CARRÉ D'ART Place de la Maison Carrée tel : 04 66 76 35 03 fax : 04 66 76 35 10 mail : bibliotheque@ville-nimes.fr
Catalogue des bibliothèques de la Ville de NîmesDès 1786, à la veille de la Révolution française, le Journal de Nismes invite à la création d'un établissement commun réunissant collections muséales et bibliothécaires. Il faudra en fait attendre, comme ce fut d'ailleurs le cas pour de nombreuses bibliothèques françaises, que paraisse le décret de la Convention du 3 brumaire an VI (1795) pour que débute officiellement l'histoire de la bibliothèque de Nîmes.
Situées jusqu'alors au 19 Grand'Rue, dans les locaux de l'ancien collège des Jésuites, les collections de la bibliothèque rejoignent finalement au début du XXe siècle les collections muséales dans les locaux du nouvel édifice du Carré d'Art.
Ouvert en 1993, le Carré d'Art de Nîmes prend place face au forum de la Maison carrée, site antique emblématique de la ville. Il constitue un complexe culturel réunissant un musée d'art contemporain et la bibliothèque municipale, proposant ainsi un dialogue entre lieux (Maison carrée et Carré d'Art, édifice contemporain créé en harmonie avec le site antique) et dialogue entre les collections – art contemporain au musée et fonds patrimoniaux de la section bibliothèque – dans la pure tradition des Lumières.
Les collections de la bibliothèque de Nîmes témoignent de la grande activité intellectuelle et religieuse de la cité. Construite en premier lieu autour de la bibliothèque de Jean-François Séguier, les confiscations révolutionnaires puis les importants legs et dépôts des XIXe et XXe siècles ont permi à la biblitohèque de constituer des collections encyclopédiques et d'une richesse remarquable : L'Herbier général du Languedoc de Pierre Richer de Belleval, en est un exemple.
Les collections de la bibliothèque de Nîmes dépassent aujourd'hui les 375 000 volumes, dont plus de 55 000 constituent les seuls fonds patrimoniaux, riches de centaines de manuscrits, d'une soixantaine d'incunables, de milliers d'imprimés et de nombreux dessins cartes et plans.
Jean-François Séguier était un érudit polygraphe nîmois ayant entretenu une riche correspondance avec les savants de son temps, bien au-delà des frontières de sa cité natale, et constitué une importante bibliothèque personnelle dont les collections sont le noyau central des actuels fonds anciens de la bibliothèque de Nîmes.
La collection Séguier compte de nombreux documents intéressant l'histoire et la littérature occitanes. Jean-François Séguier serait notamment, selon Bauquier 1, l'auteur d'une copie de l'Esclipse dou souleu (1706) conservé dans le cahier 4 du Ms 3039.
Son frère, l'abbé Séguier, prieur de St-Jean-de-Valeriscle est l'auteur de Mémoires sur le langage cévenol. Les manuscrits sont pour partie perdus mais deux volumes demeurent toutefois conservés dans les collections de la Bibliothèque de Nîmes et ont bénéficié d'une numérisation (pour les consulter : aquí)
La bibliothèque conserve également les collections de Sully-André Peyre, fondateur et directeur de la revue Marsyas, et de son épouse Juliette Roig, comprenant notamment des ouvrages du XIXe siècle en langue d'oc et sur la littérature d'oc.
"Les Provençalistes du XVIIIe siècle" dans La Revue des Langues romanes, troisième série, pp.65-83.
Le fonds des manuscrits isolés est constitué d'un ensemble de pièces issues des donations fondatrices du CIDO (Ms 1 à 757) ainsi que de donations ultérieures et d'acquisitions régulières du Cirdòc - Médiathèque occitane (Ms 758 et au delà). Il regroupe des documents de nature diverse - manuscrits d'ouvrages, correspondance, dictionnaires, cartes postales...
Modalités d'entrée :Le fonds des manuscrits isolés est composé d'achats, donations ou legs de pièces entrées individuellement dans les collections du CIRDÒC et qui ne constituaient pas, à leur entrée, de fonds documentaire.
Accroissement :Fonds ouvert
Le fonds des manuscrits isolés est un fonds ouvert. Il s'accroit lors de chacune des acquisitions individuelles faites par le CIRDÒC. Il composé d'une grande variété de support (manuscrits littéraires, correspondances, cartes postales...). Il n'a pas vocation à contenir de documents issus d'une période ou d'auteurs particuliers.
Dates extrêmes :1509 - 2014
Langues représentées dans le fonds :Occitan
Français
Catalan
Importance matérielle :20 mètres linéaires
Supports représentés :Manuscrits
Imprimés
Le fonds des manuscrits isolés est composé d'un cote "Ms" auquel est ajouté un identifiant numéraire. Les documents sont classés suivants leur ordre d'intégration dans le fonds.
Instruments de recherche disponibles :Catalogue des archives et manuscrits du CIRDÒC
Accéder à la description détailllée du fonds
Consultation sur place
Conditions de reproduction :Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayant-droits. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation laissés à l'appréciation des bibliothécaires du CIRDÒC.
L’initiative de la création du Collège d’Occitanie revient à un groupe de félibres du Lauragais de l’Escòla Occitana regroupés au sein du Grilhs del Lauragués. À partir de 1924, ils décident, comme l'indique Louis Mavit dans Un cinquantenaire (1927-1977) Le Collège d’Occitanie, de « réveiller l’âme occitane dans leur terroir, en organisant des fêtes et des manifestations » en l’honneur du troubadour Arnaut Vidal en 1925 et du poète chaurien Auguste Fourès en 1927. Conscient de la limite de leur action, ils décidèrent de créer une association pour l’enseignement de l’occitan, sa grammaire, son orthographe, son vocabulaire et sa littérature. Le Collège d'Occitanie (Collègi d'Occitània en occitan) est créé en 1927 par le chanoine Joseph Salvat (1889-1972) et le poète Prosper Estieu (1860-1939).
Pendant plus de quarante ans, Prosper Estieu et Joseph Salvat donnent des leçons hebdomadaires de langue et de civilisation occitanes. À la mort de l’abbé Salvat en 1972, son action est prolongée par Ernest Nègre (spécialiste de la toponymie) jusqu'en 1989, puis par Georges Passerat et à partir de 2010 par Philippe Carbonne.
Le Collège d’Occitanie est le premier organisme militant qui dispensera des cours de langue et de culture occitanes, sur place et par correspondance à plusieurs milliers d'escolans. Il publie, à partir de 1929, un bulletin destiné aux écoliers extérieurs intitulé La Rampelada del Colètge d’Occitania contenant les cours de grammaire de l’abbé Salvat et le matériel pédagogique. Son extension ne cessera de croître pour passer de 15 élèves en 1927 à 430 en 1941.
Reconnue d'utilité publique en 1969, l’association a pour activité principale l’enseignement de l’occitan par correspondance comprenant trois sections languedociennes et une section catalane. Elle constituera une bibliothèque de travail qui peu à peu va s’enrichir des donations de ses fondateurs et animateurs successifs jusqu’en janvier 2013, date à laquelle la bibliothèque du Collège d'Occitanie est déposée au CIRDÒC.
Fonds déposé en 2013
Fonds clos
Le fonds du Collège d’Occitanie comprend la bibliothèque et les archives produites par l’activité de l’association et de ses animateurs.
La bibliothèque a été constituée par les donations effectuées par Prosper Estieu, Joseph Salvat et Ernest Nègre, il comprend :
- un fonds de livres de plus de 20 000 volumes, consacré à la littérature occitane et son histoire, la linguistique et l’histoire régionale du XIXe au XXe siècle. Il contient également quelques éditions toulousaines anciennes.
- un fonds de périodiques contenant de nombreuses publications de la renaissance occitane du dernier tiers du XIXe siècle et du XXe siècle (journaux, revues et almanachs : L’Aïoli, Lé Gril, Mont-Ségur, l’Armana prouvencau…) et de nombreuses revues linguistiques sur les autres langues romanes.
- un fonds de dossiers documentaires constitués par l’abbé Salvat autour de thèmes sur l’occitan (Histoire des provinces, jeux floraux, mouvement félibréen, folklore…) et réunissant divers types de supports.
- un fonds de manuscrits contenant les correspondances de la plupart des auteurs occitans de la première moitié du XXe siècle : Antonin Perbosc, Joseph Salvat, Auguste Fourès, Joseph Anglade, Philadelphe de Gerde, Louisa Paulin, Achille Mir, Ismaël Girard, Ernest Vieu, Armand Praviel, Valère Bernard…
1638-2013
Occitan (tous dialecte)
Français
Catalan
Frioulan
Basque
Corse
45 mètres linéaires (Archives)
20 000 volumes (Bibliothèque)
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies Imprimées
Périodiques (presse et revues)
COC (archives), CO (imprimés), DCO (dossiers documentaires)
Bibliothèque :
Catalogue des collections imprimées du CIRDÒC
Archives et manuscrits :
Inventaire (en cours) des archives du Collège d'Occitanie sur Calames
Consultation sur place, en salle de recherche
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