, trobar clus ou encore trobar ric apparaissent dans les chansons et autres textes. Elles se côtoient même de très près dans les genres dialogués que sont les tensons et les partiments quand deux troubadours discutent ou s’opposent au sujet de la meilleure façon de composer.
Les styles du trobar
Les théoriciens du trobar distinguent cependant trois grands styles.
Lo trobar lèu
Appartiennent au trobar leu, les troubadours dont l’ambition est d’être entendus par le plus grand nombre. Pour ce faire, ils mettent un point d’honneur à employer une forme, un style et des mots accessibles. Cette volonté de donner à leur chant une forme simple n’est jamais au détriment du fond. L’exigence de la simplicité de la forme apparaît comme la volonté de faire entendre au plus grand nombre des auditeurs l’excellence des idées et la puissance des sentiments composant le fond de leur création. Jaufre Rudel dont le rédacteur de la vida s’emploie à préciser qu’il fait des chansons au sujet de la comtesse de Tripoli « ab bons sons, ab paubres motz » (« avec de bonnes mélodies et de simples mots »), serait donc un des représentants de cette veine.
Lo trobar clus
Appartiennent au trobar clus, les troubadours considérant que l’exigence du fond doit être identifiée à l’exigence de la forme. Pour eux, la puissance de leurs idées ou la valeur de leurs sentiments ne sauraient être exprimés dans une langue et un style simples qui les desserviraient voire les abaisseraient. Dès lors, ils visent à ne toucher qu’un public choisi et mettent un point d’honneur à n’être compris que par quelques personnes particulièrement éclairées, gage, pour eux, de la valeur de leurs compositions. Pour ce faire, ils tendent vers l’hermétisme et emploient de nombreuses métaphores et procédés rhétoriques. On peut considérer que Rambaut d’Aurenga est un des meilleurs représentants de ce type d’ambition et Marcabrun avant lui.
Lo trobar ric
Le trobar ric quant à lui peut être considéré comme une variante du trobar clus. Le trobar ric ne vise pas forcément à l’hermétisme mais les procédés prosodiques employés sont si riches et si complexes parfois pour exprimer des idées simples qu’ils peuvent les rendre obscures et toucher par la bande à l’opacité. Arnaut Daniel peut être considéré comme un des meilleurs artisans du trobar ric.
L’imbroglio des styles
Le chant Faray un vers de dreit nien de Guillaume IX d’Aquitaine, construit sur une suite de contradictions, a donné lieu à diverses interprétations parfois très contradictoires elles aussi, d’autant que le comte de Poitiers est, faute de témoignage antérieur, le représentant de l’origine du trobar, époque où les différents styles du trobar n’en étaient très certainement qu’à leurs prémisses. Ainsi, faut-il voir dans ce « vers » un simple jeu rattachable au trobar leu, si l’on considère qu’il n’y faut pas chercher de sens caché ; une idée simple sur laquelle s’attache une recherche formelle telle que sa simplicité échappe, prémisse du trobar ric ; ou une idée aussi complexe que la forme qui s’y attache, prémisse du trobar clus ? Comme toujours quand il s’agit du premier troubadour connu, il est bien difficile de trancher.
Jean Mouzat naît à Tulle le 24 novembre 1905. Très tôt, il est influencé par l’oeuvre majeure de Joseph Roux, La Chansou Lemouzina, « légende des siècles du Bas-Limousin» qui, sur le mode lyrique, fait renaître la grande époque des troubadours et celle des papes limousins d’Avignon. Marqué de cet exemple littéraire, le jeune Jean Mouzat baigne par ailleurs dans le parlé limousin, tullois en particulier. C’est toutefois la langue et la culture anglaises qui baliseront son parcours professionnel dans un premier temps : promu professeur d’anglais en 1925 dans la Sarthe puis à Revel (Haute-Garonne), il part deux ans plus tard comme assistant de langue française à l’université de Belfast. Là-bas, il compose ses premiers poèmes en langue d’oc autant qu’en français, publiant déjà les Chansós de davans lo jorn qui obtiendront un prix de l’Académie des Jeux Floraux de Toulouse.[imatge id=21649]
C’est ensuite le retour en France avec l’agrégation d’anglais qui portera Jean Mouzat jusqu’à Lyon puis Paris, non sans avoir été entre-temps mobilisé pour le service militaire d’abord, puis pour la « drôle de guerre » entre avril 1939 et juillet 1940. Mais c’est la recherche universitaire qui l’attire : en 1949, le voilà inscrit sur le registre des thèses de la Faculté des lettres de Paris pour La vie et l’oeuvre de Gaucelm Faidit, une étude critique et traduction des poèmes de Gaucelm Faidit, troubadour du XIIème siècle dit « d’Uzerche ». La thèse sera finalement soutenue - et publiée en 1965.
Il explique lui-même l’évolution de sa pensée :
« Lorsque j’entrai à la faculté, je choisis l’anglais comme premier sujet d’étude, peut-être pour mieux courir le monde. Aussitôt après mes premiers certificats de licence, j’abordai l’ancien provençal et la littérature médiévale de langue d’Oc. Tout d’abord parce qu’elles m’ouvraient un passionnant domaine, avec l’attrait d’une poésie étrange et belle et de cette civilisation disparue du cheval, de l’épée et du luth qui enchante si fort l’esprit romanesque et romantique de la jeunesse. De plus, ces études me rattachaient à mon pays natal, car pour le Limousin cette époque fut l’âge d’or de ses plus belles gloires. Né et nourri à la jonction des terres de Ventadour, de Turenne et de Comborn, à la croisée des chemins que parcoururent Guillaume IX, le premier troubadour, et Bernart de Ventadour dans ses voyages, près du tombeau de Marie de Ventadour dans l’abbaye de Tulle, les troubadours et leurs inspiratrices sont l’archéologie de la ville et de ma province. La langue qu’ils chantaient, toujours reconnaissable, toujours vivante, je l’entendais résonner dans ma famille, dans les rues, dans les hameaux. Serait-il blâmable de se rattacher à son lignage ? »
Il expose cette idée forte, déjà, dans l’Apel a la jòinessa intellectuala de Lemosin en 1943 : « alumar un rotal de fe et d’amor » (allumer un brasier de foi et d’amour) pour défendre et illustrer « lo país patrial », développer « l’espression espirituala de la patria », « la saviessa d’un vielh pòple de laboraires e de bargiers » (la sagesse d’un vieux peuple de laboureurs et de bergers), accomplir « lo dever d’onor en gardar l’eiretatge », et enfin « reviscolar l’Occitanía, la comunautat miegjornala e mediterrana de nòstras raças de solelh » (la communauté méridionale et méditerranéenne de nos races de soleil)...[imatge id=21650]
Suite à la publication de sa thèse, différentes conférences lui permettent de faire mieux connaître, en France et à l’étranger, la littérature limousine et occitane du Moyen Âge. Ses travaux le porteront jusqu’à l’université du Minnesota aux États-Unis, où il occupe le poste de maître de conférence de juillet 1966 à juin 1967. C’est en 1968 qu’il sera finalement titularisé à la Faculté des lettres et sciences humaines de Limoges. Élu en 1969 président de la Société des Lettres, Sciences et Arts de la Corrèze, il se consacrera ensuite à ses activités bénévoles jusqu’à la fin de sa vie.
Bernard Lesfargues (1924-2018), Abel-Bernard Lesfargues à l’état civil, est né à Bergerac dans le quartier populaire où son père était marchand de bois et de charbon. S’il a passé une grande partie de sa vie à Paris puis à Lyon où il était professeur agrégé d’espagnol, il demeura attaché à la langue et à la culture de son Périgord natal où il revient à la fin de sa vie.
Élève en hypokhâgne-khâgne à Paris au sortir de la guerre, le sentiment d’exil le rapproche des cercles occitanistes présents dans la Capitale (les Amis de la Langue d’Oc où il fait la connaissance de personnalités importantes du mouvement occitan en pleine reconstruction : Pierre-Louis Berthaud, Jean Lesaffre, Jean Mouzat, Henri Espieux, Bernard Manciet), participe à l’aventure de l’Institut d’estudis occitans nouvellement créé à Toulouse et rencontre Robert Lafont qui s’affirme vite, en tant qu’écrivain autant que militant, comme une personnalité centrale de la jeune génération.
Après avoir obtenu l’agrégation d’espagnol il enseigne à Paris puis à Lyon où, dans le sillage de Mai 1968 il ouvre un cours d’occitan.
Dès 1946, il crée une éphémère mais importante revue poétique qui fait la part belle à la poésie et à la critique littéraire, Les Cahiers du Triton bleu, dans lesquels il publie des poèmes en occitan de la jeune génération et surtout une Anthologie de la jeune poésie occitane qu’il codirige avec Robert Lafont (Les Cahiers du Triton bleu, Paris : J. Chaffiotte, 1946). À la fin des années 1970, il anime avec son ami et complice Jean-Marie Auzias, Philippe Gardy, Jean-Paul Creissac ou encore Joël Meffre, la revue de création et de critique littéraires occitanes Jorn, dirigée par l’écrivaine Roseline Roche.
C’est à Lyon qu’il crée en 1975 la maison d’édition Fédérop qui le suivra ensuite en Périgord. Fédérop édite des écrivains du monde entier, et notamment ses compagnons de littérature occitane comme Max Rouquette, Bernard Manciet ou Philippe Gardy.
Il est également reconnu comme un traducteur pionnier en ayant traduit en français les plus grands écrivains castillans ou catalans du XXe siècle.
Comme écrivain occitan il publia plusieurs recueils poétiques à la suite de Cap de l’aiga (coll. « Messatge »,IEO, 1952).
Une partie de ses archives sont conservées à l’Universitat autonoma de Barcelona où une bibliothèque porte son nom.