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Entretien avec Armand Quercy nº2
La Granja. Collecteur
Armand Quercy vivait à Rudelle où il était installé comme agriculteur. Il était reconnu comme un chanteur public de tradition, tant son répertoire était large et adapté à chaque situation. Il avait été invité, en tant que chanteur, à de nombreuses noces ou à de nombreux banquets. Dans sa jeunesse, les jours de foire de Lacapelle Marival, il se joignait à ses frères, tous bons danseurs. Pour un instant, ils étaient considérés comme les rois de la fête, dans les auberges où ils se présentaient. Leurs statures physiques et leur entrain d’animateurs resta longtemps dans les mémoires.

Armand Quercy étai né le 24 juillet 1905 à Labathude. Déjà son père était un chansonnier réputé. Les nouveautés de la vie quotidienne étaient pour lui un prétexte pour composer quelques paroles sur des mélodies de danses ou des chansons de la guerre de 1870. La démolition d’une ancienne église et la construction d’une nouvelle dans un autre lieu de la commune, lui donna l’occasion de composer les paroles de la complainte de l’église de Labathude :
« Judas et tes amis et vilains êtres humains,
Tu gaspilles nos temples, vendu notre terrain,
Oh ! C’est abominable. Pour toi plus de pardon,
D’avoir gâché les dons du grand Napoléon »

Ainsi, c’est dans un bain chansonnier qu’Armand Quercy entreprit de constituer un large répertoire chanté. Sa belle mère, originaire de Lauresses, lui fit connaître un répertoire aurillacois, telle la chanson Lo long de la Jordana, chanson écrite par le félibre d’Aurillac, Pierre Géraud.

Plus que son répertoire, Armand Quercy nous avait toujours surpris par la perception qu’il avait de sa technique vocale. Pour lui le chant était proche du parlé et surtout de la voix qui appelle. Il lui arrivait de faire précéder un chant par un appel, le même qui sert pour faire venir les brebis. De par la conscience qu’il avait d’être le détenteur d’un patrimoine vocal original, de par l’esprit de convivialité et de partage qui transparaissait dans son chant, Armand Quercy représentait pour nous la figure du chanteur de tradition populaire.
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Entretien avec Armand Quercy nº1
La Granja. Collecteur
Armand Quercy vivait à Rudelle où il était installé comme agriculteur. Il était reconnu comme un chanteur public de tradition, tant son répertoire était large et adapté à chaque situation. Il avait été invité, en tant que chanteur, à de nombreuses noces ou à de nombreux banquets. Dans sa jeunesse, les jours de foire de Lacapelle Marival, il se joignait à ses frères, tous bons danseurs. Pour un instant, ils étaient considérés comme les rois de la fête, dans les auberges où ils se présentaient. Leurs statures physiques et leur entrain d’animateurs resta longtemps dans les mémoires.

Armand Quercy étai né le 24 juillet 1905 à Labathude. Déjà son père était un chansonnier réputé. Les nouveautés de la vie quotidienne étaient pour lui un prétexte pour composer quelques paroles sur des mélodies de danses ou des chansons de la guerre de 1870. La démolition d’une ancienne église et la construction d’une nouvelle dans un autre lieu de la commune, lui donna l’occasion de composer les paroles de la complainte de l’église de Labathude :
« Judas et tes amis et vilains êtres humains,
Tu gaspilles nos temples, vendu notre terrain,
Oh ! C’est abominable. Pour toi plus de pardon,
D’avoir gâché les dons du grand Napoléon »

Ainsi, c’est dans un bain chansonnier qu’Armand Quercy entreprit de constituer un large répertoire chanté. Sa belle mère, originaire de Lauresses, lui fit connaître un répertoire aurillacois, telle la chanson Lo long de la Jordana, chanson écrite par le félibre d’Aurillac, Pierre Géraud.

Plus que son répertoire, Armand Quercy nous avait toujours surpris par la perception qu’il avait de sa technique vocale. Pour lui le chant était proche du parlé et surtout de la voix qui appelle. Il lui arrivait de faire précéder un chant par un appel, le même qui sert pour faire venir les brebis. De par la conscience qu’il avait d’être le détenteur d’un patrimoine vocal original, de par l’esprit de convivialité et de partage qui transparaissait dans son chant, Armand Quercy représentait pour nous la figure du chanteur de tradition populaire.
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Entretien avec Jeanne Liauzun nº2
La Granja. Collecteur
Jeanne Liauzun, née en 1921 et décédée en 2015 à Livernon était une figure de son village. Bien connue de tous, elle n’avait pas souhaité se marier et s’était consacrée à sa famille et à son activité, aux côtés de ses deux frères aînés.
En dehors de l’activité d’élevage, ses frères étaient exploitants en bois et consacraient tout leur temps libre à la chasse.
Quant à Jeanne, elle se dédiait aux activités des associations du village et, plus personnellement, à la peinture.

Elle avait hérité son répertoire de contes et de chansons de son grand-père Jean François Liauzun, ancien combattant de la guerre de 1870, jardinier et « chanteur bon vivant ».

Avec Jeanne Liauzun, d’une gentillesse extrême, nous avions passé des moments toujours agréables dans sa maison de Livernon où elle nous accueillait toujours avec plaisir, évoquant son histoire familiale, la vie du village ou découvrant les tableaux qu’elle avait peint.
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Entretien avec Jeanne Liauzun nº1
La Granja. Collecteur
Jeanne Liauzun, née en 1921 et décédée en 2015 à Livernon était une figure de son village. Bien connue de tous, elle n’avait pas souhaité se marier et s’était consacrée à sa famille et à son activité, aux côtés de ses deux frères aînés.
En dehors de l’activité d’élevage, ses frères étaient exploitants en bois et consacraient tout leur temps libre à la chasse.
Quant à Jeanne, elle se dédiait aux activités des associations du village et, plus personnellement, à la peinture.

Elle avait hérité son répertoire de contes et de chansons de son grand-père Jean François Liauzun, ancien combattant de la guerre de 1870, jardinier et « chanteur bon vivant ».

Avec Jeanne Liauzun, d’une gentillesse extrême, nous avions passé des moments toujours agréables dans sa maison de Livernon où elle nous accueillait toujours avec plaisir, évoquant son histoire familiale, la vie du village ou découvrant les tableaux qu’elle avait peint.
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Camina que caminaràs - 14ème Fira Mediterrània de Manresa (1/2)
Brees, Aimé

Émission réalisée à la 14ème Fira Mediterrània de Manresa en octobre 2011. Elle est constituée d'entretiens avec des membres de groupes de musique tels que : Ganxets, Ratafia, Canya d'Or - Grallers de Reus, Chemin de fer ou encore le duo Jordi Molina et Perepau Jiménez.

Pour des questions de droits, les extraits musicaux diffusés dans l'émission ne peuvent être mis en ligne, ils ont donc été coupés de l'enregistrement.

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Camina que caminaràs - Jòga! L’invencion d’un teatre popular contemporanèu.
Brees, Aimé

Emission réalisée au CIRDOC - Institut Occitan de Cultura à l'occasion de la soirée de vernissage de l'exposition « Jòga ! L’invencion d’un teatre popular contemporanèu ».
Le sujet est l'évolution du théâtre occitan, depuis les mouvements politiques de 1968, jusqu'à la première décade du 2ème millénaire.
Comme ce théâtre populaire et de contre-culture a été fortement porté par des femmes cette soirée leur donne une ample place.

L'émission se compose d'entretiens et de captations d'intervenant-e-s : présentation de la thématique par le directeur du CIRDOC - Institut Occitan de Cultura, Benjamin Assié ; extraits de spectacles et entretiens avec comédiennes et comédien : "Saison de femmes" d'Anne Clément et la Cie Gargamela-théâtre ; "Tiens bon : un demi-siècle de spectacles au pays" de Claude Alranq ; Isabelle François de la Cie La Rampe TIO ; "Voses de femnas" de Myriam François et l'Art Cie ; "Martror, la festa dels mòrts" par Perrine Alranq et Marie Gaspa du Théâtre des Origines à Pezenas ; Danielle Julien, écrivaine ; Jean-Claude Forêt, professeur de lettres au département occitan de l'université Paul Valéry de Montpellier.

Pour des questions de droits, les extraits musicaux diffusés dans l'émission ne peuvent être mis en ligne, ils ont donc été coupés de l'enregistrement.

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Aval jos aquel ròc ; Partir de pès per anar dansar
La Granja. Collecteur
Ronde de conscrits : Irénée Gibert
Récit :
Joséphine Bouygues

La vòta

Chaque village a la sienne : la fête votive (vòta), vouée à la paroisse et au saint qui la protège, est célébrée le jour du saint dans le calendrier.
Chaque communauté villageoise est attachée à “sa” fête identitaire. Au-delà des aspects religieux, avec messe, procession et célébration des morts, cette fête est par excellence celle de la jeunesse.

Au cours des aubades, les musiciens jouent dans chaque rue, apportent la réjouissance dans chaque maison, et reçoivent en paiement les pièces recueillies sur le parcours... Si les villageois ont été généreux, l’argent permettra de prolonger les festivités pendant plusieurs jours !

La communauté est appelée à se rassembler sur la place du village pour le bal. Rares moments où la danse, libération des corps observée par l’Église avec suspicion, est permise !

Ce sont les jeunes gens ayant eu 20 ans dans l’année qui organisent la fête votive. 20 ans, c’est l’âge de toutes les folies, tous les espoirs, mais c’est l’âge aussi de la conscription. Selon les époques, le service militaire pouvait durer deux à sept ans, quand il ne fallait pas partir en guerre... Alors cette fête, c’est à la fois le temps des rencontres et des promesses, et celui des adieux.

[Atlas sonore bourian, p. 52]
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Camina que caminaràs - Camins de resisténcia
Brees, Aimé

Emission consacrée à la création musicale de "Camins de resisténcia", emmenée par Claude Marti, sur le thème de la résistance, pour l'Estivada de Rodez le 29 Juillet 2010. Y figurent des entretiens avec des musiciens de la formation propre à la création (Claude Marti, Pierre Peyras, Laurent Audemard...), des captations du concert et pour finir un micro-trottoir auprès du public.

Pour des questions de droits, les extraits musicaux diffusés dans l'émission ne peuvent être mis en ligne, ils ont donc été coupés de l'enregistrement.

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La borrèia de Ganhòla
La Granja. Collecteur
Bourrée instrumentale interprétée par Laurent Astorg

La vòta

Chaque village a la sienne : la fête votive (vòta), vouée à la paroisse et au saint qui la protège, est célébrée le jour du saint dans le calendrier.
Chaque communauté villageoise est attachée à “sa” fête identitaire. Au-delà des aspects religieux, avec messe, procession et célébration des morts, cette fête est par excellence celle de la jeunesse.

Au cours des aubades, les musiciens jouent dans chaque rue, apportent la réjouissance dans chaque maison, et reçoivent en paiement les pièces recueillies sur le parcours... Si les villageois ont été généreux, l’argent permettra de prolonger les festivités pendant plusieurs jours !

La communauté est appelée à se rassembler sur la place du village pour le bal. Rares moments où la danse, libération des corps observée par l’Église avec suspicion, est permise !

Ce sont les jeunes gens ayant eu 20 ans dans l’année qui organisent la fête votive. 20 ans, c’est l’âge de toutes les folies, tous les espoirs, mais c’est l’âge aussi de la conscription. Selon les époques, le service militaire pouvait durer deux à sept ans, quand il ne fallait pas partir en guerre... Alors cette fête, c’est à la fois le temps des rencontres et des promesses, et celui des adieux.

[Atlas sonore bourian, p. 52]
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Camina que caminaràs - Anthologie de la poésie occitane : Revue Triage
Brees, Aimé

Emission réalisée à l'occasion de la présentation publique, à la libraire Sauramps de Montpellier, d'une anthologie de la poésie occitane contemporaine, parue dans le supplément annuel de la revue Triages, en 2010.
Elle est composée d'entretiens et de captations des auteurs, ainsi que de lectures de leurs poèmes : James Sacré, responsable de la parution d'une anthologie de la poésie occitane dans la revue Triage ; Jean-Claude Forêt, pour les éditions Jorn ; Roland Pécout, écrivain et poète ; Jean-Frédéric Brun, écrivain et poète ; Aurélia Lassaque, poétesse ; Adeline Yzac, poétesse.

Pour des questions de droits, les extraits musicaux diffusés dans l'émission ne peuvent être mis en ligne, ils ont donc été coupés de l'enregistrement.

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