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Almanac patoues de l'Ariejo
Gadrat, Léon (1847-1906). Directeur de publication
L’Almanac patoues de l’Ariejo paraît pour la première fois en 1891 à l’initiative de Léon Gadrat, imprimeur à Foix. La publication sera interrompue en 1915 à cause de la guerre et ne reprendra qu’en 1922, le dernier numéro connu est celui de 1936.
C’est un almanach populaire. Contrairement à de nombreux almanachs occitans, l’Almanac patoues n’est pas une publication militante, il n’est pas un organe du Félibrige et demeure indépendant de la hiérarchie félibréenne, même si le mouvement exerce une influence durable sur la rédaction : parmi les contributeurs, Arthur Cassou et Paul Dunac sont membres de l’Escolo de Mount-Segur et Clovis Roques sera majoral représentant de l’Escolo deras Pireneos.

Le contenu de la publication évolue en raison de sa propre histoire et des évènements qui l’affectent. Les trois premiers numéros contiennent essentiellement des textes issus de la tradition orale extraits du Bulletin de la société ariégeoise des sciences, lettres et arts : des contes populaires recueillis par l’abbé David Cau Durban, des collectages de chants traditionnels réalisé à Massat par un instituteur, M. Ruffié ainsi que des proverbes extraits de Proverbes patois de la vallée de Biros collectés par l’abbé Guillaume Castet. Par la suite l’almanach va exploiter une autre source, le recueil des Chants populaires du Languedoc publié par Louis Lambert et Achille Montel.
La publication de ce corpus traditionnel a fait de l’Almanac patoues de l’Ariejo le recueil le plus dense de littérature orale pyrénéenne et a joué un rôle majeur dans la revitalisation de la mémoire occitane.

Le décès de Léon Gadrat en 1906 représente une véritable rupture. A partir de 1907 le contexte éditorial évolue, les textes recueillis cèdent la place à des compositions de moins bonne qualité : contes souvent misogynes, facéties, textes grivois suspectés de médiocrité et autres récits comiques dégénérant parfois jusqu’au scatologique. L’almanach publie aussi des textes historiques et des textes inspirés par l’actualité ou la vie quotidienne dont ils sont le reflet. La grande majorité des auteus se cache derrière des pseudonymes dont certains n'ont jamais été identifiés.

La présentation matérielle de l’almanach est toujours la même tout au long de sa publication. Il contient peu de publicité, à partir de 1900 il est illustré de petites vignettes puis de dessins et de séries de dessins humoristiques à la façon de bandes dessinées. Il est diffusé à 4500 exemplaires. 

L’almanach est entièrement rédigé en langue occitane à l’exception du chapitre « Foires et marchés ». L’Ariège a la particularité d’être un département qui inclut deux aires dialectales bien différenciées : le languedocien et le gascon, l’almanach en est le reflet. Cependant une étude de la répartition par dialecte des textes publiés met en évidence la domination du languedocien, 80 % des textes sont écrits dans ce dialecte. Les contributions en gascon chutent à partir de 1908, date à laquelle Bernard Sarrieu lance l’Armanac dera Mountanho. La communauté linguistique gasconne des Pyrénées centrales, portée par le dynamisme du Félibrige, se structure autour le l’Escolo dera Pireneos.

Quant à la graphie, elle fluctue, mais L’Almanac patoues de l’Ariejo n’a jamais adopté la graphie félibréenne. Globalement la publication adopte la graphie mise au point par Louis Lafont de Sentenac dont les règles sont énoncées dans la préface du Recueil de noëls de l'Ariège en patois languedocien et gascon publié en 1887. Ces règles sont une adaptation de la graphie félibréenne, conçue au départ pour un dialecte provençal rhodanien, à la langue parlée en Ariège. L’almanach n’adoptera pas non plus la graphie classique, un seul texte est publié dans cette graphie en 1929, il est de Raymond Lizop : La Reina Floreta.
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La Lauseto (1885) : almanach du patriote latin
Ricard, Louis-Xavier de (1843-1911)
Fourès, Auguste (1848-1891)

La Lauseto : année 1885

L'Armanac de la Lauseta se veut fédéraliste et pan-latin. Cet almanach républicain à tendance de gauche s'est positionné en alternative à la pensée du mouvement félibréen provençal.

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Lenga d'òc/Lengo d'o : La Bocla dels Tindaires / Tè Vé Òc
Tè Vé Òc. Producteur
Emission dau 19 de genièr de 2018

Coma cada an, lo festenau Contes et Rencontres presenta una seleccion d'espectacles en occitan. N'avèm profiechat per cubrir La Bocla. Claudi e Chantal Pisanescchi (Cabr'e can), amb Clamenç e Rachel Baudry (Les Assortis), s'associèron per un espectacle originau que convida lo public a un viatge d'un an dins lei Cevenas, entre Losera, Gard e Ardecha. Una serada rica en sòns e colors, que lo public participatiu deguèt afrontar la nèu defòra...
Un reportatge d'Amada Cròs.


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CIRDOC-Mediatèca occitana

"Voici des fruits, voici des fleurs...", inspirée par le poème "Green" de Paul Verlaine, la MJC de Béziers et ses partenaires vous convient à une 5e édition du festival de contes Cont'o'folies bucolique, avec comme toujours au programme spectacles et animations.

Au coeur de cette riche programmation, les conteurs occitans seront une fois de plus à l'honneur, grâce au partenariat renouvellé entre la MJC de Béziers et le CIRDOC. L'occasion de découvrir deux figures de la jeune génération, Florant Mercadier et ses Contes du placard, et Malika Verlaguet, Tifa Tifa.

 

Samedi 4 mars – Tifa-Tifa – Malika Verlaguet, accompagnée de Frédo Mascaro


Tifa-Tifa, ce sont des contes bigarrés puisés au cœur des sagesses populaires. Des his- toires venues des quatre vents, illustrées en touches colorées par la langue occitane, accompagnées par les notes chaudes de la guitare ou enchanteresses de la harpe celtique... Et qui invitent en toute simplicité à partager des émotions universelles. Un mélange qui convit au partage et à la quête d'universalité.

 

Infos et réservation


À la MJC de Béziers – réservation 6€ adhérents MJC / 7€ non-adhérents 
Réservation auprès de la MJC de Béziers au 04 67 31 27 34

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Benjamin Assié, CIRDÒC
L'association Compagnons / Companhs de Paratge fait étape cette année à Bize-Minervois dans le cadre de l'Université d'Été de l'Aude pour une journée dédiée à la culture de l'eau en Occitanie. 
Avec le concours du Conseil Départemental de l'Aude, de la Commune de Bize-Minervois et de l'ADREUC et la participation de l'Institut d'Estudis Occitans-Aude et de l'association La Formiga. 


Infos complémentaires et inscriptionshttp://compagnonsparatge.blogspot.fr/ 


Programme 

9:30 : Accueil (Salle des Fêtes de Bize-Minervois)



10:00-17:00 - Conférences et rencontres 

10:00 :
 - Benjamin Assié (conservateur du CIRDOC, élu local délégué Culture et Tourisme) : « Bize, une histoire d’eau »
 - Daniel Loddo (ethnologue, musicien, fondateur du CORDAE-La Talevra à Cordes-sur-Ciel) : « Légendaire de l'eau »

12:30 - Repas (sur inscription, tarif 15euros). 

14:00 :
- Philippe Calas (auteur de Canal du Midi : Chef-d'œuvre de l'humanité, ed. CS prod.) : « Riquet et la problématique de l'eau »
- Bruno Peyras (Ingénieur agronome et poète en langue d'oc) : « Eaux d'ici et eaux d'ailleurs »
- Miquèla Stenta (écrivain et professeur de langue et civilisation occitane) : « L'aiga de Ròse, navigation dans le poème de Frederic Mistral »

 

17:30 - Spectacle : Contes entre deux eaux par Florant Mercadier (tout public; participation libre) 


Une invitation à descendre le cours de la Garonne, pour une traversée de l’Occitanie où se croisent des princesses espagnoles, des lutins malicieux qui voudraient bien apprendre à voler et des notes de musique...

Durée : 1h 

 




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Armanac cetòri
Soulet, Joseph (1851-1919) Directeur de la publication
[imatge id=20325] Cada an, en genièr, de 1894 a 1913, l'Escolo de Ceto ( creada en 1894, cabiscòu Josèp Enric Castelnau), puòi l'Escòla Felibrenca de Sant Clar (fondada en 1902, president Josèp Solet), fan paréisser l' Armanac cetòri.
Dins aqueste periòde i aurà sonque tres pausas. L'Armanac espelirà pas en 1896 (garrolhas entre Castelnau e Solet sus la rega editoriala de seguir), en 1900 e en 1901 (mòrt dau pichòt Vinçent de Solet, en 1899).
Pendent vint annadas, Josèp Solet (1851-1919), autodidacte, afogat de l'òbra de Frederic Mistral, negociant en vin e alcoòl, ten l'orjau per agradar as setòris : « es per vautres, braves setòris qu'avèm congrelhat aquela òbra ». Bota la proa sus « de galejadas, de contes, de poësias, tirats dau pòble e escriches dins nòstra armoniosa lenga miègjornala : la lenga dau breç lengadocian ».
Lo meriti de J. Solet es d'aver fach de l'Armanac cetòri pas solament un luòc dau languiment, das reires, dau remembre, mas puslèu un luòc de l'imaginacion e de la creacion.
(Presentacion redigida per Alan Cameliò, escrivan, especialista de l'Istòria sociala, culturala e linguistica de Seta, president del Ceucle occitan Setòri). 

Contengut

Cada almanac conten la tièra dels « ajustaires qu'an ganhat la lança e lo pavés » dempuèi 1846, la ròsa dels vents amb lor nom en occitan, un calendièr amb expressions occitanas nombrosas ligadas a las datas, fèstas, sasons, e tanben tèxtes, cronicas de vida locala, cançons, provèrbis, contes, etc. En occitan per d'autors setòris. Aquesta pichòta publicacion annadièra es una mina d'informacions e de trabalhas sus l'Istòria, la cultura e la lenga a Seta e a l'entorn del bacin del Taur.
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Armanac d'Auvernha

En 1931 les revues félibréennes L'Alauza d'Auvernha et Lo Cobreto s'associent pour publier le premier Armanac d'Auvernha. Les textes publiés, en auvergnat ou en français, représentent la Haute et la Basse Auvergne et les deux graphies de la langue s'y cotoient.

La publication ne reparaîtra qu'en 1944 sous la direction de L'Alauza d'Auvernha uniquement.
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Armana marsihés
Marin, Auguste (1860-1904) Directeur de publication
Conio, Antoine (1878-1947). Directeur de publication
Fondé en 1889 par Auguste Marin (1860-1904), le chef de file du Félibrige marseillais, l'Armana marsihés a eu une existence en deux temps : d'abord de 1889 à 1906, sous la direction de son fondateur, puis plus de vingt ans plus tard, de 1928 à 1937, avec Antoine Conio (1878-1947) et le Calen marseillais.

Publié sur le modèle de l'Armana prouvençau, l'Armana marsihés s'est toutefois développé en réaction contre les tendances dominantes du Félibrige d'alors. Les textes publiés sont en graphie mistralienne, mais en dialecte provençal maritime. 
D'un point de vue idéologique, il permet une expression critique à l'intérieur du Félibrige aussi bien qu'un regard politique de gauche sur l'actualité générale.

La structure et le contenu de l'Armana marsihés sont identiques à tous les almanachs de cette période. Chaque numéro comprend environ 110 pages, dont une centaine de pages de textes, toujours en provençal, et une dizaine de pages d'annonces publicitaires, généralement en provençal.

Le contenu est très divers, on y trouve le calendrier, les proverbes et dictons, les informations sur la vie du Félibrige, les textes concernant l'actualité sociale ou politique, mais la production littéraire est prédominante. L'Armana marsihés se présente comme "l'Armana dei troubaire marsihés", c'est-à-dire le bien commun et l'instrument de création des écrivains provençaux de Marseille. Le sous-titre précise : "recuei de conte, charradisso, cansoun e galejado". Auguste Marin explicite cette définition dans un texte-manifeste en 1899.

Après vingt ans d'interruption, l'Armana est relancé en 1928 par Antoine Conio, il est publié par Lo Calen de Marseille, organisme associatif d'éducation populaire affilié au Félibrige.
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Armanac de Lengodoc e de Gascounho
Sourreil, André (1868-1933). Directeur de publication
Almanac felibrenc publicat de 1904 a 1914 jos la direccion d'Andrieu del Sourelh (André Sourreil), president de l'escola felibrenca de Tolosa, l'Escolo moundino.
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Armana de Lengadò
Arnavielle, Albert (1844-1927)
En 1876 l'Armagna cevenòu deven l'Armana de Lengadò.

Dempuèi 1875 lo Felibrige prenguèt de l'importància en Lengadòc. Lo 4 de novembre 1875 la Societat dels felibres de Lengadòc espelís, presidida pel felibre besierenc Gabriel Azaïs, Albert Arnavielle, redactor de l'Almanac, en es lo secretari-clavaire. Lo movement de respelida de la lenga d'oc s'acompanha de concors literaris, aquel de la Societat de las lengas romanicas a Montpelhièr e aquel de la Societat arqueologica de Besièrs. Los tèxtes presentats als concors van alimentar l'Armana de Lengadò.
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