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Lo diari de l'IEO Miègjorn-Pirinèus. - 2015, N°025 (Prima)
Institut d'estudis occitans (Miègjorn-Pirinèus)
Pugin, Sebastian
Bernissan, Fabrice (1968-....)
Lobèra, Pèir
Taupiac, Jacme (1939-....)
Peladan, Georges (1938-....)
Lo Diari contient des articles sur les événements passés ou à venir, des comptes rendus scientifiques, l’annonce des prochaines parutions, des entretiens avec les acteurs majeurs du monde culturel occitan et un agenda culturel.
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Lo diari de l'IEO Miègjorn-Pirinèus. - 2015, N°026 (Julhet-Agost)
Institut d'estudis occitans (Miègjorn-Pirinèus)
Pugin, Sebastian
Lafargue, Gisèla
Lobèra, Pèir
Taupiac, Jacme (1939-....)
Hagège, Aldric
Vidal, Alan
Molin, Pierre
Carrère, Sylvain
Chapduelh, Cecila
Lo Diari contient des articles sur les événements passés ou à venir, des comptes rendus scientifiques, l’annonce des prochaines parutions, des entretiens avec les acteurs majeurs du monde culturel occitan et un agenda culturel.
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Lo diari de l'IEO Miègjorn-Pirinèus. - 2015, N°027 (Setembre-Octobre)
Institut d'estudis occitans (Miègjorn-Pirinèus)
Pugin, Sebastian
Carrère, Silvan
Molin, Pierre
Hagège, Aldric
Chapduelh, Cecila
Taupiac, Jacme (1939-....)
Lo Diari contient des articles sur les événements passés ou à venir, des comptes rendus scientifiques, l’annonce des prochaines parutions, des entretiens avec les acteurs majeurs du monde culturel occitan et un agenda culturel.
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Lo diari de l'IEO Miègjorn-Pirinèus. - 2015, N°028 (Novembre-Decembre)
Institut d'estudis occitans (Miègjorn-Pirinèus)
Pugin, Sebastian
Carrère, Sivan
Molin, Pierre
Taiac, Miquèl
Chapduelh, Cecila
Taupiac, Jacme (1939-....)
Hagège, Aldric
Pouvillon, Hervé
Lo Diari contient des articles sur les événements passés ou à venir, des comptes rendus scientifiques, l’annonce des prochaines parutions, des entretiens avec les acteurs majeurs du monde culturel occitan et un agenda culturel.
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Lo diari de l'IEO Miègjorn-Pirinèus. - 2016, N°029 (Genièr-Febrièr)
Institut d'estudis occitans (Miègjorn-Pirinèus)
Pugin, Sebastian
Lafargue, Gisèla
Molin, Pierre
Taupiac, Jacme (1939-....)
Lo Diari contient des articles sur les événements passés ou à venir, des comptes rendus scientifiques, l’annonce des prochaines parutions, des entretiens avec les acteurs majeurs du monde culturel occitan et un agenda culturel.
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Réglementation autour de la signalétique bilingue dans une commune

L’installation de panneaux de signalisation routière (entrées de communes ou d’agglomération et signalétique directionnelle, à distinguer de la signalétique prescriptive qui indique des interdictions et règles pour la sécurité routière) en occitan, catalan, breton, basque, corse, etc. est une initiative de plus en plus fréquente à l’initiative des collectivités territoriales en charge de ces équipements (la collectivité compétente varie selon le territoire ou le type de voie concernés).
Toutefois, il s’agit d’un usage public de langues dites régionales qui peut être considéré comme contrevenant à la législation et à la réglementation en vigueur en matière de langue officielle sur le territoire français. Enfin, ce type d’équipement doit également répondre à des cadres réglementaires stricts (réglementation et prescription des équipements de signalisation routière).


Signalisation directionnelle bilingue breton-français à Lorient. Photo Iconotèca-CIRDÒC.

1/ Législation et réglementation en vigueur

L’article 2 de la Constitution de la Ve République fait du français « la langue de la République », et donc la seule langue ayant un caractère officiel. De ce fait, l’usage d’une autre langue, en particulier les langues dites « régionales » ou « de France » dans la vie publique se voit régulièrement freiné ou même interdits par les administrations, voire attaqué en justice par des adversaires du « plurilinguisme interne » pour reprendre la terminologie du dernier rapport officiel remis sur la question des langues de France à la Ministre de la Culture et de la Communication en 2013.1
Pourtant, l’article 2 de la Constitution n’interdit pas explicitement l’usage d’une autre langue dans la vie publique du moment où l’usage du français est respecté dans son caractère d’officialité, comme le prouve d’ailleurs les très nombreuses dispositions législatives en faveur de l’usage et de la promotion des langues de France qui ont été élaborées depuis plus d’un demi-siècle sans être jugées anticonstitutionnelles.
Le rapport de 2013 réaffirme que « la législation française [en vigueur] ouvre de larges possibilités juridiques » et que le fameux article 2 de la Constitution « prescrit l’usage du français, mais ne proscrit pas d’autres langues, et notamment les langues régionales. » L’article 2 de la Constitution rend en revanche impossible l’usage d’une langue autre que le français lorsque l’information qui est transmise doit pouvoir être comprise de tous, sans ambiguïté ; soit pour des raisons d’intérêt général (par exemple des raisons de sécurité, c’est le cas de la signalisation routière de type prescriptive), soit parce qu’il s’agit d’énoncer des règles, de notifier une norme de droit, de publier une instruction générale. 

Le cadre législatif de référence permettant la mise en place du bilinguisme dans la signalisation routière est la Loi du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française. Elle réaffirme le principe constitutionnel à l’article 1 (« en vertu de la Constitution, la langue française est un élément fondamental de la personnalité et du patrimoine de la France. Elle est la langue de l'enseignement, du travail, des échanges et des services publics ») et l’applique en matière de signalétique publique à l’article 3 (« Toute inscription ou annonce apposée ou faite sur la voie publique, dans un lieu ouvert au public ou dans un moyen de transport en commun et destinée à l'information du public doit être formulée en langue française »). La Loi du 4 août 1994 précise cependant à l’article 21 que le statut du français langue officielle ne s’oppose pas à l’usage des langues régionales : « Les dispositions de la présente loi s'appliquent sans préjudice de la législation et de la réglementation relatives aux langues régionales de France et ne s'opposent pas à leur usage. » Autrement dit, ni la Constitution, ni la loi n’interdisent l’usage public des langues régionales même si elles le contraignent et l’encadrent.

Dans le cadre de l’affaire des panneaux occitans de la commune de Villeneuve-lès-Maguelone en 2012, la jurisprudence a confirmé ce cadre législatif permettant l’installation de signalisation routière en occitan ou toute autre langue de France (en dehors de la signalisation prescriptive, c’est-à-dire la signalisation ayant une incidence sur la sécurité routière). L’arrêt du 28 juin 2012 de la Cour d’appel de Marseille qui donne raison à la commune de Villeneuve-lès-Maguelone compile utilement tout le cadre législatif et réglementaire nécessaire à l’installation d’une signalisation routière bilingue.
Consulter l’arrêt : ICI. 

En matière de signalisation routière, la réglementation existante permet donc l’installation de panneaux d’entrée de commune en occitan ou en langue régionale du moment où le panneau en langue française est bien présent, et dans la mesure où cette signalétique respecte les réglementations et normes en vigueur dans ce domaine. Le rapport de 2013 préconise d’ailleurs aux collectivités d’aller plus loin en matière de signalétique afin de promouvoir les langues du territoire dans l’espace public : « En matière de signalisation routière, il conviendrait de permettre la mise en place d’une signalisation routière bilingue, au-delà des panneaux d’entrée et de sortie d’agglomération, pour la signalétique n’ayant pas de valeur prescriptive. Dans les transports publics, la signalétique sonore et la signalisation bilingue des noms de lieux, à l’image de ceux du métro de Toulouse, pourrait être étendue sur les autres réseaux, notamment à la SNCF pour les trains express régionaux. » 

Notons que ce cadre législatif s’applique à de nombreux domaines de l’écrit officiel ou administratif, même si les administrations sont souvent réticentes, davantage par prudence que par application stricte de la législation en vigueur, à l’usage du bilinguisme. Le rapport du Comité consultatif de 2013 détaille ainsi de nombreux domaines dans lesquels le bilinguisme pourrait être appliqué.

2/ En résumé :

Voici un résumé des règles à suivre:

  • Il faut respecter la réglementation officielle en terme de signalisation routière ;
  • Dans ce domaine, une langue régionale ne peut se substituer à la langue française, elle ne peut que la compléter par traduction ; 
  • Sur le plan sociolinguistique et historique, il convient de faire des recherches toponymiques afin de déterminer le nom et l’orthographe, voire de faire appel à des experts en lexicographie et terminologie occitanes de votre territoire. 
  • Il est également recommandé d’informer et d’associer les habitants à votre démarche, afin que la pertinence de celle-ci soit bien comprise et qu’ils se sentent concernés. Le rapport de 2013 est riche en conseils sur les bonnes pratiques à mettre en place dans ce contexte. 

3/ Ressources et outils

L’Institut d’Estudis Occitans a édité en 2013 un guide complet et très utile pour vous accompagner dans votre projet. Les sections départementales et régionales de l’IEO sont également des interlocuteurs souvent très précieux pour vous aider dans votre projet.

Loi n° 94-665 du 4 août 1994 relative à l'emploi de la langue française sur Légifrance : ICI. 


1.Rapport du Comité consultatif pour la promotion des langues régionales et de la pluralité linguistique interne (2013) [en ligne sur le Ministère de la Culture et de la Communication 

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Histoire poétique et littéraire de l'ancien Velay / par Francisque Mandet
Mandet, Francisque
L'Histoire poétique et littéraire de l’Ancien Velay publiée par Francisque Mandet en 1842 contient des extraits de textes en occitan auvergnat antérieurs à 1800.
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Foires et marchés de Noël en Occitanie
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)
Si les « marchés de Noël » évoquent plutôt les traditions d’Alsace et des pays germaniques, l’Occitanie n’est cependant pas en reste avec de nombreuses fièiras (foires) qui avaient lieu au temps de Noël.
Partout en Occitanie, les rites familiaux qui accompagnent la célébration de Noël nécessitaient un approvisionnement en produits parfois très particuliers suscitant marchés et foires plus ou moins importants. Il s’agissait en particulier de se procurer les ingrédients et mets pour le repas de la veille de Noël, le gròs sopar (gros souper) en Provence, repas en réalité « maigre » et la merluça (morue) était répandue dans tous les pays d’Oc. En Provence, c’est surtout pour les fameux treize desserts que l’on va s’approvisionner à la foire, dont les nogats (nougats) vendus par les nogatièras (marchandes de nougats). Bref, comme le note Arnold Van Gennep : « en Provence, le gros souper était une affaire importante ».  
Il fallait aussi se procurer les objets et instruments des rites domestiques, complémentaires du rite religieux de la messe de minuit : des chandelles - les « candelas calendalas » (chandelles de Noël) évoquées par Mistral dans le Tresor dóu Felibrige - les santons de la Nativitat (la crèche) et bien sûr les étrennes que l’on offre aux enfants.
Si la Provence a ses marchés de Noël emblématiques qui existent pour certains depuis le XIXe siècle et qui sont très actifs aujourd’hui autour des foires aux santons et des ingrédients nécessaires aux treize desserts, l’ouest occitan a quant à lui ses « foires aux gras », qui se tiennent traditionnellement autour de la  fête de la Saint Martin (11 novembre), la période d’avant Noël étant aussi celle de la tualha du cochon ou des volailles grasses.

Quelques foires de Noël anciennes

La fièra dei santons de Marseille :
La plus ancienne et célèbre foire aux santons est celle de Marseille qui se tenait le premier dimanche de l’Avent. La première s’est tenue en 1803 sur les Allées de Meilhan, puis devant le succès remporté par cette exposition, elle a été déplacée en 1808 sur le cours Belsunce.
Aux étals des marchands de santons se mêlaient des baraques de confiseurs, des étalages de plantes, papiers de couleur et toutes sortes d’accessoires servant à la confection de la crèche familiale.
L’écrivain provençal Joseph Desanat (1796-1873) a donné une longue description de cette foire des santons de Marseille dans son journal Lou Bouil-Abaïsso (n° 47, 17 décembre 1841 : « Marsio. Leis crèchos et leis santouns doou cous » : Marseille. Les crèches et les santons du Cours).

Foire des santons à Marseille d'après un croquis de Ch. Parot, Gravure, La Presse illustrée, 25 décembre 1869« Lou pople marsies de touto counditien
Aimo renouvella seis vieios traditien ;
(...)
Soou que dessus lou Cous dins de barraquo estrecho
Troubara de santoun et de fres roumanieon
Verduro, papié blu, pooussiero d’or, agneou.
Saou que su de gradin à pleno canestrello
Li vendoun de souleou, de ciel eme d’estello
La Viergi, san Joousé, l’establé, l’ai, lou buou,
De mitroun, de paysano eme sies paniés d’uou. »

« Le peuple marseillais de toutes conditions
Aime à renouveler ses vieilles traditions ;
(...)
Il sait que sur le Cours dans des baraques étroites
Il trouvera des santons et du romarin frais
Verdure, papier bleu, poussière d’or, agneaux.
Il sait que sur des gradins à pleines corbeilles
Il se vend des soleils, des ciels avec étoiles
La Vierge, saint Joseph, l’étable, l’âne, le bœuf,
Des mitrons, des paysannes avec leurs paniers d’œufs. »
Lire le texte complet sur Gallica

Actualités de la Foire aux santons de Marseille :
http://www.foire-aux-santons-de-marseille.fr

Riez (Alpes-de-Haute-Provence), de la « foire froide » au « marché calendal » :
Ce marché de noël existe encore de nos jours, c’est le « marché calendal » de Riez. La foire de Riez, dite « foire froide » est déjà signalée par Arnold van Gennep dans son Manuel de folklore français ou encore Marcel Provence en 1936 : « Jadis, avant Noël, on allait à Riez, à la foire du 21 décembre, la foire froide, acheter les figues, les dattes, les nougats, les produits nécessaires aux treize desserts de la Noël. » (« le Folklore de Moustiers » dans : Annales des Basses-Alpes : bulletin de la Société scientifique et littéraire des Basses-Alpes, t. XXVI, 171, 1936. Article consultable en ligne sur Gallica :
 http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5665757v/f257)

« Lo bon diluns » d’Alais (Alès, Gard) :
Grand marché qui avait lieu le lundi avant Noël (cité par F. Mistral, Tresor dóu Félibrige)

« La fièira de las femnas gròssas » de Verfeil (Tarn-et-Garonne)
Verfeil avait sa foire de Noël, que certains appelaient « fièira de las femnas gròssas » : « parce qu'il y avait peu de monde et les grosses femmes pouvaient facilement circuler. »
source : CORDAE-La Talvera : Enquête : Mémoires de Castanet / Informateur Ardourel, Berthe ; Enquêteur Bedel, Christian-Pierre ; Enquêteur Loddo, Daniel.
http://cordae-talvera-documentation.kentika.fr/Record.htm?idlist=6&record=19153023124919712059
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Edicion de las òbras poeticas de Robert Ruffi per Joan-Ives Casanòva
Casanova, Joan-Ives (1957-....)

Amb aquela edicion critica nòva Joan-Ives Casanòva rend omenatge a Robert Ruffi, òme de letras marselhés de la fin del sègle XVI e de la debuta del sègle XVII, que los importants estudis istorics, gaireben desconeguts, e los escriches poetics an pas reçauput la renommada que meritavan. Sas òbras literàrias foguèron pas l’objècte d’una publicacion especifica del temps de sa vida, mas dos de sos sonets apareisson totun dins las pèças liminaras de l’edicion des las Obros e Rimos de Belaud de la Belaudiera en 1595. Robert Ruffi daissa dos manuscrits, qu’un es poetic e l’autre istoric1. Joan-Ives Casanòva a causit d’editar aquí las òbras poeticas. Aquelas avián ja fach l’objècte d’una edicion en 1894, mas èra pas que parciala e demandava doncas un trabalh d'edicion critica.

Una version abreujada d’aquesta edicion a paregut jos lo títol Contradiccions d’Amor en 2000 a las edicions Atlantica a Biàrritz.

A prepaus de l'editor

Nascut en 1957, Joan-Ives Casanòva es Professor a l’Universitat de Pau e dels païses de l’Ador dempuèi 1996 e especialista de la poesia baròca occitana. Es l’autor d’estudis de referéncia sus d’autors coma Jean de Nostredame (1507?-1577), Belaud de la Belaudiera (1533?-1588) o encara Robert Ruffi (1542-1634).
Es tanben l’un dels especialistas màgers a l’ora d’ara de l’òbra d’autors coma Victor Gelu e Frederic Mistral2. Joan-Ives Casanòva es estat tanben President del Pen-Club de Lenga d’Òc.

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1. Conservats al Musée Paul Arbaud, los dos manuscrits pòrtan respectivament las còtas de MQ111 e MQ112.

2. Véser son obratge L’Enfant, la mort et les rêves. Trabucaire, Perpignan, 2004, 418 pp

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A prepaus dei « salmes de Medelha ». Reflexions e interrogacions a fiu de lectura / Felip Gardy
Gardy, Philippe
Dins aquela comunicacion donada lo 30 de genièr de 2015 dins l'encastre de las Jornadas d'estudis CAPES organizadas per l'Universitat Paul Valéry, Felip Gardy propausa una relectura dels salmes de Medelha de Max Roqueta, en examinar lor plaça dins una òbra traversada per la figura de l'abandonada.
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