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Delphine Lafon
Émilie Esquerré

Le spectacle


Présentation

2 présences,
Une ancienne, une moins.
Une dans ce monde, une dans un autre.

L'une parle Occitan, l'autre Français.
Et puis il y a une autre voix, plus jeune,
qui mêle ces deux langues sans se poser de question.
Car la question n'est pas là.

L'une et l'autre chantent,
arpentent et revisitent un territoire
inscrit dans les corps
au fil du temps.

Un mélange de langages,
oral, non-verbal, musical,
échange gourmand,
bataille espiègle.

Tisser un lien, éprouver sa résistance et sa souplesse.
Ouvrir une voie pour se comprendre,
s'entendre d'une rive à l'autre du ruisseau,
d'un versant à l'autre de la montagne
ou de la vie.


LE POINT DE DÉPART DE LA CRÉATION

Ce serait quoi une spectacle jeune public d'essence patrimoniale ?

Spontanément j'ai eu envie de répondre dans la langue maternelle de mes grands-parents : le Patois, qui m'a enveloppée, bercée, imprégnée, qui raconte les noms des lieux, des familles, des usages. Un jour j'ai su qu'il s'appelle aussi Occitan.

Enfant, on ne me l'a pas transmis activement. Et pourtant, adulte, il a suffi de peu pour qu'il ressurgisse, jaillisse et irrigue de nombreux pans de ma vie de comédienne.

Alors, a germé le désir de questionner d'une part ce qui fait racines et d'autre part la transmission inter et intrafamiliale. Qu'est-ce qu'on transmet volontairement ? Qu'est-ce qu'on choisit de ne pas transmettre ? Qu'est-ce qui nous échappe et qu'on transmet sans vouloir ? Tout naturellement, est apparue la question du lien.

Comment en 2024 se tissent les relations entre les générations ? Comment les entretient-on ? Est-ce que ce sont des liens visibles ? À quel point sont-ils résistants ?

À la source, il y a ma grand-mère maternelle. Auprès d'elle j'ai puisé le terreau premier, fait d'anecdotes familiales (petites histoires dans la grande), de contes, de vire-langues, de cartographie mentale…

Cette matière première, inspirée de mes racines, a été amendée, enrichie, tordue et détournée par Emilie Esquerré qui l'a fait basculer du côté de la fiction. Le récit intime est devenu universel, prêt à être partagé.

Tissée avec du fil de joie sauvage, pour moi, cette création n'a de sens que si elle est l'occasion de faire circuler la langue Occitane, comme on fait circuler la balle, sans se poser de question, pour que le jeu continue !

Delphine Lafon


NOTE D’INTENTION DE LA METTEUSE EN SCENE

J’aime parler de « moi », j’aime utiliser le réel, l’intime, parce que je crois que chacun a un soi à construire, un ego avec lequel vivre. Le mien est différent du tien. En proclamant mes doutes, mes différences, je laisse la possibilité à l’autre de ne pas être comme moi. Ma culture, ma mamie laisse place aux autres traditions, aux autres grands parents.

J’aime l’idée de donner cela à des enfants et de leur renvoyer la question : comment est ta mamie ? quelle chanson tu connais ? danses-tu ? et avec leur oui, leur non, leur histoire, on fabrique un monde, on accepte les vieux des autres et leur culture.

Le plaisir est ce que je souhaiterais partager. J’ai plaisir à jouer, chanter et danser avec Delphine avec qui je partage une culture et des émotions. Ce serait ma direction artistique sur ce projet : la joie qui fait commun.

Emilie Esquerré



Un spectacle Jeune Public à partir de 6 ans, bilingue Occitan-Français. 

Une création d'essence matrimoniale portée par UGUGU, collectif bordelais mettant en résonance la Langue et la Culture Occitanes.

Une création Jeune Public 2024 soutenue par le dispositif Garage Résidence, coordonné par le CRMTL.

Equipe artistique

Impulsion, matière première & jeu Delphine Lafon

Écriture, mise scène & jeu Emilie Esquerré

Regard extérieur, scénographie Kristof Hiriart

Voix Léonie Laurent

Conseil & arrangements musicaux Marie Anne Mazeau

Costumes Garland Newman

Accompagnement technique global Benoît Lepage

© Crédit photos Nicolas Godin


FICHE TECHNIQUE 



Le dispositif scénique et le rapport au public

Au fond : deux fils à linge. Le vent a fait voler draps, torchons et chaussettes... il y en a un peu partout sur l'espace de jeu.

Ici : une crinoline perchée. Une lampe ? Un parachute ? Une cabane ?
Là : un îlot pour se mettre à l'ouvrage. Boîte à couture, système son sommaire, papier et crayons.

Un dispositif scénographique volontairement épuré et tous terrains, permettant de jouer dans des lieux variés, pas forcément dédiés au spectacle.

Ce spectacle s'adresse en priorité à des enfants de 6 à 10 ans. À cet âge-là, ils ont déjà l'usage d'une ou plusieurs langues et sont en mesure de faire des ponts avec un nouvel idiome. Faire sonner pour eux des chants et contes en occitan permettra d'aiguiser leur perception et leur ouverture à d'autres sonorités, d'autres références culturelles.

Nous espérons attiser leur gourmandise pour les échanges intergénérationnels et les aider à prendre conscience de la richesse que représentent leurs racines & le métissage.

De quala lenha te calfas ? De qual arbre davali ? De quala esséncia sèm constituits.idas ?

Durée : 40 minutes

Jauge minimum: 20 personnes

Jauge maximum : 100 personnes (selon configuration)

Fiche technique sur demande


Contact :

Contact Artistique : Delphine Lafon / 06 63 36 35 28 / ugugu.asso.33@gmail.com

Contact Technique : Benoît Lepage / 06 81 42 45 96 / superbenouite@gmail.com

Collectiu UGUGU – 06 63 36 35 28 – ugugu.asso.33@gmail.com

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CIRDOC - Institut occitan de cultura
Romain Diant - Studio Asensò (graphisme)
Perrine Alsina (trad.)
Sèrgi Javaloyès (trad.)
[Bilan de l'année]

Retour sur une année riche en actions culturelles et patrimoniales.  

Fort de ses deux labels, Collections d’Excellence et Ethnopôle, le CIRDOC - Institut Occitan de Cultura a poursuivi en 2023 le développement de son action dans tous les domaines d’intervention définis par son projet scientifique, culturel, éducatif et social et confirmé son rôle de chef de file en matière de coopération territoriale par la coordination d’opérations patrimoniales, de lecture publique et d’ingénierie culturelle de grande envergure. D’une part l’engagement dans les commémorations des centenaires Robert Lafont et Bernard
Manciet a illustré la pertinence du niveau interrégional dans la
co-construction d’un programme cohérent et projetable à l’échelle, plus large, de l’espace occitan.

D’autre part, le succès du projet montpelliérain Martror. L’Esprit des lieux, avec la participation de centaines d’élèves et collègiens de la ville, a démontré la capacité de l'établissement à renouveler ses formats à la dimension d’une métropole.

Enfin, la co-organisation à Pau de la clôture du programme européen LIVHES en présence de Tim Curtis, Secrétaire de la convention de l’Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, a témoigné du niveau de reconnaissance
acquis sur le sujet auprès d’institutions prescriptrices.

Le CIRDOC - Institut Occitan de Cultura n’en poursuit pas moins une politique de site avec la progression de ses coopérations locales en relation avec ses deux équipements, la Mediatèca à Béziers et l’Espaci Lecturas e Descobèrtas à Pau. La valorisation de collections occitanes et la promotion de la lecture publique bilingue s’enrichit d’initiatives de proximité, en lien avec les associations, institutions et collectivités, permettant à la fois de structurer les publics et soutenir les
acteurs culturels. À titre d’exemple, la collaboration avec les conservatoires des deux villes contribue à élargir les réseaux locaux, renouveler les formes de médiation et inspirer les
propositions d’éducation artistique et culturelle en relation avec les différents partenaires académiques.

Une année à redécouvrir grâce au Rapport d'activité 2023, disponible ici. 
 
Création visuelle Asensò / Romain Diant.
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Roanet, Maria
Voici le voyage extraordinaire d’un très vieux capitaine, lo Capitani Campani. Figurez-vous qu’il est âgé de plus de 400 ans ! Après avoir bourlingué sur toutes les mers et sur tous les océans, il touche terre et se retire dans son monde et dans celui de ses rêves. Un très beau texte de Marie Rouanet, un conte onirique qui plaira aux enfants comme aux adultes.

Dessins de Cl. Foenet.
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Lesfargues, Bernard
La poésie occitane est, à l’heure actuelle, la plus ancienne des poésies vivantes. Celle de Bernard Lesfargues, dont nous commémorons cette année le centenaire de la naissance, est reconnue riche, vivante, contemporaine, de haute qualité. En rendant compte de tout ce qui est humain, elle nous réconforte. Nous lui avons souvent entendu dire que son rapport à sa langue d’écriture était bien différent suivant qu’il s’agissait de l’occitan ou du français. Pour lui, l’occitan était naturel, intime, viscéral, il venait du plus profond de son être. Pour ce florilège, il a opté pour un mélange de poèmes anciens et récents. Nous trouvons dans cet ouvrage un résumé parfait des principaux thèmes chers à Bernard.

Pour le CD, en associant, pour la partie française, son épouse Michèle et leur amie Béatrice Becquet – toutes deux à la diction parfaite –, il était sûr de sa réussite. Et que dire de l’intense émotion qui émane, en entendant la voix de Monique Burg, associée à celle de Bernard, dire des textes, qui, nous le savons, lui étaient très chers. La présence de Maurice Moncozet, spécialiste de musique médiévale, complète le lien explicite entre l’oeuvre du poète du XXe siècle et celle des Troubadours, dont il était un fervent admirateur.

« Poèmas, Poèmes », un livre + CD de 42 textes en occitan et en français, avec un bonus « Can vei la lauzeta mover... » de Bernard de Ventadour, retrouvé par Maurice Moncozet.
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Marsal, Édouard
Édouard Marsal (Montpellier, 1845-1929) est connu comme peintre et illustrateur, mais aussi comme félibre, défenseur convaincu de la langue d'oc. Son ouvrage Dans les rues du Clapas, publié en 1896, rassemble cinquante portraits en mots et en images du petit peuple montpelliérain : marchands et marchandes des rues (de vin, de vinaigre, de salade sauvage, d'escargots, de lait d'ânesse, chèvre ou vache, de mercerie, de tripes, de journaux, de beignets, de bonbons.), rémouleur, récureuse, cardeur, bouilleur de cru, décrotteur de chaussures, mais aussi marginaux à la fois comiques et tragiques (simples d'esprits, vagabonds, ivrognes). Un Montpellier populaire et disparu, le Clapas d'autrefois, s'anime sous nos yeux de tous ces gagne-petit, de ces gens de peu qui sont l'âme même de la ville et que Marsal fait parler, avec tous leurs cris de métier, dans la seule langue qu'ils connaissent, l'occitan. À chacune des 50 gravures répond une photo actuelle du site où figure le personnage, prise exactement dans la perspective du dessin et permettant ainsi de mesurer la permanence et les mutations de Montpellier. Une carte des divers endroits dessinés invite à visiter la ville d'une autre façon, sur les pas d'Édouard Marsal, un guide plein d'humour et de tendresse pour ces vies minuscules. Œuvre artistique et littéraire en même temps que document irremplaçable.

Transcription en graphie classique, traduction et photographies de Pascal Wagner.
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Casanova, Jean-Yves
Malgré des tentatives anciennes et récentes, notamment celles de Marcel Carrières, Charles Camproux, Philippe Gardy et Emmanuel Desiles, l’histoire des premiers romans écrits en langue d’oc, du moins en prose, n’a pas été vraiment analysée dans sa globalité, son étendue géographique et sa chronologie. Ce présent volume tente de remédier à ce manque en mettant en perspective les différents romans en langue d’oc parus de 1840 à 1930. La première date correspond à l’apparition du genre en ce XIXe siècle, textes imprimés en volume, en diverses livraisons, sous forme de roman-feuilleton, ou même restés manuscrits ; cette date d’ouverture se réfère à celui de Garcin, La Roubinsouno prouvençalo, premier opus du genre. La date limite est celle des années qui suivirent la parution de La Bèstio dóu Vacarés de Joseph d’Arbaud, tentative exemplaire de constitution d’une langue romanesque remarquable. La présente étude comporte un corpus de plus d’une cinquantaine de romans, certains connus, d’autres peu étudiés, d’autres encore inconnus, restés manuscrits ou publiés dans des périodiques peu accessibles, comme Estève de Valèri Bernard ou les romans toulousains parus dans Lé Gril. Ce travail se concentre donc sur cette mise en perspective chronologique, tout en donnant de ces romans un large aperçu analytique et sociologique afin qu’ils puissent être replacés dans un mouvement plus large. Enfin, ce travail pose une série de questions sur la définition du genre, sa socialisation, sa permanence ou son absence dans l’histoire de la littérature d’oc, le lectorat qui y est afférent, puis tente une comparaison avec des situations semblables, celles de l’émergence des romans catalans, corses et bretons.
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ADECC
Cette étude sur le hautbois du Couserans réunit pour la première fois chercheurs, musiciens et passionnés afin de mettre en commun et de faire partager les connaissances sur ce qu'était et ce qu'est aujourd'hui l'aboès.
Des sources écrites aux témoignages oraux, l'ouvrage redessine les différentes facettes de l'objet.
Instrument de musique et de médiation d'un territoire, acteur d'une histoire, témoin d'un mode de vie, il traverse les décennies et regarde passer les modes.
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CIRDOC - Institut occitan de cultura
Rectorat de l'Académie de Montpellier
Par Sylvan Chabaud (Maître de conférence en littérature moderne et contemporaine à l’Université Paul Valery, laboratoire ReSO) et Florian Bart (responsable Patrimoine écrit au CIRDOC – Institut occitan de cultura)

Événement proposé en collaboration par le Rectorat de l'Académie de Montpellier, le CIRDOC - Institut occitan de cultura et l'Université Paul Valéry

PRÉSENTATION

Aux XVIe et XVIIe siècles, la littérature occitane explore des voies nouvelles à une période historique troublée, entre ombres et lumières, guerres de religions et découvertes scientifiques, vanités et plaisirs de vivre. L'écrit occitan devient, entre Provence, Languedoc et Gascogne et sous la plume d'auteurs divers, un territoire d'expériences poétiques généreuses et captivantes. Ce webinaire vous mènera sur les pas de ces premiers écrivains modernes.
Conçu pour les enseignants, ce temps de formation est ouvert à l'ensemble du public.

INFORMATIONS PRATIQUES

Le mardi 30 avril 2024 à 18h
En ligne - Inscription auprès de prod-edu@oc-cultura.eu
Lien de connexion Zoom : https://us06web.zoom.us/j/86907968937?pwd=IgGCvhCS8TGzxQZI8KkNlx5Aw3sR0Z.1
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Médiathèque Salou Casaïs de Pinsaguel
CIRDOC - Institut occitan de cultura
Occitanie Livre et Lecture
Librairie de la Renaissance

PRÉSENTATION 



Carte blanche à l'autrice Cecila Chapduelh pour ce second café littéraire à Pinsaguel. Lectures, échanges, atelier pratique, seront au programme de ce rendez-vous familial.

Pour cette seconde année, le café littéraire « Total Festum literari » proposé par le CIRDOC et la médiathèque Salou Casaïs de Pinsaguel, donne carte blanche à l’autrice Cecila Chapduelh autour de son recueil « Mina de plomb, Mina de ren - Mine de plomb, mine de rien  ».
L’ouvrage, paru en 2023 aux éditions Jorn, donne à entendre le chant d’une femme libre. Un rdv entre échanges, lectures mais aussi pratiques, puisque l’artiste vous propose de vous essayer à votre tour au dessin à la mine de plomb.


INFORMATIONS PRATIQUES 

Médiathèque Salou Casaïs - 1 rue du Ruisseau, 31120 Pinsaguel

Entrée gratuite sur inscription : 

 mediatheque@mairie-pinsaguel.com /  05.61.76.88.68.

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CIRDOC - Institut occitan de cultura

PRÉSENTATION 


La Rampe-TIO interprète le texte cruel mais poétique de Max Rouquette revisitant le genre traditionnel de la pastorale.

Un soir de Noël, un riche paysan et sa femme se lamentent sur la malhonnêteté des pauvres. Deux mendiants frappent à la porte et parviennent à persuader l’épouse qu’ils sont saint Pancrace et saint Gabriel en mission sur terre. Accueillis comme il se doit, les deux prétendus saints confient à leurs hôtes un grand secret : un trésor est caché sous la terre à une lieue du mas.

Le spectacle, en cours de création, sera présenté au public au sortir d’une semaine de travail.

INFORMATIONS PRATIQUES 

CIRDÒC - Institut occitan de cultura : Béziers, 1 Boulevard Duguesclin

Entrée gratuite sur inscription : 

secretariat@oc-cultura.eu / 04.67.11.85.13. 

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