Explorar los documents (1161 total)

tema_diccionari-desvolopament-durable.jpg
Pichon diccionari occitan del desvolopament durable / CFPO-MP - CIRDÒC
CFPO Miègjorn-Pirenèus
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)
Aquel pichon diccionari vos prepausa de descobrir en occitan (lengadocian) los principals mots e concèptes ligats al desvolopament durable. 

Coprodusit per lo CFPO Miègjorn-Pirenèus e lo CIRDÒC.
bandeau_canconier2.jpg
Marion Ficat - CIRDÒC
Après les deux excellents tomes du chansonnier totémique languedocien, Canta, canta, neneton consacré aux chants de la petite enfance et Lo resson de la pèira qui vise à accompagner l'enfant dansson entrée dans le monde des adultes, ses fêtes et ses rites, Marie-José Fages-Lhubac, Josiane Ubaud et Jean-Michel Lhubac achèvent le cycle avec une nouvelle parution, aux éditions Trabucaïre, consacrée aux gestuelles traditionnelles et rituels ancestraux présents tout au long de l'enfance et jusqu'à l'âge adulte.
Illustré par Pierre François, accompagné d'un DVD, le Tome III du Chansonnier Totémique languedocien : Textes de support gestuel dans la tradition languedocienne est désormais disponible en souscription et paraîtra au premier trimestre 2016.

Parce que chacun porte en lui les chansons et les gestes de son enfance, les auteurs ont souhaité oeuvrer à la réhabilitation des chants, devinettes, jeux mais aussi gestuelles traditionnelles liés à l'enfance et participant à la construction corporelle, physique et symbolique du petit être en devenir.









Mettant en valeur les « Trésors initiatiques » qui relient l'enfant à son environnement (symbolique, linguistique et géographique), ce troisième tome s'attache aux mouvements animant les rituels ancestraux de la tradition languedocienne, depuis le balancement de la berceuse, en passant par les rites pubères et l'aventure sexuelle, jusqu'aux prémices du bal.

En savoir plus sur le site des éditions Trabucaïre

Télécharger le bulletin de souscription
Martror_pezenas_2015.jpg
Martror arriba : Pesenàs vos convida a sa Fèsta dels Mòrts
Sandra Juan

Dempuèi mantunas annadas, la vila de Pesenàs rend omenatge a sos defuntes a la debuta de novembre a l'escasença de Martror, la Fèsta dels mòrts. Las divèrsas associacions de Pesenàs, menadas pel collectiu Temporadas amb lo sosten de la Vila e de Lenga d'òc e transmission convidan pichons e grands lo dissabte 7 de novembre a 19:00. Rendètz-vos plaça de la Republica per la partença d'un grand calivari dins las carrièras de la ciutat al polin.  

Spraoi
Danís

C'est dans le cadre des échanges nécessaires à l'avancement du projet de Forum eurorégional « Patrimoine et création » qu'une partie de l'équipe du CIRDÒC et d'Org&Com-Estivada, deux des quatre partenaires du projet, se sont rendus chez un troisième, Sa Xerxa, organisateur depuis 2003 d'un festival pour jeune public devenu une référence incontournable à Majorque et plus généralement dans les Pays Catalans. Quatre jours en tant qu'observateurs d'une autre manière de travailler le matériau théâtral et d'une autre manière de le présenter, à la découverte de ce qui, culturellement, nous unit sur un territoire d'échelle eurorégionale, dans nos pratiques et nos approches, mais aussi à la pêche aux bonnes idées et aux contacts pour pousser plus loin les réflexions qui seront avancées et développées lors du Forum.

 

Vilafranca de Bonany n'est très clairement pas la commune la plus connue de l'île de Majorque, et pour cause : située dans les terres et non sur des côtes bien plus touristiques, la petite ville a gardé une certaine typicité et, bien que sillonée régulièrement par des visiteurs de tous horizons, elle demeure encore un lieu de vie et d'habitation des majorquins, tout en étant, comme l'ensemble l'île, un lieu de passage et de brassage international. Une situation qui constitue une force pour son festival, très résolument (et ce fut avancé par l'équipe et les partenaires lors du discours inaugural) dans une ambition culturelle qualitative, doublée d'une ambition de faire vivre un territoire dans sa langue et sa culture propre, mais avec toujours une perception universaliste de ce que la culture de ce territoire peut effectivement produire. Rien d'excluant donc, a fortiori avec ce langage universel que peut être le théâtre, même dès lors qu'il est exprimé dans la langue du lieu. Une autre des forces du festival, qui installe pour un théâtre catalan une position de normalité, en résonance avec des créations plus largement méditerranéennes et mondiales, s'affranchissant régulièrement du langage, pour mieux se concentrer sur le sens. Tous ces choix sont avancés comme des évidences et tout semble couler de source.

 

Qui dit « teatre infantil i juvenil » dit public ne dépassant généralement pas la dizaine d'années, avec le risque que ce cœur de cible ne devienne la seule cible. Il n'en était rien, et rares étaient les pièces à ne s'adresser qu'aux seules têtes blondes ou éventuellement à leurs parents et, lorsque cela était le cas cela paraissait entièrement justifié. Il se dégage de l'ensemble du festival cette idée que l'enfant est très certainement le meilleur des publics, et qu'avec ce meilleur des publics il convient d'être terriblement exigeant vis à vis de ce qu'on lui donne à voir. Sans oublier les parents, incontournables accompagnateurs initialement passifs que l'on souhaite intégrer, à qui l'on souhaite proposer une offre sur laquelle ils pourront échanger par la suite avec leur bambin, et donc sur laquelle ils doivent avoir les moyens de se concentrer. Abolie la distance entre l'adulte et l'enfant ? Sans nul doute, avec cette enfilade de propositions qui toutes s'adressaient à cet adulte en construction sommeillant dans l'enfant et à cet adulte capable de retomber en enfance pour peu qu'on lui donne un cadre, une opportunité, et que l'on abaisse, temporairement, certaines restrictions sociales. Voilà qui produisait un public extrêmement populaire et familial, sans aucune distinction sociale, un public chaleureux, participatif et volubile, à tel point qu'il n'était pas rare d'assister, juste après une représentation, à une séance de « débriefing » entre adultes et enfants, ou avec les artistes eux-mêmes, tous très accessibles et visiblement flattés d'être approchés par des critiques en herbe. Le discours sur l'art naît parfois de conditions improbables et à des âges plus précoces qu'on ne le croit !

 

Dans ce théâtre très humain, à taille humaine comme tout le festival, des thèmes très humains étaient développés. Ce seront toujours les mêmes, oui, mais il s'agit des plus importants : la mort, la vie, l'amitié, l'amour, l'absence, la séparation, le rêve, la réalité... Des gravités traitées avec légèreté, subtilité, sensibilité, beaucoup d'humour, de cœur et de passion aussi, sans jamais occulter ou même minimiser le Mal mais à la recherche du Meilleur. Le théâtre de la condition humaine pour les enfants, avec un refus total de l'infantilisme et de l'infantilisation et ce même jusqu'au(x) langage(s) employé(s), le cas échéant.

 

Il est difficile de voir, avec le recul, dans quelle mesure était pensée l'harmonie de programmation de la FIET, et pourtant il en existait bel et bien une. Des thèmes récurrents, des pièces laissant le champ libre à des réceptions et des interprétations à plusieurs échelles, un degré de professionnalisme général qui rendait beau jusqu'au plus simplissime des bricolages scéniques, des esthétiques toutes personnelles qui tendaient vers un esthétisme général, comme autant de petites planètes faisant part du même univers. Rien ne dépassait jamais de l'espace scénique, qu'il inclue ou non le public en son sein et chaque ornement trouvait à un moment ou un autre une utilité justifiée, selon un schéma de cause-conséquence mûrement rodé. Cela donnait lieu à d'incessants ballets, chorégraphiés au millimètre, sans jamais aucune fausse note ni aucune lourdeur, même dans les pièces les plus humbles, qui figuraient illico des spectacles de haute-voltige scénique. Une filiation semble-t-il assumée de ce théâtre avec la danse, avec les arts du cirque, mais aussi pourquoi pas avec des formes plus traditionnelles, comme le conte, et son schéma de progression tout à la fois simple et élaboré.

 

Dans cet ensemble orchestré de mains de maîtres, certains spectacles se sont distingués à nos yeux, sans doute porteurs de problématiques plus proches de nous. L'excellent Monstres notamment a fait l'unanimité. Difficile de résumer ce spectacle sans en déflorer le contenu et donc l'intérêt, disons simplement qu'il s'agit là d'une remarquable illustration de thèmes comme la séparation des parents, l'absence comment se crée l'imaginaire enfantin destiné à combler des vides dus à l'absence ou à expliquer les irrationalités de la vie, comment naissent ces monstres qui accompagnent notre enfance et comment ils disparaissent d'eux-mêmes. Des postulats de départ qui auraient été extrêmement glissants s'ils n'avaient été servis par une mise en scène plaçant le public au centre et au contact direct du dispositif et par des acteurs (adultes) jouant tous les âges de la vie avec une passion, une crédibilité et une sincérité à toute épreuve. Monstres est un spectacle qui provoque l'afflux d'émotions diverses et variées et parvient même à faire ressentir la peur du jeune personnage principal, et pas seulement aux enfants du public !

 

Spraoi ensuite, une création catalano-gaélique, qui nous touche d'autant plus que son propos se centre sur les langues et la communication entre les êtres. Il y est réjouissant d'y voir deux adultes s'ébattre joyeusement comme de jeunes enfants désireux de jouer ensemble mais tenus chacun par sa propre différence culturelle. Le catalan, extraverti, et l'irlandais, plus mesuré, devront surmonter leur condition et appréhender la langue et la culture de l'autre pour bâtir un jeu commun. Un spectacle d'éveil d'une finesse remarquable et d'une drôlerie à toute épreuve (même celle de l'âge) sur l'apprentissage de l'altérité, le respect de la différence, sur le pouvoir des mots et la poésie des langues aussi...

 

Enfin, une succession de spectacles tous porteurs d'une esthétique personnelle dans le cadre de l'esthétique générale du festival, extrêmement réjouissants comme savent l'être des spectacles initialement destinés aux enfants : citons en particulier En Jan Totlifan, un conte de création illustré par les marionnettes typiques de la compagnie l'Estaquirot, Superhéroe, centrée sur les rêves superhéroïques d'un préado et permettant à l'unique acteur du spectacle d'endosser plusieurs identités et plusieurs rôles simultanément selon une chorégraphie calée à la seconde près, Hannah dels tres paisos, sur la question (actuelle) des migrants, un thème lourd traité avec une légèreté et un cœur très largement ouvert...et bien d'autres.

 

Nous retiendrons aussi de la FIET des propositions plus tardives, de fait plus adulte, sortant quelque peu du cadre strictement « infantil » pour une portée plus grand public, et liées à la forme théâtrale de manière un peu plus lointaine parfois, sans que jamais cela ne dépareille, signe d'un festival qui soigne ses petits à-côtés autant que son cœur profond, son liant autant que son fonds. Parmi elles, Tubs del Món, spectacle musical et humoristique emmené par un musicien de formation traditionnelle et classique (Xavi Lozano) se questionnant sur ce qui fait la musique et l'instrument, argumentant son point de vue (souple) en soufflant dans ce qui lui tombe sous le bec, d'une roue de vélo à une chaise pliante, en passant par des échelles et toute une panoplie de mobilier urbain et d'objets du quotidien détournés de leur fonction première.

 

De l'ensemble de la FIET, une réelle et heureuse découverte, il ressort l'impression certaine que le théâtre catalan existe, ce dont on pouvait se douter, mais qu'il n'a vraisemblablement rien à envier du tout à la manière « française » de le concevoir, et ce malgré sans doute quelques idées reçues. Davantage de fraîcheur que de contemporanéité, c'est un fait notable, qui permet de rester éminemment populaire et accessible, sans jamais renier la profondeur, le discours, le sens, voire la spiritualité du théâtre. L'approche du théâtre catalan se fait d'abord par le théâtre comme langage universel, davantage que par le catalan, qui retrouvera le plus souvent la fonction première de toute langue : celle d'outil et de moyen de communication. Ce théâtre en est-il moins « catalan » pour autant ? Certes non, car la langue y vit même dès lors qu'elle n'est pas employée. L'expression parfaite du local qui parle à l'universel sans jamais ressentir la nécessité de se justifier d'exister.

 

De cette conception spontanée, qui évite parfois le temps perdu d'une tergiversation et d'une réflexion trop envahissantes au détriment de la création, des formats mobiles, souples, malléables, sont mis au jour. Avec une possibilité qui, bien que n'étant pas nouvelle, devient pertinente à une échelle eurorégionale et occitano-catalane : l'adaptation. Autrement dit le simple glissement d'une langue à une autre et d'un territoire à son voisin, en partant du principe que le théâtre restera, lui, universel quoi qu'il arrive. Une manière de favoriser la mobilité artistique, l'échange, la découverte par le public de chaque territoire de spectacles de qualité spécialement réarrangés pour lui. Et bon nombre d'artistes travaillent déjà dans cette optique-là, qui est autant bénéfique à l'artiste ou sa compagnie (qui peut faire découvrir son travail plus largement) qu'à un programmateur en manque de renouvellement, et donc à la culture en général.

 

De là à entendre de ce côté-ci des Pyrénées cette chaleureuse et enfantine voix annonçant le début des spectacles (et intimant l'ordre « d'apagar els movils ») en mallorquin, il n'y a qu'un pas !

Alouette et calandre. Buffon, Georges Louis Leclerc; Daubenton, Edme-Louis; Martinet, Francois Nicolas / Planches enluminées d'histoire naturelle / 1765-1783?
Que significa lo mot « Calandreta » ?
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)

« Calandreta »  [kalɑ̃'dretɔ] es lo nom balhat per sos fondadors a la primièra escòla associativa e immersiva occitana qu’obrís a Pau lo 5 de genièr de 1980. Dins lo meteis temps, un projècte similar menat a Besièrs, sens ges de concertacion amb lo primièr, se complís amb la creacion d’una autra escòla en setembre de la meteissa annada. Lo tèrme « Calandreta » es adoptat a Besièrs, çò que federa los dos establiments : atal espelisson la Calandreta Paulina e la Calandreta l’Ametlièr.1

Alauda calandra e Alauda brachydactyla - By Baldamus, A. C. Eduard; Blasius, J. H.; Naumann, Johann Andreas; Naumann, Johann Friedrich; Sturm, Fr. [CC BY 2.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/2.0) or Public domain], via Wikimedia Commons

De qu’es, una « calandreta » ?

Emplegat dins l’espaci occitan mediterranèu tot, d’Alps a Pirenèus, lo tèrme « calandra » o « calandreta » (que n’es la fòrma diminutiva) designa en occitan una espécia particulara d’alausa : la Melanocorypha calandra (en francés «  alouette calandre ») e la Calandrella brachydactylacalandrelle »). Per extension, lo tèrme pòt tanben, d’un biais generic, designar tota alausa.

Lo mot « calandre », en mai del mascle de la calandra, designa tanplan un aprendís.2

« Calandrons » e « Calandrins »

Coma o ensenha l’emplec del sufixe diminutiu “-on” (al femenin “-ona”), que se retròba per exemple dins « pichon », lo calandron es un aucelon, lo pichon de la calandra ; en mai d’un escolan de Calandreta, lo tèrme es tanben utilizat per designar un toston.3

Lo calandrin es, el, una alausa jove. Es tanben lo nom balhat als regents a venir per lor annada de formacion a l’establiment d’ensenhament superior occitan Aprene.

 Caladrix : détail du Bestiaire d'amour de Richard de Fournival -  Source Gallica-BnF : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8452195w

Dins un domeni tot autre, lo calandrin es en mai lo nom occitan del caladrius o caladre en francés, una creatura legendària descricha dins mantun bestiari medieval amb la semblança d’un aucèl, sovent blanc, del cant melodiós e dels poders medicinals e devinadors. Aprenèm atal dins Aiso son las naturas d'alcus auzels e d'alcunas bestias, imitacion anonima del sègle XIII, en occitan, del Bestiaire d’amour  de Richard de Fournival :

« S’òm pòrta un calandrin davant un òme qu’es malaut et qu’òm lo gete sus son lièch, se lo Calandrin agacha l’òme a la fàcia, aquò’s signe qu’es per garir mas se virala coa, aquò’s s senhal de mòrt. »4

Noms de familha

En occitan, l’alausa pòrta mai d'un nom. Per designar los membres d'aquesta familha dels Alaudidats (Alaudidés en francés) s'emplegan los tèrmes generics « lausa », « alausa », « alauda » o « lauseta » e las variantas « alauseta », « laudeta »… Mas aquestes tèrmes pòdon tanben caracterizar en particular l'Alauda arvensis (alouette des champs en francés).
La calandra (Melanocorypha calandra) es tanben nommada « gratisset » (n.m.) o « torrolha » (n.f.)
La Galerida cristata  (cochevis huppé en francés) se sona la cauquilhada o la capurlada.
La Lullula arborea (alouette lulu en francés) se ditz, ela, lo cotoliu, la cotolina ou la bedoïda.
Enfin, l'Eremophilia alpestris (alouette hausse-col) a per nom occitan lo de « calandra mejancièra ».

En cançons

Tala coma la « gentille alouette » (« genta alouseta ») de la comptina francesa, la calandreta ten bona plaça dins lo repertòri musical occitan amb lo cant tradicional de la valada d'Aussau Au verdurèr, que lo grop Nadau tornèt interpretar en l'adaptar jol títol Pengabelòt :

Au verdurèr je me n’entrè
Tres arrosetas m’i trobè
Aussau ! Mas amoretas
Aussau ! Jo me n’i vau !
Tres arrosetas m’i trobè
Que las copé, que las ligué
A mas amors las enviarè
Mes qui serà lo messatgèr ?
La calandreta o l’espervèr ?
La calandreta ei cap-leugèr
E l’esparvèr qu’ei mensongèr.
Jo medisheta i anirè !

Lo cantaire gascon Marcel Amont consacrèt una comptina a la calandreta e a las escòlas que ne pòrtan lo nom :

(...) Mainadets, qu’avetz tot sabut
Sus l’emplumat e lo pelut
L’esgarrapiaire e lo cornut
Cercam en aqueste coplet
Qui vaden tots los poquets :
Canhòts, porins, anherets
(...)
E que hè la calandreta ?
Calandreta, calandreta
Ausereta valenteta
Pones beròis calandrons
Per Pau, Ortès, Auloron (...)5

E endacòm mai ?

Se las escòlas associativas occitanas an causit un aucèl coma emblèma, lors omològas bretonas se son mesas jos la marca de la tèrra en elegissent lo nom de Diwan, que signifca  « germenar ». Los Bascs de la federacion d'escòlas Seaska e los Catalans de las escòlas Bressolas an, eles, optat per la simbolica del breç.


1. cf. BACCOU, Patrice. L'aventure des Calandretas. In Confederacion occitana de las escòlas laicas Calandretas. Calandreta : 30 ans de creacions pedagogicas. Montpelhièr : La Poesia : Confederacion occitana de las escòlas laïcas Calandretas, 2010. 366p. ISBN : 978-2-914243-14-8. pp.358-362

2. MISTRAL, Frédéric, Lou tresor dóu Felibrige, ou Dictionnaire provençal-français embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne. Aix-en-Provence : J. Remondet-Aubin ; Avignon : Roumanille ; Paris : H. Champion, [1878-1886]. 2 vol. (1196, 1165 p.). ISBN : 2-86673-113-1.

3. Ibid.

4. Cançonièr dich La Vallière. BnF, ms français 22543. Transcripcion e revirada francesa : Ives Roqueta per la mòstra De la natura de quauquas bèstias illustrada per d'òbras originalas de Pierre François (colleccions CIRDÒC).

5. Lou Cèu de Pau, Lous Mandragòts, LABARRÈRE, André. Chants du Béarn. Pau : Lou Cèu de Pau, 1984. 137 p.


 

bobylocontejaire.jpg
Boby lo Contejaire
Boby es un pastre-contejaire, es a dire que conta, raconta, joga, canta tot çò qu'a trapat dins sas passejadas , aicí o endacòm mai : contes, racontes, poësias, cants... tot aquò dins una mesa en scèna que vos enfadarà !

Sorsa : https://bobylocontejaire.jimdofree.com/

 

Robert PASTOR aliàs « Boby lo contejaire » vos propausa:

  1. D'espectacles de contes e d'istòrias (durada 1 ora a quicòm proche) en francés e en Òccitan, comprensibles per totes.

    « escota plan pichòn !» Lo pepin fa descubrir la lenga a travèrs los contes mas tanben d'istòrias, anecdòta de dos vilatges: Montadavala etColhons.

    « Fasèm la festa » a l'entorn dels tèmas de Carnaval e del fuòc de la San-Juan.

    « caminant pels dralhas »espectacle basat suls contes tradicionals.

    « Lo diable, las mascas, las paurs e las fedas »a l'entorn de fadas, bruèissas, paurs mas tanben d'istòrias.

  2. De talhèrs de creacion de contes: trabalh sus lo còs, la votz amb per finalitat la presentacion d'un pichòt espectacle (cants, sceneta).

  3. Apròchi ludic de l'occitan en s' apuejant sul projècte academicoccitan: «Panica al bosc de Farfadet » per 2015/2016.


CONTACTE DIFUSION

Associacion Tiratap Contacte : Tel: 0611944056 ou 0467446978 https://bobylocontejaire.jimdofree.com/
rapatonadas-2015.jpg
Tornan las Rapatonadas : 35ena fèsta dels contes dins lo Cantal
Isabelle Galliez
L'Institut d'Estudis Occitanas de Cantal organiza la 35ena edicion de la fèsta del conte e de l’oralitat jos la marca del Rapaton, un diablon farsejaire qu'es una figura emblematica dels contes occitans de Nauta-Auvèrnha.

Un viatge... o puslèu de viatges en companhiá de sèt contaires de l'imaginacion sens frontièras.
Las Rapatonadas prenon Orlhac e una desena de comunas de Cantal del 7 al 15 de novembre de 2015

Jornada professionala lo 13 de novembre :

À l'ocasion de sa 35ena edicion, Las Rapatonadas organizan lors 3ena Jornada professionala divendres 13 de novembre al Teatre d'Orlhac. De 9:00 a 17:00, 11 contaires presentaran un tròç d'espectacle (a l'entorn de 20 min).

Telecargar lo programa complèt

Informacions sul site de l'IEO Cantal
AD-81_compoix-tarn.jpg
Vocabulari occitan-francés dels compeses (cadastres ancians) / Archius departamentals de Tarn
Le Pottier, Jean, dir. de publication
Ancêtres du cadastre tel que nous le connaissons, les « compoix » sont des documents emblématiques de l'administration de la fin du Moyen Âge et de l'époque moderne en pays d'oc (XIVe-XIXe siècle) : il s'agit du dénombrement des biens imposables de chaque communauté qui règle la répartition de l'impôt.
Sources incontournables de l'histoire matérielle, économique et sociale, souvent rédigés en occitan, ils représentent également un important gisement de vocabulaire topographique, géographique ou encore de description des biens matériels.
Les Archives départementales du Tarn proposent sur un site thématique dédié à l'inventaire des compoix et cadastres anciens du Tarn (archivescompoix.tarn.fr) un petit glossaire de termes occitans que l'on rencontre fréquemment dans ces documents.

Consulter le glossaire :

Glossaire en ligne sur le site des Archives départementales du Tarn.
Richaud_supplement-dictionnaire-honnorat.jpg
Pichon suplement al Diccionari d'Honnorat / per A. Richaud
Richaud, Aimé (1852-1929)
Dins aqueste pichon suplement de sièis paginas, apondon a sa biografia de Simon-Jude Honnorat publicada dins las Annales des Basses-Alpes (t. XVI, 1913-1914), A. Richaud recensa una tièra de mots e expressions occitanas dels Alps provençals absents del famós Diccionari provençal-francés del medecin dinhenc, primièr grand diccionari de la lenga occitana.  

Consultar la ressorsa sus gallica.bnf.fr.
glossaire-botanique-occitan_moutier.jpg
Lo Pichon glossari occitan de la flòra del Dalfinat / per l'abat Louis Moutier
Moutier, Louis (1831-1903)

Aqueste glossari de las designacions vernacularas en occitan de la « flòra dalfinenca » (Droma e una part d’Isèra) foguèt publicada per l’abat Louis Moutier en tres liurasons, entre 1889 e 1890, dins lo Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme.
Louis Moutier (1831-1903) èra lo gavidaire de l’escòla felibrenca dromenca a la fin del sègle XIX. Aqueste lexic botanic es eissit del sieu monumental e fòrça preciós Diccionari dels dialèctes dalfinencs de mai de 25’000 entradas, longtemps demorat inedich e conservat a la Bibliotèca municipala de Valença, es estat publicat per Jean-Claude Rixte en 2007 (ed. IEO-Droma e ELLUG).
Louis Moutier elaborèt una grafia particulara per transcriure l’occitan tal coma èra parlat a la fin del sègle XIX en Dalfinat. La transcripcion dels tèrmes en grafia classica es disponibla en annèxe de l’edicion del Dictionnari dels dialèctes dalfinencs (J.-C. Rixte ed. scientific, 2007)

Consultar lo Glossari botanic de Louis Moutier :

- Introduccion e Glossari (A-J) : BSAD, 23 (1889), p. 480-490 : consultar sus gallica.bnf.fr
- Glossari (L-P) : BSAD, 23 (1889), p. 613-616 : consultar sus gallica.bnf.fr
- Glossari (R-Z) : BSAD, 14 (1890), p. 107-111 : consultar sus gallica.bnf.fr

sus 117