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Armanac de la Gascougno. - 1898
Sarran, Fernand (1873-1928)
L'Almanac de la Gascougno est une publication périodique annuelle. Chaque numéro comprend un calendrier en occitan et des textes (contes, chansons) principalement issus de la tradition orale. En fin de volume les dates des foires et marchés de toutes les villes du Gers sont mentionnées.
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Danís Chapduelh
Chronique écrite à la suite du concert du groupe Asondar a l'Ostal d'Occitània (Toulouse), le 23/02/2017.

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(photo Ostal d'Occitània / La Topina)

Asondar : inonder. Mot à mot « recouvrir par les ondes », avec toutes les acceptions du terme. Ou bien « se déverser » : le trop-plein d'un cours d'eau, ses débordements, ses emportements, comme ceux d'une culture trop riche. Nos oreilles pourront y entendre aussi « Al son d'ara », au son et au diapason d'aujourd'hui, et elles ne s'y tromperont pas tant le groupe Asondar ressemble à son époque. Avec seulement 4 musiciens Asondar nous fait déjà faire un bon demi-tour de planète : Bretagne, Corse, Turquie, et bien sûr Occitanie, sans doute le point de rencontre de tout ce petit monde. Derrière l'apparente jeunesse du quatuor apparaissent les voyages personnels de chacun : il s'agit de Dupain, Du Bartàs, la Kreiz Breizh Akademi et Erik Marchand, Laf Duo, Bayati, Jacky Molard, Bijan Chemirani ou encore Carlo Rizzo, autant de références de prestige qui placent la musique d'Asondar dans ce nouveau paysage des musiques traditionnelles débarrassées d'une certaine tradition, mais profondément ancrées, terrestres, ethniques. La liberté du jazz, de l'improvisation, le dialogue à quatre : Asondar permet à chacune de ses composantes d'exprimer son plein potentiel au service du collectif, dans un jeu permanent où chacun va tirer l'autre vers ce qui lui est propre et cher, pour l'offrir au partage.
Le flûtiste Gurvant le Gac est à l'image du groupe : semblant être fait du même bois que ses instruments, il garde les pieds accrochés au sol alors que tout le haut de son corps se meut, ondule et s'élève lentement sans jamais quitter sa place. Oscillant entre la terre et le ciel, sa musique jaillit continuellement. On y voit là des traces de la Sòrga de Dupain (2015), groupe que Gurvant le Gac rejoignit pour développer ce répertoire : la même force brute et sensible, ce même folk progressif entêtant.
Thomas Lippens, le percussionniste « maison », suit les envolées mélodiques : rodé aux danses exaltées et exaltantes de la Méditerrannée (farandole, tarantelles...) il sait marquer d'un coup de cymbale résonnant tel un gong le début de la transe, lorsqu'après s'être cherchés, reconnus, jaugés, les musiciens s'emportent vers d'autres hauteurs dans un tourbillon qui retombera plus tard, plus loin, lent et calme.
Une force puis un calme maintenus et soulignés à demi-voix par Pauline Willerval. A demi-voix et à demi-violoncelle, les deux se rejoignant souvent : on sait la ressemblance du son de l'instrument avec celui de l'organe humain. Avec le bruit de certains éléments naturels aussi, et la musicienne passera régulièrement de la rythmique de cordes à la douceur mélodico-mélancolique de la gadulka, une vielle à archet bulgare, colorant l'ensemble d'airs turcs, des Balkans ou du bassin méditerranéen.
Au cœur du groupe et du projet, Titouan Billon, musicien poly-instrumentiste qui n'use ici que de sa voix, tout à la fois jeune et incroyablement forte et assurée, et que l'on avait déjà pu apprécier dans Du Bartàs ou encore Lo Barrut. De son expérience poético-polyphonique, il en a gardé l'amour pour les mots de Léon Cordes, surtout ceux de la terre, qu'il se plaît à chanter, déclamer, lancer à la volée. Ce sont eux qui « asondan » régulièrement le concert, en constituent le cœur, avec d'autres, de traditionnels revisités, voire recréés.
Folk progressif, jazz digressif, avec une base traditionnelle très assurée, à tel point que les musiciens finissent par redécouvrir, presque à leur insu, des liens cachés entre les répertoires et apprennent petit à petit à les exploiter et les porter en commun avec des spécificités qui ne sont à aucun moment des différences.
L'ensemble, pas si hétéroclite, prend le temps de se construire, de se créer sous nos yeux et dans nos oreilles à force de boucles rythmiques et mélodiques d'où s'échappent par à-coups des petites improvisations et variations personnelles. Asondar progresse par vagues, frêles mais sûres, un va-et-vient constant qui donne l'impression d'à peine nous effleurer alors même que nous sommes déjà, sans l'avoir senti venir,...asondats.

Asondar sort de résidence de création au Chantier à Correns (Centre de création des nouvelles musiques traditionnelles & musiques du monde) et font partie du Collectif marseillais FeM, qui devrait livrer d'autres surprises et créations de haute volée dans les années à venir.
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Circul'Anim
De Los de Nadau à Nadau en companhia,  plus de 40 ans de chansons pour l'un des groupes emblématiques de l'Occitanie. Des fêtes de Dax au col du Portillon, ils chantent le Sud Ouest avec une pointe d’impertinence, un brin de poésie, beaucoup de tendresse, et une bonne dose d’humour. Un événement à ne pas manquer.

Renseignements :

Billetteries à Carcassonne :

- Près de la place Carnot, Mercerie La Boutonnerie, 3 rue Victor Hugo
- Plateau de Grazailles,  Boucherie del Païs,  rue Buffon
 

Billetterie à Villemoustaussou :

Les  21 - 23 - 28 - 30 Mars salle Brassens de 17 h à 18 h 30. 
 

Achats par correspondance

Vous pouvez aussi acheter vos places par correspondance. Vous nous envoyez un courrier à l'adresse suivante :
  
Circul'Anim
chez Danielle  SARRAN-LOT
43 rue Antoine ARMAGNAC
11 620 VILLEMOUSTAUSSOU

Dans ce courrier vous mettez :
un chèque du montant du nombre de places souhaitées
( 17 € la place, tarif unique), libellé à l'ordre de Circul'Anim
et une enveloppe retour avec votre adresse et affranchie.

Nous vous ferons parvenir vos tickets d'entrée dans l'enveloppe retour. Nous n'encaisserons le chèque qu'après le spectacle.
 
Les places sont assises, sans numéro.
  

Programme complet :

http://www.circulanim.fr/

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ONISEP

Les études d’occitan ouvrent sur de nombreuses opportunités dans le monde du travail. Voir le site réalisé avec l’ONISEP : l’occitan, des études, des métiers (http://www.occitanetudesmetiers.com/).

À l’occasion de la journée portes ouvertes du 8 mars, à 14 h, le département d’occitan accueillera dans la salle A 105 de jeunes professionnels titulaires d’une licence d’occitan qui viendront témoigner du déroulement de leurs études et de l’insertion professionnelle qui les a suivies.

Nous recevrons donc notamment :
- Un enseignant en collège
- Un enseignant en classe bilingue publique occitan / français
- Un formateur pour adultes
- Un enseignant de Calandreta
- Plusieurs artistes (chanteurs et comédiens)
- Un journaliste presse écrite et un journaliste radio
- Un archiviste
- Un monteur de projets culturels en liaison avec la médiathèque publique du CIRDOC
- Un employé territorial chargé de la culture occitane dans une grande ville d’Occitanie
- Une étudiante en thèse dont la recherche est financée par un contrat CIFRE avec le CIRDOC.

Renseignements : 

http://www.occitanetudesmetiers.com/ 

Localisation : Salle A-105, bâtiment Azalaïs de Portiragnes 

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Médiathèque d'Argentat

Le spectacle

Dans le cadre du printemps des poètes la médiathèque d'Argentat (19) présente le samedi 4 mars à 17 h :

Marcelle Delpastre & une langue qui fait parler le pays/Una linga que fai parlar lu país

« Nathanaël sous le figuier » texte bilingue
Présenté par Thérèse Canet, conteuse, et Marie-Laure Fraysse, accordéoniste

Infos pratiques 

Médiathèque
Place Joseph Faure
19400 Argentat-sur- Dordogne

Renseignements 05 55 91 90 11
www.mediathequepaysargentat.fr


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Nariòo, Gilabèrt
 

Au commencement il y eut les questions de ceux qui voulaient apprendre à bien parler. Grâce aux nombreux ouvrages existants et à ceux qui furent édités ensuite, les réponses furent faciles à trouver.
Et ainsi s’établit la chaîne liant les auteurs de grammaires, dictionnaires et méthodes d’apprentissage du gascon, enseignants et apprenants.
Il s’agit d’une vingtaine d’ouvrages au moins, importants pour la plupart, seulement en Gascogne. Nous avons également puisé, pour répondre aux questions et donner aux réponses davantage de poids, dans les œuvres de tout l’espace occitano-catalan.
Il arrive toujours des questions, la chronique « parlar plan » continue sur País Gascons alors que d’autres outils bien plus importants se préparent.
Ce livre est seulement une étape, un maillon de la chaîne qui s’allongera et croîtra jusqu’à ce que nous ayons tout ce dont une langue a besoin pour vivre et résister, de sorte que la langue gasconne parvienne à une situation sûre où elle puisse considérer comme ses égales les autres grandes langues européennes.

21,5 x 15,5 – 258 p. – 2017 – 13 €

ISBN : 978-2-86866-132-6

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Essai sur l'histoire littéraire des patois du midi de la France aux XVIe et XVIIe siècles / Jean-Baptiste Noulet
Noulet, Jean-Baptiste (1802-1890)
L'Essai sur l'histoire littéraire des patois du midi de la France aux XVIe et XVIIe siècles  publié par Jean-Baptiste Noulet constitue l'un des premiers ouvrages de bibliographie occitane.

Conçu à l'origine comme une « anthologie patoise » suivant son auteur, le travail de Noulet est publié par fragments de 1856 à 1859, dans la Revue de l'Académie de Toulouse, avant de voir le jour sous la forme d'un recueil en 1859.

Composé d'une partie historique permetant de suivre la production littéraire occitane sur deux siècles, l'ouvrage se compléte d'un « Appendice bibliographique, comprenant le catalogue des ouvrages écrits dans les patois du midi de la France aux seizième et dix-septième siècles ». 

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Pauline Willerval commence l’apprentissage du violoncelle à 6 ans. En 2006, elle clôt son éducation classique en obtenant le CFEM de violoncelle au conservatoire de Lille. Elle y aura également appris le jazz pendant deux ans. Entre 2007 et 2009, à Lille, elle commence à s’intéresser à certaines musiques traditionnelles, notamment au sein du groupe Tarab’Med, qui réunit une dizaine de musiciens originaires du Maroc, d’Algérie, de Turquie, de Grèce et de France, autour des musiques du bassin méditerranéen. Elle s’initie parallèlement aux musiques à danser d’Auvergne, du Nord et de Bretagne. En 2009, elle s’installe à Plovdiv (Bulgarie) pour une année, et y commence l’apprentissage de la gadulka. Pour cela, elle prend des cours avec Nikolay Paskalev, Peyo Peev, Darinka Tsekova, Dimitar Gougov. Entre 2011 et 2013, elle s’installe à Istanbul. Elle recherche une texture sonore à la gadulka qui se rapproche de ses répertoires cousins de la scène stambouliote, joués au kabak kemane, karadeniz kemençesi ou encore klasik kemençe. Elle remet la main à son violoncelle et y développe un langage plus modal. Entre 2013 et 2015, elle participe à la cinquième mouture de Kreiz Breizh Akademi, fondée par Erik Marchand. C’est l’occasion pour elle de rencontrer de grands maîtres internationaux des musiques traditionnelles et/ou de l’improvisation (Ross Daly, Camel Zekri, Fawaz Baker, Iyad Haimour, Dominique Pifarély, Hélène Labarrière) et de travailler sur le répertoire chanté de basse-Bretagne avec 11 autres musiciens, dans une démarche à la fois précise, appliquée et curieuse et créative. Elle poursuit aujourd’hui sa vie de musicienne entre la France et la Turquie (Bayati, Asondar, Sâki, An Quartett, Kreiz Breizh Akademi, Pas d’nom pas d’maison, Laf Duo...).
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Gurvant Le Gac est un musicien au parcours riche et fertile, formé à la flute traversière en bois par Jean-Michel Veillon (pionnier de l’instrument en musique bretonne), Jean-Luc Thomas et Yannig Alory. En 2005 il intègre Izhpenn12 (Kreiz Breizh Akademy #2), et fonde ensuite Bayati où il compose la majorité du répertoire. En 2013, il développe une vision plus personnelle de la modalité dans Charkha : un jazz modal aux accents de musiques traditionnelles. Le groupe sort l’album « La couleur de l’orage » (révélation jazzmag). Avec Nør Quartet et Maura Guerrera, il crée un spectacle autour du chant sicilien, spectacle soutenu par la Cie des Musiques Têtues. En 2014, Il intègre le groupe marseillais Dupain. Il a joué au cours de son parcours avec Thierry Robin, Erik Marchand, Jacky Molard, Bijan Chemirani, Sam karpienia, Lo Còr de la Plana, Forabandit, Les Balkaniks…
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Tamborinaïre, percussioniste et batteur, il construit et invente ses propres instruments. Il chemine autant dans le répertoire des musiques traditionnelles méditerranéennes que dans celui des musiques improvisées. C’est dans le bouillon culturel phocéen qu’il s’imprègne de chansons occitanes, de balètis et des musiques à danser d’ici, et d’ailleurs. A Marseille, ville bâtarde par excellence, farandoles et tarentelles se contaminent, la polyphonie occitane se nourrit de la polyrythmie du maghreb, et la paghiella corse n’est pas loin. Ses tambours le font voyager depuis quelques années en dedans et en dehors de ce que l’on appelle "la tradition", à la rencontre de maîtres percussionistes tels que Bijan Chemirani ou Carlo Rizzo. Pendant trois années il descend régulièrement à Naples et apprend la facture de la tammorra et du tamburello avec Raffael Insera et Catello Gargiulo, deux musiciens - luthiers qui sont au coeur de l’ancienne et bien vivante tradition de la tammurriata. À partir des recherches et des instruments qu’il a construit pour ses propres besoins, il crée son atelier de lutherie à l’Estaque, Tambor de Masca, avec lequel il met au point une gamme de tambours sur cadre artisanaux. Il enregistre et collabore aussi à plusieurs projets de musique improvisée. Sa « batterie préparée » devient le laboratoire de toutes les expérimentations, sur les timbres, les couleurs, le son, le bruit. Il accompagne aujourd’hui le groupe Gli Ermafroditi (Naples), IDDU avec Maura Guerrera (Sicile), Bertolino trio, et participe à la Kreiz Breizh Akademi #5 (Bretagne) sous la direction d’Erik Marchand.
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