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Manciet, Bernard
Version trilingue occitan gascon/basque/français, présentée par Maurice Romieu.

« Roi malheureux ne t'en va pas encore

tu as oublié l'épée que tu donnas

à Roland ton aimé et comme il te promit

que nulle main ennemie ne la puisse tenir

je la tiens qui luit... »

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Palay, Simin
Simin Palay était aussi dramaturge. Cet ouvrage présente quatre de ses pièces : Lo rei malurós, son chef-d'œuvre théâtral, La peleja deus arrasims, La bugada e Lo mercat de la troja.

Introduction, notes et traductions françaises d'Éric Gonzalès.
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Avec le CD Punta d'I mol, Zanzibar se dirige vers la saveur de l'Acoustique catégorie folk-jazz.
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La musique de Zanzibar est ouverte sur le monde…métissage… Des roots millénaires du folk d’Oc au techno en marche du rock mondialisé, 100% authentique puisqu’originale, composée, ici, maintenant… pour rêver de voyages planétaires… magie du son… nous y baignons… venez vous y plonger… des grands classiques aussi, nous en avons dans les valises… pour chavirer les cœurs sensibles…… Zanzibar grise et dégrise, tout en couleurs … pour cela, il est préférable d’aborder Zanzibar par sa face sud, ensoleillée toute l’année… bronzage cérébral garanti… 100% pur groove ! Au départ, il y a l’inspiration pour l’écriture de pièces musicales en forme de danses, formes répétitives, traits d’union entre musiques du monde et musiques actuelles.
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ZANZIBAR c’est d’abord une île lointaine, un carrefour odorant, flairant bon les cultures du monde.
Les chemins pour y parvenir sont nombreux, par l’Afrique, le Moyen Orient, mais aussi l’Amérique du sud…
Chemins jalonnés de musiques colorées, rythmées, dansantes, envoûtantes, captivantes et imaginaires, à la manière de…. Musiques que nous aimons, chantons, dansons, rêvons…

ZANZIBAR c’est « l’art de la variation » dans tous ses états et la danse comme base de jeu.
Vous pouvez siffler, chanter ou taper du pied.
Vous apprécierez l’inventivité, la fraîcheur, les dialogues, les alliages,
ou encore les clins d’œil d’une musique festive et endiablée.
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Il y a deux aspects dans la figure de ce musicien français. Sa grande qualité d’interprète au service de répertoires aussi dissemblables apparemment, pour le moins chronologiquement, que sont la musique médiévale et contemporaine, et sa capacité comme directeur artistique, de concevoir des projets nouveaux et uniques en leurs genres.

L’intérêt de tous ces travaux réside aussi dans l’utilisation inhabituelle de l’instrument.

Pascal Lefeuvre est un des interprètes viellistes les plus importants dans le panorama musical mondial. Son étude rigoureuse de la vielle a supposé un nouveau concept de l’instrument et son adhésion aux musiques actuelles.

Il commence en 78 avec la création du duo, trio «Le Meur / Lefeuvre / Bossoutrot », où on dénote déjà la recherche d’un répertoire moderne pour la vielle, et qui va se réaliser dans d’autres formations qui naissent au début des années 80 : «NOÉ jazz trio», où la vielle est leader et soliste dans un trio jazz.

En 1986 il fonde, avec Maurice Moncozet, l’un des groupes les plus importants et rigoureux dans le traitement de la musique médiévale «l’Ensemble Tre Fontane», qui a enregistré 11 cds et des centaines de concerts à travers le monde, et réalisé en 1998 le spectacle «Luz de la Mediterranía», avec l’ensemble Eduardo Paniagua.

La création en 1992 du «Viellistic Orchestra » (huit vielles, contrebasse, percussions), dont il est directeur, suppose un nouveau chemin dans la valorisation de l’instrument. Cet orchestre insolite a enregistré 5 disques (tous sous le label « Alba musica », fondé en 93 par Lefeuvre). Depuis son premier volume « 1000 ans déjà ! », sur lequel on peut écouter un répertoire allant de mélodies médiévales, aux adaptations des duos de violon de B Bartok (adaptations déjà réalisées en 84 avec le duo Regef / Lefeuvre), jusqu’à son ultime et récent travail discographique (un enregistrement réalisé au cours de la tournée de cet orchestre au Japon), la discographie de cet orchestre est une consultation obligatoire pour entrer dans le répertoire de la vielle. Les arrangements et les adaptations surprenantes de Lefeuvre parviennent à créer un maximum de cohérence à ces cinq disques qui contiennent des répertoires variés : musique médiévale, musique baroque, des partitions contemporaines ou jazz de S. Yoshida, J. Marc Padovani, E. Rolin, D. Tosi, V. Clastrier ou P. Lefeuvre.

Sa qualité d’interprète s’estime d’une façon exceptionnelle dans tous ses projets discographiques en formation de duo ou trio. Avec Erik Baron il a enregistré en 1995 «Tierkreiss», prodigieuse adaptation d’une composition de K. Stockhausen pour vielle et basse électrique. Avec G. Kurtág en 1996 «Premiers pas», une rencontre entre l’univers électroacoustique des synthétiseurs de György Kurtág et de cet instrument millénaire qu’est la vielle. Un disque dense et suggestif qui crée un univers sonore très personnel. Avec Luis Delgado il réalise en 1997 «Sol y Sombra», un enregistrement qui s’attache à l’univers arabo-andalou qui intéresse tant ces deux interprètes et en 2002 avec le chanteur marocain El Arabí Serghini Mohamed le cd «Ryâd al hubb». Pascal Lefeuvre a été invité dans de nombreux pays européens (Espagne, Italie, Belgique, Pologne, Allemagne, Portugal…) en Afrique (Maroc, Tunisie, Tanzanie), au Japon et au Brésil. Depuis 2003, il a créé Trob’Art Project, joué en duo avec German Diaz, Michel Macias, Carlinhos Antunes, des musiciens brésiliens (Joao Parahiba, Jorge Pena) ; turc (Muammer Ketencoglu), grec (Petros Tabouris), marocain (Driss El Maloumi),……

Aujoud’hui, P Lefeuvre consacre son étude à de nouveaux programmes, nouvelles musiques en duo avec, Thomas Bienabe, John Kenny, Etienne Rolin… , trio et + avec L’ensemble Tre Fontane, – trio Ch’Oc – Zanzibar Cie…

Rencontres, voyages multiples qui ont en commun la recherche d’expressions nouvelles pour l’instrument à travers et au service de nouveaux répertoires et compositions ; sans oublier – élément fondamental pour bien comprendre l’artiste – la notion de plaisir et de partage.
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L'ensemble Rosa Salvatja, fondé en Dordogne en 2003 par Maurice Moncozet, concentre son travail sur l'étude et l'interprétation du répertoire des Troubadours.

Un regard attentif et curieux permet d’y découvrir un monument du "grand chant" modal ; un monde poétique et musical "au confluent de la poésie latine et de la poésie arabo-andalouse" qui, dans son expression forte et originale, a su porter l'art mélodique à des sommets, tissant des liens jusqu'aux confins du Khorassan.

Fraîcheur naïve, savoir sophistiqué, ironie décapante, jubilation, bonheur de la rime ... nouveauté des trouvailles de ceux qui par-delà les valeurs de sang et de naissance et de manière étonnamment subversive plaçaient leur dame et le chant "au-dessus de tout autre seigneur", politique ou ecclésiastique, demeurent presque palpables malgré les recouvrements et lieux communs de 9 siècles de chanson d’amour. Tout comme se voit balayé l’anonymat de l’artiste médiéval par le "je" éclatant d’auteurs avançant dans une même fierté codage de la tradition et affirmation individuelle.

L’ensemble réunit des chanteurs et musiciens chevronnés, venant de tous horizons, les uns pratiquant les répertoires médiévaux de l'Occident comme les musiques modales méditerranéennes, les autres venant du rock, du jazz ou de la musique classique.

La Rosa Salvajta est en relation de travail avec "Le Concert dans l'Oeuf" (ensemble de musique médiévale fondé en 1974) basé en région Rhône-Alpes, avec "Le Trob'art Ensemble" de Gérard Zuchetto, basé en Languedoc-Roussillon et également avec "L'Ensemble Tre Fontane" basé en Aquitaine (dont Maurice Moncozet fut le co-fondateur avec Pascal Lefeuvre en 1985).
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Tafanari - Olargues Animation
La fête de la Bariòta, organisée par l'association Olargues Animation en lien avec l'association Tafanari et le Festenal Mai que Mai.

MARCHÉ de plants et de produits du terroir. Animation musicale occitane déambulatoire sur le marché par Branka Bodegaires.

15H30 : BALÈTI de las quinas sur la place de la mairie avec Branka Bodegaires

17H00 : QUINAS (loto en occitan) à la salle polyvalente
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Aurélien Bertrand (CIRDÒC)


Appel à communications et contributions

Journées d’Étude

Castelnaudary 1927-2017 : 90e anniversaire du Collège d’Occitanie

 

Le Collège d’Occitanie :

ici et ailleurs

 

8 et 9 décembre 2017 à Castelnaudary (Occitanie, France)

 

Organisation

le Centre InterRégional de Développement de l’Occitan (CIRDÒC)

 

Co-organisation

 

le Centre Lauragais d’Études Scientifiques (CLES)

l’Université Populaire du Lauragais (UPL)



avec le soutien de

la ville de Castelnaudary
la Communauté de Communes de Castelnaudary Lauragais Audois
le Conseil Départemental de l’Aude
le Conseil régional de la région Occitanie
les Archives Départementales de l’Aude
le Collège d’Occitanie

 

Créé à Castelnaudary par Prosper Estieu et Joseph Salvat le 19 novembre 1927, le Collège d’Occitanie a joué un rôle majeur dans l’affirmation de la modernité occitane au XXe siècle. Sa création préfigure les combats et questionnements de l’occitanisme contemporain tels le système graphique, l’importance de la vitalité littéraire, la contre-lecture de l'histoire de France, l'innovation pédagogique et la fraternité occitano-catalane.

Fort de l’immense labeur de ces deux fondateurs complété par celui d’importantes personnalités occitanes comme Louisa Paulin, Achille Mir, Auguste Fourès, Antonin Perbosc, Philadelphe de Gerde, Louis Piat et Ismaël Girard,  le Collège d’Occitanie a rassemblé une importante bibliothèque et de riches archives déposées au CIRDOC en 2013. Ces journées ont été notamment pensées pour faciliter l’accès à toute cette documentation.

 

Autour du sujet  « Le Collège d’Occitanie, ici et ailleurs » les communications permettront de souligner son apport et celui de ses membres au développement scientifique et culturel de l’idée occitane sur le territoire occitan, mais aussi au-delà, du début du XXe siècle à nos jours.

L’objet de ces Journées portera sur les travaux et l’influence des membres du Collège d’Occitanie qui, par leur approche de l’étude et de la promotion de la langue d’oc ont permis à celle-ci d’impacter un public très hétérogène, à la fois populaire et scientifique, de toutes sensibilités politiques, en France comme à l’étranger.

Ces journées auront lieu lors d’une semaine consacrée au Collège d’Occitanie à Castelnaudary : conférences, concerts, visites et exposition constitueront les temps forts de ce 90e anniversaire.

 

 

 

Adresser les propositions d’interventions (1 page maximum : résumé, présentation de l’intervenant) avant le 31/08/2017 à :


Aurélien Bertrand : a.bertrand@cirdoc.fr
Université Populaire du Lauragais : marietherese.dorgler@hotmail.fr
Centre Lauragais d’Études Scientifiques : clescastel@gmail.com

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Le monde des troubadours nous apparaît à la fois lointain, merveilleux et hermétique. Les huit cents ans qui nous séparent du Moyen Age ont créé toutes sortes de légendes et de clichés et, finalement, folklorisé ces poètes-chanteurs, qui furent maîtres dans un art révolutionnaire : le Trobar.

Dès le XIe siècle, la tròba, l'invention, jaillit sous la plume de Guilhem de Poitiers, le premier et l'initiateur, comme un nouveau printemps de joie, d'amour et de jeunesse, sans complexe et dans l'exubérance de la plana lenga romana, l'occitan !

Cette poésie-là a de l'Antiquité dans l'âme elle se chante et se déclame haut et fort, et partout, sur des compositions métriques rigoureuses ornées de mélodies qui offrent toute la musicalité au chant des mots. Ainsi, le Trobar fait un pied de nez au latin des actes administratifs et de la prière, bouscule la tradition féodale, et prône des valeurs laïques et humanistes, pour s'affirmer comme un art exceptionnel et subtil, un fin trobar forgé de motz de valor, mots de valeur, et œuvré dans l'art d'amor.

Les troubadours inventent la littérature moderne.
sus 1492