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Ministère de la Culture
Ethnopôle
Les Rencontres nationales des Ethnopôles se dérouleront le mardi 10 mars à Bayonne. Le thème de la journée touchera le lien entre le patrimoine et la création.

L’ensemble des ethnopôles français seront représentés : Institut Culturel Basque, CMTRA, GARAE, Musée et Jardins de Salagon, Musée Gustave-Courbet, Maison du Patrimoine oral de Bourgogne, CIRDOC-Institut occitan de cultura, CFPCI-Maison des Cultures du Monde, Centre du Patrimoine arménien, Musée Albert-et-Félicie-Demard de Haute-Saône, La Fabrique de patrimoines en Normandie.

Jean-Jacques Casteret, directeur de l'Ethnopôle occitan du CIRDOC-Institut occitan de cultura présentera une communication sur le thème « Ethno[musico]logues et artistes : compagnonnage et complicités en domaine occitan ».

La participation aux Rencontres nationales des Ethnopôles se fait sur inscription auprès de Terexa Lakumberri (Ethnopôle basque) par mail à l'adresse : lekumberri@eke.eus.

INFORMATIONS PRATIQUES :

http://garae.fr/PROGRAMME%20RENCONTRES%20ETHNOPOLES%20BAYONNE%2010%2 0MARS%202020.pdf
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PRÉSENTATION


Ethnologue, Anaïs Vaillant tente d'élucider la notion de culture à travers son héritage familial, son parcours de thésarde, ses terrains d'enquête, ses contrats professionnels...

L'ethnologue, dont l'analyse de la culture est censée être sa spécialité scientifique, partage son sentiment ambivalent vis-à-vis d'une notion bien trop floue et d'une discipline qu'elle considère à la fois comme un produit de nombreuses dominations et comme un outil efficace contre ces dernières.

Elle questionne les regards français contemporains portés sur les cultures populaires et traditionnelles. Cette conférence traite donc de la notion de culture, de capitalisme culturel, de cultures régionales, de la quête d'authenticité culturelle des classes moyennes et de l'exotisme post-colonial.

La conférencière parle aussi de son difficile parcours dans l'université et dans la précarité, elle danse, chante, s'énerve et s'amuse en complicité avec le public.

Conférence gesticulée créée en collaboration avec la SCOP le Pavé.

ATELIERS ET RENCONTRES 

À la demande :
- atelier d'éducation populaire sur le thème de l'invention de tradition (1/2 journée)
- temps d'échange, de questions autour de l'objet « conférence gesticulée » et/ou autour des métiers de l'ethnologie (recherche, enseignement, patrimoine, collectages...).

FICHE TECHNIQUE 

- un système de son si la salle est grande ou la jauge importante, un paperboard,
- de l'électricité,
- quelques lumières,
- une table et une chaise solide,
- des accroches de part et d'autre de la scène pour accrocher un fil à linge dans le fond.

CONTACT DIFFUSION 

Collectif FeM collectiu 
Adresse : FeM collectiu - c/o Marteau - 4 rue des Lauriers - 34380 Viols le Fort
Mél : femcollectiu@gmail.com
Tél : 0620055054
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Fonds des Archives de la revue Folklore, GARAE Ethnopôle
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds :

« Doyenne des revues d’ethnographie publiées en France » (1) la revue Folklore-Aude est créée en 1938 par le « Groupe d’études régionalistes et de folklore audois », né en 1937 à l’initiative du colonel Fernand Cros-Mayrevieille. Dès 1938, l’association devient le « Groupe audois d’études folkloriques » (GAEF) et libère peu après la revue de son attache territoriale, qui devient tout simplement Folklore (n° 11, 1939). 

Le GAEF est composé d’érudits originaires de l’Aude, dont un certain nombre sont impliqués dans les mouvements de renaissance occitane de l’entre-deux-guerres, comme l’écrivain René Nelli (1906-1982) ou encore le pharmacien Louis Alibert (1884-1959), auteur de la première Gramatica occitana publiée quelques années plus tôt à Barcelone. 
Lié à Georges-Henri Rivière et au Musée national des Arts et Traditions populaires inauguré à Paris en 1937, le groupe audois est aussi en relation avec les figures internationales de l’ethnographie comme Arnold Van Gennep. La revue Folklore devient rapidement un lieu d’échanges intellectuels sur la discipline ethnographique en cours de définition et en quête de légitimité dans la France de la fin des années 1930. Folklore participa pendant ses deux premières années à la définition intellectuelle et institutionnelle de l’ethnologie française. 

La revue se donnait dès l'origine pour objectif « avant qu'il ne soit trop tard, de réunir en un corpus que nous voudrions le plus complet possible, non seulement les matériaux concernant le Folklore audois que nos devanciers ont su rassembler dans des livres devenus rares, mais, aussi et surtout, la somme de traditions orales que, dans notre département, l'on se passe encore de bouche en bouche, de plus en plus altérées, il est vrai, de plus en plus affaiblies (2) ». 

La présence de Louis Alibert et de René Nelli parmi les membres actifs de la revue fit également de Folklore une revue pionnière d’étude et de recherche ethnolinguistique, s’intéressant particulièrement à la collecte des traditions orales d’expression occitane. 

Au début des années 1980, sous la direction de René Nelli, le « Groupe audois de recherche et d'animation ethnographique » (GARAE) se crée et lance le projet d’un centre de documentation ethnographique d’intérêt national. Le GARAE poursuivra, à la place du GAEF, la publication de la revue Folklore jusqu'en 1988. En 1996 le GARAE est labellisé « ethnopôle » (pôle national de recherches et de ressources en ethnologie) et devient un des plus importants centres de ressources documentaires sur la discipline, en particulier pour sa très riche collection de revues françaises et étrangères. 

(1) Daniel FABRE, Un demi-siècle d’ethnologie occitane : Autour de la revue folklore, Groupe Audois de recherche et d’Animation ethnographique, Carcassonne, mai-juin 1982.

(2) René NELLI,  « Présentation », Folklore-Aude, Groupe audois d’études folkloriques, n° 1, 1938, p. 1-2.
 

Description du fonds :

Au sein du centre de documentation du GARAE, le fonds des archives de la revue Folklore contient de nombreux envois liés aux débuts de la revue (manuscrits d’articles publiés, réponses à des questionnaires d’enquête, dossiers documentaires sur les thématiques de la revue : rites festifs et religieux, métiers et savoir-faire, parémiologie, objets et mobilier d’art populaire, etc.) Le fonds d’archives conserve également des documents plus anciens, remis ou reçus par les membres du Groupe audois d’étude folklorique : matériaux d’enquêtes folkloriques (fin XIXe siècle), documents sur la Révolution dans l’Aude (fin XVIIIe siècle), brochures et imprimés d’intérêt ethnographique. 

Dates extrêmes :

1792 - 1964 (la majorité des documents concernent les deux années fondatrices de la revue : 1938-1939) 

Langues représentées dans le fonds :

français, occitan (languedocien) 

Importance matérielle :

802 dossiers 

Supports représentés :

manuscrits, imprimés, documents iconographiques, coupures de presse. 

Accroissement  :

fonds clos 

Modalités d’entrée :

Fonds produit par l’organisme (GAEF, puis le GARAE à partir de 1981) dans le cadre de ses activités de recherche et de publication. 

Pour le consulter :

Identifiant du fonds (cotes extrêmes) :

Ressources en ligne : 

L'ensemble des numéros de Folklore (1938-1988) et les archives de la revue ont été numérisés par le GARAE-Ethnopôle avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication. Vous pouvez les consulter en ligne ici

Instruments de recherche disponibles :

Christine BELLAN, Inventaire du fonds d’archives de la revue Folklore, GARAE Ethnopôle. 
En ligne :
http://www.garae.fr/IMG/pdf/Inventaire_Archives_Revue_Folklore.pdf 

Conditions d’utilisation :

Conditions de consultation :

Voir sur le site internet du GARAE Ethnopôle : http://www.garae.fr/ 

Conditions de reproduction :

Voir le site internet du GARAE Ethnopôle : http://www.garae.fr/

 

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Images d'archives : "Le Muséon Arlaten" (1965)
Office national de radiodiffusion télévision française Marseille
Reportage noir et blanc, sonore, diffusé le 04/02/1965 dans l'émission De soleil et d'azur, et appartenant aux collections de l'INA.

La voix de Marie Albe nous y fait découvrir le Muséon arlaten, fondé en 1899 par Frédéric Mistral : "c'est enfin à une rencontre avec le passé, avec le Livre d'or de la Provence que nous vous convions maintenant. Car c'est au Muséon arlaten qu'il convient d'interroger le visage mistralien de la Provence..."

(Vidéo issue d'une source externe, susceptible de comporter des messages publicitaires)