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Escudier, Jean-Louis
Le présent ouvrage constitue la première synthèse sur l’évolution du rôle des femmes en viticulture depuis 1850 jusqu’à nos jours. L’auteur s’est attaché à faire émerger les multiples facettes de l’implication féminine dans la filière vitivinicole, à décrypter les différences selon les terroirs, les modes d’exploitation et le statut économique (salariées, épouses d’exploitants, propriétaires). Le matériau documentaire de l’ouvrage repose sur le croisement de sources diverses : comptabilités d’exploitations viticoles, rapports administratifs, grandes enquêtes agricoles, dépouillement systématique de publications professionnelles, entretiens auprès de viticultrices de différentes générations…
La période de 1850 à 1914 est celle de la construction historique de la partition sexuée des tâches viticoles. Dans un contexte de renouvellement de la viticulture française, l’emploi de la main-d’œuvre féminine est tout à la fois crucial et intermittent mais aucune qualification ne lui est attachée. Durant l’entre-deux-guerres, les femmes sont moins sollicitées que par le passé mais restent indispensables pour certains travaux viticoles. Loin d’être un facteur de formation professionnelle, l’enseignement ménager agricole encourage le repli des femmes rurales sur la sphère domestique. Au cours des années 1945 à 2010, le salaire féminin rattrape progressivement son retard séculaire et les femmes sont moins systématiquement tenues à l’écart de la gestion des exploitations viticoles. En dépit de ces évolutions, des disparités de genre persistent en matière d’accès à la formation, de reconnaissance des compétences et de pérennité de l’emploi.
Au total, cet ouvrage offre un regard novateur sur l’évolution de la culture de la vigne dans les différents terroirs français. Il participe également de la construction des savoirs en matière de rapports sociaux de genre, dont les agricultrices restent les « parents pauvres ».
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Huillet, Jean
Lors de la fameuse manifestation de 1976, qui rassemblait tout le peuple du Languedoc à Montpellier, Jean Huillet était apparu à beaucoup de citadins comme un tribun de belle envergure. C’était peut-être la dernière fois où ville et campagne comprenaient leurs solidarités nécessaires. Plus tard on découvrit un homme qui pensait la viticulture comme partie intégrante de sa vie, un peu comme un musicien peut penser son art. Grâce à cela il s’était imposé comme un leader qui pouvait irriter mais qui, par sa générosité dans le combat, ne laissait personne indifférent.
Ce livre tente de retracer ce parcours et aussi, car c’est indissociable, le chemin qui a conduit la viticulture languedocienne dans une formidable mutation.
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Domergue, René
En pays cévenol, le Clinton est un cépage mythique… et interdit. Il s’agit d’une l’interdiction qui relève de l’arbitraire depuis 1935 : la vente du vin de Clinton et d’autres cépages sans justification aucune. Lutter pour la levée de l’interdit est donc aussi un combat pour la liberté Per l’onor – per la dignitat.
Afin de populariser cette lutte, l’association Fruits Oubliés Réseau édite un fascicule culturel « Lo Clinton – Un gost de libertat », composé de deux parties : Un texte de René Domergue (texte bilingue, occitan-français), une histoire chaleureuse et humoristique à la gloire du Clinton des aïeux, illustrée par Yvon Doffagne. Un article de René Domergue qui présente les (mauvaises) raisons avancées pour justifier cet interdit.
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Bosc, Zefir
La vigne et le vin : dictons et proverbes du pays "coustoubi" rassemblés et présentés par Zefir Bosc

Les "coustoubis" ou "coustoulis" sont les habitants des côteaux dominant la haute vallée du Lot, en Rouergue. Ils produisent des légumes, des fruits, mais cultivent aussi (surtout) la vigne. L'auteur a recueilli auprès d'eux plus de 300 dictons et proverbes qu'il regroupe sous trois thèmes : la vigne, le travail et les saisons la vigne et la famille le vin et ses dictons.

L'ensemble est suivi d'un glossaire et de trois chansons de vignerons. Avec traductions françaises des proverbes.
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Roqueta, Ives
Une histoire buissonières de la littérature d'oc.

En 1974, Michel Roquebert, journaliste à La Dépêche du Midi, et qui vient de publier le premier tome de son Épopée cathare, demande à Yves Rouquette d’assurer la présentation régulière des nouvelles parutions en occitan ou sur la question occitane.

Ce fut En Occitan, une chronique rédigée en français et qui parut de 1974 à 1982. En tout deux cent vingt-trois articles, tous de la main d’Yves Rouquette, sauf trois sur ses propres ouvrages, dont un signé René Nelli. Ce sont d’abord les livres nouveaux qui paraissent dont Yves rend compte. Et ils se bousculent avec l’ouverture de la production occitane à de nouveaux domaines (bandes dessinées, romans policiers), l’édition ou la réédition de textes anciens, le retour de la littérature populaire, l’apparition d’un théâtre engagé et de la nouvelle chanson.
Grand lecteur, Rouquette sait communiquer son plaisir. Ne méprisant aucun genre, n’ayant pas peur de bouleverser les hiérarchies consacrées, plaçant les contes populaires au niveau de Racine ou de Valéry, sensible à ce que Delteil, comme Jaurès, appelait la joie du peuple, élevant le style populaire au niveau d’un moyen de connaissance et de discernement.
Vécue de l’intérieur, non linéaire, non exhaustive, bartassièra, buissonnière, fuyant le système mais privilégiant l’acuité autant que le plaisir, une histoire de notre littérature, bienveillante, critique, mais qui cherche plutôt à éclairer et à donner envie de lire ou de relire. Et surtout de vivre.
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Roqueta, Ives
Dins aquesta segonda garba de l’Ordinari del monde, s’i encontran tornarmai òmes e femnas suls camins de la vida, entre violéncia e doçor, amors e òdis.
Mas tanben lo pes del temps que passa, la poesia dels gèstes de cada jorn, la negror d’un cuol de botelha, lo formiguièr de l’estelum o la vida dels innocents : tot l’alen del monde.
Òc-ben, Ives Roqueta sap – sabià – escriure lo monde, d’una escritura sarrada, mestrejada, que tòca al còr ! Coma un òme qu’èra totjorn en quista de l’esplendor de çò verai.
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Roqueta, Ives
Que seguim un poèta qui n’a pas jamei met de contar, de liurar cronicas, hèitas qui pòden semblar brigalhas d’umanitat, indignas de la creacion poëtica. Com si n’èra mestièr que de laudar eròis e dius.
Dens los sons tèxtes, la lenga ne demora pas abracada, redusida a subtantius esparrisclats, crestada de la soa hòrça verbau, per hrèita de raconte o desbremb de sintaxa.
Que s’i veden causas, objècts qui semblan los mei simples, taula, cotèth o bigòs. Los mots que vaden atau talhucs d’existéncias, espiars de cap a vitas ordinàrias, shens cap de miserabilisme totun.
Menudalhas essenciaus on lo poèta gausa parlar deu “paure monde”, shens vergonha, tau com ved. Tèxtes qui tòcan a tot çò d’uman, au corau de l’existéncia. Dab ua lenga non pas prauba, mes mestrejada, shens patòs, dab mots qui semblan seguir un briu naturau. Com lo haur qui truca lo hiu de la dalha.
Pr’amor, com o ditz aulhors, “las paraulas se daissan menar al masel”. La soa lenga que’s basteish com miralh deu païsatge, harguat peu tribalh de las mans, que’s tuma au passat e que torna, capborruda, de cap aus omis e a las hemnas de cada dia. Dab un son de votz qui pòrta atencion a la hilha inocenta com au notari hastiau, au qui pèla lo pòrc com au sent. Un poèta qui sap contar, com pòcs lo saben har, la praubetat deu pèc e la soa beutat. L’omi, dab l’ajuda de Diu, qu’ei ací pèira clavèra.
Ua escritura qui crida tanben la beutat de la lenga e qui’s clama a Diu, non pas lo tot poderós, mes l’amorós. Mentre l’escrivan qui vòu anar au pòple e qui desespèra de’u non pas arcuélher a casa soa e’s tròba atau profèta shens seguici.
Despuish los prumèrs tèxtes publicats, despuish Lo mal de la tèrra o L’escriveire public, dinc a L’ordinari del monde o Lemosin’s blues, que sentim tostemps lo medish estacament pregon au talhèr poëtic, shens nat estanc.
Dens ua quista capborruda de paraulas, shens estar solide de trobar las tostemps, dilhèu. Mes, com o ditz Roqueta, “la fam, sola, noirís”. Qu’ei aquerò, lo tribalh deu poèta, un dia après l’aute.
Sonque escríver, tà poder víver. En lenga occitana, tà sauvar la, e sauvà’s.
Joan Eygun
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Didier Mir
En 1974, les habitants du village de Brovès (83) sont expropriés par l’armée française pour construire un camp militaire. Cinquante ans après, Didier Mir est allé à la rencontre des habitants et des acteurs de la contestation suscitée par cette décision. Ce film s'inscrit dans le prolongement d'un livre éponyme, publié aux éditions Edite-moi.

En outre, les entretiens de collectage réalisés par Didier Mir dans le cadre de la préparation de son livre et de son film sont disponibles sur Occitanica.
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Marco Farré-Barthe
Jeannot deth Canlat est une figure emblématique de Saint-Lary-Boujean (31). Entre dressage des animaux, cueillette et recherche des points d'eau, nous découvrons grâce à lui comment les habitants vivaient autrefois en harmonie avec la nature. Des pratiques pas si lointaines dont nous pourrions nous inspirer aujourd'hui...

[Source : Ostau Comengès]
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Lou Pac est un collectif de quatre jeunes cinéastes qui se donne pour intention de : "porter un regard sur la production à une échelle locale, la créativité à peu de frais et les artisanats méconnus gravitant autour du cinéma".

Le collectif publie une revue indépendante de cinéma, Petit cri, disponible en ligne et en version papier sur commande. Lou Pac est également à l'origine de films et d'une émission de radio, "Au patac", tous accessibles sur le site internet du collectif.
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