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Archives départementales du Gard
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Pour contacter l'établissement

365, rue du Forez
30000 – NIMES
Tél. 04.66.05.05.10
Fax 04.66.05.05.55
archives@gard.fr

Historique et missions

Depuis 1796, les Archives départementales sont la mémoire du département. Lors de leur création, elles ont eu pour rôle de récupérer et conserver les documents d’administration d’Ancien Régime mais aussi les papiers confisqués aux établissements religieux et aux familles émigrées. Les plus anciens de ces documents remontent au IXe siècle.

Depuis, elles n’ont cessé de s’accroître en recevant les archives publiques produites sur le territoire du département, par les administrations, les notaires, les établissements publics, mission qu’elles assument toujours aujourd’hui (en recevant en moyenne 500 mètres linéaires de documents par an). Elles peuvent aussi s’enrichir d’archives privées, émanant de particuliers, de syndicats, d’associations, d’entreprises, qui viennent en complément des documents administratifs.

Les collections occitanes des archives départementales du Gard

Les archives départementales conservent deux fonds occitans : 

- fonds Ivan GAUSSEN : sous-série 43 J, articles 1 à 1838. Ce fonds contient des revues et des livres. Les Archives départementales du Gard possèdent par ailleurs un supplément au fonds Gaussen, composé de dossiers thématiques (documentation, coupures de presse, correspondance), dont le répertoire n'est pas achevé. Le fonds remis aux Archives départementales par M. Frédéric Gaussen comprenait également des archives appartenant au Félibrige : registres des délibérations de la Société des félibres de Paris, 1888-1893 et des Amis de la langue d'oc à Paris, 1929-1936. Elles ont été restituées aux Amis de la langue d'oc à Paris en 1983.

- fonds Jaumette ROUX : sous-série 77 J, articles 1 à 89. Ce fonds contient de la correspondance et des documents ronéotypés comme des tracts, mais aussi des revues, brochures et ouvrages.

Le répertoire de ces deux fonds est consultable sous forme dactylographiée en salle de lecture, ouverte au public du lundi au vendredi, de 8h30 à 17h (demande de documents suspendue de 11h45 à 13h30).

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Archives municipales de Montpellier, fonds de la commune de Montpellier
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

L’origine des Archives de la Ville de Montpellier remonte au XIIIe siècle et est lié à l’apparition de deux institutions : la Commune Clôture, administration chargée de la construction, l’entretien et la défense des fortifications de la ville (1196) et le Consulat, administration municipale dirigée par des « consuls », instaurée en 1204.

Modalités d'entrée :

 Versement

Accroissement :

 Fonds ouvert

Fonds complémentaire :

 

Description du fonds

Le fonds de la Commune de Montpellier est riche de documents en occitan, surtout pour la période médiévale. Langue de gouvernement du Consulat montpelliérain entre le milieu du XIIIème et le premier tiers du XVIème siècle, l’occitan côtoie dans les archives consulaires de la ville de Montpellier le latin et le français comme langues de rédaction des documents administratifs.

Le Mémorial des Nobles (AA1), cartulaire des Guilhem seigneurs de Montpellier, compilé en 1202, consigne les plus anciens textes en occitan conservés aux Archives municipales de Montpellier.

Français, latin et occitan s’entremêlent dans les écrits médiévaux conservés dans le fonds de la Commune de Montpellier. Toutefois, quelques grands ensembles significatifs du point de vue de l’utilisation de la langue occitane se dégagent :

- Les livres du Consulat, de l’Œuvre de la Commune Clôture, Thalamus (séries AA et EE) et registres des élections (séries BB, HH) sont rédigés pour tout ou partie en occitan. Parmi ces documents, le Petit Thalamus dresse la chronique de 400 ans d’histoire montpelliéraine entièrement en occitan.

- Les documents comptables et fiscaux (Séries CC, inventaire Joffre) : livres de recettes de la Claverie (1357-1457), compoix (1380-1528) et livres des tailles (1437-1529). Les inventaires (XIVe-XVe siècles) des archives consulaires (II1 et II3), des meubles et papiers de la maison consulaire (DD151), des reliquaires et ornements de l’église Notre-Dame-des-Tables (DD151), les registres de fonctionnement et gestion des biens des hôpitaux Saint-Lazare, Saint-Éloi et Saint-Jacques (XIVe-XVe siècles) contiennent également de nombreux éléments de lexique occitan.

- Les livres des serments et de la charité des consuls des métiers (série HH, 1416-1535) ont également été partiellement rédigés en langue d’oc.

- La collection des autorisations de criées proclamées en ville (XIVe-XVe siècles - séries EE, BB pièces extraites, inventaire Loubet) sont également des sources contenant une grande part d’occitan.

- La correspondance adressée aux consuls de Montpellier contient également de nombreuses missives en langue d’oc. Sont notamment conservées dans le Grand chartrier des lettres en occitan de Gaston Fébus, comte de Foix et de Jean Ier, comte d’Armagnac rédigées durant la guerre de Cent Ans.

Pour les périodes modernes et contemporaines, les documents en occitan se font plus rares dans les fonds de la Commune de Montpellier, le français, langue officielle et administrative vient remplacer l’occitan et le latin. Quelques documents remarquables en langue d’oc peuvent toutefois être signalés :

- Dans les documents figurés : un placard révolutionnaire (7Fi7), des documents de propagande pour les élections (1K) ou encore des affiches créées lors de la manifestation viticole du 9 juin 1907 (série I).

- Dans les séries consacrées aux célébrations pour les XIXe et XXe siècles : de nombreux dossiers concernant l’organisation des fêtes félibréennes et célébrations occitanes.

Dates extrêmes :

 [XI]e siècle - XXIe siècle

Langues représentées dans le fonds :

 Latin, français, occitan

Importance matérielle :

 50 ml pour la partie contenant les documents en occitan

Supports représentés :

 Manuscrits / Tapuscrits

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

 

Instruments de recherche disponibles :

Collection « Inventaires et documents publiés par les soins de l’administration municipale » :

Tome 1, [Joseph Berthelé],
Notice sur les anciens inventaires. Inventaire du Grand chartrier, 1895-1899 [inventaire Louvet].

Tome 2, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Documents omis dans l’inventaire du Grand chartrier, 1955.

Tome 3, [Joseph Berthelé], Inventaire des cartulaires de Montpellier (980-1789), Cartulaire seigneurial et Cartulaires municipaux, Le Cartulaire montpelliérain des rois d’Aragon et des rois de Majorque, Eclaircissements topographiques, 1901-1907 [série AA].

Tome 4, [Joseph Berthelé], La Viguerie de Montpellier au XIIe siècle. Montpellier en 1697, en 1760, en 1768 et en 1836. Les Biens nobles du diocèse de Montpellier aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le premier Jardin des Plantes français (1593-1632), 1920.

Tome 5, Joseph Berthelé, Eclaircissements topographiques, 1928.

Tome 6, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoires A et B, 1934 [série CC].

Tome 7, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoire C, 1939.                                                  

Tome 8, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoire D, 1943 [série CC].

Tome 9, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoire D (suite), 1949 [série CC].

Tome 10, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Sceaux conservés dans les archives de la ville de Montpellier, 1952.

Tome 11, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Documents comptables, 1959 [série CC].

Tome 12, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Marcel GOURON, Série EE, Fonds de la Commune Clôture et affaires militaires, 1974.

Tome 13, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Marcel GOURON, Liberto VALLS, Série BB (Notaires et greffiers du consulat 1293-1387), 1984.

Autres instruments de recherche :

Alain BOTTARO, Inventaire de la série HH, Affaires économiques (XIIIe-XVIIIe), 2002.

Lucie Laumonier, Les pièces extraites des registres des notaires du consulat, BB186 à BB195, inventaire des pièces médiévales (1293-1499), 2011.

Pierre-Joan BERNARD, Sous-série 1K, Elections, 2012.

 

Ressources en ligne :

 Le Petit Thalamus, chronique en occitan de l’histoire de la Commune de Montpellier a fait l’objet d’un programme de numérisation et d’une édition électronique. Il est consultable en ligne : http://thalamus.huma-num.fr/

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Voir les conditions de consultation sur le site des Archives municipales de Montpellier : http://www.montpellier.fr/491-archives-municipales.htm

 

Conditions de reproduction :

 Voir les conditions de reproduction sur le site des Archives municipales de Montpellier : http://www.montpellier.fr/491-archives-municipales.htm

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Carles Martel et Lou vouèla e l’anèl par Antoine Roux
Roux, Antoine (1842-1915)
Deux poèmes en occitan (sous-dialecte montpelliérain) du félibre Antoine Roux (1842-1915), de Lunel, destinés au concours triennal de la Revue des Langues romanes. Le premier, Carles Martèl retrace, au travers de la vision nationaliste idéalisée de l'époque, l'épopée du chef francs Charles Martel (688-741) et l'arrêt de la progression des armées omeyyades en 732. Il est émaillé de propos que l'on considérerait de nos jours comme racistes.  Le second, La vouèla e l'anèl, est la traduction occitane d'une oeuvre du poète roumain Vasile Alecsandri (1821-1890), artisan de la renaissance littéraire roumaine et proche du Félibrige.
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La Flour d’amour de Christian de Villeneuve-Esclapon
Villeneuve-Esclapon, Christian de (1852-1931)
Poème de douze strophe en occitan provençal suivi de la traduction française en prose, par le marquis Christian de Villeneuve-Esclapon (1852-1931), félibre, député de Corse et chef d'État major des armées carlistes d'Espagne.
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Lous Vus, Satire II de Perse traduit par Saint-Just Molinier
Perse (0034-0062)
Traduction "en dialecte clermontois" (occitan languedocien de Clermont-l'Hérault) de la Satire II du poète latin Aules Persius Flaccus (Ier siècle ap. JC) dit Perse, oeuvre d'inspiration stoïcienne qui s'attaque à la fausse dévotion.
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La question de l'u roman d'Émile Négrin
Négrin, Emile (1833-1878)
Article de phonologie occitane du félibre cannois Émile Négrin (1823-1878), en parler occitan niçois, sur les différents traitement du U latin en occitan.
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Marius de Victor Lieutaud
Lieutaud, Victor (1844-1926)
Poème épique en occitan provençal de Victor Lieutaud (1844-1926) d'Apt, proposant une vision idéalisée de la bataille d'Aix en 102 av. JC, qui voit le consul romain Caïus Marius écraser les Teutons et les Ambrons parvenus jusqu'en Provence. L'opposition entre le nord germanique, barbare et violent, et le Midi latin raffiné est bien évidemment à relier avec la germanophobie ambiante de l'époque, conséquence des échecs français pendant la guerre de 1870 et de l'esprit de revanche qui s'ensuivit.
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Lou Buou de la Festo de Dieu à Marsilho de Maurel
Maurel, Antoine (1815-1897)

Monographie du félibre marseillais Antoine Maurel (1815-1897), auteur dramatique et poète, membre de plusieurs sociétés de secours mutuel des Bouches-du-Rhône.  Il s'agit d'une présentation de la place et du rôle du bœuf dans les célébrations de la Fête-Dieu à Marseille depuis le XVIe siècle jusqu'à 1852, date de la fin de l'organisation de la fête dans la cité phocéenne.

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La Cour d’Amour d'Estève Gleizos
Gleizos, Estève (1835-1892)

Ce texte est une évocation poétique du déroulement d'une cours d'amour, oeuvre du félibre héraultais Étienne Gleizes, d'Azillanet, près de Minerve. La cour d'amour est un élément important de l'univers des troubadours occitans du Moyen-Âge, qui a diffusé jusqu'au domaine d'Oïl. Il s'agit d'un simulacre de procès au cours duquel les dames jugent les comportements des chevaliers, afin de savoir s'ils se sont ou non conduits selon les règles de l'amour courtois ou fin'amor tel que défini par les troubadours occitans. De véritables débats sur le "droit" amoureux lié à ce code on lieu, à la façon de plaidoieries juridiques dans un procès.
Dans ce texte, des personnages comme le troubadour toulousain Peire Vidal (1175- ap. 1205) ou Berenguer de Palou (XIIe siècle), d'Elne, premier troubadour catalan connu, sont par exemple cités
Le félibrige, au XIXe siècle, soucieux de renouer avec une pratique littéraire occitane nourrie du prestige des troubadours - que l'on redécouvre alors - a rétabli les cours d'amour, sous la forme de concours littéraires de poésie occitane, à l'occasion des felibradas ou félibrées, les fêtes félibréennes. 

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Petrarco is Alsacien-Lorrain

Ce texte, anonyme,  est une version poétique de la vie de Pétrarque (1304-1374), poète italien du Moyen Âge dont l'œuvre est marquée par l'importance du sentiment d'unité italienne. Le texte comprend également des adaptations de vers du poète italien en occitan.

L'auteur utilise la thématique de l'unité italienne développée par Pétrarque pour la transposer à la France ayant perdu l'Alsace et la Lorraine quelques temps avant la rédaction du texte (le texte n'est pas daté).

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