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Parc de l'Hôtel du Département du Gers à Auch

Lo matin : contes, musicas, danças, jòcs de quilhas, descobèrta.

Après minjar : Bal e cants en comun.
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La Rampelada del Colège d'Occitania
Salvat, Joseph (1889-1972). Directeur de publication
La Rampelada del Colètge d'Occitania est un petit fascicule distribué comme supplément à la revue de l'Escòla Occitana Lo Gai Saber à partir de décembre 1928. Le Collège d'Occitanie, créé en 1927, sera le premier organisme à dispenser des cours d'occitan, sur place et par correspondance, par le biais d'un réseau militant de plus en plus important. La Rampelada servira de support de cours pour les « escolans » extérieurs. L'abbé Joseph Salvat en assurera la direction de 1928 à 1956 et y publiera, sous forme de leçons, sa Grammaire occitane qui sera par la suite éditée chez Privat en 1943.

Les trois premiers numéros sont dactylographiés et ronéotypés, le bulletin est imprimé à partir du numéro 4 (nov.-déc. 1929). A la suite des leçons de grammaire, La Rampelada publie les meilleurs devoirs de ses « escolans » ainsi que les textes primés aux Jeux Floraux et concours scolaires organisés par le Collège d'Occitanie.

A partir du n°59 (1941) le titre devient La Rampelada del Colège d'Occitania.
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Xavier VIDAL découvre les musiques traditionnelles au sein du conservatoire Occitan de Toulouse à la fin des années 70. Il participe à des travaux de recherche et de collectage dans le Lauragais et le Quercy. Il est à l’initiative de nombreuses formations (Riga Raga, Trio Lafitte, Luzerp, violons du quercy….)
C’est dans le Quercy qu’il trouvera une terre de prédilection pour restituer un important travail de mémoire musicale en créant l’Association pour les Musiques de Tradition Populaire en Quercy (AMTPQ).
Il crée un enseignement des musiques trad avec l’ADDA du Lot au sein des écoles de musique du département et œuvre avec obstination pour faire connaître les musiques de tradition orale auprès d’un large public.
Xavier a participé (et continue… !) à de nombreuses expériences musicales : Potemkine (jazz/fusion), Lubat /Minvielle et cie…, JF Prigent, Padovani…
Il est actuellement formateur d’enseignants en musiques traditionnelles au conservatoire de Toulouse.

Source : Site internet de la Médiathèque de Villefranche-de-Rouergue
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Né en 1988 à St Flour (15), Simon Portefaix découvre la musique traditionnelle occitane grâce à ses parents. Il débute l’accordéon diatonique au sein du CDMDT15 (Centre Départemental des Musiques et Danses Traditionnelles du Cantal). Parallèlement, il suit des cours de solfège à l’école de musique de St Flour(15).

A l’âge de 10 ans, il tombe amoureux du rythme et suivra des cours de batterie et de percussions auprès de Damiano Rutigliano, Karine Criscolo et Christian Merniz. Par la suite, il participera à divers stages où il rencontrera pour la première fois des musiciens de jazz tels que Jean-Luc Cappozzo, Alain Gibert, Eric Chapelle, Richard Héry, Vincent Lê Quang. Il touchera à tous les styles au sein de diverses formations.

En 2005, il entre dans la Compagnie Cantalàs où se mêlent danse, théâtre et musique traditionnelle d’aujourd’hui. Il se produira alors dans de nombreux festivals et salles de spectacles. Il prend en 2006 le chemin de Toulouse et entre au Conservatoire dans la classe de batterie de José Fillatreau. En 2008, il entre à l’Université en Musicologie Jazz où il rencontrera Andy Emler, Eric Échampard, Claude Tchamitchian ainsi que les autres membres du MegaOctet. En 2009, il fait son entrée au sein du Département Jazz du Conservatoire de Toulouse et intègre le Big Band.

Sa formation lui permettra de rencontrer et de travailler avec de nombreux musiciens tels que Tonton Salut, Émile Parisien quartet, Didier Lockwood… Inspiré par les tendances actuelles du Jazz il décide de se lancer pleinement dans la recherche musicale et monte le groupe Wen Quartet.

En octobre 2010, il intègre l’Orchestre Jazz in Marciac et Compagnies en Régions grâce auquel il aura la chance de travailler avec le trompettiste Terell Stafford. En 2012 il obtient son Diplôme d’Etudes Musicales de Jazz mention très bien au Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse et son prix de batterie mention très bien à l’unanimité. En 2011 et 2012 il intègre diverses formations et se produit notamment avec le projet de David Haudrechy « Initiative H ».

Source : Site officiel de Wen Quartet

Il est également batteur dans la Cie Guillaume Lopez « MEDIN’AQUI » et percussionniste de Votz en Bal
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Christian Salès
On dit des troubadours qu'ils ont inventé, au XIIIe siècle, la notion d'humanisme telle qu'on la connaît aujourd'hui. Et s'ils avaient imaginé, aussi, l'universalité ? En tout cas, c'est bien sur cette voie que Christian Salès et le Groupe OC ont décidé d'engager leur projet. Un projet inspiré par leurs racines, solidement ancrées dans la terre du Languedoc, mais qui a, au fil du temps, dépassé les frontières du Midi de la France.

Au croisement de la tradition et de la modernité, ce collectif d'artiste créé en 1999, à Argeliers, petit village du Minervois, puise au plus profond de ses origines pour transporter son public dans un univers à la fois imaginaire et mystérieux où la notion de temps ne repose que sur les repères de l'Histoire.

"Notre musique découle d’une interprétation actuelle de la mémoire languedocienne. C’est la musique telle qu’auraient pu l’imaginer les troubadours  s’ils s’étaient vus confier des instruments contemporains », confie Christian Salès, compositeur, réalisateur, directeur artistique.

Neuf albums (dont un disque d'or), cinq DVD live, dix DVD documentaires et vingt spectacles plus tard, le Groupe OC n'a pas changé sa façon d'être : l'authenticité reste indéniablement sa marque de fabrique, l'ouverture au monde son crédo. De recherches en développement musical, sur la base d'instruments anciens associés aux technologies modernes, la formation a  fait du style électro-médiéval un genre à part : « Dès le début, nous savions que nous touchions du doigt un langage universel, confie Christian Salès. Les voyages que j'ai pu réaliser tout autour du monde au long d'expériences très variées au Japon, à Los Angeles, à Londres ou à New York, m'ont permis de colorer un peu plus la palette sonore que je pouvais proposer. Tous ces échanges, ces connexions, ajoutés aux éléments de notre passé, à notre patrimoine, notre culture... cela donne un grand potentiel de création."

A tel point que les spectacles proposés un peu partout, en France et ailleurs, attirent un public très large, à la fois séduit par les prouesses techniques, assises sur la projection d'images ou le mapping, que par la féerie des musiques et des sons et lumières conçus en collaboration avec les plus grands spécialistes du genre.  La croisade contre des Albigeois, la fabuleuse épopée de la vigne et du vin, le Rêve de Riquet, la révolte vigneronne de 1907, les mystères et légendes du Languedoc... sont autant de thèmes qui ont servi l’imagination de Christian Salès au cours de ces dernières années. Et il n'est pas rare qu'on fasse appel à lui pour mettre en valeur des événements d'ampleur internationale (le groupe a notamment participé à la bande son de l'exposition universelle de Shanghaï).

Sans céder aux sirènes du show-business qui savent s'emballer quand les difficultés économiques émergent, OC a su garder son cap : celui d'un collectif qui rend un vibrant hommage à ses origines et qui invite au partage. Le public, toujours plus nombreux,  ne s'y trompe pas : c'est la rançon du succès...
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Né dans le Sud de la France, là où l’écume de la Méditerranée dialogue avec l’écho profond des reliefs languedociens, Joanda aime écouter le Monde. Il l’écrit et le chante aussi. Bercé par le vent de cette terre d’oc, c’est ici qu’il vient de composer son nouvel album Entre 2 Mondes.

Enregistré sous la houlette de Bruno Mylonas (qui a réalisé notamment Vanessa Paradis ou Aldebert), d’Erick Benzi (Yannick Noah, Jean-Jacques Goldman) et de Laurent Guéneau (Sinsémilia, Souad Massi), Joanda et ses musiciens proposent un album où les rythmiques des guitares se marient avec les instruments issus du Pays d’Oc et du bassin méditerranéen. Comme un voyage au coeur du Sud.

Son premier opus (CD Register) a permis à l’artiste d’arpenter des dizaines de festivals et de salles de concert à la rencontre de son public. Joanda a également partagé la scène avec d’autres artistes comme Buika, Amadou & Mariam, Luz Casal ou encore Cesária Évora. Il a aussi participé à plusieurs sessions de travail dans le cadre de « Voix du Sud » proposées par Francis Cabrel.

Diffusé en play-list sur Radio France, suivi par France Télévision, relayé par la presse nationale comme Le Nouvel Observateur ou Télérama, Joanda enchaîne les projets artistiques : direction musicale pour l’arrangement de chansons de dessins-animés, doublage de voix pour le cinéma, voix-off de DVD, compositeur pour différents interprètes, auteur de livres, chroniqueur radio sur France Bleu, etc. Il a notamment joué en prime time sur France 2 lors d’une l’émission musicale présentée par Nagui.

Source : site officiel de Joanda
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Cette publication a reçu le prix « Coup de cœur »  2010 de l’Académie Charles Cros dans la catégorie Musiques du Monde.

La bodega (francisé en boudègue) ou craba, c’est la cornemuse languedocienne. Faite d’une peau de chèvre entière, elle se range parmi les plus volumineuses des cornemuses. Instrument emblématique de la Montagne Noire, elle accompagnait les peines et rythmait les réjouissances et les grands événements de la vie de ce monde rural. Longtemps méprisée, tout comme la langue d’òc, elle a failli disparaître et elle connaît aujourd’hui, avec sa puissance évocatrice et sa respiration chargée d’humanité, le même renouveau.

DVD1 :

Le documentaire (52 min), "Bodega, buf de vida!" donne la parole aux principaux artisans de sa renaissance.
Un bonus (3 min), "Decoracions" met l’accent sur le sens et la symbolique que chaque sonneur apporte à la décoration de son instrument.

DVD2 :

La transmission (37 min), "Pedagogia" permet au débutant d’aborder un instrument peu accessible et de l’accompagner pas à pas dans la découverte des caractéristiques et du répertoire propres à la bodega.
La facture (23 min), "Factura" traite les 3 aspects de la construction de notre cornemuse : le travail de la peau de chèvre, la confection d’une anche simple pour le bourdon et d’une anche sculptée pour le hautbois (graile) et diverses étapes dans le travail de l’alésage et du tournage du buis.

Le tout sous-titré en 6 langues (fr – oc – gb – sp – it – d) et accompagné d’un livret trilingue de 64 p.)

Production : Coquina Mesclanha Latina / co-éditeur : Vent Terral

Cette publication a été soutenue par le conseil régional Languedoc-Roussillon, le conseil général de l'Aude, les mairies de Montbel (09) et Villardonnel (11) et la boucherie Eric Serano à Toulouse

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Sophie Jacques a permis de faire revivre la tradition de la fabrication d'un instrument imposant de la tradition musicale occitane : la Bodega (Boudègue), une des plus grandes cornemuses d’Europe, qui a pourtant failli disparaître... Un instrument emblématique de la Montagne Noire, qui commence à être reconnu dans tout le Languedoc en tant qu'élément central lié au patrimoine culturel occitan. 
« La plus belle des cornemuses par son volume, sa sonorité, sa personnalité et la culture qu’elle porte » vous dira Sophie Jacques, qui enseigne l’instrument depuis une douzaine d’années.
Depuis  plus de cinq ans, à « l’Escolà de bodega de Villardonnel », elle transmet l’apprentissage de la bodega et de son répertoire grâce à son enseignante, dans le respect de la transmission orale et de la tradition. Cette école participe à la vie culturelle locale,  et s’invite même chaque année au carnaval de Limoux, où la bodega est désormais bien accueillie par un public connaisseur. 

Villardonnel, village de la Montagne Noire, est au coeur d'une région où la Bodega (la « craba », dans la partie tarnaise de son aire de jeu) a connu une première renaissance dans les années soixante grâce aux travaux de Charles Alexandre. Depuis, sa population, qui a compté de nombreux sonneurs jusqu’avant la dernière guerre, voit l’instrument participer à de belles réjouissances collectives.

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Né à quelques kilomètres de Sète, au plus près de l'étang de Thau, Patric y découvre la langue d'oc, au contact des pêcheurs. Sa rencontre avec Robert Lafont, son directeur de maîtrise à l'Université de Montpellier (où il suit alors une Maîtrise de Socio-Linguistique) le confortera dans son désir de chanter en langue d'oc, le "patois" de son grand-père, la langue des troubadours du Moyen-Âge. Le 4 avril 1969, Patrick Martin laisse la place à Patric, chanteur qui interprète pour la première fois des compositions occitanes, les poèmes de Miquèl Decor. Sa musique s'inspire des folk-singers de la génération de Bob Dylan, tout comme de ses racines occitanes. Patric s'est constitué au cours de ses quarantes années de carrière, un riche répertoire de près de vingt albums (vinyls autrefois, aujourd'hui Cds), proposant compositions originales (Dieu me damne, Cant de prima), chansons traditionnelles (Lo boièr, Diga Joaneta), reprises de morceaux étrangers (L'Estaca, La filha del Nord, respectivement adaptations des chansons de Luis Llach et Bob Dylan) et morceaux personnels réorchestrés (Tuam los pòrcs deman). Ces textes, mis en musique sur des sonorités folks, témoignent d'un brassage culturel entre racines occitanes et actualités nationales et internationales.

Contact :
Occitània Produccions
23, Plan des Hirondelles, F-34970 Lattes
auraproductions@free.fr
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Le Théâtre des Origines a été créé par un collectif d'artistes souhaitant poser la question du lien entre le Patrimoine vivant et création artistique en territoire méditerranéen.

Au-delà d’un spectacle, il défend une forme artistique faisant appel aux « pratiques performatives » développant ainsi une recherche pour la fabrication d'une ethno-scène, la médiation des patrimoines vivants et l'élaboration d'un théâtre d'écologie culturelle.

Si les spectacles et les rituels (et/ou spectacles-rituels) du Théâtre des Origines font appel à ce qui est communément appelé « arts et traditions populaires » ils n'en sont pas moins profondément emprunts d'actualités sociales et d'engagements politiques.

Le laboratoire de la Cie navigue perpétuellement entre Théâtre, Rituel et Politique comme des miroirs se renvoyant éternellement les questions fondamentales que sous-tendent le concept de Culture.

BIOGRAPHIE


En 2004, le collectif Pebrin, prémisse de l'actuelle Théâtre des Origines, prend naissance regroupant des membres de la licence professionnelle Acteurs sud. Le collectif structure son propos et sa création autour des fêtes rituelles saisonnières dont la Sant Blasi constitue la première étape, et qui conduit à l'élaboration d'un concept en trois temps, les Temporadas, réactualisé année après année par la troupe. Parallèlement, la troupe s'ouvre à de nouvelles pratiques, musique et théâtre intégrant le répertoire proposé.  

Après quatre années de réflexion et de recherche dans le cadre du collectif Pebrin, le désir de placer au cœur de leur création, le rapport de l'homme à la nature et au monde invisible, conduit Perrine Alranq, Ania Wasniowska et Marie Gaspa à fonder une troupe nouvelle. C'est la naissance en 2008 du Théâtre des Origines. Ce premier renouveau ouvre des perspectives inédites, spécialisation et professionnalisation des membres fondateurs d'une part, propositions de contenus de formations et de médiation à destination du public adulte d'autre part. 

En 2014 et le départ du berceau piscénois qui a vu se développer les premières actions du Théâtre des Origines, le collectif s'ouvre à de nouveaux horizons, géographiques et artistiques. 

ACTUALITÉ


La troupe : 
  • Perrine Alranq, comédienne, auteur, chercheuse.
  • Marie Gaspa, comédienne, auteur, chorégraphe, gestion événementielle. 
  • Ania Wasniowska, comédienne, auteur, metteur en scène.
  • Isabelle François, comédienne, metteur en scène, chanteuse.
  • Alex Krawczyk, régisseur général.
  • Sûan Czepczynski, Styliste et costumière montpelliéraine. 
Actualité et perspectives : 

Développant une réflexion globale sur les relations entre patrimoine vivant et création artistique,  le Théâtre des Origines propose un répertoire tout public et jeunesse, ainsi qu'une large offre d'actions de sensibilisation et de médiation : projets de territoire, stages, ateliers, conférences théâtrales... Les formes et les contenus sont régulièrement repensés et adapté suite à une concertation directe avec les programmateurs et opérateurs locaux. 

Le collectif poursuit par ailleurs une entreprise de recherche-action, ayant donné naissance en 2018 à un laboratoire d'expérimentations multiformes - rencontres, conférences, publications numériques, expérimentations de terrain, forums participatifs ou tout autres formes imaginées en commun – abordant les questionnements actuels dans les domaines de l'ethnologie, des ethno-sciences, du patrimoine, de l’éducation populaire et de la création artistique en milieu dit «minoritaire» dans une volonté de provoquer des changements de paradigmes. 


LIENS UTILES : 


Site internet : http://www.theatredesorigines.fr/
Page Facebook : https://www.facebook.com/theatredesorigines.pebrin/ 
Compte Viméo de la troupe : https://vimeo.com/user77320468



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