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Vous l’entendrez crier, slammer, chanter le poing levé, avec son slip de supercommerçant; ça va vous faire marrer évidem­ment, vous le prendrez pour un doux dingue. Il vous racontera l’histoire du dernier des matelots, celle d’une maison aban­donnée, il vous convaincra soyez-en sûrs, lui le philosophe à deux balles, que « le retour de la huppe au coin de sa gouttière est plus important pour l’avenir de l’humanité que n’importe quelle découverte ou événement planétaire » ; et puis il viendra même s’excuser de « n’être finalement qu’un navrant petit bourgeois »! Alors il vous confiera sa recette du bonheur, écrite à la main sur un bout de papier, et il vous chuchotera une chanson d’amour. Mais bon, ça ne se raconte pas…
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C’est une double passion, pour le chant populaire et l’occitanie, qui a mené ces neuf chanteurs des Vallées Grana et Estura (Vallées occitanes d’Italie) à se réunir pour fonder l’Escabòt.
L’Escabòt (« petit groupe » en occitan des vallées cisalpines) nous propose un répertoire de chansons polyphoniques issues de la meilleure tradition occitane des deux côtés des alpes, des vallées occitanes d’Italie à la Provence, du Languedoc à la Gascogne.
Sous la direction de Fabrizio Simondi, l’Escabòt témoigne à la fois du formidable intérêt porté au chant choral dans les Vallées occitanes d’Italie et de la prise de conscience collective occitane qui s’y construit. L’Estivada soutient particulièrement l’Escabòt, car peu d’artistes ont une telle capacité à nous transmettre le plaisir qu’ils ont à faire ce qu’ils font.
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Né il y a cinq ans, sur la base d’un projet de rencontre entre le répertoire des troubadours occitans et celui des aşiks turcs, Forabandit est devenu cette magnifique petite bulle créative qui scintille d’évidence à l’écoute de « Port », deuxième album du trio, produit par Full Rhizome et qui paraît sur le label Buda Musique. L’esthétique Forabandit se confirme, singulière et identifiable. Les trois musiciens – Sam Karpienia (chant occitan, mandole), Ulaş Özdemir (chant turc, saz) et Bijan Chemirani (percussions) – règnent désormais sur un espace d’explorations libres et spontanées, un univers méditerranéen créolisé d’où surgit volontiers l’inattendu. Une subtile couleur mélodique, une structure subitement brisée, un arrangement rythmique ou vocal teinté de psyché-rock… les inventions abondent. Devenu auteur de ses propres textes, Forabandit versifie l’amour et l’exil pour faire rimer les ports d’Istanbul et de Marseille, à travers dix pièces où se mêlent la part de vécu et d’imaginaire colportée par chacun. Et pour dire comme dans cet univers poétique rien n’est jamais totalement acquis ou totalement désespéré, la musique et les mots de Forabandit adoptent cette forme d’optimisme raisonnable qui fait toute la majesté et la fragilité d’un soleil d’automne. Art de la demi-teinte, de la nuance, que Forabandit explore jusqu’en studio, en jouant avec le granuleux de l’acoustique et le brillant des machines de traitement. Tels ces ports auxquels il rend hommage, ce deuxième album est une escale, une étape dans la continuité.
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Tout a commencé au printemps 2011, année célébrant les quatre-vingt dix ans de la naissance de Georges Brassens, et les cent ans de la mort de celui qu’on a souvent considéré comme son ancêtre, le poète beauceron Gaston Couté.
Jan dau Melhau, écrivain et éditeur, mais avant tout chanteur et musicien, fréquentait l’œuvre de George Brassens depuis l’adolescence, celle de Gaston Couté depuis pas mal de temps.
Il se lance dans la création d’un spectacle autour des deux chansonniers, qu’il traduit tous les deux dans son occitan limousin, donnant des musiques aux textes du second.
Il se fait accompagner pour Couté par Alexandra Lacouchie au violon et Magalí Urroz à l’accordéon diatonique, et pour Brassens par Frédéric Chabalier à la guitare.
Ce spectacle sera joué à 3 reprises au mois d’octobre au théâtre Expression 7 à Limoges.

Dans la foulée, née l’envie de finaliser le travail sur Gaston Couté par un disque. Y figurent 16 textes choisis, qui évoquent l’amour éphémère, transi ou passionnel, célèbrent les beautés de la nature, et les bienfaits de la Terre, mère nourricière, s’attristent des campagnes qui se vident, dénoncent la ville et ses désillusions, s’insurgent contre « la bêtise, la bassesse et la crapulerie » d’un petit monde dur aux faibles, à l’affût du « qu’en dira-t-on » et ligoté par tous les conformismes.

Au CD est joint un livret avec les textes originaux de Couté et leurs traductions.
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Jan dau Melhau est né en 1948 à Limoges. Écrivain de langue occitane à géométrie variable (roman, nouvelles, contes, poèmes, épigrammes, aphorismes, recueils de chansons, de prières ou de proverbes, almanachs, etc.) et éditeur (Lo chamin de sent Jaume), il est avant tout homme de spectacle : musicien, chanteur, conteur, diseur, et à ce titre, il propose les prestations les plus diverses, de la chanson traditionnelle à ses propres créations, du récit mythique à ses contes absurdes, de la poésie des troubadours à celle de Marcelle Delpastre dont il fut l’ami et qu’elle institua son héritier.

Jan dau Melhau : quelques jalons



1972 : premières chansons (il en fera une bonne centaine, par périodes), premiers spectacle. Jusqu'en 1982, dix ans donc, avec son voisin et ami d'enfance, Serge Marot, ils formeront le groupe Los d'a roier et animeront veillées, bals, noces, etc.

1974 : vingt-et-une chansons pour enfants. 

À partir de 1977, il commence son travail sur la musique romane du Limousin : troubadours, musique liturgique de Saint-Martial de Limoges. 

Entre 1976 et 1991, il participe aux rencontres méditerranéennes de Marseille, Florence, Arles, Valencia, Saint-Jacques de Compostelle, Athènes, par ses spectacles et ses ateliers de vielle-à-roue ou de chant. 

1984 : création de sa maison d'édition : Lo chamin de Sent Jaume. 

Auteur de théâtre : « Cronicas per un vilatge mòrt » (1981), « N'autres tanben la revolucion » (1989) et adaptateur : « La Crotz erbosa » d'aprèp Marcel Fournier (1995), « Le Faussaire »  d'aprèp Jean Blanzat amb Jean-Claude Bray (1998). 

Entre 1992 et 1995, il travaille avec la danseuse flamande Nieke Swennen. 

Avec la troupe De tant de temps, il crée plusieurs spectacles poétiques puisés dans l'œuvre de Marcelle Delpastre, notamment « Lo Cocotin de l'argfuelh - La petite baie de houx » ( 1999). 

Autour de l'an 2000, pendant trois ou quatre ans, il écrit plusieurs spectacles pour l'argence Sirventes. 

2001 : la revue « Auteurs en scène » lui consacre un important numéro. 

À partir de 2004, il anime en Limousin des stages de chant traditionnel. 

Les principaux spectacles de chants de création de ces dernières années : 
2003 - Lo Diable es jos la pòrta
2006 - Mas si chantavas la vita. 
2011 - Jan dau Melheau chante Gaston Couté et Georges Brassens en occitan. 
2015 - Au naissent d'un trobaire. 
2017 - De quauques uns. 

2014 - La Velhada, monologue théâtral. 
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FLUX est un projet du collectif La Nòvia qui souhaite questionner et explorer des similitudes esthétiques et acoustiques inhérentes aux musiques traditionnelles du Massif Central et aux musiques contemporaines. Dès le dix-neuvième siècle des compositeurs1 issus des musiques occidentales dites savantes ont reconsidéré les musiques traditionnelles dont ils ont largement été influencés. S'attachant premièrement aux formes rythmiques et mélodiques, il faut attendre les années 60 pour que des musiciens intègrent dans leurs recherches des spécificités constitutives des musiques traditionnelles. Dans les musiques répétitives, de tons soutenus (à bourdons), microtonales ou expérimentales développées depuis cette période, sont présentes des similitudes formelles, timbrales et acoustiques2 rapprochant ces deux champs de recherches.
En s’inscrivant dans une approche non hiérarchique des styles, ces compositeurs ont développé une circulation des répertoires qui ont aussi une influence notoire sur l'approche contemporaine des musiques traditionnelles. Malgré ces divers échanges formels et esthétiques, ces compositions ont rarement fait appel à l'organologie liée aux musiques traditionnelles. En effet, des instruments comme la vielle à roue, les cornemuses (chabrette, cabrette...) mais aussi les attributs du chant et du violon traditionnel n'ont pas été réellement considérés et utilisés dans ces répertoires.
Possédant des registres sonores particuliers, enclins aux pratiques musicales expérimentales contemporaines, nous souhaitons, dans le projet FLUX, étudier, réinvestir et interpréter des compositions issues de ces répertoires contemporains avec des instruments généralement utilisés dans les musiques traditionnelles.
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Sergio Berardo
Comme les troubadours qui furent les les ambassadeurs des premières cultures européennes, Lou Dalfin chante dans la traditionnelle « langue d'Oc» et amènent la culture occitane à travers le monde. Les Lou Dalfin sont plus qu'un simple groupe dans le Piémont occitan : la bande à Sergio Berardo est devenu un phénomène culturel qui fait de la musique contemporaine occitane, la faisant sortir des cercles étroits de passionnés pour devenir un un phénomène de masse. Aux frontières de l'espace occitan, Lou Dalfin vit dans deux réalités différentes : les plaines du Piémont et l'Italie d'une part, les vallées et les Alpes de l'autre part. Avec Lou Dalfin les vallées occitanes ne sont plus le bord d'un réservoir culturel, mais ont retrouvé leur fonction historique traditionnelle : être un pont.

Fondé par Sergio Berardo, le groupe naît en 1982 dans le but de revisiter la musique occitane traditionnelle. Un "line-up" acoustique (vielle, accordéon, violon, clarinette, flûtes) et un répertoire de chansons historiques et populaires - instrumentales ou vocales – caractérisent le parcours artistique de la formation originale. Avec cette approche sont enregistré deux albums: En Franso i ero de Grando guero en 1982 et L'aze d'Alegre en 1984. Après un arrêt de cinq ans, Lou Dalfin « ressuscite » à l'automne 1990 : Sergio réunit autour de lui divers musiciens de différents horizons : le folk, le jazz et le rock. Le début de cette deuxième expérience a été la transition naturelle de l'acoustique vers l'actuel. Outre les instruments les plus typiques sont introduits basse, batterie, guitare et claviers. Et le nouveau son de Lou Dalfin avance ainsi un idéal et un objectif explicite: faire de la tradition occitane pour le plus grand nombre, pour que les racines culturelles de quelques-uns deviennent le patrimoine de tous. En 1991, sort W Jan de l'Eiretto, disque-témoin du nouvel élan.

Avec d'innombrables concerts dans les régions occitanes du Piémont, le groupe a commencé à jouer ailleurs, en Italie et à l'étranger, en particulier dans les régions occitanes français.

Dans les années 90 en Italie, on assiste à l'essor de la musique indépendante, celle qui, à de rares exceptions, jusque-là, avait été relégué dans les caves et les petites salles de concert. Les majors se rendent compte finalement qu'il y a une musique « autre » et certains genres jusqu'ici réservés à une élite peut trouver une nouvelle visibilité. Lou Dalfin est placé tout droit dans cette veine et Gibous, Bagase et Bandi est publié en 1995, un live avec les basques de Sustraia Radio Occitania Libra en 1997 et Lo Viatge en 1998.

En 2001, le groupe son premier best-of, La Flor de Lou Dalfin mais l'un des moments les plus importants de toute l'histoire du groupe survient en 2004 avec la sortie de L'Oste del Diau qui obtient la Targa Tenco pour le meilleur album en dialecte. C'est le début d'un nouveau parcours qui voit Berardo et sa bande prêter davantage d'attention aux textes d'auteur, sans abandonner leur énergie habituelle. En 2007, Lou Dalfin célèbre ses 25 ans d'activité et sort I Virasolelhs, le deuxième chapitre de ce qui peut être défini une trilogie.

En 2008, Lou Dalfin ouvert son studio à Feel Good Productions pour des réinterprétations dancefloor de certaines de ses chansons les plus récentes. En plus de remixer deux pistes les FGP dirigent le projet Remescla, impliquant certains des producteurs de Global Vibes les plus intéressants et de partout dans le monde, comme : Ahilea (A), DJ Code de Taiwan (ROC), Dj Badmarsh (Royaume-Uni), Dum Dum Project (USA), Dr Cat (Royaume-Uni), Barxino (ES), Xcoast (I) pour n'en citer que quelques-uns ... Ce qui semblait être une opération risquée à première vue devient un nouveau chemin sur la voie de l'expérimentation qui a toujours caractérisé le groupe.

Après 30 ans de carrière, 11 albums réalisés, un nombre impressionnant de partenariats et plus de 1200 concerts, le groupe est maintenant dans une phase de maturité artistique: l'alchimie entre instruments traditionnels et modernes est exprimée avec un langage musical extraordinaire, personnel et respectueux de son noble passé, car il combine mélodies séculaires, riffs de guitare, chanson à texte, rap, ragga ... Fin 2011, sort un nouvel album inédit, Cavalier Faidit, fermant la trilogie commencée en 2004 avec L'Oste del Diau et poursuivie en 2007 avec I Virasolelhs. Pour la première fois l'album de Berardo et consorts a un point commun qui lie toutes les pistes, qui, dans la plus pure tradition des chanteurs des vallées sont des nouvelles mises en musique, où ils racontent des mondes proches et lointains dans l'espace et le temps, exprimant avec sensibilité leurs racines et leur ouverture sur le monde. La couverture de l'album, qui en illustre les thématiques, est une fois de plus de Luca Enoch. L'album comprend également des collaborations avec des artistes italiens et internationaux, pour créer une extraordinaire variété d'atmosphères. Ainsi sont invités près de la vielle à Berardo : Bunna, d'Africa Unite, Roy Paci, Moussu T de Massilia Sound System, Vicio, bassiste de Subsonica, Yavanna, confirmant l'importance de Lou Dalfin dans le monde de la world music, où ils sont toujours parmi les acteurs les plus populaires des plus grands festivals Européens. Comment Lou Dalfin pourrait-il mieux célébrer ses 30 ans?
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Une petite poule, un jour, trouve un sac d’or. Elle accepte de le confier à un homme bien habillé qui ne le lui rend pas. Elle finit par partir récupérer son dû…. En chemin, elle rencontre le renard, le loup et le ruisseau qui l’accompagnent dans sa quête.
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À partir du support de ce conte-promenade, le public est invité à assister au processus de fabrication d’un spectacle vivant. Trois modes d’expression.scénique sont évoqués.

Trois langages théâtraux pour une même histoire : la lecture, le mime et l’interprétation.

La mise en scène, pleine d’humour et de fantaisie, met en valeur le jeu des comédiennes qui s’emparent de tous les personnages.
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Thomas Baudoin
Ce conte traditionnel très connu dans les Pyrénées, nous présente Jean de l’Ours, moitié homme, moitié ours, qui devra faire valoir sa différence dans une société admettant difficilement que l’on puisse prendre un autre chemin que celui du conformisme. Plus qu’une aventure, c’est un voyage initiatique pour passer de l’enfance à l’âge adulte.

Les éléments visuels (végétaux, objets, radiographies, jeux d’eau…) directement projetés sur la toile, perticipent à l’évocation et aux ambiances des différents tableaux du conte.

Les projections, au delà de l’illustratif usuel,plonge le spectacteur dans une ambiance propice à l’écoute et à l’imagination : il s’évade pour un moment de sa réalité dans cet écrin atypique et confortable.

L’imaginaire, l’écoute et la vue s’entremêlent sans jamais s’emmêler, se combinent en douceur pour ouvrir le spectateur à un univers complet et subtil.

Thomas Baudoin qui avait illustré le livret du CAP’OC pour ce conte se charge ici de de la musique et l’environnement sonore. Sa voix brute ou modifiée par des filtres se mêlent à des samples. Les superpositions de boucles, le contraste entre les instruments acoustiques et les traitements sonores plus complexes sont autant de traductions sonores des multiples répétitions du récit et participent ainsi au caractère obsédant et plus tendus des passages du conte.
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Polyphonies de Béarn Gascogne et Occitanie

Avec la souplesse que permet un petit chœur, qui plus est, mixte, Ardalh s'est créé une identité. Cette identité est une couleur de voix, c'est le choix du chant polyphonique qui a fait naître des voix originales, créatives, aux couleurs différentes, aux accents empruntés à notre imaginaire, nourries de notre histoire personnelle et loin des sentiers battus...

Ardalh ne renie pas la tradition. Dans la chanson, elle a subi les évolutions de l'Histoire, évolutions que les gens oublient... Ardalh participe à cette évolution lente qui rend la tradition si vivante. Ainsi, ce groupe permet de réconcilier avec elle ces publics en attente d'une énergie, d'une ouverture dans le respect des valeurs qui ont permis de connaître ces témoignages du passé.
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