Explorar los documents (1158 total)

14079598_10154079582583725_2382197891057741108_n.jpg
Ayant vécu en Egypte les cinq premières années de sa vie, les timbres des mizmars (hautbois égyptiens) et des arghûls (cornemuses primitives sans poche) des Musiciens du Nil, lui ont laissé des empreintes sonores indélébiles, réveillées plus tard par les cornemuses et hautbois populaires. De quoi faire de lui un timbré du timbre. Il y avait aussi une cassette de Fela Anikulapo Kuti, écoutée en boucle, et plus tard vers l’âge de douze ans, John Coltrane, qui fût une révélation. Le saxophone s’est imposé alors, laissant le piano qui l’avait accompagné jusque là.

Un cheminement musical très diversifié : jazz, musique des Balkans, funk, musique concrète, rock alternatif et progressif, chanson française, hip-hop, musiques de films, musique mandingue, musique médiévale et Renaissance, musiques traditionnelles d’Occitanie, du Centre-France, d’Alsace, de Bretagne, d’Espagne, d’Italie, Bulgarie, Suède, Grèce… Il vit de la musique depuis 2009 avec différentes formations durables et éphémères (Tripoux, Total Ferum, DuoBois, La Petite Flambe, la Vespa Cougourdon Ourchestra, Attentat Fanfare, Branca bodegaires, Iridium, la Horde des hautbois… ). Il s’est spécialisé dans les cornemuses et hautbois populaires occitans, qu’il enseigne au Centre Occitan des Musiques et Danses Traditionnelles de Toulouse.

Diplômes et expériences en vrac : Enfant acteur de cinéma ; diplômé de l’école des Arts décoratifs de Strasbourg ; formé à la musicothérapie au CIM à Aix en Provence, pour poser un autre regard, une autre oreille sur la musique, sur l’humain ; réceptionniste dans un camping naturiste de la Drôme ; titulaire du DEM de musiques traditionnelles, promo 2015 avec Xavier Vidal ; vendangeur en Champagne ; collectionneur de perruques et déguisements ; compositeur pour des films d’animation et spectacles de marionnettes, à partir de sons d’objets, de jouets, de matériaux… etc.

En juillet 2016, il sort son premier album solo chez l’AEPEM : “Quand la craba crabidarà” à base de bodega/craba, cornemuse de la Montagne Noire et du Lauragais.

Solo

Seul en scène accompagné de ses multiples instruments, Maxence propose plusieurs formules pour grands, enfants, animaux, plantes… et façonne des moments musicaux de découverte ou d’approfondissement, de rencontre et d’échange, autour des cornemuses et hautbois populaires.
En concert, bal ou conférence gesticulée, en initiation à la facture d’anches sculptées, ou encore, pleins feux sur la craba/bodega, la cornemuse de la Montagne Noire et du Lauragais à laquelle est consacré l’album “Quand la craba crabidarà”… le musicien-pédagogue s’adapte à la demande, pour faire de chaque présentation un beau moment de musique partagée.

Stages

Maxence donne des cours d’aboès, hautbois ariégeois du Couserans au Conservatoire Occitan de Toulouse les jeudi à 18h ainsi qu’à domicile.

À la demande, Maxence donne également des stages de pratique de craba/bodega et de hautbois populaires en abordant la respiration, la posture, l’écoute, le réglage de l’instrument, les ornementations et du répertoire transmis de manière orale.

Pour celles et ceux qui souhaiteraient apprendre à fabriquer ou se perfectionner dans la fabrique des anches, Maxence propose deux formules :

–anches montées sur tubes pour l’autboi du Languedoc, le hautbois de Vahourle, le graile des Monts de Lacaune, l’aboès d’Ariège, et le clarin de Bigorre.

-anches dites “creusées” ou “sculptées” pour la craba/bodega, le graile des Monts de Lacaune et l’aboès d’Ariège.

full.jpg
Jean Alambre né le 16 mai 1946 à Paris Butte Montmartre, est un écrivain et un auteur compositeur, membre de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de Musique (SACEM). Il vit aujourd’hui en Limousin.

Après une enfance et une adolescence vécues à Paris, rue Championnet, dans le XVIIIe arrondissement, Jean Alambre garde la nostalgie et les souvenirs des « Années 50 », c’est à dire la marque et le petit goût d’allumettes suédoises superbement décrits par Robert Sabatier ; c’est le temps des caramels à 1 franc, des roudoudous, des mistrals gagnants merveilleusement chantés par Renaud ; c’est l’immédiat après-guerre et l’on peut encore voir les traces des derniers bombardements de 1944 sur les boulevards des Maréchaux, entre les Puces de Saint-Ouen et la Porte de La Chapelle.

La seconde facette de l’enfance de Jean Alambre sera la Corrèze, berceau de ses aïeux. On la retrouve dans la plupart de ses romans, comme dans ses chansons. Ce département et la région limousine sont pour lui une seconde matrice culturelle. C’est dans cette logique qu’il deviendra véritablement un écrivain régionaliste français amoureux de ce septentrion occitan.

Journaliste à Limoges de 1971 à 1989, après avoir quitté Paris en 1969, Jean Alambre, n’a qu’un modeste pas à franchir pour passer le gué séparant chanson et écriture. C’est ce qu’il fait à partir de 1995. On lui doit ainsi en 2003 Le Petit Vin paillé de la Défense ; en 2004 Souvenirs d’école, des écrivains racontent (ouvrage collectif) aux Éditions des Monédières ; en 2005 Chemins d’octobre, Éditions Les 3 Epis ; en 2007 : Chansons/Je connais un arbre (Intégrale de ses textes chantés depuis 1966) aux Éditions Le Bruit des Autres ; en 2007, il collabore à Corrèze par Monts et par Mots/Paroles d’auteurs corréziens (photographies Pascal Rabot), avec les Éditions Mines de Rien ; en 2008 : Les Souffleurs d’Etoiles – Roman historique, publié aux Éditions Lucien Souny, qui ramène au cœur de la Corrèze du XVIIIe siècle, dans la vicomté de Turenne, et met en scène une farouche poche de résistance au pouvoir du Roi Soleil. Ce livre se voit décerner le Prix Panazô en 2009. Pour le théâtre, Jean Alambre a également écrit La revanche de Dédale en 2009.

Côté discographie, on retiendra De Chalusset à Ventadour ( 33 tours) en 1971 et les albums Réfrac… Terre d’Oc en 2006 et Estivances en 2009.

Jean Alambre s’est produit en région parisienne dès 1966, notamment aux Relais de la Chanson Française ; en 1967 au Petit Conservatoire de la Chanson de Mireille (ORTF) et dans plusieurs cabarets : Le Mikado, L’Ecluse, La Contrescarpe…(Paris). Lauréat du « Diapason d’Or de la Chanson Vivante » (ORTF) au Festival national de Cognac (Charente) en 1970, il participe en 1976 au Festival International de Confolens (Charente) et met en scène, la même année, le spectacle Le Massacre des Primevères, au Petit Théâtre de La Visitation de Limoges, en tant qu’invité du Centre Théâtral du Limousin dirigé à cette époque par Jean-Pierre Larruy ; en 1978, il est sur scène à la Fête de l’Humanité, en première partie du groupe Tri Yann (La Courneuve). Plus tard, on retrouve Jean Alambre, en 2003 au Festival Régional des Étangs Scènes et Cultures (Corrèze), en 2005 au Festival URBAKA (Limoges), 2006 au Festival aux Champs (Chanteix, Corrèze) ; en 2007 et 2008, il anime plusieurs soirées du bar-cabaret « Le Gousset » (Limoges), en 2009, la ville d’Uzerche (Corrèze) l’accueille en concert et, en 2010, le poète Matthias Vincenot le programme dans le cadre de son festival Déc’Ouvrir de Concèze (Corrèze). Une très belle consécration pour un parcours que les modes de l’éphémère ne sont jamais parvenues à interrompre.

Auteur, compositeur, interprète

Habité par les mots et la musique, qu’il fait couler d’une façon unique et poignante, Jean Alambre aborde la chanson franco-occitane dans son expression la plus pure. Avec chaleur et sobriété, il charme de sa voix exceptionnelle, interprétant les chansons qu’il écrit et compose depuis plus de 40 ans et qui lui valurent un « Diapason d’or de la Chanson Vivante » dès 1970. 
Parolier de qualité, héritier des Brassens, Brel, Ferrat, Ferré ou Mouloudji, il n’a cessé de porter ses rages, jusqu’à être « ignoré » sur bon nombre d’ondes et dans bien des médias, y compris ceux de sa région limousine. Ses chansons n’en ont que plus de force. Pour ce « troubadour barde », le travail d’écriture et d’interprétation prend toute sa dimension en spectacle.

Sur scène et sur ses albums, Jean Alambre est entouré de musiciens au talent exceptionnel : Gilles Puyfagès (accordéon), Jérémie Astor (contrebasse/violoncelle), Jean-Marc Lajudie, Julien Soleilhavoup (batteries), Eléonore Roiffé (violon), Chris Dair (guitares), Philippe Destrem, Luc Vaillant, Jean-Michel Ponty (cornemuses, flûtes, vielles à roues)… pour n’en citer que quelques-uns.

CD.jpg
En totale rupture avec le premier (Le Bal des vendanges, Phonothèque Méditerranéenne), La Nueit e lo jorn est plus que jamais "dansable", bourré d'arrangements, et plein de surprises agréables, comme par exemple deux morceaux enregistrés en public à Sommières pendant les trad'Hivernales 2008, ou encore le duo de hautbois Florence Garau/Laurent Audemar (Une Anche passe) sur les Bourrées Sarrazines de Bernard Connac...
b7892a_e4354867c75ed2b95c57d783f3295334.jpg
Premier petit tour de la fanfare de poche en studio, mélodies entraînantes et colorées...Bon voyage !
sautsbiarnesdelarribera.jpg
Sauts biarnés de l’Arribèra est entièrement consacré aux sauts béarnais. On y retrouvera des sauts que l’on pratique dans les bals folk de toute la France, les 7 sauts, la Marianne, mais aussi bien d’autres qui méritent d’être connus, des sauts courts et des sauts longs… en tout 18 airs. Dix sauts sont joués 2 fois : une première fois chantés, les paroles disant les pas, une 2ème fois instrumental. De plus, le CD est accompagné d’un livret comportant les pas et la partition pour chacune des 18 danses.

Sauts biarnés de l’Arribèra est sorti une première fois en K7 en 1990, avant d'être réédité en 2001.
yvesdurand_creditphoto_marcginot.jpg

Petites fables et contes issus de la tradition orale occitane. Un voyage en compagnie de nos amies les bêtes, même celles qui sont dans notre imaginaire collectif.

Pour enfants ou en famille, à partir de 4 ans – Durée : 40 mn

 

IMG_0037 p couleurs.jpg
Les Violons du Mamou (ou "Violons de Mamou", ou encore VDM pour les intimes) se sont rassemblés pour la première fois en janvier 2008.

Une dizaine de musiciens débutants à expérimentés commencèrent à se retrouver une fois par mois, le vendredi à 19h, profitant de cet horaire pour apporter et partager moultes denrées liquides et solides pour se donner du coeur à l'ouvrage.

Il y avait au départ une majorité de violons qui voulaient recréer une sorte d'atelier violon trad dans le secteur d'Aurillac, atelier qui avait existé, mais avait cessé. Autour de ces violons vinrent rapidement s'ajouter une ou deux guitares, bientôt une flûte traversière (jusqu'en 2013), une trompette, des flûtes à bec et cornemuses.

Depuis 2008, ce "groupe à géométrie variable" se renforce lors de ces "répétitions" qui tiennent davantage du boeuf/buffet festif que de la répétition. Le principe reste de partager du répertoire de Haute-Auvergne et de le jouer le mieux possible pour les danseurs. La plupart des musiciens se rendent au bal/boeuf mensuel de Lafeuillade en Vézie, au restaurant « La Table Verte » les premiers vendredi du mois, pour jouer et danser...et faire tourner le répertoire !

Petit à petit, les VDM proposent leur répertoire pour animer des soirées (la première lors du festival de conte occitan à Aurillac en 2008), des fêtes de village (St Julien de Toursac en 2009 pour commencer), et bientôt des bals (comme le bal trad à Mamou en novembre depuis 2009), et d'autres animations.

Chaque apparition des VDM est différente (la composition du groupe et le répertoire n'est jamais le même d'une fois l'autre), mais l'essentiel reste : de la musique vivante à danser, d'Auvergne ou presque !
ob_c99d34_photo-solo.jpg
Elle a retroussé ses racines occitanes pour voyager sur les ailes des oiseaux de passage et pousser le portanèl du jardin des imaginaires où il n’existe pas de frontières. Les yeux remplis de la rondeur du monde, elle brouille les pistes des origines en rébiscoulant des contes populaires (de l’occitan reviscolar : redonner souffle de vie). Elle vous les sert d’une voix rieuse, épicés avec la langue des poètes et des paysans. Contes d’aicí, contes d’ailà, en français et/ou en occitan, vous laisserez-vous toucher du bout des mots ?

Pour un public aussi divers que peuvent l’être les langues et les gens petits et grands…

Spectacle à durée indéterminée pour oreilles sans origine contrôlée…

"Contes d'aici, contes d'ailà" : contes forra-borra (prononcer "fourre-bourre"!!!... ce qui peut signifier "mélange en tout genre") pour un public adulte et familial (à partir de 5/6 ans).

Et pour les petitous ? Une formule interactive (la malle à histoires) adaptable aux petites oreilles....
Malika.jpg
Escota per veire... Ce sont plusieurs petits contes égrainés au cours du chemin de Lalà, ainsi rebaptisée parce qu’elle chante tout le temps, mais mieux connue sous le nom de "Petit Chaperon Rouge". Un parcours initiatique revisité de façon gaie et philosophique, afin de répondre à la vraie question, qui n’est pas de savoir si le loup est méchant ou pas, mais : "Est-ce que les contes peuvent éclairer ma vie ?" Un spectacle qui mêle contes étiologiques, contes d’animaux, contes facétieux, contes philosophiques (et écologiques !), racontés en français coloré d’occitan.
ob_c99d34_photo-solo.jpg
L’histoire d’une conteuse… Pour la petite histoire, avant de conter, Malika Verlaguet a beaucoup écouté, regardé, joué, rêvassé, et un peu voyagé… A croire que cela l’a inspirée… puisqu’après avoir suivi un cursus théâtral de 7 à 20 ans, c’est l’art du conte qui a retenu son intérêt !

Depuis 2002, l’oiselle a petit à petit fait son nid avec des brindilles glanées çà et là :

-en participant à des stages (Louis Espinassous, Bob Bourdon, Michel Hindenoch, Ben Zimet…) et à des ateliers ;
- en écoutant et rencontrant les autres conteurs (mise en chemin par Kammel Guennoun et Noureddine Mezzouar, parrainée par Patric Rochedy) ;
-en renouant avec sa culture occitane : elle égaye alors ses contes en les parsemant d’occitan;
-et en racontant en tout lieu !

En 2007, elle a commencé à conter en public lors de sorties d’ateliers, de scènes ouvertes, de veillées chez les habitants et dans des lieux associatifs, d’apéros-conte… Puis elle a été programmée sur des festivals, une date en appelant une autre… Au Festival Contes et Rencontres en Lozère, deux bonnes fées lui ont offert à plusieurs reprises l’occasion de conter en compagnie de beaux conteurs/conteuses lors des apéros et soirées de clôture du festival (2011 et 2012).

Ce fut là le premier pas dans le milieu des conteurs pour qui conter est un métier ! Par la suite, sans délaisser pour autant les petits chemins de traverse, elle a conté sur de nombreux festivals ses Contes d’Endacòm Mai et ses Contes d’Aicí, Contes d’Ailà : Voix de la Méditerranée à Lodève (2012 et 2014), Fête du Conte à Narbonne (2012), Contes et Rencontres à Nyons (2012 et 2013), Contes et Rencontres en Lozère (tournées en 2013 et en 2015), Rapatonadas à Aurillac (2009, et 2013 : artiste révélation du festival !), Contes en Campagne aux alentours de Perpignan (2013), Paroles de nuit à Largentière (2014), Contofolies à Béziers (2014), Festival de Cucugnan (2014), Nuit du Conte de Thoiras (2014) et même au cirque Romanès à Paris (2013) !

Ses contes se sont parfois mêlés à d’autres arts et artistes :

-conte et cirque: Le Pêcher Timide (2010) et Au fil de l’eau (2013) avec Isabelle Falcomata
-conte et danse indienne : Hommage à Salabega avec Laurence Le Bail Simon (2010)
-conte et cinéma : Pierrot Pierrette de Louis Feuillade, en ciné-concert avec Roberto Tricarri et ses musiciens (2016)

En octobre 2013, elle a mêlé la musique de son compagnon Frédéric Mascaro à ses histoires, pour le plus grand bonheur des spectateurs. Depuis ils tournent principalement leur duo Tifa-Tafa !

En 2014 elle a participé à l’élaboration d’un livre de collectage illustré, Légendes et Causses, avec l’ethnologue Katia Fersing et l’association La Tortuga.

Pendant 7 ans, elle a été en parallèle enseignante dans une Calandreta (école associative occitane) et chanteuse dans un groupe de chants occitans à danser polyphoniques et percussifs (Cap Aicí) !

Aujourd’hui, elle a mis l’enseignement de côté pour développer son métier de conteuse lors de projets en solo, en duo et en collaboration avec d’autres arts… en veillant à ne jamais s’éloigner de la part d’humanité, de générosité, de simplicité, de spontanéité et de rêve inhérente au conte.
sus 116