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Poètas contemporanèus : extrachs sonòrs
Lo CIRDOC - Médiathèque occitane

A l'occasion de la 15e édition du Printemps des poètes, le CIRDÒC-Mediatèca interregionala occitana vous propose un parcours sonore dans la poésie contemporaine occitane. 


Retrouvez une sélection d'extraits ou de textes textes intégraux de poètes  contemporains occitans lus par leurs auteurs, accompagnés d'une transcription et d'une traduction.

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Lou Gal
Bardin, Jean (1893-1966)
Causse, Pierre (1883-1951)

Lou Gal  (« Lo Gal » en graphie classique, « Le coq » en français) est un mensuel (1915) puis bimensuel (1916-1919) puis hebdomadaire (1920) d'expression occitane fondé en 1915 par Jan Bardin (Jean Bardin, 1893-1966) et Pierre Causse (dit Caussou de l'Oulivié, 1883-1951), rapidement rejoints par Louis Bonfils (1891-1918), Jòrdi Maillet et surtout Pierre Azéma (1891-1967), figure majeure du Félibrige languedocien puis de l'occitanisme contemporain. 

 

Exemplaires conservés

CIRDÒC (Béziers) [AG 1] : n.2 (1915)-n.116 (1920)

BnF [JO-66147] : 1914 [n°1-7], 1917 [n°37], juin 1920 [VI, n°115], BDIC (Nanterre) [4 PRES 145] : n°1,1915-n°36, 1916, Bibliothèque d’Etudes et du Patrimoine (Toulouse) [P16294], Archives départementales de l’Hérault (Montpellier) : 1914 [n°1, 4-6], 1917 [n° 37-44, 46-48, 51-60], 1918 [n°61-64, 66-78, 80-84], 1919 [n°85-87, 89-90, 92-94, 97, 101-102], 1920 [n°103-110, 112-116]


Note de contenu

Réalisé à l'arrière et imprimé à Montpellier, le journal se veut un soutien en forme de divertissement « per los soldats dau Miègjorn » ("pour les soldats du Midi"). Organe d'esprit félibréen, Lou Gal est l'un des rares exemples de journal en occitan qui parut régulièrement pendant la première guerre mondiale. Les associations et organisations de la Renaissance d'oc rencontrent alors de grandes difficultés, dues en partie à la mobilisation des félibres et personnalités du mouvement mais également à la cherté du papier.
Les premiers numéros sont ronéotypés et conçus comme une sorte de bulletin de liaison entre les combattants félibres. Le journal évolue dans son discours et se professionnalise à partir de janvier 1916. Le journal publie essentiellement des textes d'encouragements patriotiques et des divertissements (caricatures, chansons, textes humoristiques) ainsi que des lettres et témoignages, souvent anonymes, présentés comme émanant de soldats au front.
Après la guerre, Lou Gal continue de paraître en accordant une place de plus en plus importante à des textes en français. Le journal s'arrête en 1920 sous le coup de la crise du papier mais sans doute également par crise éditoriale (fin de la guerre, développement des contenus en français, etc.).

Bibliographie :

- Peire AZEMA [= Pierre AZÉMA], A boulet rouge... : crounicas dau tems de la guerra ; Touloun : La Pignato, 1930. [recueil d'articles publiés dans Lou Gal].

- Laurent ABRATE, Occitanie 1900-1968 : des idées et des hommes : l'émergence et l'histoire de la revendication occitane ; Puylaurens : Institut d'estudis occitans, 2001.

 

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Lo CIRDÒC-Mediatèca occitana

Le CIRDÒC-Mediatèca occitana vous propose des modules d'entraînement à la Dictada, dictée occitane.

Ecoutez, notez et faites vos corrections grâce à la transcription et à la traduction de textes occitans.

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Le Breviari d'amor et la tradition encyclopédique du Moyen Âge / Peter T. Ricketts
Ricketts, Peter T.

Captation vidéo de la conférence donnée le 12 juin 2011 au CIRDOC-Mediatèca occitane (Béziers) par Peter T. Ricketts.

Elle se propose d'examiner le Breviari d'amor "à travers la tradition encyclopédique et la place qu'il occupe dans cette tradition, en réunissant dans un seul texte la théologie à côté d'un traité courtois."

 

Le Breviari d'Amor

Matfre Ermengaud, poète biterrois, commence en 1288 la composition du Breviari d'amor, un long poème en occitan de 35 000 vers qui se veut la somme des connaissances de son temps. 12 manuscrits intégraux, richement enluminés, et autant de fragments en sont parvenus jusqu'à nous. Le manuscrit le plus complet est conservé au musée de l'Ermitage impérial, à Saint-Petersbourg. Le CIRDOC en possède un fac-simile.

Une première édition du Breviari d'amor a vu le jour en 1862 sous l'égide de Gabriel Azaïs et de la Société archéologique de Béziers.

 

Peter Ricketts est l'auteur d'une nouvelle édition et d'une traduction française du Breviari d'amor. Il est professeur de français et de philologie romane à l'université de Birmingham.

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Association basée au Puy-en-Velay, La Nòvia mène des projets culturels multiformes autour des musiques dites traditionnelles. Son objectif principal est la création d'un collectif de musiciens réunis autour d'enjeux esthétiques communs et cohérents. Son action porte aussi bien sur le management de groupes, la production discographique, la pédagogie et la création d'événements.

La Nòvia produit quelques groupes ayant une préoccupation commune : la recherche de la qualité du son. Pour eux, l'objet enregistré est un moyen de cristalliser des choix esthétiques forts avec la volonté d'obtenir un son respectant la richesse des timbres et de leurs instruments. Pour cela, une attention particulière est portée sur le matériel utilisé lors de la prise de son et sur le support de l'objet final. Loin des canons actuels de la musique compressée, ils cherchent un grain de son reflétant leur goût commun pour la musique sauvage et modale.

Les productions de La Nòvia s'affirment d'ailleurs comme des objets artisanaux, tirés à peu d'exemplaires et sans distributeur. Le graphisme des pochettes est élaboré en collaboration étroite avec les musiciens et les productions de l'association laissent une grande part aux objets uniques : disques vinyles en édition très limitée avec pochettes fabriquées artisanalement. L'association est aujourd'hui devenue un véritable espace d'échange entre musiciens, un lieu d'expérimentation, de discussion et de réflexion autour d'enjeux que sont la communication, la production de spectacles et la diffusion des musiques dites traditionnelles. Elle produit ainsi plusieurs groupes qui travaillent avec le riche matériel que leur offre les musiques traditionnelles, le retravaillent afin d'en faire ressortir des compositions originales respectant toute l'intensité poétique et sonore de ce repértoire.


Pour en savoir plus sur l'association, ses groupes et ses artistes : http://www.la-novia.fr/

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Centre des musiques traditionnelles Rhône-Alpes, Enquêtes en Pays de Cèze
Centre des Musiques Traditionnelles en Rhône Alpes. Producteur
Centre Languedoc-Roussillon des Musiques et Danses Traditionnelles. Producteur
Pasturel, Valérie. Enquêteur

Présentation du fonds 

Le Pays de Cèze, traversé par la vallée de la Cèze se situe au carrefour de la Lozère, de l'Ardèche et du Gard. Mais au delà des frontières administratives c'est sous une seule et même identité que se réunissent les populations de ce territoire marqué par la mine, le ver à soie et la châtaigne : les Cévennes.

Un territoire aux influences culturelles multiples à la fois inter-régionales et plus lointaines : migrations saisonnières en Bas-Languedoc ou en Provence pour le travail des champs ou la saison des fruits ; déplacements aux foires auvergnates ; polonais, italiens, espagnols, arabes venus travaillés dans les mines...

Autant dire que l'identité sonore et chorégraphique cévenole a fait siennes les farandoles venues de Provence, les bourrées venues d'Auvergne ou encore le violon, instrument amené dans la région par les immigrants polonais.

Entre 1995 et 1997, Valérie Pasturel missionnée par le CMTRA, part micro en main à la rencontre de ceux que l'on nomme « les gavots », de ceux qui ont travaillé à la mine dans la région de Bessèges et de Molières-sur-Cèze, de ceux qui vivaient de la récolte des châtaignes au nord de l'Ardèche, des femmes qui chantaient en cœur des pastourelles au moment du décoconnage et dans les filatures, des musiciens « de routine » et des harmonies ouvrières qui animaient toutes les festivités de la région, des chansonniers populaires, de ceux qui étaient enfants au début du siècle et qui se souviennent des chants et formulettes de grand-mères et des veillées...

A travers paysages sonores, témoignages thématiques, récits de vie, répertoire chanté et joué, en français comme en occitan, ce ne sont pas moins de 22h d'enquêtes qui révèlent le quotidien d'autrefois en Pays de Cèze et l'identité culturelle d'un territoire riche de ses multiples influences.


Une partie de ces enquêtes a déjà donné lieu à une première publication en 1998 : l'Atlas Sonore n°13 "Cévennes, Pays de Cèze" de la collection « Atlas Sonores » du Centre des Musiques Traditionnelles Rhône-Alpes (Disponible au CIRDOC - Cote : 9.4813 CEVE). Cette coproduction du Centre des Musiques Traditionnelles en Rhône-Alpes et du Centre Languedoc-Roussillon des Musqiues et Danses Traditionnelles mêle collectages et réinterprétations (avec la participation des groupes Azalaïs, Aiga Linda et de Pascal Jaussaud).

Désormais, grâce à la numérisation du Fonds Enquêtes en Pays de Cèze, (conservé par le CMTRA) l'intégralité de ces enregistrements sonores est accessible à tous sur Occitanica.

Présentation de Valérie Pasturel

Après un parcours de formation en psychologie clinique et psychologie sociale clinique, Valérie Pasturel participe à ses premières recherches d'ethnographie musicale en 1994 lors de la réalisation d'un Atlas Sonore des Baronnies provençales sous la responsabilité du Centre des Musiques Traditionnelles Rhône-Alpes et de l'Université populaire de la Drôme provençale, enquête réalisée par une équipe de collecteurs pluridisciplinaire réunie par Roger Pasturel, son père, auprès duquel elle a été très tôt sensibilisée aux expressions artistiques s'inspirant des particularismes linguistiques et régionaux, des contacts de culture et des problématiques de territoire.

Valérie Pasturel oriente alors progressivement sa formation vers l'anthropologie parallèlement à la réalisation de nouvelles campagnes de recherches que lui confie le CMTRA (Haute-Tarentaise 1995-96, en partenariat avec la CCAS autour de la retenue de Tignes ; Cévennes – Pays de Cèze 1995-1998 en partenariat avec le Centre Languedoc-Roussillon des Musiques et Danses Traditionnelles), le Conseil Général des Hautes-Alpes et la CCAS (autour de la retenue de Serre-Ponçon).

De 1999 à 2004, Valérie Pasturel est chargée de recherche et de développement culturel pour le CMTRA, et réalise notamment des enquêtes d'Atlas sonores consacrées à l'expression des musiciens issus de l'immigration dans les villes de Rhône-Alpes (Lyon Orientale, 1999-2001 ; Les Pentes de la Croix-Rousse, 1999-2001), elle est aussi chargée de cours d'anthropologie à l'Université Lumière Lyon2 en 2004.

Elle rejoint en 2004-2005 l'Université d'Avignon pour une formation de 3e cycle en sociologie de la culture et travaille en tant que chargée de valorisation de la recherche en 2005 et 2006 au sein du Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée à Paris (ex-MNATP) sur des projets éditoriaux multimédia dans la collection "Enquêtes de Terrain", pilotée par la Mission de la Recherche et de la Technologie du Ministère de la Culture et de la Communication, ainsi qu'en tant que chargée de recherche pour le musée des instruments à vent de La Couture-Boussey (2007).

A partir de 2008, elle officie en qualité de chargée de mission au sein d'associations départementales pour la mise en œuvre des politiques publiques en faveur du développement des Arts vivants (Lozère, Haute-Loire).

Ayant goûté lors de son parcours professionnel et de recherche à de nombreux champs de la culture (ethnographie, patrimoine oral, spectacle vivant, muséographie, politique publique pour la culture, gestion des entreprises culturelles) et de retour dans la Drôme qui est le berceau de sa sensibilité sonore et poétique, elle aborde aujourd'hui un autre champ de la création, qui n'avait jamais manqué de l'intéresser, en accompagnant des artistes (peintres, auteurs), et des programmateurs dans la réalisation de leurs projets d'inventaire, d'édition, d'exposition, et intervient en qualité de médiatrice culturelle au sein d'un espace d'exposition municipal dédié à l'art en général, aux arts singuliers et à l'art contemporain.

Description du fonds

Dates extrêmes :
1995-1997

Langues représentées dans le fonds :
Occitan, Français

Importance matérielle : 
21 cassettes DAT (22:00:00)

Accroissement :
Fonds clos

Pour le consulter :

Fonds numérisé dans le cadre du programme Patrimoine Oral du Massif Central et consultable en ligne sur Occitanica.

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire disponible en ligne

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Lenga d'Òc / Lengo d'O, una emission de Tè Vé Òc
Gros, Lise (1943-....)
Reig, Philippe
Gravier, Michel
Paul, Claudine

Queyrel, Claude

Aquesta emission d'actualitat setmanièra de 13 minutas, en lenga d'òc, es producha per Tè Vé Òc e arquivada al CIRDÒC.

Presentacion

En 1999, Felip Reig e Danièl Martinez crèan dins Gard una cadena hertziana locala, Télémiroir, e convidan Lisa Gròs a produsir un emission en lenga occitana.

Realizada dins un primièr temps per una còla de benevòls, l'emission Lenga d’òc/Lengo d’ò propausa aital cada setmana, per 13 minutas, de descobrir l'actualitat de la lenga e de la cultura occitanas. 

En 2012 nais Tè Vé Òc, cellula audiovisuala en occitan qu'assegura d'ara en la produccion del magazine.  Dins l'amira de se professionalizar, crèa en 2016 un emplec de JRI e contunha sas produccions.

La cadena istorica de difusion de l'emission, TVSud (que succediguèt a TéléMiroir en 2007), n'arrèsta en 2017 la programacion ; mas al fial de las annadas, lo magazine a investit los novèls mèdias amb la dobertura d'una cadena YouTube e de partenariats de difusion amb Occitanica, lo Cep d'Òc e los mèdias en linha d'expression occitana : la FIMOC, la Setmana, lo Jornalet.

Las emissions son propausadas en abans-primièra cada dimècres sul site de Tè Vé Òc a partir de sa cadena YouTube : http://www.teveoc.com  

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CIRDÒC-Mediatèca occitana, fons Michel Cans
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Michel Cans est un journaliste reporter d’images languedocien né au début des années 1920. Il travaille avec la RTF, l’ORTF puis FR3. Dans les années 1950 et 1960, il réalise – principalement à Béziers – une série de films courts traitant des « Actualités biterroises », et parcourt les communes de l'ouest de l'Hérault pour en filmer les habitants.

L’ensemble du fonds et des droits qui y sont attachés ont été cédés par le réalisateur au CIDO (Centre international de documentation occitane) entre 1989 et 1991. Ils ont rejoint les collections du CIRDÒC en 2000. Les bobines 16 mm d'origine, qui avaient auparavant fait l'objet d'un transfert sur cassettes VHS réalisé par le CIDO, ont été numérisées entre 2010 et 2011.



Modalités d'entrée :

Achat

Accroissement :

Fonds ouvert

Fonds complémentaire :

 

Description du fonds

Le fonds Michel Cans du CIRDÒC est composé de 164 films documentaires muets (161 noir et blanc, 3 couleur) tournés dans l’Hérault dans les années 1950 et 1960 par Michel Cans.
Le fonds comporte également la série des "Actualités biterroises", modules muets d’information locale en noir et blanc tournés dans les années 1950, ainsi qu'une série de films dites des "Villages de l'Hérault".
Les localités filmées identifiées sont les suivantes (par ordre alphabétique) : Abeilhan, Adillan, Adissan, Agde, Agel, Aigne, Aigues-Vives, Alignan, Aniane, Autignac, Azillanet, Bassan, Bédarieux, Bessan, Béziers, Boujan, Cabrières, Capestang, Castelnau-de-Guers, Causses-et-Veyran, Caux, Cazouls-les-Béziers, Cers, Cessenon, Cesseras, Ceyras, Clermont-l'Hérault, Colombiers, Corneilhan, Creissan, Cruzy, Espondeilhan, Faugères, Florensac, Fontès, Jonquières, Lamalou-les-Bains, Laurens, Le Poujol, Lespignan, Lignan, Maraussan, Marseillan, Montady, Montagnac, Montblanc, Montpeyroux, Murviel, Neffiès, Nébian, Nézignan-l'Êveque, Nissan-lez-Enserune, Paulhan, Pézenas, Poilhes, Pomérols, Portiragnes, Puimisson, Puissalicon, Puisserguier, Quarante, Roujan, Saint-Geniès, Saint-Nazaire-de-Ladarez, Saint-Pons, Saint-Thibéry, Sauvian, Servian, Thézan, Valras, Valros, Vendres, Vias, Villeneuve-lès-Béziers, Villespassans.

Les cérémonies – inauguration de salle des fêtes, remise de médailles, célébration des carnavals et procession de la Fête-Dieu – filmées à hauteur d’homme, cadrant les visages et les expressions, y côtoient les instantanés de la vie quotidienne – regards goguenards, pensifs ou méfiants, scènes de marché, rondes d’enfants endimanchés.

Yves Rouquette qualifiera ces galeries de portraits d’“album de famille de tout l’ouest de l’Hérault”.

“On y voit des gens morts depuis longtemps, d’autres qui ont vieilli. Tout ça bouge, remue, vit, rit, se promène. C’est très beau et très émouvant. D’une simplicité parfaite. En 10 minutes, on a vu des centaines de visages, des choses qu’on ne pourra plus voir, filmées par un professionnel, mais sous forme de document brut, non monté, muet, d’une beauté sans fard.”

(“60 villages des années cinquante en vedette”, Languedoc-Roussillon Magazine, septembre 1990)

Dates extrêmes :

1950-1970

Langues représentées dans le fonds :

Films muets

Importance matérielle :

164 films documentaires muets

Supports représentés :

Documents audiovisuels


Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation en ligne sur Occitanica.eu, consultation sur place et prêt (copie DVD) au CIRDÒC.

Conditions de reproduction :

Reproduction autorisée aux conditions suivantes

BY : mention d'attribution (réalisateur : Michel Cans ; collection CIRDÒC-Mediatèca occitana)

NC : utilisation non commerciale uniquement

ND : utilisation à l'identique, pas de modification de l'œuvre originale

- Copie DVD à la demande pour une utilisation non commerciale dans le cadre de la famille

- Possibilité, sur demande, de mise à disposition gratuite de copies HD pour des projections publiques dans un cadre strictement non commercial

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

SA

Instruments de recherche disponibles :

Cartographie des localités filmées :


Voir les  Communes filmées par Michel Cans sur une carte plus grande

Ressources en ligne :

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Bogre de Carnaval, una pèça del Teatre de la Carrièra

Créée et interprétée par le Teatre de la Carrièra, la pièce Bogre de Carnaval raconte une histoire de vie et de mort, une histoire de la vie quotidienne, celle d'Antoni Testanboi et de Marion, l'histoire de leurs amours, de leur mariage, la naissance et l'éducation de leur enfant, leur mal-mariage, la maladie de l'Antoni et la mort finale de leur couple...

Pour réaliser cette pièce, les membres du Teatre de la Carrièra se sont interrogés sur la tradition carnavalesque comme contribution à la lutte menée par le mouvement occitan dans les années 1970 pour monter un spectacle s'inspirant des forces libératrices et subversives qui traversent Carnaval.


Pour cela, des enquêtes ont été réalisées en Languedoc et en Provence ont permis de recueillir les chants présentés lors du spectacle. Ces chants ont été réinterprétés afin de restituer avec les moyens d'un spectacle l'esprit carnavalesque et de le livrer au spectateur avec toute sa saveur, ses potentialités de contestation et de liberté. Un disque vinyle, édité par le label Ventadorn, est sorti en 1978 : les titres qui y figurent sont reportés ci-dessous, en bas de page. [imatge id=174]

Les membres du Teatre de la Carrièra :
Alranq, Claude 
Clément, Anne
Coulomb, Christian
Pelletier, Manuel
Roquefeuil, Jean-Louis
Tuech, Maurice
Verdié, Patrick
Bonafé, Marie-Hélène


À propos de la création de la pièce :
 
« Dans le début des années 70, j'avais découvert Les travaux et les jours de Dario Fo et c'était une révélation d'entendre ces chants populaires chantés par des grandes chanteuses comme Giovana Marini (avec qui nous avons travaillé plus tard sur Yerma) et Catarina Bueno. Puis quand je suis  venue jouer au Teatre de la Carrièra, mon premier rôle  était celui d'un homme, le Cinglou le nervi du patron des mines dans Tabò. Et après cette expérience j'ai joué beaucoup de rôles d'hommes avec beaucoup de plaisir : c'était déjà le carnaval. Avec Marie Hélène Bonafé nous avions  réalisé toutes les deux une soirée « d'animation » cévenole avec La disputa au liech de Jean Castanha où je jouais le vieux mari et des chants. Cette soirée autour des chansons a créé une envie d'aller plus loin dans cette voie.
Par ailleurs nous découvrions les carnavals : Limoux, Pézenas surtout et cette cérémonie inconnue pour moi protestante des Cévennes. Avec Claude nous avons fait des stages de formation sur le jeu carnavalesque, nous avons aussi suivi un stage « commedia dell'arte » avec Jacques Lecoq à Paris.
Toute ces découvertes nous ont donné envie de faire un spectacle sur le carnaval. Dans mon enfance à Saint Hippolyte on chantait et jouait la chanson La noce à Aimée, nous sommes donc partis d'une noce avec improvisations, le monde à l'envers hommes en femmes, femmes en hommes. Pour le travail    du chant Catarina Bueno est venue nous aider et Claude Alranq  soutenait le travail. Mais c'était avant tout une création collective : 4 comédiens et 3 musiciens.
Le travail sur les personnages carnavalesques qu'ils soient comédiens ou musiciens était très riche : tout en étant comiques ils devaient aussi par moment inspirer la pitié – le pauvre cocu par exemple. La participation avec le public   était très importante : au milieu du spectacle nous allions inviter les gens à danser dans la salle. Le spectacle s'est beaucoup joué dans des salles communales.
La mise en scène était très simple comme dans le théâtre de tréteaux, l'acteur était le roi mais sans jamais prendre le devant de la scène: c'était une équipe énergique et qui allait de l'avant. Toute cette énergie c'était tout le travail théâtral que fait l'équipe du Teatre de la Carrièra depuis des années et les pistes de jeu proposé par Claude Alranq avec le corps et la voix habités par les personnages populaires de l'Occitanie.
Un des plus grands souvenirs est la tournée en Bretagne, jouer dehors en plein hiver...En 2001 j'ai fait une tournée de contes en Bretagne et il y avait des anciens de 1978 qui m'ont dit : pour nous Bogre de Carnaval a été très important: après on a commencé à ajouter des couplets à nos chansons, une chanson c'est une histoire. J'ai pensé aux cantastorie italiens. »

Anne Clément



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Feuilleton radiophonique : Lo viatge de Joana
Clément, Anne. Auteur, interprète
Benichou, Julien. Compositeur
Gaspa, Marie. Interprète
Capron, Michel. Interprète
Hébrard, Jean. Interprète
Alranq, Perrine. Interprète
Benichou, Daphné. Interprète
Hommeau, Jean-François. Interprète
Vidal, Alain. Interprète

Resumit del fulheton :

Joana vielha filha de 60 ans dins un vilatge del Lengadòc es retirada. Son oncle Vincent ven de morir e li a tot laissat: l'argent, l'ostal, las vinhas. E vaquí qu'arriba un filha Matilde Delbàs que cerca un teulat per viure e un travalh. Joana la vòl pas gardar mas pauc a pauc li agrada de pas pus estre soleta. En mai Joana voldriè anar veire un amic d'enfança Remi qu'es professor a l'Universitat de Baltimore- USA. S'en van totas doas e qu'un viatge!




Presentacion de la Compagnie Gargamèla-Théâtre : 

Dempuèi 1988, la Compagnie Gargamèla-Théâtre travèrsa las rotas a la recèrca d'un teatre popular, un teatre d'expression de pòble, que cèrca sas raiças dins lo fons, e la forma dins la fèsta Carnavalesca coma dins la poesia dels Trobadors.

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