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Le thème

Seul en scène dans un espace qui évoque celui d’une cellule, un homme construit des caisses en bois, comme quelqu’un qui effectuerait une punition. Il rêve,chante, et peu à peu de ses mains nait un pantin, naïf autoportrait. Cet homme est bien Pinocchio…quelques années plus tard! Il joue et dialogue avec sa marionnette puis nous raconte ses aventures, les revit en direct, détourne tous les objets de son habitacle pour évoquer Gepetto, la fée,les animaux… Résolument, il tente de se réhabiliter, se donner le beau rôle mais fréquemment un masque apparait sur son visage, et la longueur de son nez le trahit… Le récit de ses aventures prend valeur de conte; le parcours de Pinocchio, figure emblématique d’insolence joyeuse et innocente est celui d’une construction et d’une libération.

L'équipe

Donné en première les 20 et 26 avril 2016, respectivement au centre culturel de Frais Vallon et à la Busserine à Marseille, cette nouvelle aventure rassemble autour de Renat Sette (interprète, chanteur et scénographe) le metteur en scène Bruno Deleu, le responsable du son Romain Giusiano ; la régie générale est assurée par Deborah Marchand, la création de masque est de Nicolas Raccah et celle des tatouages de Maeva Sevilla.

Le spectacle existe en français et en occitan (traduction de Roger Pasturel)
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La Rampe-TIO

Pour cette création, la compagnie a confié à Michel Cordes l’écriture d’une pièce consacrée à l’immigration espagnole, une thématique sociale et humaine qui a marqué et qui marque encore profondément le Midi de la France.

Le contexte

1965 : La guerre d’Algérie est finie depuis 3 ans et la secousse de mai 68 se prépare. Dans les années 60, l’immigration économique espagnole, provoquée par la misère, atteint son point culminant avec l’aval du régime franquiste. Elle apporte à la France des Trente Glorieuses une main d’oeuvre nécessaire et laborieuse. Cette vague venue de Murcia et d’Andalousie, s’ajoutant aux précédentes, portera le pourcentage d’espagnols dans notre région à environ 25 % de la population. En 1962, 45% d’entre eux travaillent dans l’agriculture et 26% dans le bâtiment.

L’action : Printemps 1965, dans les côteaux languedociens.

La pièce met en scène deux familles : l’une française, M. et Mme Delpech, propriétaires d’une exploitation viticole ; l’autre espagnole, M. et Mme Fuensanta, immigrés économiques, employés agricoles, avec leur fille Maria et le grand-père Paco, réfugié républicain. A travers ces deux familles se posent les enjeux d’un avenir qui ne peut porter tous les rêves. Ceux de Dolorès et Esteban Fuensanta qui, depuis 11 ans d’une vie rustre de labeur et de volonté, ont réussi à constituer un petit pécule : servira-t-il à un retour honorable au pays, ou à une installation plus définitive dans la vie française ? Les rêves de Maria, belle jeune fille qui a grandi ici, et dont le choix de vivre en France est clair. Ceux de Paco, resté fidèle à son idéal politique, usé par la vie et par son combat. Les rêves de Marguerite et Armand Delpech, dont les enjeux sociaux sont si différents, confrontés à l’idylle entre leur fils Pascal et Maria, « la petite espagnole ».

L’écriture

Michel Cordes pose les situations dans un rapport de vie et laisse apparaître les thèmes essentiels :

  • la volonté d’intégration qui s’oppose à celle du retour au pays
  • le besoin de reconnaissance des immigrés face à la ségrégation
  • le conflit des générations avec des enfants dont la vie s’enracine au pays d’accueil
  • l’incompréhension entre immigrés économiques et politiques.

Michel Cordes, par son vécu, a été confronté à ces situations. Il a depuis toujours côtoyé ces immigrés, s’est construit avec eux. Cela a nourri et attisé son écriture. Le parti-pris d’un hyper-réalisme dans les décors de Jean-Yves Rabier et les costumes de Rosario Alarcon complètent son souci de coller à une réalité des objets et des lieux qui disent autant que les mots, les rapports et les gens. La musique de Sergio Perera accompagne cet univers en illustrant le métissage qui va s’opérer entre culture espagnole et occitane.

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Nadau à l'Olympia est un album live, enregistré à l'Olympia en 2005.
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Plumalhon est un album spécialement destiné aux enfants, et fait par le groupe Nadau.

01. Lo còr que'm pataqueja
02. Poriqueta
03. Lo chivau de l'Arnauton
04. Jo me'n vau entau marcat
05. Gatòt
06. Lapinon
07. A Bordèu que i a nau damas
08. Lo Peiroton
09. Pimparèla
10. Lo petit auseron
11. Caterina
12. Quan tres aucas
13. Joan Petit
14. A nueit hèsta de Nadau
15. Menina
16. L'auriòu
17. Lo rei-petit
18. Margarideta
19. Plumalhon

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S'aví sabut est la première compilation sur CD du groupe Nadau.
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Nouvelle décennie, nouveau nom, nouveau style. Avec De cuu au vent, Los de Nadau opèrent des changements radicaux. Ils deviennent Nadau tout court et font entendre de nouveaux musiciens, qui les ont rejoints après le disque T'on vas en 86 : Pierre Micouleau, Jacques Baudoin, Serge Cabos, Gilbert Bastelica (ancien batteur des Chaussettes noires), Jean-Pierre Médou complètent un Nadau désormais plus rock, électrifié, mais aussi plus proche des musiques traditionnelles. Joan de Nadau pose définitivement la guitare et aparaît désormais avec un accordéon, qu'il ne quittera plus.
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Troisième disque du groupe Los de Nadau, L'immortèla est aussi le nom d'une des chansons qu'il contient, et qui deviendra bientôt un hymne occitan, et la plus connue des chansons de Los de Nadau, puis Nadau tout court.
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"Lou Fabien & Compagnie" c’est une récré-action pour petits et grands sur une musique gascon-sciente moderne à l’esprit de guinguette : Cumbia, hip-hop, songo, cercle, valse, rondeau ... C'est aussi une invitation à la danse et à la méditation... Qu’il est bon de sourire à l’unisson, s'enivrer de vie sur cet air de fugue qui défend les valeurs de la Terre des Hommes.

Lou Fabien, ménestrel Gascon en voix d’explosion, sort du virage comme un do minot et s’engage dans un 2nd soufflon : "Le souffle continue". Depuis sa bourgade, il a longtemps médité, philosophé. Apostrophes de gros mots, des mots risées de la société, mémos rusés pour ne pas blesser. Le troubl’Adour, chaussé d’échasses prend de la hauteur pour parcourir son sol Landais. Pas dégonflé ni à bout de souffle le bougre, il tute, fanfaronne bon vent de bon vent (!!!) Happy Hippy Hip hoP, une éclipse en esclop.!!! Un d’Artagnan sous le même béret qu’un ché, entre dans l’arène en tenue de lumière, pour écarter les programmes d’autodestruction pulmonaire. Il dit : "Je révolutionne en chanson, protège mon environne-mental naviguant entre Midouze et cap de l’homy… car il y a de la beauté dans les âmes et de l’or dans le folklore".
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Récuil dé cansous patoisos / pér Coumbettos dit Couquel, Tournur dé Catelnaudary
Coumbettos (dit Couquel, tourneur)

Consulter le document sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62119167

Coumbettos dit Couquel était en 1835 un ouvrier ébéniste de Castelnaudary, sans instruction, mais doué d’une remarquable facilité pour composer et improviser de petites pièces patoises qu’il chantait lui-même et qui eurent bientôt une vogue extraordinaire.
La plupart de ses pièces, nous dit Louis de Santi, « ont été composées au cabaret à l’occasion de menus incidents dont les héros étaient ordinairement des ouvriers du faubourg qu’il habitait ou des camarades ». Santi précise à son sujet : « Beau garçon, âgé de 30 ou 35 ans, doué d’une superbe voix de baryton,  il était la coqueluche des ouvriers de cette petite ville. Malheureusement il buvait beaucoup et il a laissé la réputation aussi bien d’un incorrigible ivrogne que d’un joyeux compagnon ».

La plus célèbre de ces pièces, consacrée à Castelnaudary, a été la Coumplainto dél Capou dé la gato. La gato était une vieille femme très avare qui possédait un vieux coq qui disparut un beau soir de son poulailler. Elle accusa quelques jeunes gens, dont Couquel faisait partie, de l’avoir volé et de s’en être régalé - c’était le pendant du chat de la mère Michel - Couquel ne manqua pas l’occasion d’en faire une chanson qui fut le Capou de la gato, que tout le monde chanta bientôt à Castelnaudary. Le traiteur Lamocho dont il est question dans cette pièce tenait un cabaret sur le port fréquenté ordinairement par Coumbettos. Tous les personnages nommés dans la pièce Las mouninos étaient les amis de cabaret de Couquel ; ils ne sont, comme c’était alors l’habitude, désignés le plus souvent que par leurs surnoms et mentionnés dans les poèmes que sous leurs initiales. Ainsi én Corno (én C) était un plâtrier appelé Embrit, Ruqua (R) un jardinier, Cabos un forgeron, Gomart ou Gomard un ancien soldat ivrogne fieffé, Baptiste Dutar (D) un marchand de Castelnaudary. (Informations relevées par une note manuscrite dans l'exemplaire du CIRDOC).
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