Primièra partida d'une emission realizada al micrò-caminaire en 2009, al près d'una quinzena de personas en país Lodevès-Larzac.
Nos racontan lor vida, a travèrs lor descobèrta de la lenga occitana, los provèrbis, los sovenirs d'escòla, los jòcs, cançons e enfin, lor relacion actuala a la lenga.
Le document est disponible sur Rosalis, Bibliothèque patrimoniale de Toulouse
[imatge id=22008]
Titre gr.s.c. aux armes d'Adrien de Monluc
Epître dédicatoire adressée à Adrien de Monluc
Bandeaux, lettres ornées gr.s.b.
Privilège royal daté du 14 janvier 1615
Achevé d'imprimer daté du 4 novembre 1617
Etiquette de la librairie Maisonneuve et Cie à Paris (contreplat)
Reliure veau fauve18e s., dos doré à cinq nerfs, gardes couleurs doubles, tranches peintes
Recueil de mots issus des productions littéraires de différents auteurs.
"Ancienne collection Frix Taillade. Achat à sa fille 1906/1907"
La coquille Saint-Jacques (pecten maximus de son nom savant, donné par le naturaliste Linné au XVIIIe siècle) est un coquillage de l'Atlantique Nord. En France, c'est sur les littoraux bretons, normands et du Nord-Pas-de-Calais que la production en est la plus importante. Associée au pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle, la coquille est également le symbole du Mont-Saint-Michel, comme en témoignent les nombreuses coquilles figurant sur les parures et vêtements des chevaliers de l'ordre de Saint-Michel dans les représentations du XVe siècle (voir ci-contre). La Méditerranée a aussi sa coquille : le pecten jacobaeus (qui doit justement son nom à saint Jacques), petite sœur de la véritable « grande coquille » .
Dès l'Antiquité, la coquille Saint-Jacques est un symbole de fécondité, qu'on retrouve notamment associé à la déesse Aphrodite (chez les Grecs) ou Vénus (chez les Romains). Aphrodite / Vénus est née de l'écume, selon Hésiode ; le motif de la coquille géante enfantant la déesse apparaît plus tardivement. On le trouve par exemple dans la célèbre fresque, datée du IIIe siècle, de la Maison de Vénus à la coquille à Pompéi (voir ci-dessous).
Assez naturellement, la coquille est adoptée par les chrétiens comme symbole de résurrection. Elle constitue un motif d'ornementation très courant des édifices et du mobilier religieux, mais c'est avec l'extraordinaire développement du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle, à partir du XIe siècle, qu'elle devient un emblème religieux majeur de l'Occident chrétien. Pendue à leur cou ou cousue sur leurs vêtements et chapeaux, elle représente un signe distinctif permettant aux pèlerins de Saint-Jacques qui sillonnent la France et l’Espagne de se désaltérer, de se nourrir et de mendier durant leur périple. La coquille devient dès lors un symbole de grande piété. On la retrouve sur les blasons des cités et les armoiries des croisés. C'est à cette période qu'elle devient « coquille Saint-Jacques ».
Les premières mentions de la coquille comme attribut du pèlerin de Saint-Jacques figurent dans le Codex calixtinus et suggèrent que la tradition remonterait au XIe siècle. L'auteur du sermon du « Veneranda dies » fait de la coquille en forme de mains ouvertes un symbole des bonnes œuvres. Il indique plusieurs noms donnés par les pélerins à ces coquillages que l'on trouve sur le littoral de Saint-Jacques-de-Compostelle : « veras » ou « vieiras », appellation locale encore en usage en galicien aujourd'hui ; « crusillas » en français ; « nidulas » pour les « Provençaux » (terme désignant tous les pèlerins de langue d'oc, pas seulement ceux issus de la Provence moderne). Nous n'avons pas trouvé d'autres occurrences du terme « nidulas » évoqué par l'auteur du sermon.
Bien qu'absent de la littérature culinaire occitane (il semble normal que la coquille Saint-Jacques, mets de luxe caractéristique des régions de l'Atlantique Nord, ne figure pas dans les écrits gastronomiques anciens), le terme générique idoine serait « cauquilha de Sant Jaume (ou Jacme) ». Mais on relève également des termes spécifiques et historiques, en particulier « pelerina » (ou « pelegrina »), présent notamment dans le Trésor du Félibrige de Frédéric Mistral : « coquillage dont les pèlerins ornent leur pèlerine ». Une étude sur les coquilles Saint-Jacques parue en 1930 (E. PRIOL) suggère qu'on les appellerait dans la région de Port-Vendres des « patcharinas » (publiée dans : Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1930-06 , Vol. 3 , N. 2 , P. 143-173). Ce terme, inconnu des autres sources lexicographiques, semble cependant erroné. Il est probable que l'auteur est transcrit phonétiquement "pagelina" qui désigne effectivement sur le littoral languedocien et provençal un petit coquillage dont la forme est proche de la coquille Saint-Jacques.
On trouve parfois dans les dictionnaires occitans le terme « arcèli » mais il s'agit d'un autre coquillage, de type palourde : le « lavignon » ou « lavagnon », très courant en Charente-Maritime.
À noter, cette expression relevée dans le Trésor du Félibrige : « A pelerin fau pas vèndre couquiho » (graphie originale de l'auteur, en graphie classique « A pelegrin fau pas vendre cauquilha »).
vieira galicien, petxina de pelegrí, peregrina (catalan), conchiglia di San Giacomo, conchiglia dei pellerini, cappasanta, capa santa (italien)
- Clausissa o clauvissa : les fameuses « clovisses », très courantes dans la cuisine du littoral provençal et languedocien, spécialité du bassin de Thau (Sète), qui se cuisinent en persillade.
- Los muscles : les moules
- Las tenilhas ou telinas : devenues « tellines » ou « ténilles » en français (en Languedoc, on emploie plutôt « ténilles », d'après le terme occitan original). Le plus petit des coquillages qui vit dans le sable. Il se cuisine traditionnellement en persillade.
- Las ustras : les huîtres
- Un lexique occitan très complet des termes de pêches, des poissons et des coquillages de la région marseillaise (occitan provençal, graphie phonétisante)
L. PILA, Pei e Pesco daou gou de Marsiho ; Marsiho : Louis Pally ; Nice : J. de Fays, 1911. (Consultable sur le site du Ciel d'oc)
- Le Trésor du Félibrige : contient également de nombreux termes liés à la pêche, aux poissons et aux coquillages
- BERTINO (Andrée) e VALLA (Fredo), 18 menú d'Occitània dediats a 18 grandas fremas de l'estòria occitana, Roccabruna : Chambra d'òc, 2006. (occitan/italien/français/anglais)
- MONTAGNE (Prosper), Le festin occitan, Villelongue d'Aude : Atelier du Gué, 1980. (contient des textes et du vocabulaire en occitan)
- MONTAGNE (Prosper), Gastronomie méridionale : littérature, art culinaire et recettes,Villelongue-d'Aude : Atelier du Gué, 1999. (contient des textes et du vocabulaire en occitan)
- REBOUL (Jean-Baptiste), La cuisinière provençale, Marseille, Tacussel, 1985 (contient du vocabulaire et un lexique des termes de cuisine en provençal)
Languedoc
Recueil écrit par Frédéric Mistral conservé par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille. C'est une ébauche du discours de Frédéric Mistral aux Jeux floraux d’Apt en 1862, publié dans l’Armana prouvençau de 1863, p. 13-26.
Lenga d'Òc/Lengo d'Ò es una magazina d'actualitat en lenga occitana. Presentada sus Télémiroir, cadena locala de la region nimesenca, per Lisa Gròs e Claudina Paul de 2007 a 2010, l'emission contunh sus TVSud dempuèi la fusion de Télémiroir e de 7L TV, cadena monpelierenca.
Vengudas jónhert las colleccions del CIRDÒC-Mediatèca occitana en 2012, los archius de difusions de Télémiroir seràn progressivament botats en linha sus Occitanica.
Emission difusada lo 24 de genièr de 2013 e consacrada al grop Du Bartàs, rescontrat per son concèrt de Nadau donat pel IEO30 al teatre Christian Liger de Nimes.
Presentacion : Claudina Paul
Conférence donnée le 21 février 2013 par Jean-Jacques Casteret à l'Usine des Tramways (Pau)
Dans les Pyrénées gasconnes, la polyphonie s'impose à tous, des messes dominicales jusqu'aux fêtes patronales. Elle est pourtant longtemps restée dans l'angle mort de la recherche.
À l'occasion de la publication de ses travaux aux éditions L'Harmatttan, Jean-Jacques Castéret, ethnomusicologue, nous invite à découvrir cette pratique sociale.