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Depuis 1986 l'Ensemble Tre Fontane se consacre à l’interprétation et à la diffusion de l’Art du "Trobar" : art de trouver la poésie, la musique, et de l’Art du "Joglar" : « l’Art des jongleurs », art des musiciens, colporteurs de l’oeuvre des troubadours et créateurs de musiques à écouter ou à danser ; les estampies italiennes par exemple, oeuvres purement instrumentales…

L'Ensemble Tre Fontane a abordé l’oeuvre des troubadours d’Aquitaine avec un regard particulier sur les troubadours du Périgord : Guiraut de Bornelh, Bertrand de Born, Arnaut Daniel… Grands voyageurs, ils furent au contact du monde arabe, par les croisades, et les cours aragonaise ou castillane, qui tout au long de la “reconquista” ont été des lieux de rencontres et d’échanges. En même temps (ou presque !) la poésie et la musique connaissent en Andalousie (Al Andalus) un âge d’or, qui inspire et marque la pensée et l’œuvre des troubadours, trouvères, minnesanger…
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Maurice Moncozet est né en 1952. Musicien professionnel depuis 1977, ses passions l'ont emmené vers la musique médiévale, la musique de scène, la musique contemporaine (traitement informatique du son).

Chanteur, poly-instrumentiste, il explore le répertoire de la musique médiévale, dès 1977 avec Le Concert dans l’œuf, puis avec l’ensemble Tre Fontane qu’il fonde en 1985. Ces deux formations travaillent sur les relations entre musiques médiévales occidentales et musiques traditionnelles du pourtour méditerranéen. Il participe également à plusieurs travaux du Troubadour Art Ensemble de Gérard Zuchetto notamment La Tròba, la grande anthologie chantée du trobar, ainsi qu'aux Trobadas, rencontres universitaires et artistiques annuelles autour de l'œuvre d'un troubadour organisées par l'association Carrefour Ventadour.

En 2000, il fonde l’ensemble La Ròsa Salvatja (la rose sauvage). Il oriente son travail vers un approfondissement de l’œuvre des Troubadours, Martine Moncozet prenant une part fondamentale dans le travail d'étude et de traduction des textes. En associant à l'instrumentarium traditionnel des instruments informatiques, bandes son, vidéos Tenso Electrica - 2008, Pas e Camins - 2012 il recherche une interprétation contemporaine de leurs chansons.

Il travaille régulièrement comme musicien et compositeur pour les compagnies de théâtre Métaphores, Le Temps Fort Théâtre, Apsaras, Lazzi Zanni, Le Nouveau Théâtre d'Aragon…

Son intérêt pour les musiques extra européennes a traversé toutes ses activités et l'a amené à travailler avec des musiciens du Maghreb, du Moyen-Orient et de Bali.

Vivant en Dordogne, il travaille en collaboration avec le Pôle International de la Préhistoire et le Service Départemental d'Archéologie, en particulier pour 2 films de la collection Les gestes de la Préhistoire (la flûte aurignacienne et le lithophone) et 2 créations musicales Strates - 2004 et Appel - 2012/2013 faisant jouer instruments primitifs et lutherie informatique.

En 2005 rencontre avec le plasticien/poète Inna Maaímura avec qui il collabore lors de performances dans le cadre de ses expositions ainsi qu'aux  Poétiques Hivernales. Maaimura réalise la partie vidéo du projet Tenso electrica
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RedOC-LLACS

Programme du 31 mars 2017

  • 9h Sergio FREGOSO SANCHEZ, Université Paul-Valéry Montpellier 3 : D’Aztlán à la Border Patrol. Migration et identité dans le codex chicano.
  • 9h30 Julio ZARATE – Université Toulouse 1 Capitole : L’exil, la fuite et le retour : un aller-retour générationnel entre l’Espagne et le Mexique dans Méjico, d’Antonio Ortuño.
  • 10h Chiara NANNICINI STREITBERGER, Université Saint-Louis Bruxelles : « Perdus dans le monde ». Le thème de l’errance dans les récits d’Edith Bruck.
  • 10h30 Pause
  • 11h Marie-Noëlle CICCIA, Université Paul-Valéry Montpellier 3 : La naissance de l’île dans le Dom João, de Manuel Silva Gaio (1906) : du mythe antique de l’errance au salut chrétien de l’âme.
  • 11h30 Elpida GHAZAL, Université Paul-Valéry Montpellier 3 : Le mythe fondateur d’Ulysse dans la nouvelle de Yiorgos Panagi, « Le retour d’Ulysse », extraite de son recueil Les Mythes.
  • 12h Laura BORRAS, Université autonome de Barcelone, Réécritures du mythe : des enluminures à la littérature numérique.  
  • 12h30 Discussion et clôture du colloque

 

Informations pratiques : 

Université Paul-Valéry Montpellier 3 – Site Saint-Charles (tram « Albert 1er»), Salle des colloques 1

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RedOC-LLACS

Programme du 30 mars 2017

  • 9h30 Accueil des participants – Ouverture officielle du colloque : A. Gonzalès-Raymond, directrice de LLACS.
  • 10h Francesca BELVISO, Université de Picardie Jules-Verne (Amiens) : Le mythe de Dionysos d’ascendance nietzschéenne dans la poétique de Cesare Pavese. Pour une généalogie de l’archétype de l’errance.
  • 10h30 Daniele COMBERIATI – Flaviano PISANELLI Université Paul-Valéry Montpellier 3 : Le mythe de Médée à l’épreuve de la contemporanéité. La Lunga notte di Medea de Corrado Alvaro et Médée de Pier Paolo Pasolini.
  • 11h Daniela VITAGLIANO, Université d’Aix-Marseille : Errance et recherche de l’identité chez Cesare Pavese.
  • 11h30 Marie-Jeanne VERNY, Université Paul-Valéry Montpellier 3 : Mythes et figures de l’errance dans l’œuvre de Max Rouquette, écrivain occitan contemporain. 
  • 12h Discussion

***

  • 14h Matteo PALUMBO, Université Federico II, Naples : Mythe et exil. Foscolo, Ulysse et Homère.
  • 14h30 Olivier PASQUETTI, Université de Nice-Sophia Antipolis : Entre ici et nulle part, la poésie occitane de l’errance de Joan-Luc Sauvaigo.
  • 15h Albane JULIEN, Université Paul-Valéry Montpellier 3 : La réinterprétation du mythe dans l’œuvre de Rosalba Carriera.
  • 15h30 Pause
  • 16h Andrea NATALI, Université d’Aix-Marseille : L’errance de la Terre dans le Dialogo di Ercole ed Atlante de Giacomo Leopardi.
  • 16h30 Catherine KIRKBY, Université Paul-Valéry Montpellier 3 : Figure du voyageur et formes de l’immobile dans La Cité du Soleil (1602) de Tommaso Campanella et La République d’Evandria (1615) de Ludovico Zuccolo.
  • 17h Myriam CARMINATI, Université Paul-Valéry Montpellier 3 : Renaud et Armide sous le regard de Torquato Tasso et d’Annibale Carracci. Entre errement et errance, la figure vénusienne à l’épreuve de la Contre-Réforme.
  • 17h30 Discussion

 

Informations pratiques : 

Université Paul-Valéry Montpellier 3 – Site Saint-Charles (tram « Albert 1er»), Salle des colloques 1

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RedOC-LLACS

Présentation 



De même qu’on ne parle pas le français de la même façon dans les différentes régions de France, les langues patrimoniales de ces régions, comme par exemple la langue d’oc en Provence, ont toujours connu, dans leur usage parlé, de multiples variations d’une vallée à l’autre, d’une commune à l’autre. Cette diversité, qui n’exclut pas l’unité, mais au contraire la fonde et la légitime, c’est la réalité et la richesse de ces langues dites « régionales », qu’il est important de connaître et de comprendre. Dès la fin du XIXe siècle, des chercheurs sont allés à l’écoute de ces parlers, créant une discipline nouvelle, la « dialectologie » et dessinant une cartographie générale de la France sous le titre Atlas linguistique de la France (1902-1910), avant que le CNRS ne reprenne et coordonne cette recherche région par région, pour publier un Nouvel atlas linguistique et ethnographique. C’est la seule entreprise d’envergure dans le domaine des sciences humaines, qui prend en compte l’ensemble des anciens parlers de notre pays, relevés dans plusieurs centaines de communes et pour des milliers de formes orales. L’Atlas linguistique de la Provence, pour lequel les enquêtes ont été menées pendant 30 ans, donne, comme une vue aérienne, un « instantané » de l’état de ces parlers de la langue d’oc orientale, entre 1960 et 1990, sans chercher à en reconstituer les anciennes couches oubliées ni restaurer un état de langue « pure ». Aux trois volumes déjà publiés par le CNRS en 1975, 1979 et 1986 (qui totalisent déjà 1000 cartes, et aujourd’hui épuisés), Alpes de Lumière, association attachée depuis 60 ans à l’étude du patrimoine immatériel de la Provence (dont la langue est un élément majeur), ajoute ce volume IV qui complète la collection et éclaire la répartition des parlers provençaux entre Alpes et Méditerranée.

Jean-Claude Bouvier est professeur émérite de l’université d’Aix-Marseille.
L’ouvrage a été écrit en collaboration avec Mme Claude Martel, ingénieur honoraire du CNRS.

Informations pratiques 


Université Paul-Valéry. Bât A – salle A 105 – 17 h 15

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Le trio limousin Peirat-Delaunay-Gallet est spécialiste des musiques modales issues des répertoires de tradition populaire du Limousin et d’Auvergne.

Des instruments venus d’autres horizons et aux couleurs très variées (comme le oud, les percussions orientales ou le gardon hongrois) s’intègrent parmi les cornemuses, vielle, violon et flûtes et enrichissent le jeu du groupe ; pour mettre en valeur la très riche palette de climats offerts par nos mélodies traditionnelles, tout en conservant le caractère monodique et modal qui les distinguent.

Autour des bourdons, le jeu développe les mélodies par ornementations et variations, hétérophonie et improvisation modale. Le chant a aussi sa place, tant en occitan limousin qu’en français…
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Bernard Combi
Occitanophone naturel, entre son père qui lui a appris quelques chansons du répertoire traditionnel limousin et sa grand-mère qui lui racontait souvent des contes, comptines ou randonnées, Bernat Combi a été immergé dès l’enfance dans la culture traditionnelle du Limousin. C’est à l’adolescence qu’il a pris conscience de l’importance de « sauver quelques bribes » de cette culture limousine qu’il vivait au quotidien.

Il a ensuite rencontré Jan dau Melhau, grand chansonnier limousin qui a beaucoup collecté. Celui-ci lui a donné beaucoup de « matière » et lui a enseigné les techniques du chant modal. Ils donnent d’ailleurs ensemble un spectacle œuvrant à faire la synthèse de ces deux sources musicales du Limousin : le chant populaire, profane et païen, et le chant roman, savant et chrétien.

« On m’a souvent dit que ma manière de chanter s’apparente au blues. J’aime beaucoup cette musique qui est pour moi plus qu’un style musical. C’est une manière d’être, que je pense très limousine… J’aime la plainte, la complainte, le planh, où se dépense l’énergie accumulée du désespoir qui est pour moi le sort du « limousindien » d’hier, d’aujourd’hui et de demain… »
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Eschantits (le feu follet en occitan du Limousin), c’est tout d’abord Bernat Combi, chanteur à la voix chaude, pleine de nuances et surtout libérée. Elle occupe l’espace et ne cesse de surprendre, passant du chant profond traditionnel aux sonorités blues, blues limousin (planh lemosin), et au rock. Il y a aussi les mélodies où deux instruments sont fortement présents : l’oud (le luth arabe) et la vielle à roue, entre les mains d’Olivier Peirat.

Le tandem nous offre une musique aux accents méditérranéens : arabo-andalous, des îles grecques mais aussi d’Afrique du nord et d’Occitanie avec cette langue forte du pays Limousin.
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Le duo Combi-Peirat, c’est tout d’abord un chanteur s’exprimant en occitan du Limousin : Bernat Combi. On est de suite étonné de la voix de Bernat Combi : chaude, pleine de nuances, et surtout libérée, sans complexe, "groove". Elle occupe l’espace, et ne cesse de surprendre, passant du chant profond traditionnel aux accents blues, blues limousin (planh lemosin), et rock. Il y a aussi les mélodies, où deux instruments sont fortement présents : l’oud (le luth arabe) et la vielle-à-roue, entre les mains virtuoses d’Olivier Peirat. Le tandem nous offre une musique aux accents méditérranéens : arabo-andalous, des îles grecques mais aussi d’Afrique du nord et d’Occitanie avec cette langue forte du pays Limousin.
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Olivier Peirat, se définit comme musicien occitan du Limousin, terre où il vit et qui nourrit l’eime (l’esprit) de sa musique.

Il dit volontiers jouer et chanter les couleurs du pays auquel il se sent lié, pour y dialoguer avec des styles de musiques différents qui ont en commun un même substrat, chantant ainsi, la lyrique des Trobadors, jouant les musiques populaires traditionnelles et contemporaines, ornementant son jeu par sa connaissance du répertoire arabo-andalou, l’émaillant d’influences méditerranéennes et orientales, jonglant avec la liberté de l’improvisation.

Depuis de nombreuses années, il est complice du chanteur occitan Bernard Combi, et partage également la générosité musicale de bien d’autres musiciens tels que Jan dau Melhau, (concert de Trobadors), Jean-Marc Delaunay (musiques traditionnelles à danser), Didier Jean (musiques électroniques), rejoint, à l’occasion d’événements musicaux liés à la lyrique occitane, le « Troubadours Art Ensemble » dirigé par Gérard Zuchetto…

Il a participé à la création de concerts pour les Trobadas (co-)organisées par Carrefour Ventadour : autour de Bertran de Born en 2009 (avec Maurice Moncozet, Mick Rochard et Michel Haze), de Gaucelm Faidit en 2010 (avec Maurice Moncozet et Jan dau Melhau), de Arnaut Daniel en 2012 (avec Yannick Guédec et Michel Haze).

Il contribue aussi à l’enregistrement de « La Tròba », anthologie chantée des Troubadours, initié et conduit par Gérard Zuchetto.

Source : http://ieo-lemosin.org/?intervenant=olivier-payrat
sus 1492