Le fonds Laurenç Revèst est axé sur deux aires géographiques.
1- La principale partie est consacrée au dialecte occitan vivaroalpin en général, plus précisément aux parlers alpins de cet ensemble. Il déborde par moments dans le reste de l’ensemble occitan (provençaloniçois principalement) ou dans d’autres langues latines (ligurien-génois principalement).
Le vivaroalpin est un dialecte de confins. Dans l’est de l’Occitanie linguistique (pas la région administrative Occitanie Pyrénées Méditerranée), la partie orientale et septentrionale de l'occitan est historiquement mal appréhendée. Le vivaroalpin est situé entre des dialectes d’oc : au sud il est contigu sur toute sa longueur au provençal dont le niçois (sud-occitan), à l’ouest il jouxte sur sa longueur l’auvergnat, au nord et à l’est il touche d’autres langues (francoprovençal, et piémontais, ligurien-génois dont monégasque). La connaissance incomplète de ses caractères fait dire à NAUTON (1974) que ses traits ressemblent beaucoup à ceux de la langue francoprovençale, de sorte qu'il qualifie la partie vivaroalpine qu’il a étudiée, de zone annexe, de marge, sous le terme peu compréhensible d’« amphizone ». Le vivaroalpin trouve parfois des rapports d'infériorité, urbaine (villes impliquant des lieux de visibilité, d’enseignement) ou médiatique (dynamiques en matière de publications, radio, tv) avec ses voisins, qu’ils soient occitans ou non. C’est le cas de la relation entre d’un côté le vivaroalpin et de l’autre le sud-occitan (provençaloniçois), et c'est encore le cas de la relation entre vivaroalpin et piémontais (piemontèis).
Lors de ses études en linguistique à l’université de Nice, à partir de l’année 2000 Laurenç Revèst part pour un travail de titan, micro en main pour collecter -commune par commune- la parole occitane et ses limites, limite de langue (occitan, non occitan), limite de dialectes (vivaroalpin et autres) à partir d’un questionnaire établi pour révéler les critères linguistiques établissant les caractéristiques du dialecte occitan vivaroalpin, dans sa partie alpine. Parfois l’oralité très à l’aise du locuteur, guidée par le questionnaire, laisse la place au discours libre en langue. Tant que la langue est présente et illustre aussi sur le fond les objectifs.
Le goût de l’oralité occitane et de l’enregistrement lui vient d’enregistrements familiaux déjà réalisés dans sa famille durant les années 1970 et de l’envie de sauver la langue occitane. La langue occitane existe, la preuve au vu du nombre de personnes la parlant encore aujourd’hui et enregistrées.
Son premier village enquêté est celui de Bairols dans la vallée de la Tinée (dont un livret sur la toponymie est sorti, voir la version numérique sur Occitanica).
Travaillant comme pigiste pour l’émission Vaquí sur France 3 en 2005-2006, il profite aussi des émissions pour enquêter en parallèle (France, Italie).
Tout d’abord sur support cassette audio à bande magnétique puis sur support Mini Disc Sony. Ensuite sur carte mémoire depuis un enregistreur Zoom et parfois en se servant du téléphone portable comme enregistreur vocal. La plupart du temps cela s’est déroulé au domicile des occitanophones, plus rarement par enregistreur téléphonique à distance. Accompagné de retranscriptions papiers.
Une partie des sons numériques natifs des enquêtes des Hautes-Alpes, est perdue suite au vol de son matériel d’enregistrement, ordinateur et disque dur lors d’un arrêt aux Crots, au lac de Serre-Ponçon en 2009. Cette partie n’est pas comptabilisée parmi le nombre de sons présents dans le fonds mais peut se retrouver dans les retranscriptions papiers.
Une partie des retranscriptions papiers a été détruite lors d’un dégât des eaux. Le reste a été numérisé.
C’est un travail de fourmi, peu visible et qui prend énormément de temps. Très riche mais parfois en décalage avec le discours sur la langue, tant au niveau institutionnel, qu’associatif. Si bien que certains qui ne le voyaient pas souvent lui ont parfois dit « oh vous étiez passé où ? On vous croyait mort ! ». Il roule beaucoup et travaille à la rencontre des locuteurs d’occitan naturels. Dans les Alpes-Maritimes, les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes Alpes mais aussi ponctuellement dans le sud de l’Isère occitane, des localités limitrophes en Drôme, Vaucluse, en Piémont occitan mais aussi en région Ligurie et en Principauté de Monaco.
Ces enquêtes constituent les annexes de sa thèse, retranscriptions de ses enregistrements publiées grâce à l’Académie des langues dialectales de Monaco (ALDMc - Académie des Langues Dialectales, Monaco). Le début de ces enquêtes a donné lieu à des publications papier :
- tome 1 de 2009 : «Caractéristiques linguistiques de l’alpin (ou gavot) maritime du pays mentonnais et des vallées des Paillons (suivi d’une anthologie d’ethnotextes de toutes les
communes de cette aire)»,
- tome 2 de 2012: «Caractéristiques linguistiques de l’occitan alpin (ou gavot) maritime de la basse vallée du Var et de la vallée de l’Estéron, suivi d’une anthologie d’ethnotextes de
toutes les communautés de l’aire»,
- tome 3 de 2022: «Caractéristiques linguistiques de l’occitan alpin (ou gavot) maritime d’Utelle, vallée de la Vésubie, en rapport des communes voisines, accompagnées d’une anthologie
d’ethnotextes»,
- tome 4 à paraître (en attente) : I- Caractéristiques linguistiques de l’occitan alpin (ou gavot) maritime de la vallée de la Vésubie, du sud de la vallée de Tinée et de la moyenne vallée du Var jusqu'à Touët, accompagnées d’une anthologie d’ethnotextes de toutes les localités de ces vallées. Et II- Caractéristiques linguistiques de l’occitan alpin (ou gavot) maritime de Venanson, de la vallée du Var à partir de Puget-Théniers jusqu'au pays d'Annot.
2- La seconde partie est consacrée à la zone de rencontre entre languedocien (oriental et cévenol) et provençal (vaunageol), plus précisément.
Il s’agit de deux moments. La période où Laurenç Revèst est encore étudiant à l’Université Paul Valéry à Montpellier en 2001-2002 et 2002-2003 aboutissant à une Maîtrise d’Occitan.
Puis lorsqu’il est affecté professeur certifié d’occitan dans l’académie de Montpellier en 2014-2015.
Ce sont des enquêtes réalisées à cheval sur la limite réelle entre languedocien et provençal, pour la plupart dans le Gard, plus à l’est que ce qui est souvent montré (le Vidourle) lorsque l’on cherche de rares cartes, faites par des associations, sur ce secteur.
Pour ces deux parties, à travers près de 900 personnes enquêtées, témoins sonores uniquement en langue du pays, l’occitan pour la majeure partie donc, ce sont près de 800 enregistrements constituant ce fonds. Des enquêtes qui révèlent le quotidien de ces territoires et de cette langue vivante mais toujours non officielle en Europe au début du XXIème siècle.
- 1997, 1998, 1999 Prix Escola nissarda felibrenca de Bellanda, Nice
- 1998 e 1999 Prix Region Provença-Alps-Còsta d’Azur/ Unioun Prouvençalo, Marseille
- 2002 Prix Aran de Literatura, Vielha (Val d’Aran)
- 2005 Prix de la Vocacion Provençala, Fondacion Vouland, Avignon
Monégasco-français, il commence ses études post bac à l’Université de Nice-Sophia-Antipolis en 1999 dans l’ancien département de Langue d’Oc de la Faculté des Lettres de Nice. Puis part deux années à l’Université Paul Valéry de Montpellier et rentre finir son cursus d’étudiant-chercheur dans les Alpes parmi le laboratoire CNRS du département de Sciences du Langage à la Faculté des Lettres de Nice. Il collabore à l’opération de sonorisation de l’Atlas Linguistique de Provence (ALP). De 2004 à 2007 il est chercheur soutenu par l’Association pour le Développement de l’Enseignement et des Recherches- région Provence-Alpes-Côte d’Azur (ADER PACA) avec l’Écomusée du Pays de la Roudoule -Terre Gavote.
Parmi ses collaborations, citons en 2003- 2004 sa participation à l’Étude communale de Guillaumes « Barels »
- suivi des dossiers techniques pour la partie
méthode de construction, du social et du patrimoine ;
- Recherches bibliographiques, contact d’informateurs ;
- Collectages sonores, analyses et présentation
Conseil Général des Alpes-Maritimes, Écomusée du Pays de la Roudoule, consultable sur le site Alpes Azur Patrimoines
En 2014 pour les références vivaroalpenc et niçard de l’ouvrage Apprendre l'occitan – Assimil de QUINT Nicolas.
Ou encore en 2019, il participe à l’élaboration des critères graphiques, varietat occitan vivaroalpenc, pour le Detector de varietat de Lo Congrès
Docteur en Linguistique depuis 2009, sa thèse est intitulée « Le dialecte occitan alpin : aire d'extension et caractéristiques linguistiques » sous la direction de Jean-Philippe Dalbera.
Voir les informations sur le portail theses.fr
Il devient ensuite professeur Certifié d’Occitan. Tout d’abord affecté dans le Gard et enseignant l’occitan languedocien et provençal, il enseigne depuis l'occitan vivaroalpenc dans les Alpes-Maritimes, en lycées et collèges à Menton, Beausoleil, Roquebrune-Cap-Martin et en collège à L’Escarène.
Laurenç Revèst est Président d'honneur du Centre Culturel Occitan País Nissart e Alpenc et fondateur de la web radio Nissa pantai associée à Ràdio Lenga d’Òc Montpelhièr- Nissa.
Membre fondateur du Conselh de la Joventut d’Òc, membre de l'IEO et du Felibrige, de l’Associacion Internacionala d’Estudis Occitans (AIEO), de l’Écomusée du Pays de la Roudoule, de la Société d'art et d'Histoire du Mentonnais (SAHM), conseiller de l’Académie des Langues Dialectales de Monaco (ALDMc) il a publié un numéro spécial « Diaspora occitane » en 2004 aux éditions Lo Lugarn.
En 2007 il publie un recueil de textes occitans, historiques et contemporains, sur Garibaldi : Nice et l'Occitanie par Garibaldi - anthologie garibaldienne d'Oc (1859-2007), éditeur SERRE.
En 2021 une série de récits occitans vivaroalpins : De valaias en valaas - 20 còntes vivaroalpencs, dals Alps de Gavotina, de mar en soms, IEO PACA éditeur.
La même année une histoire en monégasque : Nipal - sturiëte d'u lapinotu fürbu, éditeur EGC.
Il collabore également avec des médias de langue occitane comme Jornalet, Aquò d'Aquí, Sapiença et écrit des poèmes et des nouvelles pour les revues comme Òc, Reclams, Gai Saber, Diu Negre, Minutinas. Comédien occasionnel dans "Malaterra" de Carrese en 2003, "Mistral" de Belmon en 2004, "Garibaldi" de Passuello en 2007, il a également été animateur sur France 3, dans l'émission en langue d’Oc "Vaquí".
Il poursuit la publication de ses analyses linguistiques via la retranscription de ses enregistrements en ethnotextes (édition de la suite prévue actuellement à l’Académie des Langues Dialectales (Monaco) - ALD).
Une partie de ses recherches est numérisée sur Occitanica
Dates extrêmes :
2000-
Langues représentées dans le fonds :
Occitan vivaroalpin (mais aussi provençaloniçois), à la marge ligurien-génois dont monégasque
Occitan provençal, à la marge occitan languedocien
Importance matérielle :
Environ 800 enregistrements (cassettes audio, minidiscs puis numérique natif)
Accroissement :
Fonds ouvert
Fonds consultable sur place uniquement
Reproduction non autorisée
Agence des Musiques des Territoires d'Auvergne (AMTA)
1 route d’Ennezat - BP 169 F- 63204 RIOM cedex
Tél : 04 73 64 60 00 | Fax : 04 73 64 60 09
contact@amta.fr
http://lafeuilleamta.fr
Créé en 1985, l’Agence des Musiques des Territoires d’Auvergne a constitué une équipe de collecteurs qui se sont rendus sur les territoires d’Auvergne pour enregistrer récits, connaissances, savoir-faire et récits de vie amenant à la constitution d’un fonds documentaire centré sur le patrimoine oral régional.
L’AMTA assure également la diffusion et valorisation de ce patrimoine par la mise en place d’actions culturelles sur le territoire, la sensibilisation et la formation des acteurs du milieu musical, professionnels de la culture, de l’éducation et du tourisme.
L’AMTA conserve aujourd’hui des enregistrements sonores, vidéos, des photographies et partitions issues d’enquêtes, pour la plupart ethnomusicologiques, réalisées de 1950 à aujourd’hui, dont un grand nombre en langue occitane. Ces documents issus de collectes abordent pour la plupart les sujets du chant, de la musique et de la danse de tradition orale ainsi que témoignages autour des savoir-faire traditionnels et récits de vie sur le territoire auvergnat.
Ces enquêtes ont été réalisées sur le terrain par des structures et associations concernées par le Patrimoine Culturel Immatériel ainsi que par des particuliers, collecteurs passionnés.
Depuis 2010, l’AMTA mène une campagne de numérisation et de mise en ligne de ses fonds, aujourd’hui constitués de plus de 1000 heures de son, 800 heures de vidéo et 10 000 photographies.
Les enregistrements sonores numérisés sont consultables depuis la Base Interrégionale Patrimoine Oral.
Le fonds photographique est, lui consultable via la photothèque des archives départementales du Puy-de-Dôme.
Robert Dagnas (27/01/1922 - 07/02/1976) a animé pendant plus de vingt ans une émission hebdomadaire, Chas Nos (Chez Nous) sur la radio Limoges Centre Ouest qui deviendra Radio France Limoges puis France Bleu Limousin. Dans ces émissions, il fait intervenir des témoins locaux qui livrent le répertoire dansé, chanté, conté de la région, ou témoignent de la vie quotidienne passée et des traditions orales.
Créateur en 1941 puis animateur du groupe folklorique Lous Velhadours de Sen Junio, Robert Dagnas est très impliqué dans la vie locale. Il sillonne le territoire limousin à la recherche de chanteurs, conteurs, danseurs, musiciens ou plus largement de témoins du temps passé.
Chaque rencontre faisait l’objet d’un enregistrement qui tient lieu de repérage pour ses émissions radiophoniques. Si la rencontre s’avérait concluante, un second enregistrement était réalisé avec le matériel de la radio. C’est ce dernier qui servait de matière principale pour les émissions de radio.
Un ensemble de 450 bandes magnétiques a été récupéré suite au décès de Robert Dagnas par Françoise Etay qui a décidé de les confier à l’IEO Limousin. En partie détérioré, le fonds a été restauré et numérisé par Fabrice San Juan et a été monté, séquencé, décrit et mis en ligne par Pascal Boudy.
L'IEO Limousin a réalisé deux documentaires sur le fonds Robert Dagnas et son histoire :
Dépôt de Françoise Etay
Fonds clos
Ce fonds contient des enregistrements réalisés par Robert Dagnas dans le cadre de la préparation de son émission Chas Nos, diffusée sur Radio France Limoges.
On y trouve ainsi des émissions montées et prêtes à être diffusées mais également des collectages bruts réalisés auprès d’habitants de la région qui livrent chansons populaires et/ou traditionnelles, musiques traditionnelles, contes, récits de vie, la plupart en occitan.
Des sermons religieux en occitan ainsi que des enregistrements de Félicie Brouillet, conteuse de la région figurent également dans le fonds.
En savoir plus sur Félicie Brouillet et accéder aux enregistrements la concernant.
Parmi les noms des informateurs et figures locales interrogés par Robert Dagnas, nous pouvons mentionner : Mmes Basset, Besson, Chabeaudie, Ducouret, Fauroit, M. Biossac, Trarieux. Des musiciens locaux de grande valeur figurent également dans ce fonds : le duo Colon et Secours, Eugène et René Thomas, Marcel Auger, Eugène Tarrade, Alfred Pineau ou encore Berthe et Henri Chevalier.
Aux côtés de ces documents, on trouvera également des enregistrements d’émissions de radio diverses ainsi que des archives sonores familiales.
Enfin, le fonds comprend également 50 fiches descriptives rédigées par Robert Dagnas : elles contiennent des informations sur les personnes interrogées, lieux et dates de collecte.
1954-1974
Occitan (Limousin)
Français
450 bandes magnétiques
Enregistrements sonores
Manuscrits/Tapuscrits
L'ensemble du fonds a été numérisé, une partie (240 bobines) est consultable en ligne sur La Biaça. Accéder à l'ensemble des enregistrements disponibles en ligne.
Enregistrements consultables sur demande. Accéder au formulaire de contact de l'IEO Limousin.
Consulter les conditions générales d'utilisation de La Biaça.
Jean-Philippe Dalbera (1947-...) professeur en sciences du langage et chercheur au sein de l’unité mixte de recherche Bases, Corpus, Langage de l’université Nice - Sophia Antipolis a commencé ses travaux de recherche par l’étude du dialecte provençal dans sa variante nissarde avant d’étendre ses investigations à l’ensemble des dialectes occitans des Alpes-Maritimes. Ces travaux donneront lieu à la rédaction d’une thèse sur “Les Parlers des Alpes-Maritimes, étude comparative, essai de reconstruction” soutenue en 1984 à l’Université Toulouse-le-Mirail.
Par la suite, il entreprend de rassembler l’ensemble des données dialectales produites sur l’ensemble du territoire occitan au sein du Thésaurus occitan (THESOC).
Cet outil de géolinguistique propose des données linguistiques issues d’enquêtes de terrain, des données linguistiques procédant d’études menées dans les domaines de la lemmatisation, de l’étymologie ou encore de la morphologie, des données bibliographiques mais aussi des outils d’analyse et de traitement des données.
C’est au cours de l’ensemble de ces travaux, et plus spécifiquement de l’étude des dialectes occitans des Alpes-Maritimes que Jean-Philippe Dalbera réalise ou dirige des enquêtes orales en linguistique sur l’aire géographique des Alpes-Maritimes et la vallée ligure de la Nervia. Les bandes magnétiques, supports d’origine de ces enquêtes sont aujourd’hui conservées par les Archives départementales des Alpes-Maritimes.
Dépôt
Fonds clos
Le fonds Jean-Philippe Dalbera contient l’ensemble des enquêtes sonores réalisées dans le cadre de ses recherches sur les dialectes occitans du département des Alpes-Maritimes.
Les enregistrements contiennent aussi bien des propos libres que des réponses spécifiques à des questions de linguistique et dialectologie. Si les enquêteurs se sont principalement appuyé sur un questionnaire développé à partir des modèles de divers atlas linguistiques, les récits et explications complémentaires des témoins ont été intégrés à l’enquête.
Les questionnaire utilisé pour toutes les enquêtes comportait deux parties :
La plupart des témoins interrogés au cours de ces collectages sont âgés de plus de 60 ans et nés dans la localité dans laquelle ils vivaient au moment de l’enquête.
Ces enregistrements ont été réalisés sur les communes de : Belvédère, Bendejun, Breil-sur-Roya, Beuil, Cagnes-sur-mer, Coaraze, Castillon, Gilette, Gorbio, Grasse, Isola, La Brigue, La-Croix-sur-Roudoule, Lantosque, La Turbie, L’Escarène, Malaussene, Menton, Mouans-Sartoux, Moulinet, Nice, Peille, Péone, Puget-Rostang, Roquebillière, Saint-Auban, Saint-Etienne-de-Tinée, Saint-Martin-d’Entraunes, Saorge, Sigale, Sospel, Saint-Martin-Vésubie, Saint-Sauveur-dur-Tinée, Tende, Thiery, Utelle, Vallauris, Venanson, Villeranche-sur-mer.
1976-1998
Français
Occitan (Provençal, Vivaro-Alpin)
304 fichiers numériques
Enregistrements sonores
16AV0001 - 16AV0164
Les enquêtes sont consultables en ligne dans leur intégralité via le compte Dailymotion des Archives départmentales des Alpes-Maritimes.
Les phonèmes seuls, issus de ces enquêtes, sont accessibles via le THESOC.
Fonds consultable en ligne, pour en savoir plus, voir les conditions de consultation sur le site des Archives départementales des Alpes-Maritimes
Voir les conditions de reproduction sur le site des Archives départementales des Alpes-Maritimes
Lo CIRDÒC-Mediatèca occitana li balhèt, dins l'encastre del programa "Patrimoine Oral du Massif Central", la realizacion de dos documentaris consacrats a la practica de la borrèia dins Lengadòc Naut. Aqueste film ne constituís la segonda partida.
Veire la primièra partida
Maites documentaris corts sus la practica de la borrèia ièr e uèi se pòdon consultar en seguissent aqueste ligam : http://www.patrimoine-oral-massif-central.fr/spip.php?rubrique12
Los filmes autres de collectatge de Lissandre Varenne son de descobrir sus la cadena YouTube http://www.youtube.com/user/SuveProd
Lo CIRDÒC-Mediatèca occitana li balhèt, dins l'encastre del programa "Patrimoine Oral du Massif Central", la realizacion de dos documentaris consacrats a la practica de la borrèia dins Lengadòc Naut. Aqueste film ne constituís la primièra partida.
Veire la segonda partida
Maites documentaris corts sus la practica de la borrèia ièr e uèi se pòdon consultar en seguissent aqueste ligam : http://www.patrimoine-oral-massif-central.fr/spip.php?rubrique12
Los filmes autres de collectatge de Lissandre Varenne son de descobrir sus la cadena YouTube http://www.youtube.com/user/SuveProd
Sept acteurs culturels du secteur des langues, musiques et Danses Traditionnelles du Massif Central ont mis en place un projet de valorisation des richesses culturelles du Massif Central par les musiques traditionnelles. Ce projet sur 5 ans, intitulé Langues, musiques et danses traditionnelles en Massif Central, permet de renforcer le travail de collectage et de soutien à la création à un niveau inter-régional (Auvergne, Bourgogne, Languedoc Roussillon et Limousin).
Deux projets patrimoniaux (Valorisation des archives de l’oralité et Identité chorégraphique et patrimoniale du Massif Central) s’articulent avec les pratiques artistiques et l’action culturelle afin que les sources issues du travail de collectage alimentent les pratiques artistiques et que celles-ci se réinventent tout en s’appuyant sur des connaissances.
De nombreuses actions se développent autour de ces trois volets : collectages, numérisation, création d’outils de communication, résidences de création, structuration du secteur, exposition, édition d’un ouvrage somme, réalisation d’un film grand public….
Il s’agit de fédérer un maximum de personnes (artistes, acteurs culturels, habitants de territoires, élus…) autour de la notion d’identité portée par ce patrimoine vivant et riche que sont les musiques et danses du Massif Central.
Le projet « Langues, musiques et danses traditionnelles en Massif Central » est cofinancé par l’Union Européenne.
L’Europe s’engage dans le Massif central avec le fonds européen de développement régional.
Opération soutenue par l’Etat (FNADT) et les Régions Auvergne, Bourgogne, Languedoc-Roussillon et Limousin.
Rose SALLE a vécu la plus grande partie de sa vie à Carcès (département du Var) où elle était assistance maternelle. Chanteuse et conteuse de tradition orale, elle a fait l'objet d'un important collectage ethnographique et linguistique entre 1984 et 1995 par Jean-Luc Domenge, enseignant, fondateur du musée des Arts et Traditions populaires de Castellane auteurs de nombreux articles et recueils sur la langue et les cultures populaires provençales.
Au cours de 63 entretiens menés sur une décennie, représentant au total 126 heures d'enregistrements sonores déposés aux Archives départementale du Gard et ayant servi à plusieurs importants recueils composant la collection « Contes et chansons populaires de Provence » (éd. Cantar lou païs), Rose Salle constitue un important corpus linguistique et culturel.
Les principaux thèmes abordés par l'enquête concernent les âges de la vie, les cultures matérielles et immatérielles, les croyances, les expressions, etc. et surtout un important répertoire de chansons et contes qui ne semblent contenir aucune influence des mouvements renaissantistes du XIXe et XXe siècle (félibrige, occitanisme), ce qui en fait un important témoignage de la langue « naturelle » et des cultures provençales en dehors de tout projet de prestige littéraire, de reconstitution culturelle ou de revendications linguistiques et politiques.
Modalités d’entrée :dépôt par Jean-Luc Domenge
Accroissement :
« Le fonds présenté est une partie du corpus ethnologique et linguistique de Rose Salle interviewée par Jean-Luc Domenge (34 heures et 5 minutes sur un total de 126 heures) , choisis en collaboration avec le déposant.
Conformément au contrat de dépôt, ne sont pas inclus, dans cet inventaire à ce jour, des interviews que M. Domenge se réserve d'éditer. Au fur et à mesure des autorisations de celui-ci, ces contenus viendront compléter l'inventaire en ligne.
Rose Salle raconte, dans ce fonds majoritairement en provençal, la vie quotidienne de 1914 à 1950 dans un village du Centre Var (Carcès). Les thèmes principalement abordés sont les âges de la vie, les costumes, les croyances, la sorcellerie, la cuisine, les expressions, la médecine populaire, les métiers, les plantes dont celles médicinales et la vie domestique.
Plusieurs classes "patrimoine" d'école élémentaire ont rencontré Rose. Les échanges en français ont été aussi enregistrés. » (source : Inventaires en ligne des Archives départementales du Gard : http://www.archives.var.fr/)
Dates extrêmes :1984-1995
Langues représentées dans le fonds :Occitan
Français
Importance matérielle :26h d'enregistrements sonores. Les témoignages sonores sont accompagnés de 58 transcriptions en provençal, de 2 captations vidéo et d'un ensemble de documentation personnelle écrite et iconographique de Rose Salle.
Supports représentés :Manuscrits/Tapuscrits
Enregistrements sonores
Documents audiovisuels
36 AV
Instruments de recherche disponibles :Archives privées - communicables selon les conditions du contrat de dépôt
Conditions de reproduction :Soumis à l'accord du donateur.