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Aicí e ara
Pach, Rémi. Directeur de publication
Revue trimestrielle, publiée à Montpellier de 1979 à 1983 (15 numéros) sous la direction de Rémi Pach. Le comité de rédaction réunit Jean-Frédéric Brun, Jean-Pierre Laval, François Pic.

Le titre de la publication fait référence au manifeste publié dans le premier numéro de Viure en 1965 « Aicí e ara. Dins aqueste païs e dins aqueste sègle, l’òme… L’òme deliure e responsable » et affirme la volonté de filiation entre les deux publications. Revue de réflexion et de critique sur l’occitanisme, indépendante de tout mouvement ou parti politique, les articles traitent de sujets politiques, culturels et littéraires. Aicí e ara est aussi ouverte aux autres minorités nationales. La revue est à l’origine de la création en 1980 de l’Union del Pòble d’Òc, qui se veut un rassemblement et non un parti, le Manifeste de l’U.P.O est publié dans le n°9 de novembre 1980. La revue est rédigée entièrement en occitan jusqu’au n° 10 de février 1981, à partir de mai 1981 apparaissent des articles en français.

En mai 1982, après une interruption d’un an, une nouvelle série voit le jour et la revue annonce un changement de cap, elle ne s’adresse plus seulement aux occitanistes et accorde une place plus importante à l’aspect culturel. Les articles en occitans, dans un esprit d’ouverture et de tolérance, s’ouvrent à la graphie mistralienne. Le dernier numéro paraît en février 1983, son éditorial fait le constat de démobilisation et de régression du mouvement occitan depuis l’arrivée de la gauche au pouvoir.
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Viure
Lafont, Robert (1923-2009). Directeur de publication
Revue trimestrielle publiée à Nîmes de 1965 à 1973 (30 numéros) sous la direction de Robert Lafont. Lors de sa création, le comité de rédaction réunit Jean-Paul Bringuier, Claude Fabre, Gui Martin et Yves Rouquette. Jean Larzac et Philippe Gardy rejoindront l’équipe en 1966.

Le premier numéro paraît en 1965, il débute par un texte liminaire Revolucion occitana, souvent repris par la suite, qui constitue un manifeste et annonce mai 68. Le texte est rédigé par Robert Lafont et Yves Rouquette.

L'importance de Viure tient à son caractère précurseur dans tous les domaines. Par ses analyses (aliénation, colonialisme intérieur, socialisme, nationalisme...) la revue a donné les éléménts nécessaires à la réappropriation de l'histoire et de l'identité occitanes. Des désaccords au sein du comité de rédaction entraîneront la disparition de la revue en 1973.
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Almanac patoues de l'Ariejo
Gadrat, Léon (1847-1906). Directeur de publication
L’Almanac patoues de l’Ariejo paraît pour la première fois en 1891 à l’initiative de Léon Gadrat, imprimeur à Foix. La publication sera interrompue en 1915 à cause de la guerre et ne reprendra qu’en 1922, le dernier numéro connu est celui de 1936.
C’est un almanach populaire. Contrairement à de nombreux almanachs occitans, l’Almanac patoues n’est pas une publication militante, il n’est pas un organe du Félibrige et demeure indépendant de la hiérarchie félibréenne, même si le mouvement exerce une influence durable sur la rédaction : parmi les contributeurs, Arthur Cassou et Paul Dunac sont membres de l’Escolo de Mount-Segur et Clovis Roques sera majoral représentant de l’Escolo deras Pireneos.

Le contenu de la publication évolue en raison de sa propre histoire et des évènements qui l’affectent. Les trois premiers numéros contiennent essentiellement des textes issus de la tradition orale extraits du Bulletin de la société ariégeoise des sciences, lettres et arts : des contes populaires recueillis par l’abbé David Cau Durban, des collectages de chants traditionnels réalisé à Massat par un instituteur, M. Ruffié ainsi que des proverbes extraits de Proverbes patois de la vallée de Biros collectés par l’abbé Guillaume Castet. Par la suite l’almanach va exploiter une autre source, le recueil des Chants populaires du Languedoc publié par Louis Lambert et Achille Montel.
La publication de ce corpus traditionnel a fait de l’Almanac patoues de l’Ariejo le recueil le plus dense de littérature orale pyrénéenne et a joué un rôle majeur dans la revitalisation de la mémoire occitane.

Le décès de Léon Gadrat en 1906 représente une véritable rupture. A partir de 1907 le contexte éditorial évolue, les textes recueillis cèdent la place à des compositions de moins bonne qualité : contes souvent misogynes, facéties, textes grivois suspectés de médiocrité et autres récits comiques dégénérant parfois jusqu’au scatologique. L’almanach publie aussi des textes historiques et des textes inspirés par l’actualité ou la vie quotidienne dont ils sont le reflet. La grande majorité des auteus se cache derrière des pseudonymes dont certains n'ont jamais été identifiés.

La présentation matérielle de l’almanach est toujours la même tout au long de sa publication. Il contient peu de publicité, à partir de 1900 il est illustré de petites vignettes puis de dessins et de séries de dessins humoristiques à la façon de bandes dessinées. Il est diffusé à 4500 exemplaires. 

L’almanach est entièrement rédigé en langue occitane à l’exception du chapitre « Foires et marchés ». L’Ariège a la particularité d’être un département qui inclut deux aires dialectales bien différenciées : le languedocien et le gascon, l’almanach en est le reflet. Cependant une étude de la répartition par dialecte des textes publiés met en évidence la domination du languedocien, 80 % des textes sont écrits dans ce dialecte. Les contributions en gascon chutent à partir de 1908, date à laquelle Bernard Sarrieu lance l’Armanac dera Mountanho. La communauté linguistique gasconne des Pyrénées centrales, portée par le dynamisme du Félibrige, se structure autour le l’Escolo dera Pireneos.

Quant à la graphie, elle fluctue, mais L’Almanac patoues de l’Ariejo n’a jamais adopté la graphie félibréenne. Globalement la publication adopte la graphie mise au point par Louis Lafont de Sentenac dont les règles sont énoncées dans la préface du Recueil de noëls de l'Ariège en patois languedocien et gascon publié en 1887. Ces règles sont une adaptation de la graphie félibréenne, conçue au départ pour un dialecte provençal rhodanien, à la langue parlée en Ariège. L’almanach n’adoptera pas non plus la graphie classique, un seul texte est publié dans cette graphie en 1929, il est de Raymond Lizop : La Reina Floreta.
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La saga dau Larzac : istòria dau Larzac de las annadas setanta fins a ochanta-tres
Verdié, Bernard

Bernard Verdié, païsan, editor e redactor en cap de la revista Patrimòni, retranscrich los moviments de protestacions, que pendent las annadas setantas, faguèron del platèl de Larzac un espaci de convergéncia de luchas. L'emission es co-animada per Pascal Pottier, jornalista e animator a Ràdio Lenga d'Òc.

En 1971, las primèras amassadas de païsans an luòc contra lo projècte del ministèri de la Defensa d'espandir un camp militar per d'expropriacions de païsans, quand refusavan de vendre al prètz gròs. Del fach de la situacion geogradica del platèl, aprèp lo periòde de  las luchas socialas de 1968, e amb los moviments anticapitalistas, antimilitaristas, la presa de consciéncia ecologica, ..., la lucha dels païsans de Larzac s'internacionaliza, federant de revendicacions contra las opressions e per la democracia : antinuclear, hippy, feminista, occitanista, revolucionari de Grècia e de Chile, anticolonialistas palestinians, representants de l'IRA, maoïstas, paisans del tèrç mond, etc.

Aqela emission s'interessa particularament als 10 ans (1971-1981) de lucha contra lo projècte d'espandiment del camps militar de Larzac.

Per de questions de dreches, los extrachs musicals difusats dins las emissions podon pas èsser mes en linha, fogèron doncas talhats dels enregistraments.

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Un libre per esser liure : una emission literària
Blin-Mioch, Rose

Dins sas capsulas radiofonicas, Rose Blin-Mioch, Doctora en lengas Romanicas especialitat occitan, nos presenta una òbra literària de sa causida : paratexte, fons, forma e lenga, la literatura occitana contemporanèa recela encara plan de suspresas. 

De lecturas per fin de balhar un abans-gost d'aquelas òbras.

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Jaume Ièr : Un rei nascut a Montpelhièr
Joanda (1972-....)
Pichon fulheton radiofonic istoric animat per Jean-Daniel Estève, conegut jos son escais Joanda e acompanhat de professionals de l'istòria, escrivans, politicians, que contan l'istòria de Jaume Ièr d'Aragon (1208-1276).
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Biais de dire en Lengadòc : las cronicas de Felipe Carcasses
Carcassés, Philippe

Cronica radiofonica creada pel Setòri Felipe Carcasses per fin de conóisser melhor lo Lengadòc a travèrs son istòria, sos mites e legendas, aital que sa lenga amb lo dialecte lengadocian : vocabulari, gramatica, prononciacion, especificitats de la cultura lengadociana son tant de subjèctes abordats.

De lecturas d'extrachs de la poësia de Max Roqueta illustran notadament l'occitan oriental de la region.

Animada per Felipe Carcasses et registrada per Radio Lenga d'Òc (Montpellier) despuòi 2013.

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Per jòia recomençar
Stenta, Michèle (1945-....)
Cronica radiofonica sus las valors belas e principis que caracterizan la societat occitana medievala. Animada per Miquèla Stenta e registrada per Ràdio Lenga d'Òc (Montpelhièr).
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Manuscrits de Jules Couder, poète local d'expression occitane, né et mort à Uzès
Couder, Jules (1845-1931)

Jules Couder (6 août 1845- 31 juillet 1931), né et mort à Uzès (Gard), est un poète local d'expression occitane. Il est l'auteur de centaines de petites pièces qu'il intitule « vers patois ».

Cette œuvre réalisée par divertissement personnel (selon Jules Couder lui-même) est disponible en ligne : poésies, chansons, fables et contes, parfois signés de son pseudonyme Jicé, mais aussi articles et chroniques d'histoire locale.

Jules Couder, érudit local, s'inscrivant dans le courant que partagèrent nombre d'érudits locaux, prit plaisir à écrire en langue occitane, suivant ainsi l'exemple des écrivains de la renaissance félibréenne.

Consulter la présentation du Fonds Jules Couder conservé à la médiathèque d'Uzès
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Feuilleton radiophonique : Ieu, Joan Pigassa, obrièr del Canal
Teysseyre, Michèle (1949-....)
S’apeliá Joan. Coma son paire, se destinèt al mestièr de boscassièr. Èra sens comptar amb l’extraordinària aventura qu’anava capvirar lo país : la cavada del Canal Reial de Lengadòc, tornat apelat mai tard Canal de Miègjorn. 

PRESENTACION

I a dos ans, Michèle Teysseyre publicava a las Éditions du Cabardès, un segond roman sus l’incredibla entrepresa representada pel cavament del Canal del Miègjorn, jol regne de Loís XIV.
L’istòria nos presenta en contrapunt a l’epopèia de Monsieur Riquet (que en 2013, tractava lo subjècte vist dels mai nauts somes de l’Estat) ; l’envèrs de l’òbra, l’indispensabla contribucion dels terrassièrs, boscatièrs e autras manòbras aquela proesa tecnica. D’« invisibles » que lo quotidian es portat aquí per Joan Pigassa, boscatièr de son estat, originari de la Montanha negra. Descobrissèm a sos costats, l’ambient d’un obrador al sègle XVII, dins un obratge ont sentissèm l’estil cinematografic de Miquèla Teysseyre.
Tot conteniá los ingredients per produire un fulheton sonòr que donariá a ausir la votz de Pigassa, dins sa lenga mairala, l’occitan. Una epopèa de seguir al cors de 59 episòdis d’una durada de 3 a 4 minutas cadun (environ). 

CREDITS 

Segon l’òbra de Michèle Teysseyre « Moi, Jean Pigasse, ouvrier du Canal » publicada a las Edicions del Cabardés. Traduccion occitana d’Alan Roch, disponibla a las Edicions IEO Aude. Dins lo ròtle de Jean Pigasse, Mathieu Vies. Amb la votz de Lila Fraysse. Registrament, Marc Dubézy, abilhatge/mesclatge, Thierry Ducos. Realizacion, Laurent Labadie de la Companhiá Lilo e LL Films. 
Una produccion CIRDOC-Institut occitan de cultura, sostenguda per l’Union Europèa, dins lo quadre del programa Occitanica +. L’Europe s’engage avec le Fonds européen de développement régional. Retrobatz totes los episòdis sus www.occitanica.eu  
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